II. LA RÉNOVATION PÉDAGOGIQUE

A. L'OFFRE D'ENSEIGNEMENTS NOUVEAUX

1. Le développement de l'apprentissage des langues étrangères à l'école primaire.

La maîtrise des langues vivantes étrangères constitue aujourd'hui un facteur décisif d'insertion sociale et professionnelle.

Les programmes de l'école primaire prévoient qu'un enseignement de langue peut être dispensé au CE1 à raison d'une heure prise sur l'horaire global de vingt-six heures d'enseignement hebdomadaire. Au cycle des approfondissements (CE2, CM1 et CM2), cette durée hebdomadaire passe à une heure trente , prise sur les 9 heures dévolues au français.

L'initiation à une langue vivante à l'école élémentaire permet à l'élève de découvrir une langue vivante à partir de séances quotidiennes d'un quart d'heure, prenant appui sur des méthodes audiovisuelles.

Les langues proposées sont l'allemand, l'anglais, l'arabe, l'espagnol, l'italien et le portugais. L'anglais est choisi par 81 % des classes concernées, l'allemand par 12 %, l'espagnol par 5 % et l'italien par 2 %.

2. L'introduction des nouvelles technologies dans le système éducatif

Depuis la mi-juillet 1998 a été mis en place dans les académies un plan triennal de développement des technologies d'information et de communication dans l'enseignement (TICE), visant à en généraliser les usages dans tous les établissements et tous les niveaux d'enseignement.

En mai 1997, on pouvait globalement estimer que les situations suivantes étaient atteintes : 1 micro-ordinateur pour 12 élèves dans les lycées d'enseignement général et technologique, 1 pour 8 dans les lycées professionnels, 1 pour 26 dans les collèges, un peu plus d'un micro-ordinateur par école élémentaire et de l'ordre de un micro pour 4 écoles maternelles. Il faut toutefois noter que seulement le tiers environ de ce parc important est constitué de matériel récent.

En matière de raccordement à Internet, 80 % des établissements scolaires disposent d'une connexion.

L'objectif fixé par le ministre, pour la fin de l'an 2000, de permettre à chaque élève, chaque enseignant et chaque classe d'accéder, dans un cadre pédagogique, aux usages des technologies de l'information et de la communication, nécessite donc de réaliser une mise en réseau généralisée, interne et externe des établissements.

Pour la fin de l'année 2000, on peut estimer que la quasi-totalité des lycées et collèges disposera d'un raccordement à Internet. L'effort pour les années à venir consistera principalement à compléter l'équipement des établissements et à réaliser leur mise en réseau interne.

La connexion à Internet des écoles primaires sera plus longue à réaliser et inégale sur le territoire . On peut penser que plus de la moitié des écoles accéderont à Internet à la rentrée 2000.

La mise en place des équipements et des infrastructures est supportée par les collectivités locales, conformément à leurs attributions en matière scolaire. Toutefois, l'Etat a mis en place un fonds de soutien aux collectivités locales doté de 500 millions de francs. Son objectif est de soutenir l'effort d'équipement informatique des collectivités locales au bénéfice des établissements scolaires et des écoles. Il permet d'accorder aux collectivités des prêts à taux zéro (les modalités de la mise en oeuvre du fonds ont été précisées par la circulaire n° 98-133 du 22 juin 1998).

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