B. LA FAIBLESSE DES DISPOSITIFS D'INTERMÉDIATION ET DE FORMATION

Alors que les responsables associatifs peinent à trouver des bénévoles, dans le même moment, de nombreuses personnes désireuses de donner leur temps gratuitement au service d'une cause d'intérêt général se trouvent isolées et abandonnent leurs démarches, faute d'avoir identifié à proximité de leurs lieux de vie une association dont le projet leur plaît et dont les attentes correspondent à la disponibilité qu'elles sont prêtes à offrir.

Pour d'autres, se mettre au service d'une association constitue un véritable parcours du combattant : mal renseignées ou mal orientées, elles se heurtent à une série d'obstacles en entrant en contact avec le monde associatif, et peinent à trouver leur place dans un projet qui est déjà bien déterminé.

« Notre monde n'a pas les moyens de perdre les bonnes volontés » 112 ( * ) : c'est ce qu'on peut lire sur la page d'accueil du site Internet « jeveuxaider.com ».

Unanimes sur ce point, les différents observateurs s'accordent à penser que « mal soutenu, le bénévolat s'étiole. Sans efforts de mises en réseaux, la vie associative peut déboucher sur des impasses communautaristes et les associations risquent de ne pas atteindre leurs objectifs de solidarité » 113 ( * ) .

Or, force est de constater que le manque de coordination entre « l'offre » et « la demande » de bonnes volontés reste une caractéristique française.

1. Mettre en réseau les bénévoles et les associations : un foisonnement non coordonné d'initiatives.

Face à l'absence de réseau national structuré de mise en relation, de nombreuses initiatives ont vu le jour ces dernières années, à l'initiative tant des pouvoirs publics que d'organismes privés, reposant sur une motivation partagée : « bénévoles, trouvez les associations qui ont besoin de vous, Associations, trouvez les bénévoles dont vous avez besoin » 114 ( * ) .

Ce foisonnement de propositions d'intermédiation a abouti à un enchevêtrement de structures et de services, parmi lesquels les candidats au bénévolat peinent à trouver des réponses appropriées.

a) Les initiatives publiques

Deux structures en particulier se développent aujourd'hui : d'une part, les « CRIB » (Centres de ressources et d'information des bénévoles), sous l'impulsion des services déconcentrés du ministère de la jeunesse, des sports et de la vie associative et, d'autre part, les maisons du bénévolat mises en place par les collectivités territoriales.

(1) Un centre de ressources et d'information des bénévoles (CRIB) dans chaque département en 2005 ?

Le ministère de la jeunesse, des sports et de la vie associative a initié en 2003 une démarche visant à créer, à terme, un « centre de ressources et d'information des bénévoles » (CRIB) dans chaque département 115 ( * ) .

L'objectif de départ était de permettre aux bénévoles sportifs de trouver des informations concrètes, un accompagnement et des conseils sur l'administration, la vie statutaire, la gestion comptable, la fiscalité et les questions relatives à l'emploi, afin notamment de permettre aux dirigeants bénévoles de se recentrer sur l'animation de leur association.

Développés en lien étroit avec le délégué départemental à la vie associative (DDVA) et en cohérence avec le réseau de la Mission d'aide et d'information des associations (MAIA), les CRIB ne constituent pas une structure nouvelle supplémentaire 116 ( * ) mais s'appuient au contraire en priorité sur des associations déjà existantes et peuvent constituer une structure départementale simple ou une structure tête de réseau comportant une ou plusieurs antennes. Il s'agit de lieux spécifiques et identifiés permettant de tenir des permanences et de réaliser des entretiens individualisés.

L'objectif du ministère en charge de la vie associative est de généraliser ces structures à l'ensemble du territoire (fin 2005) et d'élargir leur mission à l'ensemble du monde associatif, au-delà du domaine sportif.

(2) Les maisons du bénévolat

De plus en plus de collectivités décentralisées s'appuient sur les associations comme des relais locaux ou même comme des partenaires pour la mise en oeuvre de leurs politiques. Le domaine social est particulièrement représentatif de cette coopération. C'est la raison pour laquelle les élus locaux sont particulièrement sensibles au maintien de la vivacité du secteur associatif, et nombreux sont ceux qui ont mis en place des maisons des associations.

