Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Finances pour 2010

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 100 , 101 )

N° I-123

19 novembre 2009


 

AMENDEMENT

présenté par

C
G  
Non soutenu

MM. de MONTESQUIOU et CHARASSE


ARTICLE 3


I. - Alinéa 1

A la fin de cet alinéa, remplacer les mots :

cotisation locale d'activité

par les mots :

contribution économique territoriale, taxes sectorielles et taxe sur les surfaces commerciales

II. - Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

... - Les modalités d'application de la taxe additionnelle au profit des chambres seront définies par décret, lequel prévoira entre autre que l'extension du champ d'application de la taxe additionnelle ne devra pas conduire, au titre de la première année d'application, à générer des recettes supérieures à celles qui seraient perçues de la taxe additionnelle à la taxe professionnelle dans son régime applicable au 1er janvier 2009.

Objet

Dans le cadre de la réforme profonde de la fiscalité locale, conduisant à la suppression de la taxe professionnelle et son remplacement par la Contribution Economique Territoriale (composée de la Cotisation Locale d'Activité et de la Cotisation Complémentaire), il est proposé aux parlementaires de rectifier une anomalie conduisant à ne pas rendre bénéficiaire les CCI de l'intégralité des nouvelles taxes liées à la suppression de la taxe professionnelle. Ainsi, il y a lieu de faire en sorte que la taxe additionnelle visée à l'article 1600 soit applicable à la fois à la future CET dans son ensemble (à savoir la Cotisation Locale d'Activité mais également la Cotisation Complémentaire) aux taxes sectorielles et à la TASCOM dès lors qu'elles compensent la baisse de la fiscalité locale liée à la suppression de la taxe professionnelle.

Ainsi, serait établi un mode de financement des CCI adapté non seulement à leur besoin mais qui continuerait de s'appuyer sur le potentiel fiscal de l'ensemble des contribuables en fonction de leur capacité contributive déployé sur le territoire de chaque CCI.

Il est en effet fondamental que les CCI trouvent leur légitimité dans un mode de financement tourné vers ceux pour lesquels elles agissent à savoir les entreprises exerçant une activité professionnelle sur leur territoire.

La présente proposition s'inscrit parfaitement dans cet objectif de permettre la continuité du service public fourni par les CCI en assurant leur  fonctionnement pour et au travers du tissu économique qu'elles gèrent et promeuvent.