CONCLUSION

L'accord du 19 septembre 1997 relatif à la création de l'université franco-allemande participe d'un double mouvement :

- la volonté de construire une " Europe de la connaissance ", ainsi que l'ont présenté plusieurs ministres européens à la Sorbonne le 25 mai 1998, qui se traduit par la multiplication des projets de cursus intégrés, de double diplômes, de filières bilingues, d'écoles doctorales européennes, en vue de renforcer la mobilité des étudiants, des jeunes chercheurs et des étudiants,

- la volonté de relancer la coopération éducative franco-allemande, en donnant une impulsion nouvelle aux échanges universitaires.

Au titre du premier mouvement, on observera que la politique française de coopération s'engage dans des directions variées, comme en témoigne l'accord franco-italien du 6 octobre 1998, signé lors du sommet de Florence, portant création d'une université franco-italienne.

L'Université franco-allemande peut pour sa part se prévaloir de l'expérience et de l'acquis accumulés, depuis plus de 10 ans, par le collège franco-allemand pour l'enseignement supérieur. Elle se distinguera par son autonomie juridique propre, qui lui donnera des moyens d'action accrus et par la possibilité de délivrer ses propres diplômes reconnus dans chaque pays. Elle se caractérise également par son ambition de couvrir tous les cycles universitaires, la recherche et la formation professionnelle.

On peut attendre de ces nouveaux cursus et de ces nouveaux diplômes des débouchés accrus pour nos étudiants et des formations plus adaptées aux besoins actuels.

La commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées vous propose donc d'adopter le présent projet de loi.

EXAMEN EN COMMISSION

La commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées a examiné le présent projet de loi au cours de sa réunion du 3 février 1999.

A la suite de l'exposé du rapporteur, M. Xavier de Villepin, président, a déploré la trop faible proportion d'élèves français étudiant l'allemand dans l'enseignement secondaire, particulièrement en " première langue ".

M. Pierre Biarnès a approuvé cette remarque en soulignant que cette situation avait pour contrepartie fâcheuse la faiblesse de l'apprentissage du français dans l'enseignement secondaire des autres pays européens.

La commission a alors approuvé le projet de loi qui lui était soumis.

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