Plus récemment, devant l'importance du secteur bénévole, des « maisons  du bénévolat » ont aussi vu le jour, dont le siège est le plus souvent basé dans la même structure.

b) Les projets semi-publics, initiés par des organismes privés en partenariat avec les collectivités publiques

Souvent proches ou issus du mouvement associatif, les initiateurs de ces projets, qui prennent la forme associative, ont longtemps été au contact du bénévolat. Une expérience auprès des bénévoles leur a fait prendre conscience que ces derniers rencontraient des difficultés pour précisément définir leurs désirs et leurs motivations. Parallèlement, les associations n'ont souvent ni le temps ni les compétences pour formaliser clairement leur demande.

Leur mission consiste moins à procurer des renseignements pratiques qu'à aider les bénévoles à mûrir et à préciser leurs motivations, tout en secondant les associations dans la formalisation de leurs besoins. Quatre structures co-existent : il s'agit de France Bénévolat, Espace bénévolat, la Fédération française du bénévolat associatif, et, dans une certaine mesure, la Fondation du bénévolat.

1- Active depuis septembre 2003, France bénévolat...

... a repris deux autres associations : « Planète associative » et le « Centre national du volontariat », avec l'ambition d'améliorer la mise en relation des bénévoles et des associations.

Présidée par M. Jean Bastide, membre du Conseil économique et social, secondé de deux vice-présidents : MM. Bernard Gousset et Dominique Thierry, l'association s'appuie sur environ 70 centres locaux (voir carte ci-après) répartis dans toute la France et dont les missions sont :

- d'accueillir, informer et orienter les candidats au bénévolat ;

- de conseiller les associations pour la formation, l'information et la fidélisation de leurs bénévoles ;

- d'informer et sensibiliser le public à l'action bénévole (campagnes d'information dans les médias, manifestations, conférences...) ;

- de contribuer au développement des réseaux interassociatifs.

L'association a également mis en place un portail Internet national ( www.francebenevolat.org ), au service des bénévoles et des associations.

Ce portail permet :

- aux bénévoles de consulter les offres de bénévolat proposées par les associations et d'y répondre directement ;

- aux associations d'exprimer leurs besoins en bénévoles et de mettre en ligne leurs évènements « accès associations ».

On peut également y obtenir des informations générales sur le bénévolat, le volontariat et les associations et consulter les nombreux liens mis à disposition « Infos bénévoles ».

2- Espace Bénévolat en région parisienne...

...est issu de la fusion de trois associations implantées en région parisienne, le Centre du volontariat de Paris, Coeurs à lire et Solidarinet, dont les outils de communication étaient jugés complémentaires, et qui poursuivaient le même objectif : aider les candidats au bénévolat à trouver l'association qui leur convient dans le domaine d'activité souhaité, et permettre aux associations de trouver les bénévoles recherchés.

En conjuguant le savoir-faire de ces trois projets, Espace Bénévolat a voulu à la fois rendre le monde du bénévolat plus efficient, plus facile d'accès aux bénévoles, et permettre aux associations de recruter plus facilement les membres dont elles ont besoin.

Plus de 600 associations de toute taille, de la simple association de quartier à l'association à dimension internationale telle la Croix-Rouge, sont aujourd'hui membres d'Espace Bénévolat.

L'association offre les mêmes services que France bénévolat :

- une ligne téléphonique pour les associations et les bénévoles ;

- un site Internet avec un accès 24 heures sur 24 ;

- un accueil personnalisé pour les bénévoles au travers de 12 bureaux d'accueil parisiens.

Comme on l'a indiqué précédemment, la proximité des méthodes et des implantations de France bénévolat et d'Espace Bénévolat a donné naissance à un rapprochement entre les deux structures en Ile-de-France : depuis janvier 2005, Espace Bénévolat a adhéré à France Bénévolat, pour devenir le Centre de Paris.

Par ailleurs, une délégation régionale du bénévolat en Ile-de-France (association loi de 1901) a été mise en place pour animer le développement du bénévolat sur la région Ile-de-France.

Cette délégation régionale est constituée d'Espace Bénévolat et des centres locaux du bénévolat en Ile-de-France.

3- La Fédération française du Bénévolat Associatif (FFBA)...

... est née le 3 juin 1983, comme une réponse au manque d'informations, de cohésion, de soutien aux associations à but non lucratif, qui, à titres divers, rencontrent dans leur fonctionnement les mêmes entraves, les mêmes difficultés, les mêmes problèmes et les mêmes besoins.

