Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 37 rect. bis

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. UZENAT, KERROUCHE, ROIRON, COZIC, BOURGI et CHAILLOU, Mme de LA GONTRIE, M. DURAIN, Mmes HARRIBEY et LINKENHELD, MM. REDON-SARRAZY, LUREL et GILLÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. Michaël WEBER, MARIE et KANNER, Mme CONWAY-MOURET, M. CHANTREL, Mmes CANALÈS, BONNEFOY, BROSSEL, ARTIGALAS, BÉLIM et BLATRIX CONTAT, M. DARRAS, Mme FÉRET, MM. JACQUIN et MÉRILLOU, Mmes MONIER et Sylvie ROBERT, MM. ROS, TEMAL, TISSOT, VAYSSOUZE-FAURE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL AVANT ARTICLE 1ER


Avant l’article 1er

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le Gouvernement remet au Parlement, avant le 1er janvier 2025, un rapport sur l’opportunité de créer, au bénéfice des élus locaux, un statut d’agent civique territorial.

Objet

Cette proposition de loi, issue des travaux de la délégation aux collectivités territoriales, comprend des mesures bienvenues pour mieux reconnaitre l’engagement des élus, faciliter la conciliation de leur mandat avec leur vie professionnelle ou personnelle, sécuriser juridiquement l’exercice de leur mandat, ou encore favoriser leur retour vers l’emploi à l’issue de leur mandat. Aussi utiles qu’elles soient, ces mesures ne constituent pas en tant que telles un véritable « statut de l’élu ».

S’il existe aujourd’hui de nombreux dispositifs, droits et garanties qui visent à permettre aux élus locaux d’exercer leur mandat, et que cette proposition de loi cherche à renforcer, il parait désormais nécessaire de tirer pleinement les conséquences des quatre décennies des lois de décentralisation qui ont engagé les élus locaux sur la voie de la professionnalisation.

C’est le sens de la proposition de création d’un statut d’agent civique territorial, traduite dans la proposition de loi d’Éric Kerrouche et Didier Marie visant à démocratiser les fonctions électives et renforcer la protection des maires, déposée en juin 2023

Ainsi que le préconisait déjà le rapport de la commission Mauroy « Refonder l’action publique locale », « il ne s’agit pas de professionnaliser la vie politique, mais de donner à plus de citoyens les moyens matériels et financiers d’exercer un mandat d’élu pour qu’ils puissent vivre sans préjudice leur vie personnelle et garder leur indépendance de pensée et d’action (…), conditions indispensables pour garder un tissu électif diversifié et davantage à l’image de la société. La richesse et la vitalité de notre démocratie en dépendent. »

Cette transformation apparaît d’autant plus nécessaire que les mandats locaux, pour être bien exercée, demandent du temps. En 2018, la consultation conduite par le Sénat auprès de près de 18 000 élus locaux indique que près de 81% des maires des communes de plus de 10 000 habitants consacrent plus de 35 heures hebdomadaires à leur mandat. En la matière, la différence entre actifs et retraités montre que les premiers ne peuvent consacrer le temps qu’ils souhaiteraient à leurs fonctions électives.

La récente enquête de l’Association des maires de France (AMF) réalisée par le CEVIPOF en 2023 confirme cette tendance : dans les communes de plus de 9 000 habitants, les maires consacrent plus de 50 heures à leur fonction, quand les maires de plus petites communes consacrent en moyenne 25 heures.

Sur un autre plan, l’enquête de l’AMF précitée confirme la complexité de conciliation entre le mandat et la vie personnelle et professionnelle qui constitue les troisième et quatrième motifs de démission (après la relation avec les citoyen et avec les services de l’État.)

Or, exercer un mandat ne doit pas devenir un obstacle à la vie professionnelle et personnelle. Pour certains élus, ce mandat doit être abordé sous l’angle d’une professionnalisation limitée dans le temps.

En créant pour les fonctions exécutives, un « statut d’agent civique territorial » pour reprendre l’appellation du rapport Mauroy, cet amendement vise à démocratiser l’accès aux fonctions locales car c’est bien l’absence d’un régime cohérent et complet qui amène à une distribution sociale déséquilibrée des élus locaux. De ce point de vue, la situation récemment mise en avant par la maire de Poitiers, Mme Léonore Moncond’huy, sur l’impossible conciliation entre sa vie personnelle, en l’espèce, sa grossesse et l’accomplissement de son mandat, est symptomatique des contradictions et impasses des dispositifs en vigueur.

En créant un statut d’agent civique territorial, la France ne ferait pas exception, tant les exemples en la matière ne manquent pas chez nos voisins espagnols, belges ou allemands, entre autres. Et d’ailleurs, il y a près de 20 ans, un sondage Sofres révélait déjà que 77 % des Français préféraient déjà, pour un maire de ville moyenne ou de grande ville, qu’il se consacre à plein temps à son mandat et soit rémunéré en tant que tel.

C’est pourquoi, il est demandé au Gouvernement de remettre au Parlement un rapport permettant de mesurer l’opportunité de créer un statut d’agent civique territorial.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 90 rect.

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Rejeté

Mme Nathalie DELATTRE, MM. FIALAIRE, GOLD, GROSVALET et GUÉRINI, Mme GUILLOTIN, M. ROUX et Mme PANTEL


ARTICLE ADDITIONNEL AVANT ARTICLE 1ER


Avant l'article 1er

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Dans un délai d’un an à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport évaluant l'opportunité et la possibilité de réunir et codifier l'ensemble des dispositions législatives et réglementaires relatives au statut de l'élu.

Objet

Cette proposition de loi poursuit un double objectif légitime : d'une part, améliorer les conditions d'exercice du mandat en les adaptant à la multiplicité des profils d'élus, notamment ceux engagés dans la vie professionnelle et, d'autre part, sécuriser le parcours des élus en favorisant leur reconversion et la valorisation des compétences acquises lors du mandat. En ce sens, elle répond donc à de nombreuses préoccupations locales. 

Pour autant, la promesse de "créer un statut de l'élu" n'apparait, à ce stade, que partiellement tenue. En effet, en adoptant cette série de mesures améliorant les conditions d’exercice des mandats électifs locaux, il restera une dernière marche à franchir : celle de réunir et codifier dans un seul texte, l'ensemble des dispositions législatives et réglementaires faisant la spécificité de la fonction élective locale. 

Cet amendement a donc pour objet d'inciter le Gouvernement à engager ce travail de codification. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 262 rect. ter

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme BOURCIER, M. CAPUS, Mme LERMYTTE, MM. CHASSEING, Alain MARC et Vincent LOUAULT, Mme Laure DARCOS et MM. BRAULT, CHEVALIER, BLEUNVEN et DAUBET


ARTICLE ADDITIONNEL AVANT ARTICLE 1ER


Avant l’article 1er

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le Gouvernement remet au Parlement, avant le 31 décembre 2025, un rapport d’évaluation concernant la bonne intégration de la situation spécifique des élus locaux dans les formulaires administratifs et notamment ceux relevant de l’administration fiscale. À défaut de résultats satisfaisants, le rapport explore les pistes d’amélioration. 

Objet

Dans leurs relations avec l’administration, fiscale notamment, de nombreux élus éprouvent des difficultés à renseigner précisément leur situation du fait souvent de l’absence de catégories adaptées. Au-delà de la surcharge administrative que cela peut représenter, il y également ici un sujet de reconnaissance du mandat d’élu local. 

Cet amendement vise à demander au Gouvernement un rapport d’évaluation concernant la bonne prise en compte par l’administration de la situation des élus locaux dans l’élaboration d’un certain nombre de formulaires de renseignement.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 315

4 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Favorable
Adopté

Mme SENÉE, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, M. JADOT, Mme de MARCO, M. MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE 1ER


Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

.... - Le code général des collectivités territoriales est ainsi modifié : 

1° La première phrase de l’article L. 2123-24-1-1 est ainsi modifiée : 

a) Après le mot : « municipal, », sont insérés les mots : « d’une part » ;

b) Sont ajoutés les mots : « et, d’autre part, au titre de tout autre mandat exercé dans une collectivité territoriale » ;

2° La première phase de l’article L. 5211-12-1 est ainsi modifiée :

a) Après le mot : « conseil, », sont insérés les mots : « d’une part » ; 

b) Sont ajoutés les mots : « et, d’autre part, au titre de tout autre mandat exercé dans une collectivité territoriale » ;

3° La première phrase de l’article L. 3123-19-2-1 est ainsi modifiée : 

a) Après le mot : « départemental, », sont insérés les mots : « d’une part » ;

b) Sont ajoutés les mots : « et, d’autre part, au titre de tout autre mandat exercé dans une collectivité territoriale » ;

4° La première phrase de l’article L. 4135-19-2-1 est ainsi modifiée :

a) Après le mot : « régional, », sont insérés les mots : « d’une part » ;

b) Sont ajoutés les mots : « et, d’autre part, au titre de tout autre mandat exercé dans une collectivité territoriale ».

Objet

Les articles 92 et 93 de la loi n° 2019-1461 du 27 décembre 2019 relative à l'engagement dans la vie locale et à la proximité de l'action publique imposent de nouvelles obligations de transparence en matière d'indemnités perçues par les élus locaux dans les communes,  les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre, les départements et les régions. 

L’objet de cet amendement est de compléter ces dispositions afin de simplifier la démarche pour les élus et d’accroître la transparence des informations.

Ainsi, les élus siégeant dans plusieurs collectivités devront dorénavant présenter une déclaration unique dans chacune des collectivités dans lesquelles ils sont élus, présentant la somme des indemnités qu’ils perçoivent au titre de leurs mandats.  Une personne élue dans trois collectivités différentes doit aujourd’hui compléter trois documents, présentant ses indemnités au titre de chaque mandat spécifiquement. Pour permettre une lecture plus claire des indemnités perçues par les élus, après adoption de cet amendement, elle devra publier, dans les trois collectivités, la même déclaration présentant la somme de ses indemnités pour ses trois mandats.

Cette mesure de transparence et de lisibilité est nécessaire pour sauvegarder la confiance dans les élus et la vitalité démocratique dans les collectivités.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 14 rect.

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. CABANEL, Mme Nathalie DELATTRE, MM. GUIOL et MASSET, Mme PANTEL, M. FIALAIRE, Mme GIRARDIN et MM. GOLD et ROUX


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 1ER


Après l’article 1er

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

À la première phrase du II de l’article L. 2123-20, à la première phrase du premier alinéa de l’article L. 3123-18 et à la première phrase du premier alinéa de l’article L. 4135-18 du code général des collectivités territoriales, les mots : « à une fois et demie le » sont remplacés par le mot : « au ».

Objet

Cet amendement plafonne les indemnités versées aux élus locaux, lorsque ces derniers les cumulent, à la hauteur de l’indemnité d’un parlementaire.

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 98

1 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. DANTEC et BENARROCHE, Mme SENÉE, MM. Grégory BLANC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, M. JADOT, Mme de MARCO, M. MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 1ER


I. - Après l’article 1er

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le 1° du I de l’article L. 2334-7 du code général des collectivités territoriales, est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Cette dotation prend en charge toutes les dépenses inhérentes à la fonction d’élu, soit notamment les indemnités, les frais liés à l’exercice du mandat et les formations, à l’exclusion de toute autre dépense. La somme attribuée à ces dépenses de fonctionnement démocratique est fixée annuellement en loi de finances et ne peut être utilisée pour aucune autre dépense. »

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Devoir arbitrer, dans les finances communales, entre juste rétribution des élus et financement des projets communaux, est souvent un casse-tête pour les équipes municipales, tout particulièrement dans les petites communes.

Ces dépenses ne sont pourtant pas de même nature, et il n’est pas acceptable que les élus en arrivent à limiter leurs propres indemnités en considérant que c’est la seule solution pour financer la réfection de la cantine ou améliorer la sécurité du centre-bourg.

Aussi nous proposons qu’une enveloppe spécifique, et non utilisable à d’autres fins, de la dotation globale de fonctionnement prenne en charge les frais inhérents à la fonction d’élu.

Cette proposition a suscité un vif intérêt de la part des élus locaux avec lesquels nous avons échangé. Cette enveloppe, qui n’accroit pas les dépenses de l'État puisqu'elle est comprise dans la dotation forfaitaire, leur enlèverait une forte pression face à un arbitrage financier souvent cornélien.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 119 rect. bis

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

M. JOYANDET, Mmes BELRHITI, MULLER-BRONN et BELLUROT, MM. PIEDNOIR et COURTIAL, Mmes LOPEZ et IMBERT, MM. HOUPERT et MICHALLET, Mmes NÉDÉLEC et GRUNY, MM. PACCAUD, REICHARDT, PANUNZI et CADEC, Mmes PETRUS et PUISSAT, MM. DUPLOMB, Jean-Marc BOYER, TABAROT et REYNAUD et Mme BONFANTI-DOSSAT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 1ER


Après l'article 1er

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport étudiant la faisabilité, pour l’État, d’indemniser directement les maires sur son budget.

Objet

L’objectif de cet amendement est d’envisager une réflexion - en parfaite connaissance de cause - sur la prise en charge intégrale du paiement des indemnités des maires par l’État. En effet, quand bien même les indemnités de fonction des maires seraient augmentées, en l’état actuel des choses toute augmentation sera une pure fiction. Elles ont d’ailleurs déjà été augmentées en théorie lors de la période 2014-2020. Cependant, la plupart des élus, notamment ceux des communes rurales, ne perçoivent pas en intégralité le montant auquel ils ont droit pour deux raisons. Financièrement, elles pèsent directement sur le budget de leur commune. Politiquement, elles doivent faire l’objet d’une délibération toujours délicate en Conseil municipal. Ainsi, toute augmentation des indemnités des maires n’est que fictive, a fortiori dans un contexte d’inflation des dépenses communales.

 Sur cette question, la vraie révolution, qui - pour le coup - aurait des effets tangibles, serait que l’État prenne directement en charge le paiement des indemnités des maires, lesquelles ne reposeraient plus sur le budget communal et ne supposeraient plus de débat sensible en conseil municipal. Cela serait un engagement réel et un soutien fort de la part des pouvoirs publics nationaux. Cette décision serait d’ailleurs logique et cohérente avec le principe selon lequel les maires sont les représentants de l’État dans les communes. Il n’y aurait donc rien d’anormal à ce qu’il les rémunère pour l’exercice de leurs fonctions.

 L’objet de cet amendement est donc d’engager un travail afin d’étudier la faisabilité de cette proposition et de définir, le cas échéant, les modalités de sa mise œuvre ainsi que son périmètre.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 408

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

Mmes EUSTACHE-BRINIO et GATEL et M. KERROUCHE

au nom de la commission des lois


ARTICLE 2


I. - Après l’alinéa 1

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

…° À la première phrase du I de l’article L. 2123-20-1, les mots : « de l’indemnité du maire » sont remplacés par les mots : « des indemnités du maire et des adjoints au maire » ;

II. – Alinéa 17

Après le mot :

maire

ajouter les mots :

de Paris

III. – Après l’alinéa 21

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

…° Au premier alinéa de l’article L. 3123-15-1, après les mots : « de ses membres », sont insérés les mots : « , à l’exception des indemnités du président et des vice-présidents, » ;

IV. – Après l’alinéa 29

Insérer trois alinéas ainsi rédigés :

…° L’article L. 3632-2 est ainsi modifié :

a) Le premier alinéa est complété par les mots : « , à l’exception des indemnités du président du conseil de la métropole et des vice-présidents ayant délégation de l’exécutif du conseil de la métropole » ;

b) Au deuxième alinéa, après les mots : « de ses membres », sont insérés les mots : « , à l’exception des indemnités du président du conseil de la métropole et des vice-présidents ayant délégation de l’exécutif du conseil de la métropole, » ;

V. – Après l’alinéa 37

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

…° Au premier alinéa de l’article L. 4135-15-1, après les mots : « de ses membres », sont insérés les mots : « , à l’exception des indemnités du président et des vice-présidents, » ;

VI. – Après l’alinéa 49

Insérer trois alinéas ainsi rédigés :

…° Au troisième alinéa de l’article L. 5211-12, le mot : « deuxième » est remplacé par le mot : « quatrième » ;

…° Au quatrième alinéa de l’article L. 5211-12, après les mots : « de ses membres », sont insérés les mots : « , à l’exception des indemnités des présidents et vice-présidents des communautés de communes, des communautés urbaines, des communautés d’agglomération et des métropoles, » ;

…° Au premier alinéa de l’article L. 7125-18, après les mots : « de ses membres », sont insérés les mots : « , à l’exception des indemnités du président et des vice-présidents ayant reçu délégation de l’exécutif, » ;

VII. – Après l’alinéa 56

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

…° Au premier alinéa de l’article L. 7227-18, après les mots : « de ses membres », sont insérés les mots : « , à l’exception des indemnités du président et des vice-présidents, » ;

Objet

Le présent amendement vise à rendre opérante l’application du principe selon lequel les indemnités de fonction des exécutifs locaux sont par défaut fixées au maximum légal.

Sur le modèle du dispositif applicable aux maires, il tend ainsi à préciser que par principe, il n’y a pas de délibération de l’organe délibérant des collectivités territoriales, après les élections, pour fixer les indemnités de fonction des exécutifs locaux. Celles-ci sont par principe fixées au niveau maximal, sans délibération, sauf si l’organe délibérant souhaite, à la demande du maire ou du président, fixer une indemnité inférieure.

Cet amendement procède par ailleurs à des précisions rédactionnelles et à des mesures de coordination.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 120 rect.

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

MM. SOMON et KHALIFÉ, Mme PETRUS, M. KLINGER, Mmes GOSSELIN et LAVARDE, MM. BURGOA, GREMILLET et CAMBON, Mme DESEYNE, M. Jean-Baptiste BLANC, Mme JOSEPH, M. MILON, Mme BELRHITI, M. SAUTAREL, Mmes DUMONT et GRUNY, M. PERNOT, Mme NÉDÉLEC, MM. BELIN, BRISSON, GUERET et Cédric VIAL, Mmes LOPEZ et BONFANTI-DOSSAT et M. MEIGNEN


ARTICLE 2


I. – Alinéas 3 à 8

Supprimer ces alinéas.

II. – Alinéas 10 et 11

Supprimer ces alinéas.

Objet

Si l’extension du principe de fixation par défaut des indemnités de fonction au maximum légal des adjoints participe à la reconnaissance de leur engagement, les incidences d’une telle disposition sur l’indemnisation des conseillers municipaux simples et délégués ainsi que sur le positionnement du maire sont à considérer.

En effet, si le conseil municipal élit le nombre maximal d’adjoints, les conseillers municipaux simples et délégués qui ne disposent pas d’indemnités en propre dans les communes de moins de 100 000 habitants ne percevront aucune indemnité de fonction puisque la totalité de l’enveloppe indemnitaire aura été consommée. Ceci pose une difficulté, en particulier pour les conseillers municipaux délégués qui bénéficient, selon la jurisprudence, d’un véritable droit à indemnités de fonction dès lors qu’ils sont titulaires d’une délégation du maire.

Dans ce contexte, l’enveloppe indemnitaire globale qui serait désormais calculée sur le nombre maximal théorique d’adjoints ne laisserait aucune marge de manœuvre financière pour indemniser les conseillers municipaux simples et délégués, dès lors que le nombre maximal d’adjoints a été élu, ce qui relève d’ailleurs du fonctionnement normal d’une commune.

Par ailleurs, en conférant au maire seul la responsabilité de proposer au conseil municipal la réduction des indemnités de fonction des adjoints, une telle mesure pourrait avoir pour conséquences de générer des tensions dès le renouvellement général. Le maire ne serait donc pas incité à y recourir, de crainte d’être isolé de sa propre majorité.

Cet amendement a donc pour objet la suppression de l’extension aux adjoints du principe de fixation par défaut des indemnités de fonction au maximum légal afin de garantir l’indemnisation des conseillers municipaux simples et délégués et de faciliter les discussions lors de l’adoption des délibérations indemnitaires.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 33 rect. ter

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme NOËL, MM. PACCAUD, HOUPERT, Henri LEROY et GENET, Mmes BERTHET et MULLER-BRONN, MM. PELLEVAT, Daniel LAURENT et Jean-Baptiste BLANC et Mmes NÉDÉLEC et LOPEZ


ARTICLE 2


I. – Alinéa 4
Supprimer les mots :
et les membres de délégation spéciale faisant fonction d’adjoint au maire
II. – Après l’alinéa 6
Insérer deux alinéas ainsi rédigés :
…) Après le I, il est inséré un paragraphe ainsi rédigé :
« …. – Les indemnités votées par les conseils municipaux pour l’exercice effectif des fonctions de membre de délégation spéciale faisant fonction d'adjoint sont déterminées en appliquant au terme de référence mentionné à l’article L. 2123-20 le barème suivant :

« 

Population (habitants)

Taux maximal (en % de l’indice)

Moins de 500

4,95

De 500 à 999

5,35

De 1000 à 3 499

9,9

De 3 500 à 9 999

11

De 10 000 à 19 999

13,75

De 20 000 à 49 999

16,5

De 50 000 à 99 999

44

De 100 000 à 200 000

33

Plus de 200 000

36,25

 » ;

Objet

L’article L. 2123-24 du Code général des collectivités territoriales dispose des conditions d’octroi des indemnités des adjoints au maire et de membre de délégation spéciale faisant fonction d’adjoint au maire.

En l’état actuel du droit, ces indemnités sont votées par les conseils municipaux en appliquant au terme de référence mentionné à l’article L. 2123-20 du CGCT un barème proposant différents taux maximaux en fonction du niveau de population allant de moins de 500 habitants jusqu’à plus de 200 000.

Aujourd’hui, les membres de délégation spéciale faisant fonction d’adjoints au maire sont intégrés à part entière dans l’assiette de calcul des indemnités votées par les conseils municipaux.

En les intégrants dans la même assiette de calcul des indemnités des adjoints au maire, cela fait diminuer mécaniquement les indemnités dont ils peuvent bénéficier, alors que si les conseillers délégués sont souvent une fonction support des adjoints, ils sont tout de même indépendants de ces derniers, notamment en termes de pouvoir.

Du fait de la complexité des dossiers et du temps de réunions liées aux structures dans lesquelles il est indispensable de siéger, de nombreuses communes ont recours aux conseillers délégués. En cohérence avec le besoin de mieux valoriser l’action des élus et d’assurer une juste indemnisation, il apparait nécessaire de distinguer les indemnités d’adjoints et celles de conseillers délégués.

