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Direction de la séance

Projet de loi

Cohésion sociale

(1ère lecture)

(URGENCE)

(n° 445 rect (2003-2004) , 32 , 33, 34, 37)

N° 294 rect. bis

27 octobre 2004


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

MM. SEILLIER, PELLETIER, de MONTESQUIOU et MOULY


ARTICLE 25


I - Compléter le premier alinéa du texte proposé par le I de cet article pour le I de l'article L. 322-4-7 du code du travail par une phrase ainsi rédigée :
Ces contrats sont réservés aux personnes rencontrant des difficultés particulières d'accès à l'emploi, notamment aux demandeurs d'emploi de longue durée ou âgés de plus de cinquante ans, aux bénéficiaires de l'allocation revenu minimum d'insertion, de l'allocation de solidarité spécifique, de l'allocation de parent isolé, aux jeunes de plus de seize ans et de moins de vingt-six ans, aux personnes placées sous main de justice, aux personnes concernées par la prostitution.

II – Compléter cet article par un paragraphe additionnel ainsi rédigé :

… - Les pertes de recettes résultant pour l'Etat de l'aide aux employeurs tenant compte de leur spécificité d'insertion sont compensées à due concurrence par la création d'une taxe additionnelle aux droits prévus aux articles 575 et 575A du code général des impôts.

 

Objet

Cet amendement a pour objet d'ouvrir les contrats d'accompagnement à tous publics en difficulté ainsi qu'une attention particulière d'attribution à certaines catégories de publics, et à prévoir d'autre part la formation dans le temps de travail ainsi qu'une réelle souplesse dans les durées de travail et de contractualisation.

Il prévoit d'autre part une prise en charge Etat, liée à la nature de l'employeur et dans cette logique, un soutien financier important à des employeurs chantiers d'insertion, qui reste actuellement très insuffisant.

En effet, la Fédération nationale d'accueil et de réinsertion sociale précise que, pour un contrat d'avenir de 20 h, les chantiers paieraient, en effet, la première année, plus du double de ce qu'ils paient aujourd'hui pour un Contrat emploi solidarité : (72,95 €  contre 33,10 €).

 



NB :La rectification bis porte sur la liste des signataires.