La particularité de la FFBA est de s'adresser aux petites et moyennes associations (les dirigeants de la FFBA sont tous responsables d'associations de base).

Regroupant plus de 10 000 associations, elle est structurée en unions régionales, départementales et relais locaux. Présente dans 11 régions sur 22, elle est représentative de plus de 150 disciplines du monde associatif et gère un fichier de plus de 100 000 associations.

Moyennant une somme de 47 euros par an (8 euros pour les associations de donneurs de sang), la FFBA propose aux associations des services adaptés à leurs besoins. Parmi les prestations disponibles, on peut mentionner :

- les centres de formalités des associations, joignables par téléphone, courrier ou directement ouverts au public et auprès desquels les associations peuvent obtenir des renseignements juridiques, fiscaux et comptables ainsi que la mise à disposition de modèles ou de formulaires divers ;

- le bénéfice de protocoles négociés avec la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (SACEM) et la Société des auteurs, compositeurs dramatiques (SACD), qui permet aux adhérents de se voir accorder des réductions sur les tarifs généraux et l'exonération de certaines recettes ;

- la « licence Bénévole », qui prend en charge les risques en responsabilité civile corporelle et matérielle, ainsi que l'accident individuel (perte de salaire, forfait hospitalier, frais médicaux) ;

- des formations adaptées, destinées aux responsables bénévoles, des stages de trésorier, président, secrétaire organisés tout au long de l'année, et d'autres stages plus spécifiques (création d'affiches, relation presse, fiscalité, etc...), à la demande ;

- du soutien en cas de difficultés, la FFBA assumant un rôle de médiateur auprès des diverses instances, telles que URSSAF, impôts, SACEM, etc...

4- La Fondation du bénévolat...

... instituée par M. Bernard Marie, propose une police d'assurance aux personnes physiques bénévoles, et non aux associations, comme c'est le cas pour les autres types d'assurance.

Adhérent de l'association et moyennant une cotisation de 25 euros par an, le bénévole peut souscrire une assurance couvrant divers risques, en fonction de ses besoins. La Fondation assure aujourd'hui entre 35 à 40 000 adhérents.

c) Les initiatives privées, destinées à des publics très ciblés

Deux catégories spécifiques de candidats au bénévolat font, en particulier, l'objet de dispositifs propres, et sont la cible de messages particuliers, adaptés à leurs attentes et à leurs situations particulières. Il s'agit des actifs d'une part, et des jeunes « seniors » d'autre part.

(1) Le mécénat de compétences : une activité en développement

« Associations au service des associations », les organismes qui existent ont adopté des stratégies distinctes, selon que leurs fondateurs ont décidé de s'adresser directement aux salariés susceptibles de mettre leurs compétences au service d'une cause d'intérêt général, ou qu'ils choisissent de cibler les entreprises, afin de les inciter à s'investir dans ce qu'il est aujourd'hui convenu d'appeler le « mécénat de compétences ».

? Des organismes qui « recrutent » des salariés bénévoles

L'émergence de ces réseaux résulte du constat suivant :

- d'un côté, les associations sont amenées à différer ou annuler certains projets essentiels pour leur activité, faute de moyens pour recruter ou faire appel à des spécialistes ;

- de leur côté, un nombre croissant de personnes ne savent pas comment donner une dimension plus humaine et plus solidaire à leur vie quotidienne.

D'ou l'idée de créer des synergies et de les rapprocher. C'est l'objectif, notamment, de l'association « Passerelles et Compétences ».

? L'association « Passerelles et Compétences »...

... cherche et met en relation des professionnels souhaitant apporter gracieusement et ponctuellement leurs compétences à des projets de solidarité, et des associations désireuses de s'appuyer sur un savoir-faire extérieur pour optimiser leur fonctionnement.

L'intérêt pour le salarié, en quête d'une expérience associative, est le gain de temps (« Passerelles et compétences » identifie les besoins), la plus grande probabilité de trouver un projet qui corresponde à ses envies (la dimension plaisir est toujours recherchée par l'association) et, surtout, la garantie que l'expérience sera ponctuelle (il s'engage pour un projet, au terme duquel il retrouve sa liberté), c'est-à-dire compatible avec sa vie professionnelle et privée.