Aussi, cet amendement propose de supprimer les membres de la délégation spéciale faisant fonction d’adjoint au maire de l’assiette de calcul des indemnités votées par les conseils municipaux pour les adjoints au maire.

De manière à ne pas laisser ces conseillers municipaux délégués sans cadrage, il est proposé, sur le même principe de ce qu’il existe pour les adjoints au maire (article L.2123-24 du CGCT) de créer un barème spécifique aux membres des délégations spéciales.

Ce tableau reprend donc les indemnités votées par les conseils municipaux pour l’exercice effectif des fonctions de membres de délégation spéciale déterminées en fonction du nombre d’habitants et du taux maximal en pourcentage de l’indice.

Ce pourcentage correspond à celui actuellement appliqué pour les adjoints au maire, divisé par 2, pour effectuer une réelle distinction entre adjoints au maire et conseillers municipaux délégués.

 n d’adjoint au maire de l’assiette de calcul des indemnités votées par les conseils municipaux pour les adjoints au maire.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 407

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

Mmes EUSTACHE-BRINIO et GATEL et M. KERROUCHE

au nom de la commission des lois


ARTICLE 2


Alinéas 5 et 6

Rédiger ainsi ces alinéas :

- le tableau du second alinéa est ainsi rédigé :

« 

Population (habitants)

Taux (en % de l’indice)

Moins de 500

10,9

De 500 à 999

11,8

De 1 000 à 3 499

21,8

De 3 500 à 9 999

24,3

De 10 000 à 19 999

30,3

De 20 000 à 49 999

36,4

De 50 000 à 99 999

48,5

De 100 000 à 200 000

72,8

Plus de 200 000

80

» ;

Objet

Le présent amendement vise à étendre la revalorisation des indemnités de fonction des maires, prévue par l’article 1er, aux adjoints au maire.

Face à des responsabilités ne cessant de croître, il apparaît indispensable de procéder à cette revalorisation, pour reconnaître l’engagement des adjoints au maire, qui consacrent un temps de plus en plus élevé à l’exercice de leur mandat.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 163 rect.

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

MM. BUVAL, IACOVELLI, PATIENT et THÉOPHILE, Mme SCHILLINGER et MM. LEMOYNE et MOHAMED SOILIHI


ARTICLE 2


Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

....- Le Gouvernement remet au Parlement, avant le 31 décembre 2024, un rapport afin d’étudier les voies et moyens pour ouvrir droit pour tous les élus locaux à une indemnité de fonction de base.

Objet

Le principe de gratuité des fonctions électives, est un principe historique qu’il convient de maintenir. Car exercer un mandat local n'est pas « un métier rémunéré mais un engagement civique » qu’il convient de valoriser et respecter.

Il s’agit avant tout du dévouement pour les autres, pour son territoire, pour notre pays

L'indemnité que touche les élus n'est donc pas une rémunération mais une compensation, puisque l’exercice d’un mandat nécessite d’y consacrer du temps et de fait génère des frais variables : transports, congés sans solde, etc. qui doivent être logiquement compensés par une indemnité.

Or, en l’état du droit, si les parlementaires, les conseillers départementaux, les conseillers régionaux et les élus des communes de plus de 100 000 habitants sont de droit indemnisés, les conseillers municipaux ne le sont pas systématiquement.

L’indemnité des conseillers municipaux des communes de moins de 100 000 habitants est facultative.

En effet, si la commune décide de fixer une telle indemnité pour ses conseillers municipaux, celle-ci sera comprise dans l’enveloppe indemnitaire globale (EIG), ce qui signifie que le maire et les adjoints ne pourront percevoir le taux maximum.

Ainsi, il n’y a qu’un tiers des élus locaux qui perçoivent des indemnités. En effet sur 500 000 élus locaux, 190 000 bénéficient d'une indemnité de fonction. Autrement dit, les deux tiers des élus sont actuellement totalement bénévoles.

Dans un contexte de crise des vocations, la question de la juste indemnisation des élus se trouve dès lors au cœur d'enjeux démocratiques majeurs ; d’égalité d'accès aux fonctions électives et de diversification des profils.

Dans le prolongement des nombreux travaux des délégations aux collectivités territoriales de l’Assemblée Nationale et du Sénat, cet amendement, a pour objet d’ouvrir droit à une indemnité de base pour tous les élus locaux après le prochain le renouvellement municipal de 2026.

A ce stade, afin de tenir compte de la très grande diversité de catégories de collectivités locales , il semble prudent que les conditions d’application, de cumul et de calcul, de cette indemnité de base soient définies par un décret en Conseil d’Etat, après consultations des associations représentatives des élus locaux.

Toutefois, conscients que toute amélioration du régime indemnitaire des élus locaux constitue une charge supplémentaire pour les collectivités territoriales et doit donc être appréciée au regard de sa soutenabilité pour les budgets des collectivités, il sera toujours possible pour l’organe délibérant, sur la base d’un large consensus entre les élus membres, de minorer le montant de l’indemnité de base servie, afin de répartir équitablement enveloppe indemnitaire globale entre tous les élus .

Cet amendement de repli s’inspire de la proposition de loi, de M. Sébastien JUMEL et Mme Violette SPILLEBOUT, qui propose que tous les conseillers municipaux sans délégation perçoivent une indemnité d’engagement citoyen, même symbolique, qui pourrait être fixée entre 1 % (communes de moins de 1 000 habitants) et 6 % (communes de plus de 100 000 habitants) de l’indice brut 1027, soit entre 40,85 et 245,15 euros bruts. Et d’ailleurs, pour accompagner les plus petites collectivités, cette indemnité d'engagement citoyen serait financée par la dotation particulière « élu local » (DPEL)."

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 270 rect.

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

MM. BUVAL, IACOVELLI et PATIENT, Mme SCHILLINGER et MM. FOUASSIN, LEMOYNE, MOHAMED SOILIHI et THÉOPHILE


ARTICLE 2


Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. –Le Gouvernement remet au Parlement, avant le 31 décembre 2025, un rapport afin d’étudier les voies et moyens pour ouvrir droit pour tous les élus locaux à une indemnité de fonction de base.

Objet

Le principe de gratuité des fonctions électives, est un principe historique qu’il convient de maintenir. Car exercer un mandat local n'est pas « un métier rémunéré mais un engagement civique » qu’il convient de valoriser et respecter.

Il s’agit avant tout du dévouement pour les autres, pour son territoire, pour notre pays

L'indemnité que touche les élus n'est donc pas une rémunération mais une compensation, puisque l’exercice d’un mandat nécessite d’y consacrer du temps et de fait génère des frais variables : transports, congés sans solde, etc. qui doivent être logiquement compensés par une indemnité.

Or, en l’état du droit, si les parlementaires, les conseillers départementaux, les conseillers régionaux et les élus des communes de plus de 100 000 habitants sont de droit indemnisés, les conseillers municipaux ne le sont pas systématiquement.

L’indemnité des conseillers municipaux des communes de moins de 100 000 habitants est facultative.

En effet, si la commune décide de fixer une telle indemnité pour ses conseillers municipaux, celle-ci sera comprise dans l’enveloppe indemnitaire globale (EIG), ce qui signifie que le maire et les adjoints ne pourront percevoir le taux maximum.

Ainsi, il n’y a qu’un tiers des élus locaux qui perçoivent des indemnités. En effet sur 500 000 élus locaux, 190 000 bénéficient d'une indemnité de fonction. Autrement dit, les deux tiers des élus sont actuellement totalement bénévoles.

Dans un contexte de crise des vocations, la question de la juste indemnisation des élus se trouve dès lors au cœur d'enjeux démocratiques majeurs ; d’égalité d'accès aux fonctions électives et de diversification des profils.

Dans le prolongement des nombreux travaux des délégations aux collectivités territoriales de l’Assemblée Nationale et du Sénat, cet amendement, a pour objet d’ouvrir droit à une indemnité de base pour tous les élus locaux après le prochain le renouvellement municipal de 2026.

A ce stade, afin de tenir compte de la très grande diversité de catégories de collectivités locales , il semble prudent que les conditions d’application, de cumul et de calcul, de cette indemnité de base soient définies par un décret en Conseil d’Etat, après consultations des associations représentatives des élus locaux.

Toutefois, conscients que toute amélioration du régime indemnitaire des élus locaux constitue une charge supplémentaire pour les collectivités territoriales et doit donc être appréciée au regard de sa soutenabilité pour les budgets des collectivités, il sera toujours possible pour l’organe délibérant, sur la base d’un large consensus entre les élus membres, de minorer le montant de l’indemnité de base servie, afin de répartir équitablement enveloppe indemnitaire globale entre tous les élus .

Cet amendement de repli s’inspire de la proposition de loi, de M. Sébastien JUMEL et Mme Violette SPILLEBOUT, qui propose que tous les conseillers municipaux sans délégation perçoivent une indemnité d’engagement citoyen, même symbolique, qui pourrait être fixée entre 1 % (communes de moins de 1 000 habitants) et 6 % (communes de plus de 100 000 habitants) de l’indice brut 1027, soit entre 40,85 et 245,15 euros bruts. Et d’ailleurs, pour accompagner les plus petites collectivités, cette indemnité d'engagement citoyen serait financée par la dotation particulière « élu local » (DPEL)."



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 209

4 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Sagesse du Sénat
Rejeté

M. BENARROCHE, Mme SENÉE, M. Grégory BLANC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l’article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – À la première phrase de l’article L. 2123-24-2 du code général des collectivités, les mots : « de 50 000 habitants et plus » sont supprimés.

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par deux paragraphes ainsi rédigés :

…. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du présent article est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

 

Objet

Le présent amendement a pour objet d’étendre à l’ensemble des communes la possibilité offerte depuis la loi engagement et proximité de moduler le montant des indemnités en fonction de la participation effective aux travaux de la commune.

Dans l’objectif de l’engagement des élus, il est essentiel que les collectivités puissent, quelle que soit leur taille, dans leurs règlements intérieurs moduler le versement des indemnités en fonction de l’assiduité des conseillers municipaux.

Permettre une telle modulation pourra inciter à une organisation des réunions et conseils en plus grande adéquation avec les impératifs professionnels et personnels des élus.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 321

4 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

Mme NADILLE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l’article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

À la première phrase de l’article L. 2123-24-2 du code général des collectivités territoriales, le nombre : « 50 000 » est remplacé par le nombre : « 3500 ».

Objet

La loi Engagement et proximité de 2019 a instauré une possibilité pour les conseils municipaux des communes de 50 000 habitants et plus de moduler le montant des indemnités de fonction allouées à ses membres, en fonction de leur participation effective aux séances plénières et aux réunions des commissions dont ils sont membres.

Dans le but de favoriser un engagement plein et entier des élus dans le cadre de leur mandat et ainsi de renouer avec un lien de confiance entre les citoyens et leurs élus, mais aussi pour accompagner la demande générale d’augmentation des indemnités des élus municipaux par une exigence réciproque d’assiduité ; il est proposé d’étendre ce dispositif de modulation des indemnités en fonction de la participation effective des élus, aux conseils municipaux de toutes les communes de plus de 3500 habitants.

Les modalités d’application de ce dispositif doivent être précisées par le règlement intérieur du conseil municipal.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 382

4 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Rejeté

Le Gouvernement


ARTICLE 3


Supprimer cet article.

Objet

Cet article propose de créer, au bénéfice des élus locaux, une majoration de durée d’assurance d’un trimestre par mandat effectué en tant que membre de l’exécutif dans la limite de huit sur l’ensemble de la carrière. Ce droit serait ouvert dans tous les régimes de base ainsi que, par extension, dans tous les régimes complémentaires obligatoires. Si un tel dispositif a été mis en place pour compenser l’impact sur la carrière de l’engagement des sapeurs-pompiers volontaires dans le cadre de la réforme des retraites, la situation des élus locaux n’est pas comparable. En effet, l’élu local perçoit une indemnité soumise à des cotisations sociales lui ouvrant des droits à la retraite. En outre, la loi du 14 avril 2023 susmentionnée a ouvert la possibilité aux élus locaux de cotiser volontairement à l’assurance vieillesse si l’indemnité n’est pas d’un montant suffisant pour y être obligatoirement soumis et a ouvert la possibilité d’effectuer des versements pour la retraite au titre des périodes de mandat.

Par ailleurs, cet article exclut la pension de base perçue au régime général ainsi que la pension Ircantec acquises au titre des cotisations assises sur les indemnités d’élu dans le calcul de la pension minimale de référence du régime des non-salariés agricoles. Or, la pension minimale constitue un dispositif de solidarité en faveur des retraités précaires qui, pour autant, ont cotisé pendant une longue période. Dès lors, il n’apparait pas justifié, au regard de l’objectif poursuivi par la pension minimale, d’exclure de cette prestation différentielle les pensions issues des mandats d’élus locaux.

Pour ces raisons, le présent amendement propose de supprimer cet article 3.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 409

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

Mmes EUSTACHE-BRINIO et GATEL et M. KERROUCHE

au nom de la commission des lois


ARTICLE 3


I. – Après l’alinéa 11

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« …° Conseiller des collectivités territoriales mentionnées aux 1° à 9° qui bénéficient d’une délégation de fonctions. » 

II. – Alinéa 13

Supprimer les mots :

du premier alinéa

Objet

Cet amendement vise à étendre la majoration de la durée d'assurance retraite bénéficiant aux exécutifs des collectivités territoriales à l'ensemble de leurs conseillers bénéficiant d'une délégation de fonctions. 

A l'instar des maires, adjoints au maire, présidents et vice-présidents des départements et des régions, leurs conseillers délégués connaissent également des sujétions importantes du fait de leur investissement au sein de leur collectivité totale. 

Il importe, en conséquence, de valoriser et d'encourager leur engagement de la même manière que pour les chefs des exécutifs locaux en leur octroyant une majoration identique de leur durée d'assurance retraite. 

Par ailleurs, cet amendement apporte une précision rédactionnelle. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 117

3 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. SZCZUREK, DUROX et HOCHART


ARTICLE 3


Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – Le Gouvernement remet un rapport au Parlement un an après la promulgation de la loi portant sur l’amélioration des dispositifs de retraites et de cotisations des élus locaux. 

Objet

Cet amendement vise à demander au gouvernement un rapport sur les dispositifs de retraites des élus locaux. Aujourd'hui éparpillés et fortement inégalitaires, les mécanismes de retraites des élus locaux doivent être énumérés et des voies d'améliorations proposées par le gouvernement et l'administration. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 44 rect.

4 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

MM. ROIRON, KERROUCHE, COZIC, BOURGI et CHAILLOU, Mme de LA GONTRIE, M. DURAIN, Mmes HARRIBEY et LINKENHELD, MM. REDON-SARRAZY, LUREL et GILLÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. UZENAT et Michaël WEBER, Mmes BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, M. CHANTREL, Mme CONWAY-MOURET, MM. KANNER et MARIE, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BLATRIX CONTAT et BRIQUET, M. DARRAS, Mme FÉRET, MM. JACQUIN et MÉRILLOU, Mmes MONIER et Sylvie ROBERT, MM. ROS, TEMAL, TISSOT, VAYSSOUZE-FAURE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 3


Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

.... - Le Gouvernement remet au Parlement, avant le 1er janvier 2025, un rapport évaluant les difficultés rencontrées par les élus locaux du fait de cotisations auprès de l’Ircantec ou de la perception d’une retraite de ce régime, et dressant les perspectives pour consolider le principe de non-interférence de l’Ircantec avec les autres régimes de retraite.

Objet

Cet amendement, issu des travaux de l'Association des Maires de France (AMF), vise à consolider le principe de non-interférence de l’Ircantec et de sa pension, avec les autres régimes de retraite. 

Depuis plusieurs années, de nombreux élus se sont heurtés à de graves difficultés du fait de cotisations auprès de l’Ircantec ou de la perception d’une retraite de ce régime, au titre de mandats locaux en cours ou échus.

Ce fut le cas d’élus souhaitant liquider leur retraite professionnelle à qui l’AGIRC –ARRCO conditionnait cette liquidation à la cessation de cotisations à l’Ircantec et donc à la cessation de leur mandat local. Ce fut aussi, le cas des agriculteurs retraités à qui l’on refusait, en 2022, le bénéfice du complément de retraite agricole (CDRCO) au motif qu’ils cotisaient à l’Ircantec.

Si aujourd’hui, nombre de ces cas se sont résolus, et pour le cas des agriculteurs retraités, par une modification de la loi, certains élus, par ailleurs affiliés à des caisses de régimes spéciaux, font encore face à ces difficultés qui n’ont pour seuls effets que de créer une profonde lassitude face aux refus à répétition d’accès à leurs pensions professionnelles auxquelles ils ont normalement droit.

A titre d’exemples, à ce jour, le fait de cotiser à l’Ircantec empêche d’accéder à une retraite progressive et fait obstacle au bénéfice du minimum contributif. De même, les élus avocats se retrouvent dans l’impossibilité de liquider leur retraite professionnelle, sauf à renoncer au bénéfice de leurs indemnités ou à démissionner et ce, malgré les évolutions de la dernière loi réformant les retraites.

Par ailleurs, en 2023, les agriculteurs anciens élus percevant la pension Ircantec auraient été privés des aides de la PAC 2023-2027 si cette situation n’avait pas été dénoncée auprès du gouvernement. En revanche, la pension agricole des anciens élus n’a pu être portée à un niveau minimal, du fait de la prise en compte de la pension Ircantec.

Il apparaît donc plus que nécessaire de sanctuariser, dans la loi, la non prise en compte du régime Ircantec et de sa pension, par rapport aux autres régimes de retraite.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 383

4 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G  
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 3


Après l’article 3

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

1° Après le premier alinéa des articles L. 2123-30, L. 3123-25, L. 4135-25, L. 7125-32 et L. 7227-33, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« La Caisse des dépôts et consignations est autorisée à assurer la gestion de ces régimes, à recevoir les fonds y afférents et à verser les pensions de retraite, dans les conditions prévues par une convention prise selon les mêmes modalités que celles prévues à l’article L. 518-24-1 alinéa 2 du code monétaire et financier, ainsi que par une convention tripartite avec l’organisme auprès duquel les droits ont été constitués et les collectivités concernées. » ;

2° Au deuxième alinéa des articles L. 2123-30, L. 3123-25 et L. 4135-25, les mots : « à l’alinéa précédent » sont remplacés par les mots : « au premier alinéa ».

Objet

Au cours des années 1960, de nombreux élus locaux (surtout départementaux) ont pris l’initiative de créer des régimes spécifiques de retraite. Ils ont ainsi constitué des droits auprès de ces régimes extra-légaux de retraite par répartition, portés juridiquement par de simples associations loi 1901.

Le législateur a entendu mieux encadrer ces pratiques, en définissant un régime unifié de retraite pour les élus (via l’IRCANTEC), tout en mettant en extinction les régimes existants, dans l’article 32 de la loi du 3 février 1992, codifié aux articles L. 2123-30, L. 3123-25, L. 4135-25, L. 7125-32, et L. 7227-33 du CGCT. Les droits acquis au sein de ces régimes ont en outre été préservés : les pensions liquidées tout comme les droits acquis avant le 30 mars 1992 continuent d’être honorés. De plus, les élus en fonctions, ou ayant déjà acquis des droits dans ces régimes avant le 30 mars 1992, ont été autorisés à continuer à cotiser (la collectivité devant alors apporter une contribution égale à celle de l’élu).

Leur extinction progressive entraîne néanmoins, pour les associations concernées, des difficultés croissantes à assurer leur gouvernance, leur fonctionnement et leur financement. C’est pourquoi plusieurs départements ont transféré la gestion de ces régimes historiques à un acteur tiers, la Caisse des dépôts et consignations.

Néanmoins, la gestion de ces régimes par la Caisse des dépôts et consignations ne dispose pas d’une base juridique suffisante, les articles précités du CGCT se contentant de mentionner la possibilité d’un transfert. Or, les dépenses des collectivités liées aux régimes de retraite des élus locaux ne font pas partie de celles que la Caisse des dépôts et consignations est autorisée à gérer en application de l’article L. 1611-7 du CGCT et de l’article L. 518-24-1 du code monétaire et financier. Il convient donc d’en clarifier la possibilité dans la loi.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 285 rect.

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. CHASSEING, BRAULT, CHEVALIER et WATTEBLED, Mmes LERMYTTE et Laure DARCOS, MM. Alain MARC, ROCHETTE, Vincent LOUAULT, Henri LEROY, PACCAUD, LONGEOT, Jean Pierre VOGEL, Jean-Baptiste BLANC, LAMÉNIE, BONHOMME, LEVI et BLEUNVEN, Mme BONFANTI-DOSSAT et MM. DELCROS et NOUGEIN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 3


Après l'article 3

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Dans le cadre de la prochaine loi de financement de la sécurité sociale, le législateur veille à ce que les indemnités de fonction des élus locaux soient exclues du montant des ressources servant au calcul des allocations, aides ou prestations sociales.

Objet

Pour l’octroi d’un certain nombre de prestations sociales (Allocation Adulte Handicapé, pension d’invalidité, bourse étudiante sur critères sociaux…), les indemnités de fonction d’un élu municipal sont prises en compte – au moins en partie - dans le montant des ressources, qui sert de base au calcul des prestations. Ce faisant, ces indemnités de fonction sont considérées comme des revenus d’activité. Il sera utile de répertorier l’ensemble des prestations sociales concernées, comme :

- La pension d'invalidité

Les indemnités de fonction des élus soumises à cotisation sont prises en compte pour calculer le montant de la pension d’invalidité, dans les conditions de plafond de ressources équivalentes à celles de la reprise d’une activité salariée.

Celles-ci ont évolué en avril 2022 (décret n° 2022-257 du 23 février 2022 relatif au cumul de la pension d’invalidité avec d’autres revenus et modifiant diverses dispositions relatives aux pensions d’invalidité). Désormais, au-delà du seuil d’écrêtement des ressources, la pension d’invalidité n’est réduite que de la moitié des gains constatés.

Néanmoins, les indemnités de fonction continuent d’être prises en compte pour l’application des règles d’écrêtement.

- L’allocation adulte handicapé (AAH).

