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Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2015

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION JUSTICE

(n° 107 , 108 , 114)

N° II-163

26 novembre 2014


 

AMENDEMENT

présenté par

C
G  
Non soutenu

MM. RAVIER et RACHLINE


Article 32 (crédits de la mission)

(ÉTAT B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Justice judiciaire
Dont Titre 2

12 500 000
12 500 000

 

12 500 000
12 500 000

 

Administration pénitentiaire
Dont Titre 2


12 500 000

12 500 000

 


12 500 000

12 500 000

 

Protection judiciaire de la jeunesse
Dont Titre 2

 

 

 

 

Accès au droit et à la justice

 

 

 

 

Conduite et pilotage de la politique de la justice 
Dont Titre 2

 



25 000 000

25 000 000

 



25 000 000

25 000 000

Conseil supérieur de la magistrature
Dont Titre 2

 

 

 

 

TOTAL

 25 000 000

  25 000 000  

  25 000 000  

  25 000 000  

SOLDE

0

0

Objet

Le présent amendement diminue les crédits de personnels affectés à l'administration centrale du ministère.

À cet effet, il propose d’enlever 25 millions d’euros sur l’action 4 « Gestion de l’administration centrale » du programme 310 « Conduite et pilotage de la politique de justice ». Ces 25 millions sont repartis pour 12,5 millions sur l’action 2, « Conduite de la politique pénale et jugement des affaires pénales » du programme166, « Justice judicaire » et pour 12, 5 millions sur l’action 1, « Garde et contrôle des personnes placées sous main de justice » du programme 107, « Administration pénitentiaire ».

En effet, la Chancellerie compte en son sein de brillants magistrats qu'il faudrait envoyer en juridictions, afin de pallier la carence chronique des effectifs. Les français se plaignent à juste titre de la lenteur de la justice mais comment expliquer qu’un certains nombres de juges dont c’est le cœur de métiers soient en administration centrale plutôt que dans des tribunaux pour faire leur métier.

Le solde des économies obtenues grâce à l'allègement des charges de l'administration centrale permettrait de renforcer les effectifs de gardiens des personnes placées sous main de justice.