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Direction de la séance

Projet de loi

Loi de finances rectificative pour 2012

(1ère lecture)

(n° 204 , 213 )

N° 56 rect. bis

14 décembre 2012


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Sagesse du Sénat
Retiré

MM. LELEUX, LEGENDRE, DELATTRE, Jacques GAUTIER, BORDIER, CARLE et CHAUVEAU, Mme DUCHÊNE, MM. DUFAUT, Ambroise DUPONT et DUVERNOIS, Mme FARREYROL, MM. Bernard FOURNIER, Jean-Claude GAUDIN, HUMBERT et MARTIN, Mme MÉLOT, M. NACHBAR, Mme PRIMAS, MM. SAVIN, SOILIHI et VENDEGOU, Mme CAYEUX, MM. BUFFET, CARDOUX, GOURNAC et GILLES, Mme BOUCHART, MM. BÉCHU et PIERRE, Mme GIUDICELLI, M. SAUGEY, Mme HUMMEL, M. CAMBON, Mme BRUGUIÈRE, MM. REVET et GRIGNON, Mme SITTLER, MM. FLEMING, DULAIT, Gérard LARCHER, RETAILLEAU, PAUL et Philippe LEROY, Mlle JOISSAINS et MM. COUDERC, BAS, de LEGGE, DOUBLET et Daniel LAURENT


ARTICLE 16 QUINQUIES


I.- Alinéa 3

Remplacer les mots :

10 millions d’euros

par les mots :

20 millions d’euros

II - 1° Les dispositions du I ne s'appliquent qu'aux sommes venant en déduction de l'impôt dû.

2° La perte de recettes résultant pour l'État du I et du 1° du présent II est compensée, à due concurrence, par la création d'une taxe additionnelle aux droits prévus aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.

Objet

Cet amendement vise à augmenter le plafond du crédit d’impôt international en faveur du cinéma et de l’audiovisuel pour le porter à 20 millions d’euros.

Seulement 3 % des tournages internationaux sont aujourd’hui réalisés en France. Afin de rendre la France plus attractive, lors de l’examen du texte, les députés ont décidé de porter le plafond du crédit d’impôt à 10 millions d’euros.

Ce montant n’est pas suffisant. Le Gouvernement en est conscient puisqu’il a proposé de porter le plafond à 20 millions d’euros, dans un amendement n’ayant pas été adopté .

En effet, dans le marché concurrentiel que nous connaissons, des paramètres bien choisis peuvent changer complètement la donne.

De plus, pour répondre aux inquiétudes qui pourraient être formulées, des études montrent que chaque euro dépensé, dans un dispositif bien calibré, peut engendrer six à sept euros de tournage en France. Si c’est le cas, avec les taux de pression fiscale que nous avons, la mesure serait entièrement autofinancée.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.