Depuis la loi « Engagement et Proximité », des améliorations ont été faites puisque l’article L821-3 du Code de la Sécurité sociale indique dorénavant : « L'allocation aux adultes handicapés peut se cumuler avec les ressources personnelles de l'intéressé dans la limite d'un plafond fixé par décret, qui varie selon qu'il a une ou plusieurs personnes à sa charge. (…) les indemnités de fonction des élus locaux sont en partie exclues du montant des ressources servant au calcul de l'allocation selon des modalités fixées par décret. »

Les indemnités de fonction devraient être totalement exclues du montant des ressources. Il n’est pas normal d’être préjudicié, même sur une petite partie, en raison d’indemnités visant à compenser une mission élective au service de l’intérêt général.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 346 rect. ter

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GROSVALET et ROUX, Mmes Maryse CARRÈRE et Nathalie DELATTRE, MM. GOLD, GUIOL, GUÉRINI, LAOUEDJ et MASSET, Mme PANTEL et M. CABANEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 3


Après l’article 3

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Dans le cadre de la prochaine loi de financement de la sécurité sociale, le législateur veille à ce que les indemnités de fonction des élus locaux soient exclues du montant des ressources servant au calcul des allocations, aides ou prestations sociales.

Objet

Pour l’octroi d’un certain nombre de prestations sociales (Allocation Adulte Handicapé, pension d’invalidité, bourse étudiante sur critères sociaux…), les indemnités de fonction d’un élu municipal sont prises en compte – au moins en partie - dans le montant des ressources, qui sert de base au calcul des prestations. Ce faisant, ces indemnités de fonction sont considérées comme des revenus d’activité. 

Il n’est pas normal d’être préjudicié, même sur une petite partie, en raison d’indemnités visant à compenser une mission élective au service de l’intérêt général.

Il sera utile de répertorier l’ensemble des prestations sociales concernées. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 140 rect. bis

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

MM. GENET, ROJOUAN, TABAROT, MANDELLI et BRISSON, Mme NOËL, MM. PACCAUD et HOUPERT, Mme MULLER-BRONN, MM. Henri LEROY, BOUCHET et MICHALLET, Mmes PETRUS, BORCHIO FONTIMP, GOSSELIN, VALENTE LE HIR et DUMONT, MM. BRUYEN et PIEDNOIR, Mme BELLUROT, MM. SAUTAREL et BELIN, Mme MICOULEAU et MM. PAUL et KLINGER


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 3


Après l’article 3

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport examinant l’opportunité et les conditions de mise en œuvre d’une bonification de la retraite des élus locaux sous la forme de l’attribution de trimestres supplémentaires au bout de plusieurs années d’engagement, sur le modèle de la bonification accordée aux sapeurs-pompiers volontaires dans le cadre de la dernière réforme des retraites.

Objet

L’exercice du mandat local est un engagement citoyen fort. La plupart des élus locaux investissent de leur temps et de leur énergie sans compter, parfois au détriment de leur vie professionnelle et familiale. Conjointement, on observe un véritable désengagement des citoyens, notamment les plus jeunes, vers la prise de responsabilité politique, ce qui, par voie de conséquence, fait pâtir notre système démocratique et sa représentativité.

Il est primordial aujourd'hui d’améliorer la protection sociale des personnes qui s’investissent dans la conduite des affaires publiques afin d’améliorer l’attractivité des mandats électifs (maires, adjoints au maire, conseillers municipaux délégués, présidents d’EPCI, vice-présidents d’EPCI et membres du bureau d’EPCI) et de susciter des vocations.

Il est donc demandé au Gouvernement d’étudier les possibilités de bonifier la retraite des élus locaux sous la forme de l’attribution de trimestres supplémentaires au bout de plusieurs années d’engagement, sur le modèle de la bonification accordée aux sapeurs pompiers volontaires dans le cadre de la dernière réforme des retraites.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 384

4 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Le Gouvernement


ARTICLE 4


Supprimer cet article.

Objet

L’article 4 vise à modifier des modalités de calcul de la DPEL et établir un rapport relatif aux coûts des compétences exercées au nom de l'État avant le 30 juin 2025.

Cependant, la loi de finances pour 2024 vient de procéder à une revalorisation de la DPEL de 15 M€ avec :

-  une meilleure prise en compte du coût de la protection fonctionnelle des élus pour les communes de 3 500 à 10 000 habitants, qui deviennent éligibles à la majoration dédiée de la DPEL jusqu’alors réservée aux seules communes de moins de 3 500 habitants (+400K€) ;

- la suppression de la condition de potentiel financier pour l'éligibilité des communes de moins de 1000 hab. (+14,6 M€).

De ce fait, il n'apparait pas opportun de procéder à une nouvelle modification de la dotation avant même sa répartition pour 2024 qui permettrait de mesurer les effets de cette première réforme.

Les communes de moins de 3500 habitants perçoivent, en outre, d'ores et déjà une fraction de DPEL pour le financement de la garde d'enfant et de la protection fonctionnelle.

En outre, la progression de la DPEL en 2024 s'accompagne également d'une hausse de la DGF de 320 M€ qui va améliorer les recettes de fonctionnement des communes et notamment des plus petites d'entre elles, ce qui facilitera d'autant la prise en charge des frais liés à l'exercice des mandats.

Enfin, s'agissant du rapport relatif au coût d'exercice par les maires de missions de l’État, il convient de rappeler qu'il s'agit des missions historiques assurées depuis la création de la commune, avant même la décentralisation et qui ne sauraient donc bénéficier du régime juridique des compensations ou transferts de compétences. Par ailleurs, à titre d’exemple, la mission de délivrance des titres sécurisés, mission plus récemment dévolue aux maires, fait l'objet d'une dotation à part entière passée de 54 M€ en 2022 à 100 M€ dés 2023.

Compte tenu de ces éléments, il est proposé la suppression de l’article 4 par cet amendement.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 364

4 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. DUROX, HOCHART et SZCZUREK


ARTICLE 4


I. – Alinéa 3

Remplacer le nombre :

3500

par le nombre :

10 000

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I ci-dessus est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

III. - La perte de recettes résultant pour l'État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d'une taxe additionnelle à l'accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services. 

Objet

Cet amendement vise à étendre le bénéfice de la dotation particulière relative à l’exercice des mandats locaux aux communes de 1000 à 9999 habitants






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 115 rect.

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

M. CAMBIER, Mme ROMAGNY, MM. HENNO, LONGEOT et DAUBRESSE, Mme SOLLOGOUB, M. MAUREY, Mme GACQUERRE, MM. DELAHAYE, Jean-Baptiste BLANC, KERN et PILLEFER, Mme SAINT-PÉ, MM. COURTIAL, HINGRAY et LEVI, Mme ANTOINE et M. BLEUNVEN


ARTICLE 4


I. - Alinéa 3

Remplacer le nombre :

3 500

par le nombre :

2 000

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

En 2019, la loi Engagement et Proximité avait déjà consenti une possible revalorisation des indemnités des maires des communes de moins de 3 500 habitants. La loi a ainsi ouvert le droit à une augmentation prise sur le budget communal dont on sait qu’il est contraint. Dans les faits, de très nombreuses communes rurales ont renoncé à augmenter l’indemnité des maires.

Aujourd’hui, seule la dotation particulière élu local prévue à l’article L 2335-1 du code général des collectivités locales permet de soutenir financièrement la mise en œuvre des dispositions visant à démocratiser les mandats locaux dans les communes de moins de 1000 habitants et selon des critères définis par la loi.

Avec cet amendement, il est proposé d’étendre ce dispositif aux communes de moins de 2 000 habitants et de renvoyer à la prochaine loi de Finances les moyens alloués.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 121 rect. quater

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. DELCROS, Mme GACQUERRE, MM. HENNO, LONGEOT, FOLLIOT et CANÉVET, Mmes PERROT et DOINEAU, MM. KERN, Pascal MARTIN et DUFFOURG, Mmes BILLON et SAINT-PÉ, M. COURTIAL, Mme ROMAGNY et MM. BLEUNVEN, CAMBIER et CHAUVET


ARTICLE 4


Après l’alinéa 3

Insérer deux alinéas ainsi rédigés : 

…) Le même I est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« L’attribution des deux parts de cette dotation prévues au 1° et 2° du I de l’article R. 2335-1 du code général des collectivités territoriales est déterminée en fonction d’un coefficient multiplicateur égal à 1,5 pour les communes de moins de 1 000 habitants. » ;

Objet

Le présent amendement vise à majorer de 50% le montant des deux parts de la dotation particulière « élu local » perçu par les communes de moins de 1000 habitants.

L'article 1er de la présente proposition de loi permet une avancée significative en procédant à l’augmentation des indemnités de fonction versées aux maires, telles que prévues dans le CGCT.

Cependant, les plus petites communes n'ont pas toujours la possibilité de verser l'intégralité des indemnités de fonction dues au maire et à ses adjoints au titre des barèmes légaux inscrits dans le code général des collectivités territoriales. Cette situation est d'autant plus regrettable que les maires des petites communes s’investissent tout particulièrement pour compenser la faiblesse des services administratifs et techniques sur leur territoire.

Ce faisant, l’augmentation du barème légal n'apporte pas de réponse aux communes qui n’auront pas les moyens financiers d'appliquer cette hausse et encore moins aux maires et adjoints qui se privent déjà du montant auquel ils ont droit en application des dispositions légales actuellement en vigueur.

Ne pas répondre à cette problématique, tout en augmentant le montant légal forfaitaire des indemnités des maires, ne peut ainsi qu'être vecteur d'incompréhension pour les maires des plus petites communes du territoire.

Le présent amendement vise ainsi à répondre à cette situation qui touche beaucoup de petites communes rurales, en augmentant le montant des deux parts de la DPEL qui leur sont attribuées.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 122 rect. quater

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. DELCROS, Mme GACQUERRE, MM. HENNO, LONGEOT, FOLLIOT et CANÉVET, Mmes PERROT et DOINEAU, MM. KERN, Pascal MARTIN et DUFFOURG, Mmes BILLON et SAINT-PÉ, M. COURTIAL, Mme ROMAGNY et MM. BLEUNVEN, CAMBIER et CHAUVET


ARTICLE 4


Après l’alinéa 3

Insérer deux alinéas ainsi rédigés : 

…) Le même I est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« L’attribution de la deuxième part de cette dotation prévue au 2° du I de l’article R. 2335-1 du code général des collectivités territoriales est déterminée en fonction d’un coefficient multiplicateur égal à 1,5. » 

Objet

Le présent amendement de repli vise à majorer de 50% le montant de la deuxième part de la dotation particulière « élu local » perçu par les communes de moins de 500 habitants.

L'article 1er de la présente proposition de loi permet une avancée significative en procédant à l’augmentation des indemnités de fonction versées aux maires, telles que prévues dans le CGCT.

Cependant, les plus petites communes n'ont pas toujours la possibilité de verser l'intégralité des indemnités de fonction dues au maire et à ses adjoints au titre des barèmes légaux inscrits dans le code général des collectivités territoriales. Cette situation est d'autant plus regrettable, que les maires des petites communes s’investissent tout particulièrement pour compenser la faiblesse des services administratifs et techniques sur leur territoire.

Ce faisant, l’augmentation du barème légal n'apporte pas de réponse aux communes qui n’auront pas les moyens financiers d'appliquer cette hausse et encore moins aux maires et adjoints qui se privent déjà du montant auquel ils devraient avoir droit en application des dispositions légales actuellement en vigueur.

Ne pas répondre à cette problématique, tout en augmentant le montant légal forfaitaire des indemnités des maires, ne peut ainsi qu'être vecteur d'incompréhension pour les maires des plus petites communes du territoire.

Le présent amendement vise ainsi à répondre à cette situation qui touche beaucoup de petites communes rurales, en augmentant uniquement la part supplémentaire de la DPEL attribuée aux communes de moins de 500 habitants. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 100

1 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. Grégory BLANC et BENARROCHE, Mme SENÉE, M. DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE 4


I. - Après l’alinéa 3

Insérer deux alinéas ainsi rédigés :

…) Le I est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Les communes nouvelles reçoivent également cette dotation. » ;

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à étendre l’éligibilité à la DPEL aux Communes Nouvelles (collectivités issues de la fusion de plusieurs communes précédentes et régies par le statut créé par l’article 21 de la LOI n° 2010-1563 de réforme des collectivités territoriales). 

 Les élus des Communes Nouvelles sont conduits à assumer un niveau d’engagement parfois au-delà de celui de leurs autres collègues, étant engagés à une échelle plus large que celle de leur simple commune initiale. Cet amendement nourrit alors un objectif d’accompagnement accru des élus de ces collectivités particulières.

 Aussi, la Commune Nouvelle s’inscrit dans une logique de mutualisation et d’économies communes afin de porter de nouveaux projets. Elle peut être une réponse partielle aux enjeux d’aménagement du territoire. Cet amendement vise ainsi à éviter une trop forte ponction sur le budget général au détriment des populations pour financer les augmentations des indemnités, et à générer de l’attractivité quant à la formation de Communes Nouvelles.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 99

1 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. Grégory BLANC et BENARROCHE, Mme SENÉE, M. DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE 4


I. - Après l’alinéa 3

Insérer deux alinéas ainsi rédigés :

…) Le I est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Les communes occupant les 500 premiers rangs au classement des bénéficiaires de la dotation de solidarité urbaine et de cohésion sociale majorée reçoivent également cette dotation. » ;

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par deux paragraphes ainsi rédigés :


…. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du présent article est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.


…. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à étendre l’éligibilité à la DPEL aux 500 premières communes bénéficiaires de la DSU Majorée (ex DSU-Cible). 

L’article 4 vise à mieux reconnaître l’action des élus ruraux. Les émeutes de Juillet 2023 ont démontré que les élus des communes de banlieues sont conduits à assumer un niveau d’engagement au-delà de celui de leurs autres collègues, en étant sur le terrain jours et nuits.

Ces communes ont des dépenses largement supérieures à la moyenne que les dotations majorées ne comprennent pas. Cet amendement vise à éviter une trop forte ponction sur le budget général au détriment des populations pour financer les augmentations des indemnités.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 345

4 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme DANIEL et MM. ROIRON, FAGNEN, Michaël WEBER, LUREL, TISSOT, ROS, Patrice JOLY et PLA


ARTICLE ADDITIONNEL AVANT ARTICLE 5


Avant l'article 5

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le Gouvernement remet au Parlement, avant le 31 décembre 2024, un rapport sur les axes d’amélioration pour mieux évaluer et prendre en considération la santé des élus municipaux. Le rapport formule des propositions pour résoudre les difficultés et notamment pour lutter contre les risques psychosociaux.

Objet

Le présent amendement part du constat, qu’ aucune étude ou prise de données spécifiques de l’Assurance Maladie sur la santé des élus n’existe dans le contexte d’augmentation du nombre d’actes commis à l’encontre des maires et des élus locaux comme nationaux.

Or, des cas de burn-out, d’AVC, probablement liés à des risques médicaux accrus au regard des conditions d’exercice du mandat et de la recrudescence des actes de violences vis-à-vis des élus, mériteraient d’être mieux documentés pour être objectivés et ainsi envisager le déploiement de mesures adéquates.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 12 rect. bis

4 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme CHAIN-LARCHÉ, M. CUYPERS, Mme DUMONT, M. LEFÈVRE, Mme NOËL, MM. BURGOA, HOUPERT et Daniel LAURENT, Mmes MICOULEAU et BELRHITI, MM. REYNAUD, SAURY, PAUL, BELIN, Étienne BLANC, TABAROT, REICHARDT, Henri LEROY et ANGLARS, Mmes GARNIER et MULLER-BRONN, M. SIDO, Mme DREXLER, M. CHAIZE et Mmes BELLUROT et BORCHIO FONTIMP


ARTICLE ADDITIONNEL AVANT ARTICLE 5


Avant l'article 5

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le Gouvernement remet au Parlement, avant le 31 décembre 2024, un rapport sur les axes d’amélioration pour mieux évaluer et prendre en considération la santé des élus municipaux. Le rapport formule des propositions pour résoudre les difficultés.

Objet

Cette proposition part du simple constat qu’il n’existe, à ce jour, aucune étude ou prise de données spécifiques de l’assurance maladie sur la santé des élus.

Or, des cas de burn-out, d’AVC, probablement liés à des risques médicaux accrus au regard des conditions d’exercice du mandat, mériteraient d’être mieux documentés pour être objectivés et ainsi envisager des mesures adéquates.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 349 rect. bis

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GROSVALET, ROUX, LAOUEDJ, BILHAC et GUÉRINI, Mmes Maryse CARRÈRE et PANTEL et MM. MASSET, GOLD, GUIOL et CABANEL


ARTICLE ADDITIONNEL AVANT ARTICLE 5


Avant l'article 5

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le Gouvernement remet au Parlement, avant le 31 décembre 2024, un rapport sur les axes d’amélioration pour mieux évaluer et prendre en considération la santé des élus municipaux. Le rapport formule des propositions pour résoudre les difficultés.

Objet

Il n’existe, à ce jour, aucune étude ou prise de données spécifiques de l’assurance maladie sur la santé des élus.

Or, des cas de burn-out, d’AVC, probablement liés à des risques médicaux accrus au regard des conditions d’exercice du mandat, mériteraient d’être mieux documentés pour être objectivés et ainsi envisager des mesures adéquates.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 210

4 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Défavorable
Adopté

M. BENARROCHE, Mme SENÉE, MM. Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE 5


Après les alinéas 3, 11, 14, 17 et 21

Insérer un alinéa ainsi rédigé : 

…) Le même premier alinéa est complété par une phrase ainsi rédigée : « Ces frais de transports incluent le covoiturage et les transports en commun. »

Objet

Le remboursement des frais de transport prévu consiste surtout en un remboursement des frais d’essence des voitures individuelles. Certains élus de petites communes se sont ainsi vu refuser le remboursement de covoiturage ou de frais de bus. Il est donc nécessaire de préciser que les élus peuvent bénéficier d’un remboursement des autres moyens de transport. 

Le présent amendement a donc pour objet de préciser que les frais de covoiturage et de transports en commun soient intégrés dans les frais de remboursement des transports pour les élus locaux.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 171 rect. bis

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Sagesse du Sénat
Adopté

M. BAS, Mme DI FOLCO, M. LE RUDULIER, Mme PUISSAT, MM. KHALIFÉ, SAUTAREL et KAROUTCHI, Mme JOSENDE, MM. GROSPERRIN et Jean Pierre VOGEL, Mme BERTHET, MM. CHAIZE, SOL, LAMÉNIE et BURGOA, Mme CANAYER, MM. FRASSA, PERRIN et RIETMANN, Mme BELRHITI, M. LEFÈVRE, Mmes RICHER et GRUNY, MM. SAVIN et REYNAUD, Mme JACQUES, MM. ANGLARS, Jean-Baptiste BLANC, SIDO, BOUCHET et BONHOMME, Mme GOSSELIN, MM. PELLEVAT, de LEGGE, POINTEREAU et CHEVROLLIER, Mmes Marie MERCIER et VENTALON, MM. DARNAUD et MILON, Mme DUMONT, M. Cédric VIAL, Mme MICOULEAU, M. MOUILLER, Mme BONFANTI-DOSSAT et MM. SAURY, Daniel LAURENT, RAPIN, NOUGEIN, PANUNZI et CADEC


ARTICLE 5


Alinéa 4

Compléter l’alinéa par les mots :

et sont ajoutés les mots : « ,dont, notamment, celles des groupements de collectivités territoriales dont est membre la commune » ;

Objet

Cet amendement vise à permettre la prise en charge des frais occasionnés par les membres en situation de handicap, des organes délibérants des EPCI, lorsque des réunions ont lieu sur le territoire de leur propre commune et à éviter une application différente d’un territoire à un autre. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 402

4 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Rejeté

Le Gouvernement


ARTICLE 5


I. – Alinéas 5 et 6

Remplacer ces alinéas par un alinéa ainsi rédigé :

c) À la fin du premier alinéa de l’article L. 2123-18-1, est ajoutée une phrase ainsi rédigée : « Les autres dépenses de transport et de séjour engagées pour se rendre à des séances du conseil municipal ou des réunions des commissions et instances dont ils font partie ès qualités peuvent être remboursées selon des modalités fixées par délibération du conseil municipal. » ;

II. – Après l’alinéa 14

Insérer trois alinéas ainsi rédigés :

c) Après le deuxième alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Les autres dépenses de transport et de séjour pouvant résulter de l’exercice de leur mandat peuvent être remboursées selon des modalités fixées par délibération de l’organe délibérant des établissements publics de coopération intercommunale mentionnés à l’article L. 5211-12. » ;

d) Au troisième alinéa, les mots : « au premier alinéa » sont remplacés par les mots : « aux alinéas précédents » ;

Objet

L’article 5 de la présente proposition de loi vise à améliorer la prise en charge par la collectivité des frais de transport engagés par les élus dans le cadre de leur mandat.

Les élus ont déjà droit au remboursement de frais de transport, sous réserve de remplir les conditions prévues par le code général des collectivités territoriales : un critère matériel lié à la nature de la réunion et un critère géographique pour les élus municipaux et d’établissements publics de coopération intercommunale (EPCI). Tout élu qui remplit ces deux critères a droit au remboursement de sa collectivité, dès lors qu’il en fait la demande.

Le présent amendement complète les dispositifs prévus pour les communes et les EPCI. Il permet à l’organe délibérant de prévoir le remboursement des frais de transport :

-       engagés par les élus municipaux pour se rendre aux réunions et séances qui ont lieu sur le territoire de la commune ;

-       engagés par les élus d’EPCI pour des déplacements autres que ceux visés à l’article L. 5211-13 du code général des collectivités territoriales.

Cet assouplissement permet par ailleurs de répondre à l’objectif poursuivi par l’article 12 de la proposition de loi en permettant à une commune de prendre en charge des frais de transport d’un élu étudiant.

Le Gouvernement n’est toutefois pas favorable à l’élargissement de la compensation par l’État des frais de transport engagés par les élus des communes de moins de 3 500 habitants. Cette mesure constitue une aggravation des charges publiques et est irrecevable au titre de l’article 40 de la Constitution.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 169 rect.

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

M. REICHARDT, Mme NOËL, MM. BURGOA et LEFÈVRE, Mme MULLER-BRONN, MM. KLINGER et Jean Pierre VOGEL, Mmes DUMONT et Nathalie GOULET, MM. DAUBRESSE, HOUPERT, SAURY, MICHALLET, KERN, REYNAUD, DUPLOMB et Jean-Marc BOYER, Mme MICOULEAU, MM. COURTIAL, FRASSA, CHATILLON et BELIN, Mmes DREXLER et ROMAGNY, MM. LAMÉNIE, BOUCHET, Henri LEROY et Daniel LAURENT, Mmes BORCHIO FONTIMP, JOSENDE, SOLLOGOUB et IMBERT, MM. ANGLARS, LONGEOT, Pascal MARTIN, MAUREY, SOMON, GENET, MIZZON, TABAROT et FOLLIOT, Mme SCHALCK, MM. BRISSON, PACCAUD, HENNO et POINTEREAU, Mme JACQUES, MM. ROJOUAN et BONHOMME, Mme ESTROSI SASSONE et MM. BLEUNVEN et SIDO


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 5


Après l’article 5

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au plus tard douze mois après la promulgation de la présente loi, le ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, ou le ministre délégué en charge des collectivités locales, adopte par voie de circulaire un « Statut de l’élu local » rassemblant l’ensemble des dispositions statutaires applicables aux titulaires d’un mandat électif local.

