Sur les crédits figurant au titre III, la parole est à M. Bécot.
M. Michel Bécot. Monsieur le ministre, le groupe de l'Union centriste votera ce budget.
Chaque ministère est amené à faire preuve de discipline budgétaire dans la perspective de l'entrée de la France dans l'Union économique et monétaire que nous souhaitons tous.
M. Emmanuel Hamel. Pas tous ! Pas tous !
Mme Marie-Claude Beaudeau. Vous êtes vigilant, monsieur Hamel !
M. Michel Bécot. Au niveau de votre département ministériel, force est de constater que vous savez mobiliser vos crédits avec intelligence et discernement, en portant votre effort sur les secteurs prioritaires.
En matière d'animation économique, en intégrant les crédits extrabudgétaires relevant du FISAC et du fonds social pour l'emploi, votre ministère disposera, en 1997, de 154 millions de francs, soit une augmentation de 10 % par rapport à 1996.
Je n'insisterai pas ici sur le rôle crucial des organisations professionnelles et des chambres de métiers dans le domaine, notamment, de la formation. Or, les moyens qui leur sont alloués ont été multipliés par 2,5 entre 1990 et 1997.
Au-delà même des crédits budgétaires et extrabudgétaires, il faut rendre hommage à l'ensemble de votre politique, monsieur le ministre. Dans un laps de temps limité, plusieurs réformes d'envergure ont été menées ou engagées. Je pense notamment à la modification de la loi Royer dans le sens d'un encadrement plus strict de l'équipement commercial, à la révision du droit de la concurrence, au plan de soutien à l'artisanat ainsi qu'au plan PME avec, notamment, la simplification administrative. Je vous encourage vivement à continuer cette simplification.
Voilà un bilan particulièrement dense et positif après des années d'immobilisme.
Un sujet préoccupe tout particulièrement les petites et moyennes entreprises, celui du financement et de l'accès au crédit. Là aussi, d'importants progrès ont été accomplis sous les auspices de ce gouvernement grâce, en particulier, au développement des prêts CODEVI et à la création de la banque de développement des PME. Nous examinerons la semaine prochaine un texte qui permettra également de renforcer les fonds propres des entreprises, je veux parler de la proposition de loi sur l'épargne-retraite.
Monsieur le ministre, compte tenu de l'ensemble de ces avancées, le groupe de l'Union centriste votera votre budget pour 1997. (Applaudissements sur les travées de l'Union centriste.)
M. le président. Personne ne demande plus la parole ?...
Je mets aux voix les crédits figurant au titre III.