Le discours véhiculé par « Passerelles et compétences » reflète les attentes, correspondant aux motivations du salarié, à savoir :

- un besoin d'épanouissement, par le rétablissement d'un rapport non instrumental à autrui ;

- la volonté de sortir de la routine économique, et, en particulier, d'enrichir ses compétences en les exerçant dans un contexte différent ;

- la recherche d'un sens, que l'on ne trouve pas forcément dans l'entreprise.

Pour M. Patrick Bertrand, président de « Passerelles et compétences », la quête du sens ne doit jamais occulter la dimension « plaisir » que le salarié est en droit de trouver dans l'expérience associative.

? Les organismes qui soutiennent, promeuvent et encouragent le mécénat de compétences

D'autres associations ou organismes s'adressent directement aux responsables des entreprises, afin de les soutenir et les encourager dans l'adoption de démarches éthiques.

Ils s'appuient sur l'idée que le rôle de l'entreprise n'est pas seulement économique, et que « chaque entreprise doit pouvoir s'investir avec les moyens dont elle dispose, afin que la Cité se porte mieux » 117 ( * ) .

A l'heure où les nouvelles politiques de développement durable imposent aux acteurs économiques de s'engager dans des politiques de responsabilité sociale et environnementale (RSE), et où les incitations fiscales au mécénat des entreprises ont été renforcées 118 ( * ) , les organismes qui encouragent le « mécénat de compétences » trouvent un accueil beaucoup plus favorable.

C'est le cas d'Admical et d' « IMS- Entreprendre pour la cité ».

1- Depuis sa création en 1979, Admical...

... a pour objet de promouvoir le mécénat d'entreprise en France dans les domaines de la culture, de la solidarité, de l'environnement et du sport.

Les missions de l'association consistent à :

- conseiller les entreprises mécènes et les représenter auprès des pouvoirs publics et des relais d'opinion ;

- informer tous ceux que le mécénat d'entreprise intéresse de ses motivations, pratiques et enjeux ;

- former les entreprises et les porteurs de projet au mécénat.

Plate-forme d'observation du mécénat d'entreprise, Admical se veut par conséquent un interlocuteur privilégié des entreprises, des porteurs de projets et des pouvoirs publics, et, enfin,  un carrefour de réflexion et de rencontre entre les différents acteurs du mécénat.

2- Association créée en 1986 par M. Claude Bébéar et un groupe de chefs d'entreprise, IMS-Entreprendre pour la Cité...

... fédère plus de cent vingt entreprises engagées dans des démarches de partenariat avec les autres acteurs de la Cité. Par l'entretien d'un réseau actif d'entreprises et un service d'accompagnement sur mesure (élaboration des politiques, suivi opérationnel et formation des équipes), IMS-Entreprendre pour la Cité contribue à soutenir le mécénat de compétences, en alertant, informant et stimulant les entreprises et leurs équipes.

(2) L'accompagnement des « seniors » : un champ à investir

Les jeunes « seniors » représentent aujourd'hui un vivier de compétences. Leur quête d'utilité sociale les prédispose à se porter candidats au bénévolat.

Leur besoin de reconnaissance implique aujourd'hui une promotion permanente de ce type d'engagement, par des messages et des dispositifs d'accueil spécifiques et un accompagnement, actuellement très insuffisant, pour gérer la transition entre vie professionnelle et cette nouvelle étape de vie que l'on qualifie improprement de « retraite ».

Parmi les plus connus en France, le réseau ÉGÉE 119 ( * ) (Entente des générations pour l'emploi et l'entreprise) s'est investi dans ce projet, mais sa mission consiste principalement à soutenir les entreprises en difficulté.

? Créé en 1979, en région PACA, le réseau ÉGÉE...

... a pour but de mettre des cadres retraités bénévoles à la disposition des entreprises, des organismes économiques, des administrations nationales et régionales.

L'objectif d'ÉGÉE est la création, le maintien ou le développement de l'activité génératrice d'emplois. Concrètement, les premiers bénéficiaires de son action de terrain sont les créateurs d'entreprise et les dirigeants de très petites entreprises qui, trop souvent, peinent à trouver des parrains ou tuteurs pour les accompagner dans leur tâche quotidienne de gestion et de développement.

Il faudrait que ce genre d'organismes se déploie, en faveur du secteur associatif.