Objet

Le présent amendement a pour objectif de garantir aux élus locaux un accès et une connaissance des dispositions applicables à leur statut.

La présente loi intervenant dans plusieurs codes et matières, il sera particulièrement utile à l’information des élus de réunir toutes les dispositions applicables dans un seul support d’information.

Afin d’informer au mieux les élus, et sans procéder à une refonte intégrale des dispositions concernées dans une partie du code général des collectivités territoriales – ce qui excède l’initiative de la présente loi –, l’élaboration d’une circulaire sera parfaitement adaptée à l’objectif d’accessibilité et d’intelligibilité du statut de l’élu local. En effet, une circulaire est un acte administratif destiné à informer les différents services d’un ministère, ou les agents des services déconcentrés, des dispositions à appliquer voire à interpréter. À défaut de consacrer un titre du CGCT à ce sujet et de rassembler des dispositions éparses, une circulaire du ministre chargé des Collectivités locales pourra donc réaliser la compilation et l’articulation des dispositions constituant le statut de l’élu local. Un délai de 12 mois paraît, pour ce faire, adapté à la tâche.

Le présent amendement propose, par conséquent, de confier au pouvoir réglementaire et par simple voie de circulaire le rappel exhaustif des dispositions formant un « Statut de l’élu local » au sens de la présente loi.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 212

4 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. BENARROCHE, Mme SENÉE, MM. Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE 6


I – Alinéa 3

Compléter cet alinéa par deux phrases ainsi rédigées :

« Les modalités de remboursement sont fixées par délibération du conseil départemental. Les notes de frais de représentation peuvent être communiquées par tout moyen, selon les modalités fixées par l’article L. 311-1 du code des relations entre le public et l’administration.

II – Alinéa 5

Compléter cet alinéa par deux phrases ainsi rédigées :

« Les modalités de remboursement sont fixées par délibération du conseil régional. Les notes de frais de représentation peuvent être communiquées par tout moyen, selon les modalités fixées par l’article L. 311-1 du code des relations entre le public et l’administration.

Objet

Le présent amendement a pour objet d’encadrer la prise en charge des frais de représentation des présidents de conseil départemental et de conseil régional par les départements et les régions, en prévoyant d’une part que les modalités de remboursements sont fixées par délibérations des assemblées, et d’autre part, que les notes de frais et justificatifs peuvent être communiqués par tout moyen. Le Conseil d’Etat, dans une décision du 8 février 2023, a jugé qu’un maire ne peut refuser de transmettre ses notes de frais de restauration et de représentation à tout citoyen qui en fait la demande, puisqu’il s’agit de documents administratifs. Il est donc important, pour renforcer les principes de transparence de la vie publique, d’appliquer le même principe à l’encontre des présidents de conseil départemental et de conseil régional, d’encadrer le montant des remboursements fixés par délibération en conseil départemental ou régional, et ainsi de prévoir une communication de ces documents par tout moyen. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 186 rect.

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

Mme GIRARDIN, MM. BILHAC, DAUBET, FIALAIRE, GOLD, GROSVALET et GUÉRINI, Mme GUILLOTIN, M. ROUX et Mme PANTEL


ARTICLE 6


I. – Après l’alinéa 3

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« Pour l’application de ces dispositions à Saint-Pierre-et-Miquelon, la référence au conseil départemental est remplacée par la référence au conseil territorial. » ;

II. – Après l’alinéa 5

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« Pour l’application de ces dispositions à Saint-Pierre-et-Miquelon, la référence au conseil régional est remplacée par la référence au conseil territorial. »

Objet

Cet amendement rédactionnel permet d’assurer la bonne application du dispositif de l’article à Saint-Pierre-et-Miquelon en tenant compte des spécificités d’organisation administrative du territoire.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 410

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mmes EUSTACHE-BRINIO et GATEL et M. KERROUCHE

au nom de la commission des lois


ARTICLE 6


I. – Après l’alinéa 3

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

…° Au second alinéa de l’article L. 3123-19-1, les mots : « de l’avant-dernier » sont remplacés par les mots : « du cinquième » ;

II. – Compléter cet article par un alinéa ainsi rédigé :

…° Au second alinéa de l’article L. 4135-19-1, les mots : « de l’avant-dernier » sont remplacés par les mots : « du cinquième ».

Objet

Coordination légistique.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 155 rect. bis

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

MM. BUVAL, PATIENT, FOUASSIN, THÉOPHILE et MOHAMED SOILIHI et Mme SCHILLINGER


ARTICLE 6


Compléter cet article par quatre alinéas ainsi rédigés :

…° L’article L. 7125-22 est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« L’assemblée de Guyane peut voter, sur les ressources ordinaires, des indemnités à son président pour frais de représentation. Une délibération de l’assemblée de Guyane détermine les conditions de versement et les modalités de contrôle de l’utilisation de cette indemnité. » ;

…° L’article L. 7227-23 est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« L’assemblée de Martinique peut voter, sur les ressources ordinaires, des indemnités à son président ainsi qu’au président du conseil exécutif. Une délibération de l’assemblée de Martinique détermine les conditions de versement et les modalités de contrôle de l’utilisation de cette indemnité. »

Objet

L’article 6 de la proposition de loi comble de manière bienvenue un vide juridique en même temps qu’une iniquité de traitement entre catégories d’exécutifs locaux en permettant aux présidents de département et de région de pouvoir bénéficier du remboursement de frais de représentation. Toutefois, il ne prévoit pas expressément le bénéfice de cette faculté pour le président de l’assemblée de Guyane, le président de l’assemblée de Martinique et le président du conseil exécutif de la collectivité territoriale de Martinique. Le présent amendement corrige donc cette lacune.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 411

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mmes EUSTACHE-BRINIO et GATEL et M. KERROUCHE

au nom de la commission des lois


ARTICLE 6


Compléter cet article par quatre alinéas ainsi rédigés :

…° L’article L. 7125-22 est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« L’assemblée de Guyane peut voter, sur les ressources ordinaires, des indemnités à son président pour frais de représentation. Une délibération de l’assemblée de Guyane détermine les conditions de versement et les modalités de contrôle de l’utilisation de cette indemnité. » ;

…° L’article L. 7227-23 est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« L’assemblée de Martinique peut voter, sur les ressources ordinaires, des indemnités à son président ainsi qu’au président du conseil exécutif. Une délibération de l’assemblée de Martinique détermine les conditions de versement et les modalités de contrôle de l’utilisation de cette indemnité. »

Objet

Cet amendement étend aux assemblées de Guyane et de Martinique de la faculté de prise en charge des frais de représentation du président






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 143 rect.

4 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G  
Non soutenu

Mme FLORENNES


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 6


Après l'article 6

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le premier alinéa de l’article L. 2511-33 du code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

1° Les références : « , L. 2123-8, L. 2123-9 » sont remplacées par les références : « à L. 2123-10, L. 2123-11-1 » ;

2° Après les références : « L. 2123-15, », sont insérées les références : « L. 2123-18-1, L. 2123-18-2, ».

Objet

Le présent amendement vise à aligner le régime applicable aux élus d’arrondissement de Paris, Lyon et Marseille à celui en vigueur pour les conseillers de Paris et conseillers municipaux de Lyon et Marseille.

Les élus d’arrondissement sont soumis et concernés par les mêmes obligations et droits que ceux concernant les conseillers de Paris et les conseillers municipaux de Marseille et Lyon seulement ils ne sont pas concernés par :

·       la prise en charge des frais de garde;

·       l’ouverture du droit au détachement au titre du mandat ;

·       la majoration des crédits d’heures;

·       la garantie d’un droit à la formation et à un bilan de compétences en fin de mandat;

·       l’éligibilité à une allocation différentielle de fin de mandat ;

·       la majoration d’indemnité au titre de ville chef-lieu de département;

·       la prise en charge des dépenses d’accompagnement et d’aide technique pour les élus  en situation de handicap.

 

Il s’agit de faire qu’ils le soient désormais en modifiant dans ce sens les articles du du code général des collectivités territoriales afférents à ces droits.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 225 rect.

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

MM. BENARROCHE et DOSSUS, Mme SENÉE, MM. Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 6


Après l’article 6

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le premier alinéa de l’article L. 2511-33 du code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

1° Les références : « , L. 2123-8, L. 2123-9 » sont remplacées par les références : « à L. 2123-10, L. 2123-11-1 » ;

2° Après les références : « L. 2123-15, », sont insérées les références : « L. 2123-18-1, L. 2123-18-2, ».

Objet

Les élus d’arrondissement (exerçant comme maire d’arrondissement, adjoint au maire d’arrondissement ou comme simple conseiller d’arrondissement) sont, pour l’essentiel, soumis et concernés par les mêmes obligations et droits que les élus des communes, les conseillers de Paris et les conseillers municipaux de Marseille et Lyon.

Ainsi, l’article L. 272-1 du code électoral dispose que « les conditions d'éligibilité, les inéligibilités et les incompatibilités applicables aux conseillers d'arrondissement sont les mêmes que pour les conseillers municipaux ».

Dans l’exercice du mandat, les règles relatives au statut, visées au code général des collectivités territoriales, sont alignées sur celles s’appliquant aux conseillers municipaux et aux conseillers de Paris par application des articles L. 2511-1, L. 2511-10 et L. 2511-33. Cela concerne notamment l’affiliation à la sécurité sociale, l’ouverture des droits à la retraite, les indemnités (à l’exception des modulations pour absence, majorations et fin de fonctions), pour les élus poursuivant une activité professionnelle : les autorisations d’absence et crédits d’heures (sauf majoration), les relations avec l’employeur, la protection fonctionnelle des maires d’arrondissement et adjoints et conseillers d’arrondissement délégués, le droit à la formation de tous les conseillers d’arrondissement, dont le droit individuel à la formation (DIF) et les validations des acquis de l’expérience (VAE).

Cependant, quelques différences notables persistent.

Afin de combler ces écarts persistants de droits, des amendements en ce sens avaient été déposés dans le cadre de l’examen du projet de loi finances rectificative 2022.

Le Rapporteur Général du Budget au Sénat avait alors estimé que leur place relevait davantage « [...] du projet de loi de finances afin d’examiner ce problème de manière globale »1.   Des amendements similaires avaient également été déposés à l’occasion du projet de loi de finances 2023, mais n’avaient pas davantage pu aboutir à une adoption, ni à l’Assemblée nationale en raison du recours à l’article 49 alinéa 3 de la Constitution par le Gouvernement avant leur examen, ni au Sénat au motif de leur irrecevabilité financière.

Aussi est-il est apparu nécessaire de les porter dans le cadre de l’examen du présent texte. Pour parachever l’alignement entre le régime applicable aux élus d’arrondissement et celui en vigueur s’agissant des conseillers de Paris et conseillers municipaux de Lyon et Marseille, le présent amendement prévoit ainsi la transposition aux élus d’arrondissement de certains droits, à savoir :
la prise en charge les frais de garde des élus d’arrondissement ;

l’ouverture aux élus d’arrondissement du droit au détachement au titre du mandat ;

-la majoration des crédits d’heures au titre du mandat pour les conseillers d'arrondissement ;

-la garantie d’un droit à la formation et à un bilan de compétences en fin de mandat aux conseillers d'arrondissement  

-l’éligibilité des maires et adjoints au maire d’arrondissement à une allocation différentielle de fin de mandat ;

-la majoration d’indemnité au titre de ville chef-lieu de département au bénéfice des conseillers d’arrondissement ;

-la prise en charge des dépenses d’accompagnement et d’aide technique pour les élus d’arrondissement en situation de handicap.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 244 rect.

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme CUKIERMAN, M. BROSSAT, Mme BRULIN, M. LAHELLEC

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 6


Après l’article 6

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le premier alinéa de l’article L. 2511-33 du code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

1° Les références : « , L. 2123-8, L. 2123-9 » sont remplacées par les références : « à L. 2123-10, L. 2123-11-1 » ;

2° Après les références : « L. 2123-15, », sont insérées les références : « L. 2123-18-1, L. 2123-18-2, ».

Objet

Les élus d’arrondissement (exerçant comme maire d’arrondissement, adjoint au maire d’arrondissement ou comme simple conseiller d’arrondissement) sont, pour l’essentiel, soumis et concernés par les mêmes obligations et droits que les élus des communes, les conseillers de Paris et les conseillers municipaux de Marseille et Lyon (l’article L. 272-1 du code électoral).

Dans l’exercice du mandat, les règles relatives au statut, visées au code général des collectivités territoriales, sont alignées sur celles s’appliquant aux conseillers municipaux et aux conseillers de Paris par application des articles L. 2511-1, L. 2511-10 et L. 2511-33. 

Cependant, quelques différences notables persistent et afin de parachever l’alignement entre le régime applicable aux élus d’arrondissement et celui en vigueur s’agissant des conseillers de Paris et conseillers municipaux de Lyon et Marseille, le présent amendement prévoit ainsi la transposition aux élus d’arrondissement de certains droits, à savoir :

- la prise en charge les frais de garde des élus d’arrondissement ;

- l’ouverture aux élus d’arrondissement du droit au détachement au titre du mandat ;

- la majoration des crédits d’heures au titre du mandat pour les conseillers d’arrondissement ;

- la garantie d’un droit à la formation et à un bilan de compétences en fin de mandat aux conseillers d’arrondissement ;

- l’éligibilité des maires et adjoints au maire d’arrondissement à une allocation différentielle de fin de mandat ;

- la majoration d’indemnité au titre de ville chef-lieu de département au bénéfice des conseillers d’arrondissement ;

- la prise en charge des dépenses d’accompagnement et d’aide technique pour les élus d’arrondissement en situation de handicap.

Afin de combler ces écarts persistants de droits, cette amendement est déposé en ce sens, il est également proposé par France Urbaine.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 283 rect. bis

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme BROSSEL, M. FÉRAUD, Mme de LA GONTRIE et M. JOMIER


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 6


Après l'article 6

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le premier alinéa de l’article L. 2511-33 du code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

1° Les références : « , L. 2123-8, L. 2123-9 » sont remplacées par les références : « à L. 2123-10, L. 2123-11-1 » ;

2° Après les références : « L. 2123-15, », sont insérées les références : « L. 2123-18-1, L. 2123-18-2, ».

Objet

Les élus d’arrondissement (exerçant comme maire d’arrondissement, adjoint au maire d’arrondissement ou comme conseiller d’arrondissement) sont, pour l’essentiel, soumis et concernés par les mêmes obligations et droits que les élus des communes, les conseillers de Paris et les conseillers municipaux de Marseille et Lyon.

Ainsi, l’article L. 272-1 du code électoral dispose que « les conditions d'éligibilité, les inéligibilités et les incompatibilités applicables aux conseillers d'arrondissement sont les mêmes que pour les conseillers municipaux ».

Dans l’exercice du mandat, les règles relatives au statut, visées au code général des collectivités territoriales, sont alignées sur celles s’appliquant aux conseillers municipaux et aux conseillers de Paris par application des articles L. 2511-1, L. 2511-10 et L. 2511-33. Cela concerne notamment l’affiliation à la sécurité sociale, l’ouverture des droits à la retraite, les indemnités (à l’exception des modulations pour absence, majorations et fin de fonctions), pour les élus poursuivant une activité professionnelle : les autorisations d’absence et crédits d’heures (sauf majoration), les relations avec l’employeur, la protection fonctionnelle des maires d’arrondissement et adjoints et conseillers d’arrondissement délégués, le droit à la formation de tous les conseillers d’arrondissement, dont le droit individuel à la formation (DIF) et les validations des acquis de l’expérience (VAE).

Cet amendement vise à parachever l’alignement entre le régime applicable aux élus d’arrondissement et celui en vigueur s’agissant des conseillers de Paris et conseillers municipaux de Lyon et Marseille, en prévoyant la transposition aux élus d’arrondissement des droits suivants :

- la prise en charge des frais de garde des élus d’arrondissement ;

- l’ouverture aux élus d’arrondissement du droit au détachement au titre du mandat ;

- la majoration des crédits d’heures au titre du mandat pour les conseillers d'arrondissement ;

- la garantie d’un droit à la formation et à un bilan de compétences en fin de mandat aux conseillers d'arrondissement ;

l’éligibilité des maires et adjoints au maire d’arrondissement à une allocation différentielle de fin de mandat ;

- la majoration d’indemnité au titre de ville chef-lieu de département au bénéfice des conseillers d’arrondissement ;

- la prise en charge des dépenses d’accompagnement et d’aide technique pour les élus d’arrondissement en situation de handicap.

 Cet amendement a été rédigé en concertation avec France urbaine.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 385

4 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G  
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 6


Après l’article 6

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le premier alinéa de l’article L. 2511-33 du code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

1° Les références : « , L. 2123-8, L. 2123-9 » sont remplacées par les références : « à L. 2123-10, L. 2123-11-1 » ;

2° Après les références : « L. 2123-15, », sont insérées les références : « L. 2123-18-1, L. 2123-18-2, ».

Objet

Aux termes de l'article L. 2511-1 du code général des collectivités territoriales (CGCT), la Ville de Paris et les communes de Marseille et Lyon sont soumises aux règles applicables aux communes, sous réserve des dispositions du titre dont relève cet article et des autres dispositions législatives qui leur sont propres. Le droit commun des élus des communes ne trouve donc à s'appliquer aux élus de Paris, Marseille et Lyon, qu'en l'absence de disposition dérogatoire expresse.

Les conditions d’exercice des mandats de ces élus sont encadrées par l’article L. 2511-33 du CGCT. Ces dispositions ne couvrent cependant pas la totalité des droits et garanties ouverts aux élus municipaux.

Le présent amendement vise ainsi à étendre à ces élus le droit au détachement pour les fonctionnaires par ailleurs élus prévu à l’article L. 2123-10 du CGCT, le droit à formation et à bilan de compétence en fin de mandat prévu à l’article L. 2123-11-1 du CGCT, le droit au remboursement des frais de transport et des frais spécifiques liés au handicap prévu à l’article L.2123-18-1 du CGCT et le droit à la prise en charge des frais de garde prévu à l’article L. 2123-18-2 du CGCT.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 101

1 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Retiré

MM. Grégory BLANC et BENARROCHE, Mme SENÉE, M. DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE 7


Alinéa 2

Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

Ces dispositions s’appliquent y compris pour les commissions d’appel d’offres.

Objet

Cet amendement vise à clarifier et préciser dans la loi le champ d’application du dispositif pour la tenue des commissions en visioconférence.

La tenue des commissions d’appel d'offres (CAO) en visioconférence est toujours possible par voie réglementaire suite aux dispositifs pris dans le cadre du fonctionnement des instances durant le Covid 19 sans que cela soit clarifié dans la loi. 

Cette faculté permet en effet de faciliter la tenue des CAO au regard de la règle fixant les quorums.

Cet amendement vise donc à préciser le dispositif de la proposition de loi sur l’extension de la faculté de visioconférence à toutes les commissions afin de sécuriser et consolider dans la loi la tenue des CAO en visioconférence.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 128 rect.

4 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Sagesse du Sénat
Rejeté

MM. IACOVELLI, PATRIAT et THÉOPHILE, Mme HAVET, MM. ROHFRITSCH, FOUASSIN et BUIS, Mme DURANTON, M. OMAR OILI, Mme SCHILLINGER, MM. PATIENT, RAMBAUD, LÉVRIER, MOHAMED SOILIHI et HAYE et Mme PHINERA-HORTH


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 7


Après l'article 7

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après le quatrième alinéa de l'article L. 2121-7 du code général des collectivités territoriales, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Lorsque, pour un motif professionnel ou académique, un membre du conseil municipal n'est pas en mesure d'être présent à une réunion, sa participation est assurée par le recours à la visioconférence. »

Objet

Le présent amendement propose d'ouvrir la possibilité de recourir à la visioconférence pour un membre du conseil municipal empêché professionnellement. Cela permettrait, par exemple, aux conseillers municipaux en déplacement professionnel loin de leur commune, de continuer de participer aux réunions du conseil et donc de prendre part aux délibérations.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 17 rect.

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Sagesse du Sénat
Rejeté

Mme Nathalie DELATTRE, MM. BILHAC, CABANEL, FIALAIRE, GUIOL, LAOUEDJ et MASSET, Mmes PANTEL et GIRARDIN, MM. GOLD et GROSVALET, Mme GUILLOTIN et M. ROUX


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 7


Après l’article 7

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après le quatrième alinéa de l’article L. 2121-7 du code général des collectivités territoriales, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Lorsque, pour un motif professionnel, un membre du conseil municipal n’est pas en mesure d’être présent à une réunion, sa participation est assurée par le recours à la visioconférence. »

 

Objet

Cet amendement propose d'ouvrir la possibilité de recourir à la visioconférence pour un membre du conseil municipal empêché professionnellement. Cela permettrait, par exemple, aux conseillers municipaux en déplacement professionnel loin de leur commune, de continuer de participer aux réunions du conseil et donc de prendre part aux délibérations. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 236 rect. bis

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Sagesse du Sénat
Rejeté

Mmes PANTEL et Nathalie DELATTRE et MM. FIALAIRE, GOLD, GROSVALET, LAOUEDJ et ROUX


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 7


Après l'article 7

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Compléter cet article par quatre paragraphe ainsi rédigés : 

…– Après le quatrième alinéa de l’article L. 2121-7 du code général des collectivités territoriales, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Lorsqu’il est régulièrement inscrit dans un établissement d’enseignement supérieur et qu’en raison de ses études un membre du conseil municipal n’est pas en mesure d’être présent à une réunion, sa participation est assurée par le recours à la visioconférence. »

…– Après le sixième alinéa de l’article L. 3121-9-1, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Lorsqu’il est régulièrement inscrit dans un établissement d’enseignement supérieur et qu’en raison de ses études un membre du conseil départemental n’est pas en mesure d’être présent à une réunion, sa participation est assurée par le recours à la visioconférence. »

…– Après le sixième alinéa de l’article L. 4132-9-1, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Lorsqu’il est régulièrement inscrit dans un établissement d’enseignement supérieur et qu’en raison de ses études un membre du conseil régional n’est pas en mesure d’être présent à une réunion, sa participation est assurée par le recours à la visioconférence. »

…– L’article L. 5211-6 est complété par un alinéa ainsi rédigé : 

« Lorsqu’il est régulièrement inscrit dans un établissement d’enseignement supérieur et qu’en raison de ses études un membre de l’organe délibérant d’une métropole, d’une communauté urbaine, d’une communauté d’agglomération ou d’une communauté de communes n’est pas en mesure d’être présent à une réunion, sa participation est assurée par le recours à la visioconférence. »

Objet

Cet amendement, travaillé avec l’Association des Jeunes Élus de France, vise à autoriser le recours à la visioconférence pour les élus locaux (municipaux, communautaires/métropolitains, départementaux et régionaux) étudiants, qui ne sont pas en mesure d’être présents en réunion de conseil municipal, communautaire/métropolitain, départemental ou régional. 

