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Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2021

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 137 , 138 , 139, 142)

N° II-527

25 novembre 2020


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

M. GREMILLET

au nom de la commission des affaires économiques


Article 33 (Crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

30 000 000

 

30 000 000

Affaires maritimes

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

dont titre 2

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

100 000 000

 

100 000 000

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

70 000 000

 

70 000 000

Charge de la dette de SNCF Réseau reprise par l’État (crédits évaluatifs)

 

 

 

 

TOTAL

100 000 000

100 000 000

100 000 000

100 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le présent amendement a pour objet de relever les crédits alloués au chèque énergie.

En effet, le montant de ce chèque, entre 48 et 277 €, est trop faible.

Il couvre parfois à peine le niveau de la fiscalité énergétique, qui représente un tiers de la facture des ménages.

Il n’est que très peu utilisé pour financer des travaux de rénovation énergétique : en effet, seuls 132 000 €, sur un montant de 560 M€, ont été utilisés à cette fin en 2018.

Par ailleurs, le contexte de crise augmente le risque de situation de précarité énergétique et rend nécessaire une régulation fine de la consommation d’énergie pour surmonter la « pointe » de consommation à venir cet hiver.

Dans ce contexte, le Médiateur de l’énergie a indiqué au Rapporteur pour avis sur les crédits « Énergie » de la commission des Affaires économiques « partager ces préoccupations sur le montant du chèque énergie, qui ne couvre parfois même pas les taxes appliquées à l’énergie (34 % de la facture d’électricité) ».

De son côté, le Président du Conseil supérieur de la construction et de l’efficacité énergétique a insisté sur la nécessité de « davantage communiquer et [d’]encourager son usage pour le financement de ces travaux de rénovation ».

La revalorisation du chèque énergie ici proposée, de 20 € par bénéficiaire en moyenne, doit y contribuer.

Dans cette perspective, l’amendement utilise des crédits de fonctionnement, en transférant vers l’action 2 Accompagnement transition énergétique du programme 174 Énergie, climat et après-mines 30 M€ de l’action 47 Fonction support du programme 203 Infrastructures et services de transports et 70 M€ de l’action 7 Pilotage, support, audit et évaluations du programme 217 Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables.