C. LA FORMATION

1. Le programme "chômeurs de longue durée"

Les crédits des stages en faveur des chômeurs de longue durée diminuent de 44,7 % et s'établissent à 3.478,04 millions de francs, le nombre de stages collectifs étant réduit de 160.000 à 100.000. Le programme "CLD" est en effet jugé insuffisamment performant en termes d'insertion professionnelle, et sera réservé aux chômeurs rencontrant les plus graves difficultés (cf. article 95 rattaché).

2. Le programme national de formation professionnelle

Il s'agit de la rémunération des stagiaires demandeurs d'emploi suivant des formations financées par l'État, et du financement de l'aide aux entreprises employant moins de 50 salariés, en remplacement de leurs salariés partis en formation.

Les crédits progressent de 7,3 % et atteignent 800,97 millions de francs.

3. Les rémunérations des stagiaires de l'AFPA

Les crédits progressent de 7,3 % et s'établissent à 877,7 millions de francs.

4. L'allocation formation reclassement

L'"AFR" est cofinancée par l'État, les régions et l'UNEDIC. En 1997, la participation de l'État diminue très fortement : - 2,6 milliards de francs et les crédits s'établissent à 2.451,3 millions de francs. Ce désengagement se situe dans le cadre d'une renégociation des relations financières entre l'État et l'UNEDIC.

D. LA LUTTE CONTRE L'EXCLUSION

Une provision de 470 millions de francs est inscrite au budget des charges communes afin de financer les mesures prévues dans le projet de loi contre l'exclusion. Ces crédits financeront notamment 25.000 emplois d'initiative locale, conjointement avec 1' "activation" du RMI de l'ASS

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