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Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2021

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 137 , 138 , 139, 140, 141, 142, 143, 144)

N° I-54

12 novembre 2020


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 3 SEXDECIES


I. – Alinéas 1 et 23

Remplacer l’année :

2021

par l’année :

2022

II. – Compléter cet article par deux paragraphes ainsi rédigés :

… – Le I n’est applicable qu’aux sommes venant en déduction de l’impôt dû.

… – La perte de recettes résultant pour l’État de l’extension d’un an du bénéfice du crédit d’impôt est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle aux droits prévus aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.

Objet

Cet amendement vise à étendre d’un an, soit jusqu'en 2022, le bénéfice du crédit d’impôt au titre des dépenses de rénovation énergétique des bâtiments ou parties de bâtiments à usage tertiaire des petites et moyennes entreprises (PME).

En effet, l’article 3 sexdecies du présent projet de loi de finances créant ce crédit d’impôt précise que seules les dépenses engagées à ce titre entre le 1er octobre 2020 et le 31 décembre 2021 peuvent être prises en compte pour le bénéfice du crédit d’impôt.

Or, ce dispositif de soutien s’inscrit dans le cadre du plan de relance, l’une des principales actions du programme « Écologie » de la mission « Plan de relance » prévoyant 6,3 milliards d’euros d’autorisations d’engagement en faveur de la rénovation énergétique, sur une période de deux ans.

Ce crédit d’impôt novateur constituera par ailleurs le seul outil de soutien public spécifiquement destiné à la rénovation énergétique des bâtiments à usage tertiaire.

Par cohérence, il paraît donc utile que ce crédit d’impôt, prévu dans le cadre du plan de relance, s’inscrive dans la durée de celui-ci : l’amendement propose ainsi d’étendre le bénéfice du crédit d’impôt aux dépenses engagées entre le 1er octobre 2020 et le 31 décembre 2022, ce qui laisse par ailleurs une année supplémentaire aux entreprises pour s’emparer du dispositif.