CONCLUSIONS

M. Christian GAUDIN

Merci pour vos différentes remarques. Nous allons maintenant aborder les conclusions de cette audition publique. Je tenais à remercier chacun des intervenants pour la richesse de cet échange. Mon souci est de faire le lien entre les deux tables rondes. Nous avons vu lors de la première partie que cette approche multidisciplinaire était tout à fait intéressante dans le cadre du suivi de l'évolution de l'Arctique. Lors de la seconde table ronde, nous avons évoqué la façon dont la communauté échange et comment s'opère une concertation, sans doute différente au Nord et au Sud.

Je voudrais revenir sur la façon dont je suis arrivé à m'intéresser à ces sujets. Personnellement, j'y suis arrivé dans le cadre de mon travail de législateur. J'ai été une première fois appelé à parler de l'Antarctique au travers de ma mission de rapporteur sur la transposition du Protocole de Madrid au Sénat. C'est à cette occasion que j'ai découvert l'importance du continent Antarctique. Grâce à cette loi, j'ai été amené à m'intéresser à cette dimension scientifique et aux activités multidisciplinaires que j'ai pu observer au Sud. Ceci au terme d'une mission en Antarctique, de cinq semaines, sur place.

Ce voyage s'est traduit par le rapport d'audit sur la position et la situation de la France dans la recherche polaire, qui est arrivé à la veille d'un débat international. Lors de la préparation, dans le cadre de l'audition, et des discussions que nous avons conduites, nous avons privilégié la rencontre entre personnes. Mais nous nous sommes aussi rendus dans les principaux pays concernés par la dimension scientifique aux pôles : la Russie, les grands pays européens. Lors de chacune de ces missions, nous avons privilégié la rencontre avec, d'une part, les scientifiques, et, de l'autre, les organismes et les politiques.

Ceci nous a paru tout à fait intéressant, et j'ai voulu à nouveau travailler dans cette mise en relation, puisqu'elle apparaît pour le Nord, pour l'Arctique, très adaptée. Nous avons parlé de l'évolution des observations en Arctique, et des incidences du réchauffement. Nous avons également évoqué la dimension économique. Il paraît évident que l'approche scientifique est sans aucun doute à privilégier. Le contact avec la communauté scientifique évolue. Il est évident que les pays qui sont présents aux deux pôles connaissent les travaux de cette communauté. Ceci indique que la voie du renforcement de la concertation permettra d'aboutir à l'observation multidisciplinaire et devrait permettre d'accomplir des avancées significatives. C'est dans cette voie que je vais poursuivre, car c'est un sujet qui m'intéresse. Je pense que la représentation nationale se doit de s'intéresser à ces considérations.

Je voudrais à nouveau vous remercier pour avoir contribué à la définition de la méthodologie du cahier des charges. Je voudrais dire aussi à quel point la relation avec les scientifiques m'est tout à fait précieuse pour poursuivre ce programme.

Je peux vous assurer que le pouvoir exécutif s'intéresse au premier chef au phénomène. Grâce à la présidence de l'Union européenne par le Président de la République, nous allons avoir la possibilité de transmettre des messages forts au niveau international. Je vais donc poursuivre dans ce sens : dans 48 heures, je pars pour le Spitzberg. Ce sera pour moi l'occasion de découvrir la proximité du second pôle. Je souhaite avant tout privilégier le dialogue avec la communauté scientifique et montrer qu'un Observatoire est un lieu important pour le Parlement. Il l'est pour porter ce genre d'outils au ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche. Ce dernier et le ministère de l'Ecologie, de l'énergie, du développement durable et de l'aménagement du territoire (Medad) sont d'ailleurs intéressés par le travail que nous pouvons accomplir.

Je vous remercie encore pour votre participation. Nous aurons très prochainement l'occasion de nous revoir.

Fin de la séance.

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