2. Une distribution des notes et des mentions qui tient largement à l'effet du double jeu des coefficients et des options facultatives

Votre groupe de travail s'est également étonné de la très forte hausse de la proportion de bacheliers avec mention : en 10 ans, la proportion de bacheliers avec mention est passée de 31,5 % à 40,2 % et a même triplé s'agissant des seules mentions très bien.

Votre groupe de travail a interrogé systématiquement ses interlocuteurs sur les raisons de cet accroissement particulièrement significatif. La même explication lui a toujours été apportée : cette augmentation trouverait son origine dans l'existence d'options facultatives assorties d'un coefficient particulièrement favorable.

Les candidats peuvent en effet choisir deux options facultatives. Seuls les points au-dessus de la moyenne comptent alors. Pour la première de ces options, ou la seule, si l'élève n'en a choisi qu'une, les points supplémentaires ainsi obtenu sont multipliés par deux ou, s'il s'agit du latin ou du grec, par trois.

Dès lors, ces épreuves sont affectées d'un coefficient qui n'en est pas vraiment un. Il s'agit, en quelque sorte, d'une démultiplication des points supplémentaires, qui ne peut qu'être favorable aux candidats qui les ont choisies.

Votre groupe de travail est sensible à l'existence de ces options, qui dans leur principe permettent aux élèves de suivre des enseignements dont l'apport est indéniable.

Pour autant, il s'interroge sur l'effet que celles-ci ont sur les résultats au baccalauréat. A cet égard, il lui semble donc souhaitable de revenir à une situation où ces options apportaient des points supplémentaires sans que ceux-ci ne soient multipliés.

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