(3) Les jeunes, livrés à eux-mêmes dans leur engagement associatif ?

Dans un rapport sur le développement du bénévolat étudiant, le constat dressé en introduction montre l'ampleur des contradictions.

S'il y est fait état que « les jeunes et les étudiants sont en particulier tout disposés à agir plus et mieux » -alors qu'on les taxe souvent d'individualisme, 70 % 120 ( * ) d'entre eux déclarent leur désir d'engagement associatif-, pourtant « peu est fait pour favoriser leur engagement, soit par incompréhension de leurs attentes, soit par méfiance devant leurs activités ».

La vitalité des associations qu'ils fondent et les nombreuses expériences sur le terrain de l'intervention sociale bénévole 121 ( * ) reflètent pourtant un potentiel extraordinaire.

Une initiative remarquable visant à développer le bénévolat étudiant mérite d'être mentionnée : il s'agit de l'association « Génépi », fondée à la fin des années 70.

? Créé le 26 mai 1976, le Génépi...

... est le fruit d'une rencontre entre élèves de Grandes Ecoles et l'administration pénitentiaire, suscitée par M. Stoléru, alors conseiller économique à la Présidence de la République, chargé de mobiliser les étudiants à la suite de la décision des pouvoirs publics d'ouvrir les prisons et de faire appel à des intervenants extérieurs, en réponse aux violentes émeutes qui ont touché les établissements pénitentiaires à la fin des années 70.

Créé sous forme d'association « loi 1901 », le Génépi a pour objet de « collaborer à l'effort public en faveur de la réinsertion sociale des personnes incarcérées par le développement de contacts entre les étudiants de l'enseignement supérieur et le monde pénitentiaire » (article 3 des statuts) .

Pour atteindre cet objectif, le Génépi se donne deux moyens : des interventions en détention (des cours et des animations dans des domaines très variés)  et des actions d'information et de sensibilisation du public touchant au domaine de la prison et de la justice.

Les membres sont tous étudiants et bénévoles, ce qui assure un dynamisme toujours renouvelé.

Un état des lieux rapide des dispositifs existants, montre, par conséquent, une grande dispersion nuisible à la lisibilité de l'engagement citoyen.

S'adressant à des publics ciblés, ils sont quasiment absents de certains lieux, en particulier le monde étudiant, ce qui est gravement préjudiciable au développement de nouvelles vocations.

* 112 Le Site de « je veux aider.com » est le www.jeveuxaider.com.

* 113 Source : le colloque du 3 et 4 décembre, organisé par l'Université Paris VIII et France bénévolat (cf. : « Le pouvoir d'agir : L'engagement bénévole des étudiants »).

* 114 Source : le site Internet de France Bénévolat.

* 115 69 CRIB ont été labellisés en 2003 dans 69 départements.

* 116 Les services déconcentrés ont été chargés de proposer les associations les plus à même de remplir ces fonctions et de répondre aux exigences de l'appel d'offres lancé à cet effet ; ils ont associé les comités départementaux olympiques et sportifs (CDOS) ainsi que les conseils généraux et les villes chefs lieux de département à cette mise en place. Une grande souplesse a été laissée aux acteurs locaux afin de déterminer la structure la plus appropriée à leur département : 16 CDOS et 2 CROS ont été retenus. Les autres structures sont des associations « profession sport » qui oeuvrent déjà pour beaucoup d'entre elles en matière d'aide et de conseils aux associations.

* 117 Source : le site internet d'« IMS- Entreprendre pour la Cité ».

* 118 La loi du 1 er août 2003 relative au mécénat, aux associations et aux fondations a porté la réduction d'impôt sur les sociétés à 60 % des sommes versées et le plafond à 5 % du chiffre d'affaires, valable quel que soit l'objet de l'organisme bénéficiaire.

* 119 En Ille-et-Vilaine, la délégation ÉGÉE est particulièrement active puisqu'elle oeuvre aussi bien en complément des réseaux consulaires que de tous les autres acteurs locaux de l'accompagnement. Chaque créateur d'entreprise rencontré semble avoir été accompagné, de près ou de loin, par un bénévole ÉGÉE.

* 120 Baromètre CIDEM de la citoyenneté, sondage SOFRES, décembre 2002.

* 121 A titre d'exemple, l'expérience des secours portés aux victimes du tsunami montre une forte proportion de jeunes.

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