L'implication des jeunes dans la vie de notre pays est essentielle et la présence d'étudiants au sein des différents échelons institutionnels serait un atout pour le développement de nos territoires. Cependant, il est aujourd'hui difficile de concilier les études avec un investissement en tant qu'élu local.

Ainsi, en complément de la création d’un statut de l'élu-étudiant, cet amendement propose de faciliter la conciliation des études et de l'exercice d'un mandat local, à travers la possibilité pour les étudiants de participer pleinement aux assemblées délibérantes en visioconférence. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 338

4 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

Mme NADILLE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 7


Après l’article 7

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après l’article L. 2121-20 du code général des collectivités territoriales, il est inséré un article L. 2121-20-… ainsi rédigé :

« Art. L. 2121-20-…. – En cas d’empêchement légitime pour un membre du conseil municipal de se rendre à une séance du conseil municipal au lieu indiqué sur la convocation de la séance, le maire peut proposer à cet élu de pouvoir assister à la séance par visioconférence, sous réserve de l’envoi d’un justificatif. Dans ce cas de figure, l’élu participant par visioconférence est intégré au quorum, et se voit garantir les mêmes droits d’expression que l’ensemble des participants présents à la séance au lieu indiqué sur la convocation.

« Les modalités d’application encadrant cette possibilité seront précisées par décret, et le règlement intérieur du conseil municipal en fixe les modalités pratiques. » 

Objet

La difficile conciliation entre l’engagement électif et la vie professionnelle et personnelle empêche parfois de pouvoir assister à une séance du conseil municipal. C’est le cas par exemple pour les jeunes élus étudiant loin de leur commune d’élection.

Comme cela a pu être expérimenté pendant la crise sanitaire du Covid-19 pour les EPCI, il est proposé d’étendre l’usage de la visioconférence pour participer aux commissions municipales inscrit à l’article 7, aux séances du conseil municipal.

Le décret précisant les modalités d’application de cet article devra lister les motifs d’empêchement légitimement autorisés pour pouvoir demander à participer à la séance du conseil municipal en visioconférence. 

Cet amendement a été travaillé avec l’Association des jeunes élus de France (AJEF).

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 105 rect. bis

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Sagesse du Sénat
Rejeté

MM. DUFFOURG, FOLLIOT, HENNO, HOUPERT, LAUGIER, JOYANDET et WATTEBLED, Mme SAINT-PÉ et MM. COURTIAL, CHASSEING et BLEUNVEN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 7


Après l'article 7

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L'article L. 2121-7 du code général des collectivités territoriales est complété par deux alinéas ainsi rédigés : 

« Le maire peut décider que certaines réunions du conseil municipal, à l’exception du vote du budget, se tiennent en visioconférence. Il s’assure alors de la publicité des séances en ligne.

« Lorsque la réunion du conseil municipal se tient entièrement ou partiellement par visioconférence, il en est fait mention dans la convocation. »

Objet

Le nombre de réunions est de plus en plus important. Ainsi, la possibilité de tenir certaines réunions du conseil municipal en visioconférence, décidées auparavant en conseil municipal, permettrait de répondre à des contraintes particulières et de simplifier la vie communale. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 127 rect. bis

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Sagesse du Sénat
Rejeté

MM. IACOVELLI, PATRIAT et THÉOPHILE, Mme HAVET, MM. ROHFRITSCH, FOUASSIN et BUIS, Mme DURANTON, M. OMAR OILI, Mme SCHILLINGER, MM. PATIENT, RAMBAUD, LÉVRIER, MOHAMED SOILIHI et HAYE et Mme PHINERA-HORTH


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 7


Après l'article 7

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

1° Le quatrième alinéa de l’article L. 2121-7 est complété par une phrase ainsi rédigée : « Le maire peut décider que la réunion du conseil municipal se tienne par visioconférence, dans les conditions prévues à l’article L. 2121-7-1. »

2° Après l’article L. 2121-7, il est inséré un article L. 2121-7-1 ainsi rédigé :

« Art. L. 2121-7-1. – Sur décision du maire, la réunion du conseil municipal peut se tenir totalement ou partiellement par visioconférence, notamment dans le cas où la convocation est émise dans un délai inférieur à un mois précédant la réunion.

 » Lorsque la réunion se tient partiellement par visioconférence, le quorum est apprécié en tenant compte de la présence des membres dans le lieu de réunion et de ceux présents à distance.

« Les votes ont obligatoirement lieu au scrutin public. En cas d’adoption d’une demande de vote secret, le maire reporte le point de l’ordre du jour à une séance ultérieure, qui ne peut se tenir par visioconférence. Le scrutin public est organisé soit par appel nominal, soit par scrutin électronique, dans des conditions garantissant sa sincérité. En cas de partage, la voix du maire est prépondérante. Le maire proclame le résultat du vote, qui est reproduit au procès-verbal avec le nom des votants.

« Lorsque la réunion du conseil municipal se tient par visioconférence, il en est fait mention dans la convocation adressée par le maire.

« La réunion du conseil municipal ne peut se tenir par visioconférence pour l’élection du maire et de ses adjoints, pour l’adoption du budget primitif et pour l’élection des délégués aux établissements publics de coopération intercommunale et pour l’application des articles LO. 1112-1, L. 2121-33 et L. 2221-10 du présent code.

« Le règlement intérieur fixe les modalités pratiques de déroulement des réunions par visioconférence. À défaut de règlement intérieur, celles-ci sont fixées par une délibération du conseil municipal. »

Objet

Le présent amendement vise à moderniser les méthodes de tenue des réunions du conseil municipal en autorisant l'usage de la visioconférence.

Cette mesure offre ainsi une solution adaptée lorsque les élus ne peuvent être présents en raison d'engagements professionnels, ou de notifications tardives.

En définissant clairement les conditions de mise en œuvre de la visioconférence, cet amendement vise à garantir la continuité du fonctionnement démocratique local tout en préservant l'intégrité des processus décisionnels au sein des conseils municipaux.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 6 vers l'article additionnel après l'article 7.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 26 rect. bis

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Sagesse du Sénat
Rejeté

Mme LOISIER, MM. LAUGIER, LONGEOT, FOLLIOT, COURTIAL et Jean-Michel ARNAUD, Mme PERROT, M. DELCROS, Mmes JACQUEMET et de LA PROVÔTÉ, M. KERN, Mme BILLON, M. HENNO, Mmes SAINT-PÉ, DEVÉSA et ROMAGNY, M. HINGRAY, Mme GACQUERRE, M. LEVI, Mmes ANTOINE et MORIN-DESAILLY et MM. PILLEFER et CHAUVET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 7


Après l'article 7

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

1° Le quatrième alinéa de l’article L. 2121-7 est complété par une phrase ainsi rédigée : « Le maire peut décider que la réunion du conseil municipal se tienne partiellement par visioconférence, dans les conditions prévues à l’article L. 2121-7-1. » ;

2° Après l’article L. 2121-7, il est inséré un article L. 2121-7-1 ainsi rédigé :

« Art. L. 2121-7-1. – Le maire peut décider que la réunion du conseil municipal se tient en plusieurs lieux, partiellement par visioconférence.

« Le nombre de conseillers municipaux présents à distance ne peut alors excéder le quart du nombre total des membres du conseil municipal. Chaque membre du conseil municipal peut être présent à distance dans la limite de deux fois par an.

«  Lorsque la réunion du conseil municipal se tient partiellement par visioconférence, le quorum est apprécié en fonction de la présence des membres dans le lieu de réunion, mais également de ceux présents à distance.

« Les votes ne peuvent avoir lieu qu’au scrutin public. En cas d’adoption d’une demande de vote secret, le maire reporte le point de l’ordre du jour à une séance ultérieure, qui ne peut se tenir partiellement par visioconférence. Le scrutin public peut être organisé soit par appel nominal, soit par scrutin électronique, dans des conditions garantissant sa sincérité. En cas de partage, la voix du maire est prépondérante. Le maire proclame le résultat du vote, qui est reproduit au procès-verbal avec le nom des votants.

« Lorsque la réunion du conseil municipal se tient partiellement par visioconférence, il en est fait mention dans la convocation adressée par le maire.

« La réunion du conseil municipal ne peut se tenir partiellement par visioconférence pour l’élection du maire et de ses adjoints, pour l’adoption du budget primitif et pour l’élection des délégués aux établissements publics de coopération intercommunale et pour l’application des articles LO 1112-1, L. 2121-33 et L. 2221-10 du présent code.

« Le règlement intérieur fixe les modalités pratiques de déroulement des réunions en plusieurs lieux par visioconférence. À défaut de règlement intérieur, celles-ci sont fixées par une délibération du conseil municipal. »

Objet

Cet amendement vise à permettre le recours aux outils de visioconférence pour la réunion des conseils municipaux, tout en prévoyant que le nombre de conseillers présents à distance ne puisse excéder 25 % du nombre total des membres du conseil municipal, à raison de deux fois par an au maximum par élu. Il s’agit d’une possibilité que le Maire peut choisir de mettre en œuvre ou non.

Les dispositions prévues pour faire face à l’épidémie de covid-19, qui avaient autorisé à titre dérogatoire l’usage de la visioconférence dans les conseils municipaux, ne sont plus applicables depuis le 31 juillet 2022. Il apparaît toutefois que le recours ponctuel à la visioconférence pourrait faciliter la conciliation du mandat des conseillers municipaux avec l'exercice d'une activité professionnelle.

La loi dite « engagement et proximité » du 27 décembre 2019   avait ouvert la possibilité de recourir à la réunion par visioconférence pour le seul organe délibérant des établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre, par l’introduction d’un nouvel article L. 5211-11-1 dans le code général des collectivités territoriales.

Ce dispositif prévoit que le nombre de conseillers présents à distance ne puisse excéder un quart du nombre total des membres du conseil municipal, et que chaque conseiller municipal puisse être présent à distance dans la limite de deux fois par an. Ces conditions sont de nature à éviter que le recours aux outils de visioconférence ne devienne la norme.

Par ailleurs, les réunions les plus importantes ne pourraient avoir lieu qu’en « présentiel ». Ainsi, la réunion du conseil municipal ne pourrait se tenir par visioconférence pour l'élection du maire et de ses adjoints, pour l'adoption du budget primitif et pour l'élection des délégués aux établissements publics de coopération intercommunale, ainsi que pour l’application des dispositions relatives aux referendums locaux (article LO 1112-1 du CGCT), au remplacement des délégués aux EPCI (article L. 2121-33 du CGCT), et à l’administration des établissements publics locaux (article L. 2221-10 du CGCT).



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 4 rect. bis

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Sagesse du Sénat
Rejeté

Mmes BORCHIO FONTIMP et DEMAS, MM. TABAROT et Cédric VIAL, Mme AESCHLIMANN, M. BELIN, Mmes BELRHITI et BERTHET, MM. BOUCHET, BRUYEN et CADEC, Mmes DUMONT et EVREN, MM. GREMILLET et GUERET, Mmes IMBERT et JOSEPH, MM. KHALIFÉ et LAMÉNIE, Mmes LOPEZ et MICOULEAU et MM. PANUNZI, RAPIN, REYNAUD, SAUTAREL, SAVIN, SIDO, Jean Pierre VOGEL, BLEUNVEN, COURTIAL et LEVI


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 7


Après l’article 7

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après l’article L. 2121-7 du code général des collectivités territoriales, il est inséré un article L. 2121-7-... ainsi rédigé :

« Art. L. 2121-7-.... – Dans les communes, les conseillers municipaux peuvent solliciter l’organisation de leur présence en visioconférence à la réunion du conseil municipal.

« Cette sollicitation est accordée par le maire sous réserve de la réelle motivation de l’absence de l’élu concerné par un impératif personnel ou professionnel.

« Seulement 20 % des membres du conseil municipal peuvent prendre part au quorum en distanciel.

« Cette possibilité est limitée à dix utilisations par mandat.

« La caméra est toujours allumée et l’élu n’a pas l’autorisation de quitter son écran. La séance est systématiquement enregistrée ou seulement le quorum en visioconférence si les moyens de la collectivité ne le permettent pas. Les modalités d’application du présent alinéa sont fixées par décret.

« Cette possibilité n’est pas autorisée pour les séances dédiées aux budgets primitifs dans les collectivités.

« Lors de l’utilisation de la visioconférence en réunion du conseil municipal, le quorum est apprécié en fonction de la présence des conseillers dans les différents lieux par visioconférence.

« Les votes ne peuvent avoir lieu qu’au scrutin public. En cas d’adoption d’une demande de vote secret, le maire reporte le point de l’ordre du jour à une séance ultérieure, qui ne peut se tenir par visioconférence, ou peut refuser son utilisation pour la séance entière. Le scrutin public peut être organisé soit par appel nominal, soit par scrutin électronique, dans des conditions garantissant sa sincérité.

« Lorsque la réunion du conseil peut se tenir partiellement en visioconférence, il en est fait mention dans la convocation prévue à l’article L. 2121-10.

« Le règlement intérieur fixe les modalités pratiques de déroulement des réunions en plusieurs lieux par visioconférence. »

 

Objet

Les élus locaux et notamment municipaux sont des personnages clés dans la vie des Français. A l’heure où un climat de grande défiance à l’égard de la politique règne en France, plus de 60% de nos concitoyens disent néanmoins avoir confiance en leur maire, selon la dernière édition du baromètre de la confiance politique élaborée par le Cevipof pour la période de janvier 2024.
 
Cependant, cette confiance ne suffit malheureusement pas à enrayer le nombre de démissions des élus. Toujours selon le Cevipof, depuis le mois de juin 2020, le Répertoire National des Elus a enregistré 1 300 démissions soit 450 démissions par an. Explosion des actes de violence, remise en cause de leur autorité, difficile conciliation entre vie professionnelle, familiale et leur mandat sont autant de facteurs qui incitent de nombreux élus à quitter le navire républicain.
 
Ce constat doit nous alerter et nous engager à agir sans délai.
 
Aussi et ce afin d’offrir une plus grande souplesse aux élus municipaux, le présent amendement, soutenu par l’association des Jeunes Elus de France, propose de rétablir la possibilité de réunion du Conseil municipal en visioconférence (limitée à dix utilisations par mandat) et sous certaines conditions. Cet assouplissement permettrait notamment d’éviter la massification des demandes de délégation de vote et de faciliter la présence, tout du moins virtuelle, d’élus en déplacement ou souffrant.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 52 rect. quater

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Sagesse du Sénat
Rejeté

Mme JACQUEMET, MM. MIZZON et LONGEOT, Mmes SOLLOGOUB et BILLON, MM. CAMBIER et CHAUVET, Mmes DOINEAU, de LA PROVÔTÉ, GACQUERRE et ROMAGNY, MM. CANÉVET, BLEUNVEN, FOLLIOT, DUFFOURG, DELCROS et PILLEFER, Mme SAINT-PÉ, M. COURTIAL, Mme ANTOINE et M. LEVI


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 7


Après l’article 7

Insérer un article additionnel ainsi rédigé : 

Après l’article L. 5211-10 du code général des collectivités territoriales, il est inséré un article L. 5211-10-... ainsi rédigé :

« Art. L. 5211-10-.... – Le président peut décider que la réunion du bureau se tient en plusieurs lieux, par visioconférence.

« Lorsque la réunion du bureau se tient par visioconférence, le quorum est apprécié en fonction de la présence des membres du bureau dans les différents lieux par visioconférence.

« Le bureau se réunit en un seul et même lieu au moins une fois par semestre.

« Lorsque la réunion du bureau se tient entièrement ou partiellement par visioconférence, il en est fait mention dans la convocation. »

 

Objet

Le présent amendement vise à corriger le fait que les bureaux des établissements publics de coopération intercommunale (EPCI), régis par l’article L. 5211-10 du code général des collectivités territoriales, sont restés à l’écart des dispositions de la loi n° 2022-217 du 21 février 2022 relative à la différenciation, la décentralisation, la déconcentration et portant diverses mesures de simplification de l'action publique locale qui ont inscrit dans le droit commun la possibilité de réunir en visio-conférence les organes délibérants, dont les commissions permanentes des conseils départementaux et régionaux.

Dans la mesure où aucun élément ne justifie une telle différence de régime, il est proposé de transposer aux bureaux communautaires et métropolitains les règles actuellement applicables aux commissions permanentes des conseils départementaux et régionaux en matière de tenue en visio-conférence, telles qu’elles figurent respectivement aux articles L. 3122-6-2 et L. 4133-6-2 du code général des collectivités territoriales.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 137 rect. bis

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Sagesse du Sénat
Rejeté

MM. GENET, ROJOUAN, MANDELLI, TABAROT, BRISSON, BURGOA, LEFÈVRE et JOYANDET, Mme NOËL, MM. PACCAUD, HOUPERT, Henri LEROY, BOUCHET, MICHALLET et SIDO, Mmes PETRUS, BORCHIO FONTIMP, GOSSELIN et VALENTE LE HIR, M. GREMILLET, Mme DUMONT, MM. BRUYEN, SAVIN et PIEDNOIR, Mme BELLUROT, M. SAUTAREL, Mme LASSARADE, M. Cédric VIAL, Mme MICOULEAU et MM. PAUL et KLINGER


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 7


Après l’article 7

Insérer un article additionnel ainsi rédigé : 

Après l’article L. 5211-10 du code général des collectivités territoriales, il est inséré un article L. 5211-10-... ainsi rédigé :

« Art. L. 5211-10-.... – Le président peut décider que la réunion du bureau se tient en plusieurs lieux, par visioconférence.

« Lorsque la réunion du bureau se tient par visioconférence, le quorum est apprécié en fonction de la présence des membres du bureau dans les différents lieux par visioconférence.

« Le bureau se réunit en un seul et même lieu au moins une fois par semestre.

« Lorsque la réunion du bureau se tient entièrement ou partiellement par visioconférence, il en est fait mention dans la convocation. »

Objet

Le présent amendement vise à corriger le fait que les bureaux des établissements publics de coopération intercommunale (EPCI), régis par l’article L. 5211-10 du code général des collectivités territoriales, sont restés à l’écart des dispositions de la loi n° 2022-217 du 21 février 2022 relative à la différenciation, la décentralisation, la déconcentration et portant diverses mesures de simplification de l'action publique locale qui ont inscrit dans le droit commun la possibilité de réunir en visio-conférence les organes délibérants, dont les commissions permanentes des conseils départementaux et régionaux.

Dans la mesure où aucun élément ne justifie une telle différence de régime, il est proposé de transposer aux bureaux communautaires et métropolitains les règles actuellement applicables aux commissions permanentes des conseils départementaux et régionaux en matière de tenue en visio-conférence, telles qu’elles figurent respectivement aux articlesL. 3122-6-2 et L. 4133-6-2 du code général des collectivités territoriales.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 142

3 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Sagesse du Sénat
Rejeté

Mme FLORENNES


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 7


Après l’article 7

Insérer un article additionnel ainsi rédigé : 

Après l’article L. 5211-10 du code général des collectivités territoriales, il est inséré un article L. 5211-10-... ainsi rédigé :

« Art. L. 5211-10-.... – Le président peut décider que la réunion du bureau se tient en plusieurs lieux, par visioconférence.

« Lorsque la réunion du bureau se tient par visioconférence, le quorum est apprécié en fonction de la présence des membres du bureau dans les différents lieux par visioconférence.

« Le bureau se réunit en un seul et même lieu au moins une fois par semestre.

« Lorsque la réunion du bureau se tient entièrement ou partiellement par visioconférence, il en est fait mention dans la convocation. »

Objet

Le présent amendement vise à accorder la possibilité aux bureaux des établissements publics de coopération intercommunale (EPCI), régis par l’article L. 5211-10 du code général des collectivités territoriales de tenir leurs réunions d’instance en visio-conférence.

L’adoption de cet amendement permettrait aux bureaux des EPCI d’avoir le même droit que les organes délibérants des conseils départementaux et régionaux à qui la loi n° 2022-217 du 21 février 2022 relative à la différenciation, la décentralisation, la déconcentration et portant diverses mesures de simplification de l'action publique locale, dite 2DS, avait octroyé cette faculté.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 195

4 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Sagesse du Sénat
Rejeté

M. BITZ, Mme SCHILLINGER, MM. MOHAMED SOILIHI, BUIS et BUVAL, Mmes CAZEBONNE et DURANTON, M. FOUASSIN, Mme HAVET, MM. HAYE, IACOVELLI, KULIMOETOKE, LEMOYNE et LÉVRIER, Mme NADILLE, MM. OMAR OILI, PATIENT et PATRIAT, Mme PHINERA-HORTH, MM. RAMBAUD, ROHFRITSCH, THÉOPHILE

et les membres du groupe Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 7


Après l’article 7

Insérer un article additionnel ainsi rédigé : 

Après l’article L. 5211-10 du code général des collectivités territoriales, il est inséré un article L. 5211-10-... ainsi rédigé :

« Art. L. 5211-10-.... – Le président peut décider que la réunion du bureau se tient en plusieurs lieux, par visioconférence.

« Lorsque la réunion du bureau se tient par visioconférence, le quorum est apprécié en fonction de la présence des membres du bureau dans les différents lieux par visioconférence.

« Le bureau se réunit en un seul et même lieu au moins une fois par semestre.

