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Direction de la séance

Projet de loi

orientation pour l'avenir de l'école

(1ère lecture)

(URGENCE)

(n° 221 , 234 , 239)

N° 238 rect. quater

15 mars 2005


 

AMENDEMENT

présenté par

C
G  
Irrecevable art. 40 C

M. Jean-Léonce DUPONT, Mme Gisèle GAUTIER, MM. DENEUX, NOGRIX, POZZO di BORGO, Christian GAUDIN et DÉTRAIGNE et Mmes FÉRAT, DINI et MORIN-DESAILLY


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 62


Après l'article 62, ajouter un article additionnel ainsi rédigé :
A titre expérimental et jusqu'au 31 décembre 2009, les régions prennent en charge la responsabilité de l'organisation des services chargés de l'information et de l'orientation des jeunes.

Objet

Cet amendement vise à faire participer, à titre expérimental, les régions à l'organisation des services chargés de l'information et de l'orientation des jeunes.

L'idée que l'apprentissage est réservé aux élèves en situation d'échec scolaire est encore solidement ancrée dans les esprits. Et souvent les filières professionnelles doivent insister pour faire comprendre à nombre d'interlocuteurs de l'Education nationale que les jeunes qui s'adressent à elles ont choisi sciemment la filière apprentissage. Le frein des conseillers d'information et d'orientation (CIO) est d'autant plus perceptible que le jeune possède un bon niveau scolaire.

Rappelons que le rapport Camdessus a relevé dans ses observations que l'Education nationale dirigeait trop peu vers la formation professionnelle les jeunes qui pourraient y trouver une voie d'insertion dans la vie active et de promotion sociale.

De plus, la Commission nationale pour l'autonomie des jeunes, présidée par M. Jean-Baptiste de Foucauld, qui a rendu au Premier ministre en 2002 un rapport intitulé « Pour une autonomie responsable », concluait sur une stratégie en deux étapes, dont la première serait une expérimentation sur 5 ans en matière de reconfiguration du service public d'orientation pour les jeunes, organisé sur une base locale et multipartenariale.

 Ce sont par conséquent les CIO qu'il convient de réformer aujourd'hui si l'on veut atteindre le chiffre de 500.000 contrats d'apprentissage, ambition du plan de Cohésion sociale.

Par ailleurs, compte tenu du nombre d'entreprises à transmettre dans les prochaines années, du nombre de salariés à remplacer, cette réforme s'avère essentielle. Nous devons former dans nos entreprises artisanales ces jeunes, motivés, compétents et ambitieux, qui deviendront eux-mêmes demain chefs d'entreprise.

Il faut que les métiers artisanaux deviennent attractifs.

 


NB :La rectification quater porte sur la liste des signataires.