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Direction de la séance

Projet de loi

Cohésion sociale

(1ère lecture)

(URGENCE)

(n° 445 rect (2003-2004) , 32 , 33, 34, 37)

N° 305 rect.

27 octobre 2004


 

AMENDEMENT

présenté par

C
G  
Retiré

MM. SEILLIER, PELLETIER, de MONTESQUIOU et MOULY


Article 29

(Art. L. 322-4-12 du code du travail)


I – Rédiger comme suit l'avant-dernier alinéa du I du texte proposé par cet article pour l'article L. 322-4-12 du code du travail : :

« Le contrat d'avenir est un contrat de travail de droit privé à durée déterminée passé en application de l'article L. 122-2 avec l'un des employeurs mentionnés à l'article L. 322-4-11. La durée hebdomadaire du travail des personnes embauchées dans le cadre d'un contrat d'avenir ne peut être inférieure à vingt heures, sauf lorsque la convention le prévoit en vue de répondre aux difficultés particulières de la personne embauchée. Des actions d'accompagnement et de formation doivent être menées pendant le temps de travail. Les modalités d'application de ces dispositions, en particulier l'articulation des périodes de travail, de formation et d'accompagnement sont précisées par décret en Conseil d'Etat.

II – Compléter cet article par un paragraphe additionnel ainsi rédigé :

… - Les pertes de recettes résultant pour l'Etat de la suppression de la dégressivité de l'aide sont compensées à due concurrence par la création d'une taxe additionnelle aux droits prévus aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.

Objet

Cet amendement vise à ouvrir les contrats d'avenir à tous publics en difficulté ainsi qu'une attention particulière d'attribution à certaines catégories de publics , et d'autre part à proposer la formation dans le temps de travail ainsi qu'une réelle souplesse dans les durées de travail et de contractualisation.

Il vise de plus à mieux adapter le contrat d'avenir à des publics très en difficulté notamment en prévoyant clairement d'intégrer la formation dans le temps de travail, et d'assouplir les durées de travail et de contractualisation.

Il prévoit enfin part une prise en charge Etat, liée à la nature de l'employeur et dans cette logique, un soutien financier important à des employeurs chantiers d'insertion.



NB :La rectification porte sur la liste des signataires.