« Lorsque la réunion du bureau se tient entièrement ou partiellement par visioconférence, il en est fait mention dans la convocation. »

Objet

Le présent amendement répond à une demande de France Urbaine. Il vise à corriger le fait que les bureaux des établissements publics de coopération intercommunale (EPCI), régis par l’article L. 5211-10 du code général des collectivités territoriales, sont restés à l’écart des dispositions de la loi n° 2022-217 du 21 février 2022 relative à la différenciation, la décentralisation, la déconcentration et portant diverses mesures de simplification de l'action publique locale qui ont inscrit dans le droit commun la possibilité de réunir en visio-conférence les organes délibérants, dont les commissions permanentes des conseils départementaux et régionaux.

Dans la mesure où aucun élément ne justifie une telle différence de régime, il est proposé de transposer aux bureaux communautaires et métropolitains les règles actuellement applicables aux commissions permanentes des conseils départementaux et régionaux en matière de tenue en visio-conférence, telles qu’elles figurent respectivement aux articles L. 3122-6-2 et L. 4133-6-2 du code général des collectivités territoriales.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 215

4 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Sagesse du Sénat
Rejeté

M. BENARROCHE, Mme SENÉE, MM. Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 7


Après l’article 7

Insérer un article additionnel ainsi rédigé : 

Après l’article L. 5211-10 du code général des collectivités territoriales, il est inséré un article L. 5211-10-... ainsi rédigé :

« Art. L. 5211-10-.... – Le président peut décider que la réunion du bureau se tient en plusieurs lieux, par visioconférence.

« Lorsque la réunion du bureau se tient par visioconférence, le quorum est apprécié en fonction de la présence des membres du bureau dans les différents lieux par visioconférence.

« Le bureau se réunit en un seul et même lieu au moins une fois par semestre.

« Lorsque la réunion du bureau se tient entièrement ou partiellement par visioconférence, il en est fait mention dans la convocation. »

Objet

Le présent amendement vise à corriger le fait que les bureaux des établissements publics de coopération intercommunale (EPCI), régis par l’article L. 5211-10 du code général des collectivités territoriales, sont restés à l’écart des dispositions de la loi n° 2022-217 du 21 février 2022 relative à la différenciation, la décentralisation, la déconcentration et portant diverses mesures de simplification de l'action publique locale qui ont inscrit dans le droit commun la possibilité de réunir en visioconférence les organes délibérants, dont les commissions permanentes des conseils départementaux et régionaux.

Cet amendement a été travaillé par France Urbaine






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 356 rect. bis

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Sagesse du Sénat
Rejeté

Mme BELRHITI, MM. KHALIFÉ, HENNO et DAUBRESSE et Mmes JACQUES, PUISSAT, BERTHET et AESCHLIMANN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 7


Après l’article 7

Insérer un article additionnel ainsi rédigé : 

Après l’article L. 5211-10 du code général des collectivités territoriales, il est inséré un article L. 5211-10-... ainsi rédigé :

« Art. L. 5211-10-.... – Le président peut décider que la réunion du bureau se tient en plusieurs lieux, par visioconférence.

« Lorsque la réunion du bureau se tient par visioconférence, le quorum est apprécié en fonction de la présence des membres du bureau dans les différents lieux par visioconférence.

« Le bureau se réunit en un seul et même lieu au moins une fois par semestre.

« Lorsque la réunion du bureau se tient entièrement ou partiellement par visioconférence, il en est fait mention dans la convocation. »

Objet

Le présent amendement vise à corriger le fait que les bureaux des établissements publics de coopération intercommunale (EPCI), régis par l’article L. 5211-10 du code général des collectivités territoriales, sont restés à l’écart des dispositions de la loi n° 2022-217 du 21 février 2022 relative à la différenciation, la décentralisation, la déconcentration et portant diverses mesures de simplification de l'action publique locale qui ont inscrit dans le droit commun la possibilité de réunir en visio-conférence les organes délibérants, dont les commissions permanentes des conseils départementaux et régionaux.

Dans la mesure où aucun élément ne justifie une telle différence de régime, il est proposé de transposer aux bureaux communautaires et métropolitains les règles actuellement applicables aux commissions permanentes des conseils départementaux et régionaux en matière de tenue en visio-conférence, telles qu’elles figurent respectivement aux articles L. 3122-6-2 et L. 4133-6-2 du code général des collectivités territoriales.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 18 rect.

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GOLD et GUIOL, Mme Nathalie DELATTRE, MM. BILHAC et CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. DAUBET, FIALAIRE, GROSVALET, GUÉRINI, LAOUEDJ et MASSET, Mme PANTEL, M. ROUX et Mme GIRARDIN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 7


Après l’article 7

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après la section 3 du chapitre III du titre II du livre Ier de la deuxième partie du code général des collectivités territoriales, il est insérée une section 3 … ainsi rédigée :

« Section 3 …

« Cocarde tricolore

« Art. L. 2123-24-… – Les maires sont autorisés à faire figurer sur leur véhicule une cocarde ou un insigne particulier aux couleurs nationales.

« Les modalités d’application du présent article sont fixées par décret. »

 

Objet

Cet amendement a pour objet d'autoriser les maires à afficher une cocarde tricolore sur leur véhicule. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 25 rect. bis

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

M. Jean-Michel ARNAUD, Mmes DEVÉSA et BILLON, MM. MIZZON, CANÉVET et LONGEOT, Mmes ROMAGNY et GACQUERRE, M. CAMBIER, Mmes Olivia RICHARD et VERMEILLET, MM. LEVI, DELAHAYE et HENNO, Mme ANTOINE et MM. COURTIAL, PILLEFER, KERN, Pascal MARTIN et BLEUNVEN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 7


Insérer un article additionnel ainsi rédigé : 

I. - À la première phrase du 1° de l’article 81 du code général des impôts, le taux « 38,75 % » est remplacé par le taux : « 40 % ».

II. -  La perte de recettes résultant pour l'État du I du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d'une taxe additionnelle à l'accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services. 

Objet

Actuellement, sont affranchies d'impôts les indemnités de fonction des élus locaux, de communes de moins de 3 500 habitants, à concurrence d'un montant égal à 38,75 % du montant du traitement correspondant à l'indice brut terminal de l'échelle indiciaire de la fonction publique (IBTFP), quel que soit le nombre de mandats. 

Le présent amendement relève le taux à 40% afin d'afin de revaloriser le montant de l'abattement fiscal spécifique aux élus locaux (fraction représentative des frais d'emploi) et notamment au bénéfice des élus des territoires ruraux. 

Plus généralement, cette mesure, soutenue par l'AMF, participe à renforcer l'attractivité du statut de l'élu local.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 304 rect. ter

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme BOURCIER, M. CAPUS, Mme LERMYTTE et MM. CHASSEING, BRAULT, Alain MARC, Vincent LOUAULT, CHEVALIER, BLEUNVEN et DAUBET


ARTICLE ADDITIONNEL AVANT ARTICLE 8


Avant l’article 8

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le titre III du livre 1er de la première partie du code du travail est complété par un chapitre intitulé : « Garanties accordées aux élus municipaux dans l’exercice d’une activité professionnelle » qui comprend les articles L. 1621-1 à L. 1621-5 du code général des collectivités territoriales, qui deviennent les articles L. ... à L. .... du code du travail ;

II. – Le titre II du livre VI de la première partie du code général des collectivités territoriales est abrogé.

Objet

Les dispositions sur les conditions d'exercice du mandat sont éparpillées dans le Code du Travail et dans le Code Général des Collectivités Territoriales, avec des vides juridiques.

Réunir ces dispositions permettra d'assurer une meilleure information des élus et des Directions des Ressources Humaines (les cursus universitaires en droit du travail étudiant nécessairement davantage le Code du Travail, que le Code Général des Collectivités Territoriales).

Cet amendement vise à rendre visible les dispositions relatives au Statut de l’élu auprès des directions des ressources humaines, et donc dans le Code du travail.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 376

4 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. DUROX, HOCHART et SZCZUREK


ARTICLE ADDITIONNEL AVANT ARTICLE 8


Avant l’article 8

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code du travail est ainsi modifié :

La sous-section 8 de la section 2 du chapitre II du titre IV du livre Ier de la troisième partie du code du travail est complétée par deux articles ainsi rédigés :

« Art. L. 3142-88-…. – L’employeur est tenu de laisser à tout salarié de son entreprise membre d’un conseil municipal le temps nécessaire pour se rendre et participer :

« 1° Aux séances plénières de ce conseil ;

« 2° Aux réunions de commissions dont il est membre et instituées par une délibération du conseil municipal ;

« 3° Aux réunions des assemblées délibérantes et des bureaux des organismes où il a été désigné pour représenter la commune.

« Selon des modalités fixées par un décret en Conseil d’État, l’élu municipal doit informer l’employeur de la date de la séance ou de la réunion dès qu’il en a connaissance.

« L’employeur n’est pas tenu de payer comme temps de travail le temps passé par l’élu aux séances et réunions mentionnées au présent article.

« Art. L. 3142-88-…. - I. – Indépendamment des autorisations d’absence dont ils bénéficient dans les conditions prévues à l’article L. 2123-1, les maires, les adjoints et les conseillers municipaux ont droit à un crédit d’heures leur permettant de disposer du temps nécessaire à l’administration de la commune ou de l’organisme auprès duquel ils la représentent et à la préparation des réunions des instances où ils siègent.

« II. – Ce crédit d’heures, forfaitaire et trimestriel, est fixé par référence à la durée hebdomadaire légale du travail. Il est égal :

« 1° À l’équivalent de quatre fois la durée hebdomadaire légale du travail pour les maires des communes d’au moins 10 000 habitants et les adjoints au maire des communes d’au moins 30 000 habitants ;

« 2° À l’équivalent de trois fois la durée hebdomadaire légale du travail pour les maires des communes de moins de 10 000 habitants et les adjoints au maire des communes de 10 000 à 29 999 habitants ;

« 3° À l’équivalent d’une fois et demie la durée hebdomadaire légale du travail pour les conseillers municipaux des communes de 100 000 habitants au moins et les adjoints au maire des communes de moins de 10 000 habitants ;

« 4° À l’équivalent d’une fois la durée hebdomadaire légale du travail pour les conseillers municipaux des communes de 30 000 à 99 999 habitants, de 60 % pour les conseillers municipaux des communes de 10 000 à 29 999 habitants et de 30 % pour les conseillers municipaux des communes de 3 500 à 9 999 habitants ;

« 5° À l’équivalent de 20 % de la durée hebdomadaire légale du travail pour les conseillers municipaux des communes de moins de 3 500 habitants.

« Les heures non utilisées pendant un trimestre ne sont pas reportables.

« Lorsqu’un adjoint ou un conseiller supplée le maire dans les conditions fixées à l’article L. 2122-17, il bénéficie, pendant la durée de la suppléance, du crédit d’heures fixé au 1° ou au 2° du présent II.

« Les conseillers municipaux qui bénéficient d’une délégation de fonction du maire ont droit au crédit d’heures prévu pour les adjoints aux 1° , 2° ou 3° du présent II.

« III. – En cas de travail à temps partiel, ce crédit d’heures est réduit proportionnellement à la réduction du temps de travail prévue pour l’emploi considéré.

« L’employeur est tenu d’accorder aux élus concernés, sur demande de ceux-ci, l’autorisation d’utiliser le crédit d’heures prévu au présent article. Ce temps d’absence n’est pas payé par l’employeur. »

Objet

Cet amendement vise à inscrire dans le code du travail deux dispositions déjà présentes au sein du CGCT mais difficilement appliquées :

1- l’obligation pour les employeurs d'appliquer le droit aux absences pour leurs employés élus municipaux afin que ceux-ci puissent exercer leur mandat (L. 2123-1 du CGCT) ;

2- le droit à un crédit d'heures des élus communaux (L. 2123-2 du CGCT).






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 118 rect. bis

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Défavorable
Adopté

MM. LEMOYNE et BITZ, Mmes SCHILLINGER et DURANTON et M. FOUASSIN


ARTICLE ADDITIONNEL AVANT ARTICLE 8


Avant l’article 8

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au II de l’article L. 237-1 du code électoral, les mots : « ou de ses communes membres » sont supprimés.

Objet

Que le mandat de conseiller communautaire soit incompatible avec l’exercice d’un emploi salarié au sein de l’EPCI concerné se comprend aisément. En revanche, maintenir cette incompatibilité y compris pour l’exercice d’un emploi salarié dans l’une des communes membres est disproportionné. D’une part, le risque de conflit d’intérêt ne peut exister dans ce cas de figure. D’autre part, cela peut conduire à exclure de la vie communautaire des conseillers municipaux, adjoints ou même des maires qui ont une activité professionnelle au sein de collectivités locales. C’est pourquoi cet amendement propose de ne conserver que l’incompatibilité entre le mandat de conseiller communautaire qu’avec celui d’un emploi salarié au sein du même EPCI.

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 387

4 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Rejeté

Le Gouvernement


ARTICLE 8


Supprimer cet article.

Objet

Le présent amendement vise à supprimer l’article 8 de la proposition de loi.

•          Tout d’abord, la dernière modification des dispositions relatives au congé électif a été portée par la loi n° 2019-1461 du 27 décembre 2019 relative à l'engagement dans la vie locale et à la proximité de l'action publique. Elle est donc relativement récente. Dès lors, il pourrait être pertinent de s’assurer qu'un allongement de la durée de ce congé répond à un besoin réel avant de l'entériner dans la loi.

•          Ensuite, le recours à un congé électif prolongé par les candidats aux élections locales est susceptible d’entraîner d’importants effets de bord économiques. 908 580 candidats se sont présentés aux élections municipales de 2020 ; parmi eux, seuls 203 264 candidats, soit 22,4% des candidatures enregistrées, sont retraités et n’useront pas de leur faculté à demander un congé électif. En reprenant les chiffres du renouvellement général de 2020, et si l’article 8 de la proposition de loi venait à être appliqué, 705 316 candidats aux élections municipales seraient donc susceptibles d’accéder à 20 jours de congé électif, avec des conséquences potentielles sur les entreprises avant la période de scrutin, notamment les TPME. Pour ces entreprises, la gestion des jours d’absence peut en effet se révéler difficile, particulièrement avec un délai de prévenance très court comme c’est le cas pour ce congé (24h de prévenance à respecter).

•          Enfin, il convient de noter que la proposition de loi exclut les élections européennes, en maintenant la durée du congé électif à 10 jours pour ses candidats, alors même que la durée de la campagne électorale régie par l'article 15 de la loi du 7 juillet 1977 relative à l'élection des représentants au Parlement européen est similaire à celle prévue par l'article L. 47A du code électoral. Cette absence d’harmonisation n’est pas justifiée ; elle est de nature à créer une rupture d’égalité entre les candidats au scrutin européen et les autres candidats et complexifierait le droit existant.

•          Pour ces raisons, le gouvernement propose la suppression de l’article 8 de la proposition de loi.Les communes de moins de 3500 habitants perçoivent, en outre, d'ores et déjà une fraction de DPEL pour le financement de la garde d'enfant et de la protection fonctionnelle.

En outre, la progression de la DPEL en 2024 s'accompagne également d'une hausse de la DGF de 320 M€ qui va améliorer les recettes de fonctionnement des communes et notamment des plus petites d'entre elles, ce qui facilitera d'autant la prise en charge des frais liés à l'exercice des mandats.

Enfin, s'agissant du rapport relatif au coût d'exercice par les maires de missions de l’État, il convient de rappeler qu'il s'agit des missions historiques assurées depuis la création de la commune, avant même la décentralisation et qui ne sauraient donc bénéficier du régime juridique des compensations ou transferts de compétences. Par ailleurs, à titre d’exemple, la mission de délivrance des titres sécurisés, mission plus récemment dévolue aux maires, fait l'objet d'une dotation à part entière passée de 54 M€ en 2022 à 100 M€ dés 2023.

Compte tenu de ces éléments, il est proposé la suppression de l’article 4 par cet amendement.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 112

2 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Retiré

MM. SZCZUREK, DUROX et HOCHART


ARTICLE 8


Alinéa 2

Remplacer le mot :

vingt

par le mot :

trente

Objet

Cet amendement vise à augmenter la durée autorisée par l’employeur du nombre de jours ouvrables pour préparer une campagne électorale et ainsi unifier à la hausse cette durée pour les personnes concourant aux élections nationales et aux élections locales.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 340

4 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

Mme NADILLE


ARTICLE 8


Alinéa 2

Après le mot :

ouvrables,

insérer les mots :

dont au moins cinq jours ne peuvent être déduits des congés annuels du salarié si celui-ci le demande,

Objet

Si l’extension de 10 à 20 du nombre limite de jours devant être laissé par l’employeur à un salarié qui souhaite se consacrer à une campagne électorale locale lorsqu’il est candidat est à saluer, le dispositif laisse la possibilité à l’employeur de déduire ces jours consacrés à la campagne électorale des jours de congés annuels du salarié. Afin de rendre ce dispositif plus opérant et favoriser l’engagement citoyen, il est proposé d’instaurer une durée minimale de cinq jours qui ne pourrait pas être déduite des congés annuels du salarié candidat.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 187 rect. bis

6 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

Mme GIRARDIN, MM. BILHAC, DAUBET, FIALAIRE, GOLD, GROSVALET et GUÉRINI, Mme GUILLOTIN, M. ROUX et Mme PANTEL


ARTICLE 8


Article 8

Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

….- Après l’article L. 3422-1, il est inséré un article L. 3422-1-... ainsi rédigé :

« Art. L. 3422-1-.... – Pour l’application à Saint-Pierre-et-Miquelon de l’article L. 3242-79, les mots : "conseil départemental ou au conseil régional" sont remplacés par les mots : "conseil territorial de Saint-Pierre-et-Miquelon". »

Objet

Cet amendement rédactionnel permet d’assurer la bonne application du dispositif de l’article à Saint-Pierre-et-Miquelon en tenant compte des spécificités d’organisation administrative du territoire.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 213

4 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. BENARROCHE, Mme SENÉE, MM. Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 8


Après l’article 8

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Après l’article 35 ter du code général des impôt, il est inséré un article ainsi rédigé :

« Art. 35…. – Lorsque le propriétaire ou l’exploitant d’un fonds de commerce ou d’un établissement artisanal en concède la location à un gérant pour se consacrer à l’exercice d’un mandat électif local, la redevance résultant de la convention de location-gérance est prise en compte, pour l’imposition des bénéfices industriels et commerciaux, après application d’un abattement de 30 %. Le bénéfice de l’abattement est maintenu pendant toute la durée du mandat. »

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

 

Objet

Le présent amendement a pour objet d’octroyer une aide de l’Etat pour les artisans agriculteurs et commerçants indépendants qui optent pour la location-gérance de leur fonds de commerce ou d'un fonds artisanal afin de se consacrer à leur mandat. 

Aujourd’hui, il n’existe pas de dispositifs d’aide, ni d’autorisation d’absence, à l’instar de ce qui existe pour les salariés élus du privé et de la fonction publique, pour aider les artisans agriculteurs et les commerçants indépendants à s’investir d’un mandat électif. 

L’ancien candidat aux législatives Stephane Ravaclay, boulanger de profession, a exprimé les difficultés qu’il a enduré pour mener sa campagne et gérer, au même moment, sa boulangerie. 

Ils ne peuvent par ailleurs plus, une fois investis du mandat, concilier l’exercice de ce mandat avec leur vie professionnelle.

Il est donc impératif d’aider financièrement les artisans agriculteurs et commerçants indépendants qui font le choix d’opter pour une location gérance de leur fonds de commerce, le temps de la durée de ce mandat local. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 216

4 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. BENARROCHE, Mme SENÉE, MM. Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 8


Après l’article 8

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après l’article L. 611-11 du code de l’éducation, il est inséré un article L. 611-… ainsi rédigé : 

« Art. L. 611-…. – Des aménagements dans l’organisation et le déroulement des études sont prévus par les établissements d’enseignement supérieur, dans des conditions fixées par décret, afin de permettre aux étudiants de participer à la campagne électorale lorsqu’ils sont candidats :

« 1° À l’Assemblée nationale ou au Sénat ;

« 2° Au Parlement européen ;

« 3° Au conseil municipal ;

« 4° Au conseil départemental ou au conseil régional ;

« 5° À l’Assemblée de Corse ;

« 6° Au conseil de la métropole de Lyon ;

« 6° Aux assemblées conseil de la métropole de Lyon ;

« 7° Aux assemblées prévues par l’article 73 de la Constitution ;

« 8° À l’assemblée de polynésie. » 

Objet

Afin de favoriser l’engagement des étudiants à se porter candidat à une élection, le présent amendement a pour objet de prévoir des aménagements dans l’organisation et le déroulement des études des étudiants candidats à une élection. Ces aménagements doivent être mis en œuvre par les établissements d’enseignement supérieur, dans des conditions fixées par décret. 

Pour rappel, la part des étudiants élus (ou élèves) est de 0,69 %, bien en deçà de leur poids dans la population (4,50 %). Il est donc essentiel de faciliter leur participation à une campagne électorale, afin de diversifier le profil des élus dans nos territoires.  






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 214

4 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. BENARROCHE, Mme SENÉE, MM. Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 8


Après l'article 8

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le Gouvernement remet au Parlement, dans un délai de quatre mois à compter de la promulgation de la présente loi, un rapport sur les modalités d’aide financière attribuées pour les artisans et commerçants souhaitant s’investir dans un mandat électif local.  

Objet

Il n’existe actuellement aucun dispositif de soutien pour les artisans et commerçants exerçant à leur propre compte et qui souhaitent s’investir dans un mandat électif local. Il est alors impossible pour eux de concilier activité professionnelle avec l’exercice d’un mandat. 

Un label « Employeur partenaire de la démocratie locale » est proposé dans ce texte, ainsi que plusieurs dispositions permettant aux salariés élus de trouver un équilibre entre d’une part, leur profession, et d’autre part, leur fonction d’élu.

Pour les artisans et commerçants, l’engagement dans la vie politique est semé d'embûches. Ils n’ont pour certain pas d’autres solutions que d’abandonner leur commerce, ou d’opter pour la location gérance le temps de leur mandat.  

Selon les données de 2021 du ministère de l’Intérieur, les cadres supérieurs représentent 61 % des conseillers régionaux, plus de la moitié (55 %) des conseillers départementaux, 42 % des conseillers communautaires et 28 % des conseillers municipaux, alors que leur part dans la population est d’à peine 20 %. Ces chiffres témoignent du manque de diversité dans les profils des élus. 

