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Direction de la séance

Projet de loi

Conservation et restauration de Notre-Dame de Paris

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 522 , 521 , 519)

N° 41 rect. bis

27 mai 2019


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. LELEUX, Mmes CHAIN-LARCHÉ et THOMAS, M. HOUPERT, Mme BRUGUIÈRE, M. REVET, Mme MICOULEAU, MM. de NICOLAY, BRISSON, SOL, PIEDNOIR, GROSPERRIN et LEFÈVRE, Mmes MORHET-RICHAUD, DESEYNE et DEROMEDI, MM. SAVIN, CHEVROLLIER, CHAIZE, DANESI, DUFAUT et VASPART, Mme RAMOND et MM. Bernard FOURNIER, PIERRE, CHARON, MAYET et GREMILLET


ARTICLE 2


Alinéa 2, dernière phrase

Supprimer le mot :

visuel

Objet

Un débat s’est ouvert sur la restitution des éléments détruits dans l’incendie de la cathédrale Notre-Dame, essentiellement sa charpente et la flèche édifiée par Viollet-Le-Duc.

Ainsi qu’il a été souligné en commission, l’architecture de la cathédrale a été déterminante pour le classement du bien « Paris, Rives de la Seine » au patrimoine mondial de l’UNESCO. Les travaux de restauration de Notre-Dame doivent donc préserver l’authenticité et l’intégrité du bien pour ne pas prendre le risque de porter atteinte à la valeur universelle exceptionnelle de celui-ci. Par ailleurs, la Charte de Venise, signée par la France en 1964, tout comme la Charte d’Athènes de 1933, recommandent le respect des apports des différentes époques sur l’édifice restauré.

Aussi la commission a-t-elle prévu que les travaux de conservation et de restauration restituent le monument « dans le dernier état visuel connu avant le sinistre », afin de rester fidèle à l’histoire du monument.

Le présent amendement va plus loin en ne limitant pas la fidélité à l’état originel du monument à son seul caractère visuel, ce qui permettrait de respecter également, dans la mesure du possible, l’emploi des matériaux utilisés par les bâtisseurs.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.