Afin de diversifier l’origine socio-professionnelle des élus locaux, cet amendement d’appel a pour objet d’inciter le Gouvernement à prendre des mesures en faveur d’une aide financière octroyée à ces professions. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 388

4 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Rejeté

Le Gouvernement


ARTICLE 9


Rédiger ainsi cet article :

Le code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

1° L’article L. 2123-1 est ainsi modifié :

a) Après le 4° , sont insérés deux alinéas ainsi rédigés :

« 5° Aux cérémonies publiques ;

« 6° Aux missions accomplies dans le cadre d’un mandat spécial. » ;

b) Au sixième alinéa, les mots : « de la séance ou de la réunion » sont remplacés par les mots : « de ces absences » ;

c) Au septième alinéa, les mots : « le temps passé par l’élu aux séances et réunions précitées » sont remplacés par les mots : « ces temps d’absence » ;

2° L’article L. 2123-3 du code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

a) Au deuxième alinéa, les mots : « de leur participation aux séances et réunions » sont remplacés par les mots : « des autorisations d’absence dont ils bénéficient dans les conditions prévues à l’article L. 2123-1 » ;

b) Au quatrième alinéa, le mot : « soixante-douze » est remplacé par le mot : « cent » ;

3° L’article L. 3123-1 est ainsi modifié :

a) Après le 4° , sont insérés deux alinéas ainsi rédigés :

« 5° Aux cérémonies publiques ;

« 6° Aux missions accomplies dans le cadre d’un mandat spécial. » ;

b) Au sixième alinéa, les mots : « la séance ou de la réunion » sont remplacés par les mots : « ces absences » ;

c) Au septième alinéa, les mots : « le temps passé par l’élu aux séances et réunions précitées » sont remplacés par les mots : « ces temps d’absence » ;

4° Après le 4° de l’article L. 4135-1, sont insérés quatre alinéas ainsi rédigés :

« 5° Aux cérémonies publiques ;

« 6° Aux missions accomplies dans le cadre d’un mandat spécial. 

« Selon des modalités fixées par un décret en Conseil d’État, l’élu doit informer l’employeur de la date de ces absences dès qu’il en a connaissance.

« L’employeur n’est pas tenu de payer comme temps de travail ces temps d’absence. » ;

5° L’article L. 7125-1 est ainsi modifié :

a) Après le 4° , sont insérés deux alinéas ainsi rédigés :

« 5° Aux cérémonies publiques ;

« 6° Aux missions accomplies dans le cadre d’un mandat spécial. » ;

b) Au sixième alinéa, les mots : « de la séance ou de la réunion » sont remplacés par les mots : « de ses absences » ;

c) Au septième alinéa, les mots : « le temps passé par l’élu aux séances et réunions précitées » sont remplacés par les mots : « ces temps d’absence » ;

6° L’article L. 7227-1 est ainsi modifié :

a) Après le 5° , sont insérés deux alinéas ainsi rédigés :

« 6° Aux cérémonies publiques ;

« 7° Aux missions accomplies dans le cadre d’un mandat spécial. » ;

b) Au septième alinéa, les mots : « la séance ou de la réunion » sont remplacés par les mots : « ses absences » ;

c) Au huitième alinéa, les mots : « le temps passé par l’élu aux séances et réunions précitées » sont remplacés par les mots : « ces temps d’absence » ;

7° La dernière phrase du dernier alinéa des articles L. 2123-2, L. 3123-2, L. 4135-2 et L. 7125-2 et la dernière phrase de l’avant-dernier alinéa des articles L. 7124-9 et 7226-9 est ainsi rédigée : « L’employeur n’est pas tenu de payer comme temps de travail ce temps d’absence. ».

Objet

 

L’article 9 de la présente proposition de loi vise à renforcer les garanties accordées aux élus exerçant une activité professionnelle salariée. Le présent amendement modifie la rédaction de cette disposition tout en poursuivant les mêmes objectifs.

Le 1° ajoute aux temps d’absence que l’employeur est tenu d’accorder à son salarié les cérémonies publiques, comme le prévoit l’article 9, ainsi que les missions accomplies dans le cadre d’un mandat spécial.

La mention de mandat spécial exclut les activités courantes de l’élu. Elle permet de couvrir des opérations déterminées de façon précise et accomplies dans l’intérêt de la collectivité, à l’image d’une manifestation de grande ampleur ou un surcroît de travail momentané et exceptionnel pour la collectivité. Cette hypothèse comprend, par exemple, le cas de catastrophe naturelle.

Cette notion est à la fois souple, puisqu’aucune liste n’est a priori définie, tout en visant des opérations indispensables et inhabituelles dans l’exercice d’un mandat, ce qui permet de limiter les contraintes induites pour l’employeur. L’attribution d’un mandat spécial exige par ailleurs nécessairement une délibération, ce qui permet de justifier la nécessité de l’absence de l’élu.

Un mandat spécial peut également être attribué dans des conditions d’urgence, la délibération prise à cet effet pouvant alors être postérieure à l’exécution de la mission. Cela permet à l’élu de pouvoir s’absenter en cas de circonstances exceptionnelles. Ce dispositif rejoint ainsi l’objectif recherché par la rédaction initiale de l’article 9, qui visait à mettre en place une procédure dérogatoire d’absence en cas de crise ou d’urgence. 

Le présent amendement étend ces nouvelles autorisations d’absence aux élus municipaux (art. L. 2123-1), départementaux (art. L. 3123-1), régionaux (art. L. 4135-1), conseillers à l’assemblée de Guyane (art. L. 7125-1) et aux membres de l’assemblée de Martinique et du conseil exécutif de Martinique (art. L. 7227-1). Il modifie en conséquence la rédaction de ces articles et les harmonise, en complétant notamment l’article relatif aux conseillers régionaux.

Le 2° reprend l’apport de la commission qui prévoit la faculté pour l’employeur de rémunérer les temps d’absence liés à l’utilisation des crédits d’heures et l’étend à tous les élus bénéficiant de ce dispositif.

Le 3° augmente le nombre d’heures susceptibles d’être compensées par la commune pour les élus municipaux qui exercent une activité professionnelle (salariée ou autre) et ne perçoivent pas d'indemnités de fonction. En effet, les périodes de temps garanties aux élus locaux par le mécanisme des autorisations d'absence et du crédit d'heures ne sont pas nécessairement rémunérées par les employeurs. Elles occasionnent ainsi une perte de revenus particulièrement sensible pour les élus ne touchant pas d'indemnités de fonction. C’est pourquoi l'article L. 2123-3 permet à la commune de compenser ces pertes dans la limite de 72 heures par élu et par an. Chaque heure ne peut être rémunérée à un montant supérieur à une fois et demie la valeur horaire du salaire minimum de croissance, soit 17,47€ par heure, ce qui fait un montant maximal brut par an de 1 257,84€ par élu.

Ce dispositif n’a pas fait l’objet de revalorisation depuis 2002, la loi n° 2002-276 du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité ayant augmenté de 24 à 72 le volume d’heures pouvant être compensées par la commune.

C’est pourquoi le présent amendement fixe ce volume à 100 heures, portant ainsi le montant maximal brut de la compensation à 1 747€ par élu, soit une augmentation de 39%.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 55 rect. bis

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

MM. MIZZON, HENNO, LAUGIER, LEVI, DUFFOURG et Jean-Baptiste BLANC, Mme SOLLOGOUB, MM. CAMBIER, Jean-Michel ARNAUD, CAPO-CANELLAS, CHAUVET et FOLLIOT, Mme ROMAGNY, MM. KERN, PILLEFER et KHALIFÉ, Mme BELRHITI et M. BLEUNVEN


ARTICLE 9


Après l’alinéa 6

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« ...° Aux missions accomplies dans le cadre d’un mandat spécial. » ;

Objet

Il convient de compléter la liste des réunions ouvrant un droit légal d’absence pour les élus municipaux, avec ajouts d’un certain nombre des réunions permettant l’information des maires et/ou leur mise en réseau avec les interlocuteurs utiles à l’exercice de leur mandat. Cela comprend notamment les cérémonies protocolaires (visite d’un ministre dans le département, temps de rencontre organisé par un nouveau préfet, etc.), les réunions des associations ou organismes représentants les collectivités (cela vise les réunions d’associations d’élus notamment), les temps d’informations utiles (exemple : colloque sur le ZAN).

 

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 96 rect.

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

MM. DANTEC et BENARROCHE, Mme SENÉE, MM. Grégory BLANC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, M. JADOT, Mme de MARCO, M. MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE 9


Après l’alinéa 6

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« ...° Aux missions accomplies dans le cadre d’un mandat spécial. » ;

Objet

Il convient de compléter la liste des réunions ouvrant un droit légal d’absence pour les élus municipaux, en intégrant un certain nombre des réunions permettant l’information des maires et/ou leur mise en réseau avec les interlocuteurs utiles à l’exercice de leur mandat. Cela comprend notamment les cérémonies protocolaires (visite d’un ministre dans le département, temps de rencontre organisé par un nouveau préfet, etc.), les réunions des associations ou organismes représentants les collectivités (cela vise les réunions d’associations d’élus notamment), et les temps d’informations utiles (exemple : colloque sur le ZAN).

Cet amendement est proposé par l’Association des maires ruraux de France.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 182 rect.

4 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

M. BITZ, Mme SCHILLINGER, MM. MOHAMED SOILIHI, BUIS et BUVAL, Mmes CAZEBONNE et DURANTON, M. FOUASSIN, Mme HAVET, MM. HAYE, IACOVELLI, KULIMOETOKE, LEMOYNE et LÉVRIER, Mme NADILLE, MM. OMAR OILI, PATIENT et PATRIAT, Mme PHINERA-HORTH, MM. RAMBAUD, ROHFRITSCH, THÉOPHILE

et les membres du groupe Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants


ARTICLE 9


Après l’alinéa 6

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« ...° Aux missions accomplies dans le cadre d’un mandat spécial. » ;

Objet

Cet amendement prévoit d’étendre le champ des réunions éligibles au régime des autorisations d’absence à toutes les activités ayant fait l'objet d'une convocation formelle afin d’apporter plus de souplesse dans l'exercice des mandats locaux et d'améliorer l’articulation entre l’activité professionnelle et l’exercice du mandat.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 252 rect.

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

Mme CUKIERMAN, M. BROSSAT, Mme BRULIN, M. LAHELLEC

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE 9


Après l’alinéa 6

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« ...° Aux missions accomplies dans le cadre d’un mandat spécial. » ;

Objet

Il convient de compléter la liste des réunions ouvrant un droit légal d’absence pour les élus municipaux, avec ajouts d’un certain nombre des réunions permettant l’information des maires et/ou leur mise en réseau avec les interlocuteurs utiles à l’exercice de leur mandat.

Cela comprend notamment les cérémonies protocolaires (visite d’un ministre dans le département, temps de rencontre organisé par un nouveau préfet, etc.), les réunions des associations ou organismes représentants les collectivités (cela vise les réunions d’associations d’élus notamment), les temps d’informations utiles (exemple : colloque sur le ZAN).

Cet amendement est également proposé par l'AMRF. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 282 rect. ter

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

Mmes AESCHLIMANN, JACQUES, PETRUS et BERTHET, MM. PANUNZI, CADEC, BURGOA, MILON et BONHOMME, Mme MALET, MM. ROJOUAN, BRUYEN, SIDO et SAUTAREL, Mmes LASSARADE et VENTALON et M. KLINGER


ARTICLE 9


Après l’alinéa 6

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« ...° Aux missions accomplies dans le cadre d’un mandat spécial. » ;

Objet

L'amendement proposé vise à élargir les conditions d'autorisation d'absence pour les élus locaux, selon l'article L.2123-1 du code général des collectivités territoriales. Actuellement, cet article permet aux élus de s'absenter de leur travail pour assister à des réunions spécifiquement listées par la loi. Cependant, de nombreuses réunions ou activités liées à leur mandat, telles que les réunions de chantier, les conseils d'école ou certaines instances de concertation, ne sont pas couvertes par cet article.

L'objectif de cet amendement est donc d'élargir la liste des réunions autorisées. Cette extension permettrait une meilleure conciliation entre les obligations professionnelles des élus et les exigences de leur mandat.

L’amendement a été travaillé avec l’AMF.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 305 rect. quater

6 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

Mme BOURCIER, MM. CAPUS, CHASSEING, Vincent LOUAULT, BRAULT et CHEVALIER, Mme LERMYTTE et MM. Alain MARC et DAUBET


ARTICLE 9


Après l’alinéa 6

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« ...° Aux missions accomplies dans le cadre d’un mandat spécial. » ;

Objet

Il convient de compléter la liste des réunions ouvrant un droit légal d’absence pour les élus municipaux, avec ajouts d’un certain nombre des réunions permettant l’information des maires et/ou leur mise en réseau avec les interlocuteurs utiles à l’exercice de leur mandat. Cela comprend notamment les cérémonies protocolaires (visite d’un ministre dans le département, temps de rencontre organisé par un nouveau préfet, etc.), les réunions des associations ou organismes représentants les collectivités (cela vise les réunions d’associations d’élus notamment), les temps d’informations utiles (exemple : colloque sur le ZAN).



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 350 rect. quinquies

6 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

MM. GROSVALET, ROUX et BILHAC, Mme PANTEL et MM. MASSET, GOLD, CABANEL, GUIOL et GUÉRINI


ARTICLE 9


Après l’alinéa 6

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« ...° Aux missions accomplies dans le cadre d’un mandat spécial. » ;

Objet

Il convient de compléter la liste des réunions ouvrant un droit légal d’absence pour les élus municipaux.  Cela comprend l'ajout des cérémonies publiques afin d'assurer au mieux la représentation de leur collectivité, mais aussi les missions accomplies dans le cadre d'un mandat spécial.

Dans la jurisprudence, cette notion s'entend toutes les missions accomplies avec l’autorisation du conseil municipal dans l’intérêt des affaires communales, à l’exclusion de celles qui lui incombent en vertu d’une obligation expresse. 

Elle recouvre donc, notamment, l'organisation de festivals et d'expositions de grande ampleur, le lancement d'un chantier important, le surcroît de travail lié à une catastrophe naturelle, etc. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 257 rect.

4 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

M. FOUASSIN


ARTICLE 9


Après l’alinéa 6

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

...) Après le 4° il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

"En cas de déclenchement d'une alerte rouge par le préfet sur le territoire de la commune, les membres du conseil municipal exerçant une fonction dans le secteur privé et les membres du conseil municipal occupant une fonction dans le secteur public bénéficient d'un forfait temps de repos de 24 heures. Durant cette période, tout rappel professionnel et convocation liée à leur activité privée est suspendu, afin de permettre un temps de repos avant la reprise de leur activités. " ;

Objet

L'amendement présenté vise à introduire une disposition spécifique au sein de l'article L2123-1 du code général des collectivités territoriales, offrant un cadre adapté aux membres du conseil municipal qui, en plus de leurs fonctions publiques, exercent également des responsabilités dans le secteur privé ou dans la fonction publique

Lorsqu'une alerte rouge est déclenchée par le préfet sur le territoire de la commune, les enjeux de sécurité et les mesures d'urgence requièrent une mobilisation sans faille des membres du conseil municipal. Cependant, certains d'entre eux cumulent ces responsabilités avec une activité professionnelle dans le secteur privé.

Afin de garantir leur pleine disponibilité dans ces moments cruciaux, l'amendement propose l'instauration d'un forfait temps de repos de 24 heures pour ces membres spécifiques. Durant cette période, toute sollicitation professionnelle et convocation liée à leur activité privée serait suspendue, leur offrant ainsi le temps nécessaire pour se reposer avant de reprendre leurs différentes fonctions.

Cette mesure contribuera à assurer une participation effective et sereine des membres du conseil municipal, garantissant ainsi une gestion optimale des situations d'urgence et un engagement sans faille envers la sécurité de la population.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 218

4 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. BENARROCHE, Mme SENÉE, MM. Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE 9


Alinéa 7

Supprimer les mots :

, pour les maires et les adjoints au maire,

Objet

Cet amendement a pour objet d’élargir à l’ensemble des élus locaux la procédure dérogatoire au régime de déclaration préalable des autorisations d’absence en cas de crise ou de situation exceptionnelle. Cette procédure permet, pour les élus salariés, d’informer en temps réel leur employeur pour obtenir une autorisation d’absence. Les rapporteurs, lors de l’examen en commission, ont restreint cette procédure aux seuls maires et adjoints. Mais les petites communes ont besoin de mobiliser l’ensemble de leurs équipes lorsqu’un événement climatique a lieu, pour aider les habitants en cas de crise et soutenir le maire et ses adjoints.

Il est donc préférable de maintenir cette règle pour les conseillers municipaux. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 271 rect. bis

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

Mmes Muriel JOURDA et DI FOLCO


ARTICLE 9


Alinéa 7

Remplacer les mots :

et les adjoints au maire

par les mots :

, les adjoints au maire, les conseillers municipaux ayant reçu délégation ou ayant été désignés par arrêté municipal pour assurer une astreinte

Objet

Il apparaît que l’élu d’astreinte, désigné par le maire dans le cadre de ses pouvoirs de police, qui est amené à intervenir sur des situations de crise ou d’urgence, n’est pas nécessairement un adjoint mais peut être aussi un conseiller municipal. De ce fait, il importe de permettre à chaque élu en position d’astreinte et suivant l’organisation communale, de pouvoir quitter son travail afin de se rendre sur le terrain et représenter le maire.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 412

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

Mmes EUSTACHE-BRINIO et GATEL et M. KERROUCHE

au nom de la commission des lois


ARTICLE 9


Alinéa 7

Remplacer les mots :

et les adjoints au maire

par les mots :

, les adjoints au maire, les conseillers municipaux ayant reçu délégation ou ayant été désignés par arrêté municipal pour assurer une astreinte

 

Objet

Cet amendement élargit le bénéfice de la procédure dérogatoire de déclaration des autorisations d’absence auprès de l’employeur aux conseillers municipaux ayant reçu délégation ainsi qu'aux conseillers municipaux ayant été désignés par arrêté municipal pour assurer une astreinte.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 290 rect.

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Sagesse du Sénat
Rejeté

MM. CHASSEING, BRAULT, CHEVALIER et WATTEBLED, Mme LERMYTTE, MM. Alain MARC et ROCHETTE, Mme BOURCIER et MM. Vincent LOUAULT, CAPUS, Henri LEROY, PACCAUD, LONGEOT, Jean Pierre VOGEL, Jean-Baptiste BLANC, LEMOYNE, LAMÉNIE, BONHOMME, LEVI, BLEUNVEN et DELCROS


ARTICLE 9


Alinéa 8

Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

Ce temps d’absence sera mentionné comme « absence d’élu de la République » sur le bulletin de paie du salarié.

Objet

Cet amendement vise à faire passer une instruction aux différents créateurs de logiciel de paie, pour créer une nouvelle dénomination dans la catégorie des absences, permettant de renommer une « absence non rémunérée » en « absence d’élu de la République » afin de matérialiser et valoriser l’engagement des salariés élus.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 69 rect. bis

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. FARGEOT et COURTIAL, Mme BILLON, M. HENNO, Mme ROMAGNY et M. BLEUNVEN


ARTICLE 9


Alinéa 9

Supprimer cet alinéa.

Objet

L’alinéa 9 de l’article 9 prévoit de porter d’un et demie à deux fois la valeur du SMIC horaire le plafond du remboursement ouvert aux conseillers municipaux ne bénéficiant pas d’indemnités de fonction avec un maximum de 72h par an. Cela reviendrait pourtant potentiellement à indemniser les conseillers municipaux non indemnisés de façon supérieure à nombre de conseillers délégués indemnisés et chargés d’une mission.

Cet amendement vise donc à supprimer cette disposition.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 148 rect. ter

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

MM. UZENAT et BOURGI, Mme CARLOTTI, M. LUREL, Mme BRIQUET, MM. FÉRAUD et GILLÉ, Mmes BONNEFOY et CANALÈS, MM. FAGNEN, Michaël WEBER, Patrice JOLY et CARDON, Mme ESPAGNAC, M. TISSOT, Mmes MONIER et LE HOUEROU et MM. MONTAUGÉ, ROS, PLA, VAYSSOUZE-FAURE et JACQUIN


ARTICLE 9


Alinéa 9

Après la référence :

L. 2123-3,

insérer les mots :

le mot : « soixante-douze » est remplacé par les mots « cent » et

Objet

L'article 9 de la présente proposition de loi visant à élargir le périmètre des autorisations d'absence, il apparaît donc nécessaire de relever le plafond annuel du nombre d'heures pouvant faire l'objet d'une compensation financière au bénéfice des conseillers municipaux qui exercent une activité professionnelle et ne perçoivent pas d'indemnités de fonction.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 419

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

Mmes EUSTACHE-BRINIO et GATEL et M. KERROUCHE

au nom de la commission des lois


ARTICLE 9


Alinéa 9

Après la référence :

L. 2123-3,

insérer les mots :

le mot : « soixante-douze » est remplacé par le mot : « cent » et

Objet

Cet amendement augmente le nombre d’heures susceptibles d’être compensées par la commune pour les élus municipaux qui exercent une activité professionnelle (salariée ou autre) et ne perçoivent pas d'indemnités de fonction. Elle porte ce plafond de 100 heures, contre 72 actuellement.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 217

4 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. BENARROCHE, Mme SENÉE, MM. Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE 9


Alinéa 14

Supprimer cet alinéa.

Objet

L’article 9 entend faciliter le recours aux autorisations d’absence pour les élus locaux. A été ajoutée lors de l’examen en commission des Lois, la précision que l’employeur n’est pas tenu de payer les autorisations d’absence des élus salariés.

Cette précision apparaît superfétatoire car il n’existe pas, dans notre législation, d’obligation de rémunérer les autorisations d’absence des salariés. Cette mention peut en revanche avoir l’effet incitatif de refus de rémunérer les élus salariés qui doivent s'absenter en cas de crise. Cette précision pourrait entrer en contradiction avec l’esprit initial du texte, à savoir une meilleure reconnaissance des élus. 

Le groupe Écologiste, Solidarité et Territoires demande donc sa suppression.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 91 rect. bis

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

Mme AESCHLIMANN, M. SAUTAREL, Mmes JACQUES, PETRUS et BERTHET, MM. PANUNZI, CADEC, BURGOA et MILON, Mmes VENTALON et LASSARADE, MM. SIDO et ROJOUAN, Mme MALET et MM. PIEDNOIR et KLINGER


ARTICLE 9


Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – À l’article L. 3142-83 du code du travail, les mots : « s'il justifie d'une ancienneté minimale d'une année chez l'employeur à la date de son entrée en fonction » sont supprimés.

Objet

L’article L. 3142-83 du Code du travail permet à un salarié membre de l’Assemblée nationale ou du Sénat de suspendre, à sa demande, son contrat de travail jusqu’à l’expiration de son mandat.

L’article L. 3142-88 du même Code étend le champ d’application de cette disposition aux maires et aux adjoints au maire, aux présidents et vice-présidents de conseil départemental ainsi qu’aux présidents et vice-présidents de conseil régional.

Par ailleurs, l’article L. 2123-9 du Code général des collectivités territoriales dispose que l’obligation pour l’employeur de suspendre le contrat de travail de l’élu s’étend aux maires et adjoints au maire qui en font la demande.

Pourtant, la situation de la maire de Poitiers, notamment, a rappelé que les élues souhaitant prendre un congé maternité pouvaient se trouver confrontées à la difficulté d’assurer leur remplacement par un adjoint si l’employeur de ce dernier refusait la suspension de son contrat. Aussi l’article 17 de la présente loi a-t-il vocation à permettre explicitement aux élus locaux de remplacer, le cas échéant, le chef de l’exécutif local en bénéficiant de la suspension temporaire de leur contrat de travail.

Néanmoins, le dispositif législatif existant limite le bénéfice de la suspension temporaire du contrat de travail de l’élu aux salariés justifiant d'une ancienneté minimale d'une année chez l'employeur à la date de son entrée en fonction.

Or, cette condition d’ancienneté d’une année paraît déraisonnable. Elle excède en effet largement la durée maximale de la période d’essai du contrat à durée indéterminée qui, aux termes de l’article L. 1221-19 du Code du travail, varie de deux à quatre mois en fonction de la catégorie socioprofessionnelle du salarié.

Au surplus, aucune condition d’ancienneté n’est exigée pour l’octroi au salarié de certains congés, parmi lesquels le congé de maternité et le congé de paternité.

Aussi cet amendement supprime-t-il la condition d’ancienneté exigée, afin d’octroyer une protection salariale renforcée aux élus locaux exerçant provisoirement une fonction de chef de l’exécutif local.

Ce dispositif de suspension du contrat de travail s’étend par ailleurs aux salariés membres de l’Assemblée nationale ou du Sénat.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 92 rect. bis

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

Mme AESCHLIMANN, M. SAUTAREL, Mmes JACQUES, PETRUS et BERTHET, MM. PANUNZI, CADIC, BURGOA, MILON, BONHOMME et PIEDNOIR, Mme MALET, MM. ROJOUAN et SIDO, Mmes LASSARADE et VENTALON et M. KLINGER


ARTICLE 9


Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – À l’article L. 3142-83 du code du travail, les mots « minimale d’une année » sont remplacés par les mots « supérieure à la durée de la période d’essai, renouvellement compris ».

Objet

L’article L. 3142-83 du Code du travail permet à un salarié membre de l’Assemblée nationale ou du Sénat de suspendre, à sa demande, son contrat de travail jusqu’à l’expiration de son mandat.

L’article L. 3142-88 du même Code étend le champ d’application de cette disposition aux maires et aux adjoints au maire, aux présidents et vice-présidents de conseil départemental ainsi qu’aux présidents et vice-présidents de conseil régional.

Par ailleurs, l’article L. 2123-9 du Code général des collectivités territoriales dispose que l’obligation pour l’employeur de suspendre le contrat de travail de l’élu s’étend aux maires et adjoints au maire qui en font la demande.

Pourtant, la situation de la maire de Poitiers, notamment, a rappelé que les élues souhaitant prendre un congé maternité pouvaient se trouver confrontées à la difficulté d’assurer leur remplacement par un adjoint si l’employeur de ce dernier refusait la suspension de son contrat. Aussi l’article 17 de la présente loi a-t-il vocation à permettre explicitement aux élus locaux de remplacer, le cas échéant, le chef de l’exécutif local en bénéficiant de la suspension temporaire de leur contrat de travail.

Néanmoins, le dispositif législatif existant limite le bénéfice de la suspension temporaire du contrat de travail de l’élu aux salariés justifiant d'une ancienneté minimale d'une année chez l'employeur à la date de son entrée en fonction.

Or, cette condition d’ancienneté d’une année paraît déraisonnable. Elle excède en effet largement la durée maximale de la période d’essai du contrat à durée indéterminée qui, aux termes de l’article L. 1221-19 du Code du travail, varie de deux à quatre mois en fonction de la catégorie socioprofessionnelle du salarié. Elle excède également la durée maximale de renouvellement de la période d’essai qui, selon les dispositions de l’article L. 1221-21 du Code du travail, est comprise entre quatre et huit mois.

Au surplus, aucune condition d’ancienneté n’est exigée pour l’octroi au salarié de certains congés, parmi lesquels le congé de maternité et le congé de paternité.

Aussi cet amendement de repli vise-t-il à octroyer une protection salariale renforcée aux élus exerçant provisoirement une fonction de chef de l’exécutif local, comme aux salariés membres de l’Assemblée nationale ou du Sénat, en abaissant la condition d’ancienneté d’un an à la durée de la période d’essai, renouvellement compris.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 56 rect. bis

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

MM. MIZZON, HENNO, LAUGIER, LEVI et DUFFOURG, Mme SOLLOGOUB, MM. CAMBIER, Jean-Michel ARNAUD, CAPO-CANELLAS, CHAUVET, FOLLIOT, KERN, PILLEFER et KHALIFÉ, Mme BELRHITI et M. BLEUNVEN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Après l'article 9

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le premier alinéa de l’article L. 2123-7 du code général des collectivités territoriales est ainsi rédigé : « Le temps d’absence prévu aux articles L. 2123-1, L. 2123-2 et L. 2123-4 est de plein droit assimilé à du temps de travail effectif. »

II. –  Après l’article L. 3142-61 du code du travail, il est inséré un article L. 3142-61-… ainsi rédigé :

« Art L. 3142-61-… – Le temps d’absence d’un salarié membre d’un conseil municipal prévu aux articles L. 2123-1, L. 2123-2 et L. 2123-4 du code général des collectivités territoriales est de plein droit assimilé à du temps de travail effectif.

« Aucune modification de la durée et des horaires de travail prévus par le contrat de travail ne peut, en outre, être effectuée en raison des absences intervenues en application des dispositions prévues aux articles L. 2123-1, L. 2123-2 et L. 2123-4 sans l’accord de l’élu concerné. »

Objet

Selon les articles L2123-1 et L2123-2 du CGCT, l'employeur est tenu de laisser, à un salarié membre d'un conseil municipal, des temps d’absence pour l’exercice de son mandat (crédits d’heures et autorisations d’absence). Il n’est cependant pas tenu de rémunérer ces absences.

Aux termes de l'article L.2123-7 du CGCT, ce temps d&_8217;absence “est assimilé à une durée de travail effective pour la détermination de la durée des congés payés ainsi qu'au regard de tous les droits découlant de l'ancienneté”. En dehors de ces deux domaines, cette disposition ne prévoit pas expressément que ce temps d’absence soit considéré comme du temps de travail effectif.

En pratique, ces absences peuvent impacter sur les avantages sociaux (primes, tickets restaurants, etc.) alors même que l'article L2123-8 du CGCT prévoit qu’« il est interdit à tout employeur de prendre en considération les absences [liées à l’exercice d’un mandat] pour arrêter ses décisions en ce qui concerne […] l'octroi d'avantages sociaux. ».

Cet amendement vise à ce que le temps d’absence légal d’un élu soit considéré comme du temps de travail effectif pour l’ensemble des implications, à l’instar de ce qui existe pour les représentants syndicaux (sans cependant remettre en cause l’absence d’obligation pour l’employeur de rémunérer ces temps).



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 85 rect. bis

6 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Non soutenu

M. MENONVILLE, Mmes DEMAS et Olivia RICHARD, M. Alain MARC, Mme NOËL, MM. REICHARDT et ANGLARS, Mme BILLON, MM. KLINGER, HOUPERT et PACCAUD, Mme LERMYTTE, MM. PELLEVAT et GRAND, Mme NÉDÉLEC, MM. Louis VOGEL et GREMILLET, Mme ROMAGNY, M. COURTIAL, Mme SAINT-PÉ et M. BONHOMME


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Après l’article 9

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le premier alinéa de l’article L. 2123-7 du code général des collectivités territoriales est ainsi rédigé : « Le temps d’absence prévu aux articles L. 2123-1, L. 2123-2 et L. 2123-4 est de plein droit assimilé à du temps de travail effectif. »

II. – Après l’article L. 3142-61 du code du travail, il est inséré un article L3142-61-… ainsi rédigé :  

« Art. L. 3142-61-…. – Le temps d’absence d’un salarié membre d’un conseil municipal prévu aux articles L. 2123-1, L. 2123-2 et L. 2123-4 du code général des collectivités territoriales est de plein droit assimilé à du temps de travail effectif.

« Aucune modification de la durée et des horaires de travail prévus par le contrat de travail ne peut, en outre, être effectuée en raison des absences intervenues en application des dispositions prévues aux articles L. 2123-1, L. 2123-2 et L. 2123-4 sans l’accord de l’élu concerné. »

Objet

Cet amendement entend assimiler systématiquement le temps d’absence légal à un temps de travail effectif pour la détermination de tous les avantages sociaux ouverts à l’instar de ce dont bénéficient les représentants syndicaux.

Aujourd’hui, ces absences sont associées à du temps de travail effectif uniquement pour la détermination des congés payées, tel n'est pas le cas pour d’autres avantages sociaux RTT, le 13ème mois, diverses primes, les tickets restaurant...

Il s’agit ici de corriger cette situation et d’établir un régime plus favorable à l’image de celui appliqué aux représentants syndicaux. Cette mesure permettra ainsi de valoriser l’engagement des élus locaux.

Tel est l'objet de cet amendement.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 97

1 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Non soutenu

MM. DANTEC et BENARROCHE, Mme SENÉE, MM. Grégory BLANC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, M. JADOT, Mme de MARCO, M. MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Après l'article 9

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le premier alinéa de l’article L. 2123-7 du code général des collectivités territoriales est ainsi rédigé : « Le temps d’absence prévu aux articles L. 2123-1, L. 2123-2 et L. 2123-4 est de plein droit assimilé à du temps de travail effectif. »

II. – Après l’article L. 3142-61 du code du travail, il est inséré un article L. 3142-61-… ainsi rédigé :

« Art L. 3142-61-… – Le temps d’absence d’un salarié membre d’un conseil municipal prévu aux articles L. 2123-1, L. 2123-2 et L. 2123-4 du code général des collectivités territoriales est de plein droit assimilé à du temps de travail effectif.

« Aucune modification de la durée et des horaires de travail prévus par le contrat de travail ne peut, en outre, être effectuée en raison des absences intervenues en application des dispositions prévues aux articles L. 2123-1, L. 2123-2 et L. 2123-4 sans l’accord de l’élu concerné. »

Objet

Selon les articles L.2123-1 et L.2123-2 du CGCT, l’employeur est tenu de laisser, à un salarié membre d’un conseil municipal, des temps d’absence pour l’exercice de son mandat (crédits d’heures et autorisations d’absence). Il n’est cependant pas tenu de rémunérer ces absences.

Aux termes de l’article L.2123-7 du CGCT, ce temps d’absence « est assimilé à une durée de travail effective pour la détermination de la durée des congés payés ainsi qu’au regard de tous les droits découlant de l’ancienneté ». En dehors de ces deux domaines, cette disposition ne prévoit pas expressément que ce temps d’absence soit considéré comme du temps de travail effectif.

En pratique, ces absences peuvent avoir une incidence sur les avantages sociaux (primes, tickets restaurants, etc.) alors même que l’article L.2123-8 du CGCT prévoit qu’« il est interdit à tout employeur de prendre en considération les absences [liées à l’exercice d’un mandat] pour arrêter ses décisions en ce qui concerne […] l’octroi d’avantages sociaux. »

Cet amendement vise à ce que le temps d’absence légal d’un élu soit considéré comme du temps de travail effectif pour l’ensemble des implications, à l’instar de ce qui existe pour les représentants syndicaux (sans cependant remettre en cause l’absence d’obligation pour l’employeur de rémunérer ces temps).

Cet amendement est proposé par l’Association des maires ruraux de France.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 284 rect. bis

6 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

MM. CHASSEING, BRAULT, CHEVALIER, WATTEBLED et ROCHETTE, Mme BOURCIER, MM. Vincent LOUAULT, CAPUS, Henri LEROY, LONGEOT, Jean Pierre VOGEL et Jean-Baptiste BLANC, Mme PUISSAT et MM. LAMÉNIE, DELCROS, DAUBET et NOUGEIN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Après l’article 9

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le premier alinéa de l’article L. 2123-7 du code général des collectivités territoriales est ainsi rédigé : « Le temps d’absence prévu aux articles L2123-1, L2123-2 et L2123-4 est de plein droit assimilé à du temps de travail effectif. »

II. – Après l’article L. 3142-61 du code du travail, il est inséré un article L3142-61-… ainsi rédigé :  

« Art. L. 3142-61-…. – Le temps d’absence d’un salarié membre d’un conseil municipal prévu aux articles L. 2123-1, L2123-2 et L. 2123-4 du code général des collectivités territoriales est de plein droit assimilé à du temps de travail effectif.

« Aucune modification de la durée et des horaires de travail prévus par le contrat de travail ne peut, en outre, être effectuée en raison des absences intervenues en application des dispositions prévues aux articles L. 2123-1, L. 2123-2 et L. 2123-4 sans l’accord de l’élu concerné. »

Objet

Selon les articles L2123-1 et L2123-2 du CGCT, l'employeur est tenu de laisser, à un salarié membre d'un conseil municipal, des temps d’absence pour l’exercice de son mandat (crédits d’heures et autorisations d’absence). Il n’est cependant pas tenu de rémunérer ces absences.

Aux termes de l'article L.2123-7 du CGCT, ce temps d’absence “est assimilé à une durée de travail effective pour la détermination de la durée des congés payés ainsi qu'au regard de tous les droits découlant de l'ancienneté”. En dehors de ces deux domaines, cette disposition ne prévoit pas expressément que ce temps d’absence soit considéré comme du temps de travail effectif.

En pratique, ces absences peuvent impacter sur les avantages sociaux (primes, tickets restaurants, etc.) alors même que l'article L2123-8 du CGCT prévoit qu’« il est interdit à tout employeur de prendre en considération les absences [liées à l’exercice d’un mandat] pour arrêter ses décisions en ce qui concerne […] l'octroi d'avantages sociaux. ».

Cet amendement vise à ce que le temps d’absence légal d’un élu soit considéré comme du temps de travail effectif pour l’ensemble des implications, à l’instar de ce qui existe pour les représentants syndicaux (sans cependant remettre en cause l’absence d’obligation pour l’employeur de rémunérer ces temps).



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 297

4 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Non soutenu

MM. HOCHART, SZCZUREK et DUROX


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Après l’article 9

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le premier alinéa de l’article L. 2123-7 du code général des collectivités territoriales est ainsi rédigé : « Le temps d’absence prévu aux articles L. 2123-1, L. 2123-2 et L. 2123-4 est de plein droit assimilé à du temps de travail effectif. »

II. – Après l’article L. 3142-61 du code du travail, il est inséré un article L3142-61-… ainsi rédigé :  

« Art. L. 3142-61-…. – Le temps d’absence d’un salarié membre d’un conseil municipal prévu aux articles L. 2123-1, L. 2123-2 et L. 2123-4 du code général des collectivités territoriales est de plein droit assimilé à du temps de travail effectif.

« Aucune modification de la durée et des horaires de travail prévus par le contrat de travail ne peut, en outre, être effectuée en raison des absences intervenues en application des dispositions prévues aux articles L. 2123-1, L. 2123-2 et L. 2123-4 sans l’accord de l’élu concerné. »

Objet

Selon les articles L2123-1 et L2123-2 du CGCT, l'employeur est tenu de laisser, à un salarié
membre d'un conseil municipal, des temps d'absence pour l'exercice de son mandat (crédits
d'heures et autorisations d'absence). Il n'est cependant pas tenu de rémunérer ces absences.
Aux termes de l'article L.2123-7 du CGCT, ce temps d'absence "est assimilé à une durée de travail effective pour la détermination de la durée des congés payés ainsi qu'au regard de tous les droits découlant de l'ancienneté". En dehors de ces deux domaines, cette disposition ne prévoit pas expressément que ce temps d'absence soit considéré comme du temps de travail effectif.
En pratique, ces absences peuvent impacter sur les avantages sociaux (primes, tickets restaurants, etc.) alors même que l'article L2123-8 du CGCT prévoit qu'« il est interdit à tout employeur de prendre en considération les absences [liées à l'exercice d'un mandat] pour arrêter ses décisions en ce qui concerne [...] l'octroi d'avantages sociaux. ».

Cet amendement vise à ce que le temps d'absence légal d'un élu soit considéré comme du temps de travail effectif pour l'ensemble des implications, à l'instar de ce qui existe pour les représentants syndicaux (sans cependant remettre en cause l'absence d'obligation pour l'employeur de rémunérer ces temps).






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 352 rect. bis

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

MM. GROSVALET, ROUX, LAOUEDJ et BILHAC, Mme Nathalie DELATTRE, M. GUÉRINI, Mmes Maryse CARRÈRE et PANTEL et MM. GOLD, GUIOL et CABANEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Après l’article 9

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le premier alinéa de l’article L. 2123-7 du code général des collectivités territoriales est ainsi rédigé : « Le temps d’absence prévu aux articles L. 2123-1, L. 2123-2 et L. 2123-4 est de plein droit assimilé à du temps de travail effectif. »

II. – Après l’article L. 3142-61 du code du travail, il est inséré un article L3142-61-… ainsi rédigé :  

« Art. L. 3142-61-…. – Le temps d’absence d’un salarié membre d’un conseil municipal prévu aux articles L. 2123-1, L. 2123-2 et L. 2123-4 du code général des collectivités territoriales est de plein droit assimilé à du temps de travail effectif.

« Aucune modification de la durée et des horaires de travail prévus par le contrat de travail ne peut, en outre, être effectuée en raison des absences intervenues en application des dispositions prévues aux articles L. 2123-1, L. 2123-2 et L. 2123-4 sans l’accord de l’élu concerné. »

Objet

Selon les articles L2123-1 et L2123-2 du CGCT, l'employeur est tenu de laisser, à un salarié membre d'un conseil municipal, des temps d’absence pour l’exercice de son mandat (crédits d’heures et autorisations d’absence).

Il n’est cependant pas tenu de rémunérer ces absences. Aux termes de l'article L.2123-7 du CGCT, ce temps d’absence “est assimilé à une durée de travail effective pour la détermination de la durée des congés payés ainsi qu'au regard de tous les droits découlant de l'ancienneté”. En dehors de ces deux domaines, cette disposition ne prévoit pas expressément que ce temps d’absence soit considéré comme du temps de travail effectif.

En pratique, ces absences peuvent impacter sur les avantages sociaux (primes, tickets restaurants, etc.) alors même que l'article L2123-8 du CGCT prévoit qu’" il est interdit à tout employeur de prendre en considération les absences [liées à l’exercice d’un mandat] pour arrêter ses décisions en ce qui concerne […] l'octroi d'avantages sociaux. "

Cet amendement vise à ce que le temps d’absence légal d’un élu soit considéré comme du temps de travail effectif pour l’ensemble des implications, à l’instar de ce qui existe pour les représentants syndicaux (sans cependant remettre en cause l’absence d’obligation pour l’employeur de rémunérer ces temps).



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 251

4 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

Mme CUKIERMAN, M. BROSSAT, Mme BRULIN, M. LAHELLEC

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Après l’article 9

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le premier alinéa de l’article L. 2123-7 du code général des collectivités territoriales est ainsi rédigé : « Le temps d’absence prévu aux articles L. 2123-1, L. 2123-2 et L. 2123-4 est de plein droit assimilé à du temps de travail effectif. »

II. – Après l’article L. 3142-61 du code du travail, il est inséré un article L. 3142-61-… ainsi rédigé :

« Art L. 3142-61-… – Le temps d’absence d’un salarié membre d’un conseil municipal prévu aux articles L. 2123-1, L. 2123-2 et L. 2123-4 du code général des collectivités territoriales est de plein droit assimilé à du temps de travail effectif. »

Objet

Selon les articles L. 2123-1 et L. 2123-2 du CGCT, l'employeur est tenu de laisser, à un salarié membre d'un conseil municipal, des temps d’absence pour l’exercice de son mandat (crédits d’heures et autorisations d’absence). Il n’est cependant pas tenu de rémunérer ces absences.

Aux termes de l'article L. 2123-7 du CGCT, ce temps d’absence “est assimilé à une durée de travail effective pour la détermination de la durée des congés payés ainsi qu'au regard de tous les droits découlant de l'ancienneté”. En dehors de ces deux domaines, cette disposition ne prévoit pas expressément que ce temps d’absence soit considéré comme du temps de travail effectif.

En pratique, ces absences peuvent impacter sur les avantages sociaux (primes, tickets restaurants, etc.) alors même que l'article L. 2123-8 du CGCT prévoit qu’« il est interdit à tout employeur de prendre en considération les absences [liées à l’exercice d’un mandat] pour arrêter ses décisions en ce qui concerne [...] l'octroi d'avantages sociaux. ».

Cet amendement vise à ce que le temps d’absence légal d’un élu soit considéré comme du temps de travail effectif pour l’ensemble des implications, à l’instar de ce qui existe pour les représentants syndicaux (sans cependant remettre en cause l’absence d’obligation pour l’employeur de rémunérer ces temps).

Aucune modification de la durée et des horaires de travail prévus par le contrat de travail ne peut, en outre, être effectuée en raison des absences intervenues en application des dispositions prévues aux articles L2123-1, L2123-2 et L2123-4 sans l'accord de l'élu concerné.

Cet amendement est également déposé par l'AMRF. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 46 rect.

4 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

MM. REDON-SARRAZY, ROIRON, KERROUCHE, COZIC, BOURGI et CHAILLOU, Mme de LA GONTRIE, M. DURAIN, Mmes HARRIBEY et LINKENHELD, MM. LUREL et GILLÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. UZENAT et Michaël WEBER, Mmes BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, M. CHANTREL, Mme CONWAY-MOURET, MM. KANNER et MARIE, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BLATRIX CONTAT et BRIQUET, M. DARRAS, Mme FÉRET, MM. JACQUIN et MÉRILLOU, Mmes MONIER et Sylvie ROBERT, MM. ROS, TEMAL, TISSOT, VAYSSOUZE-FAURE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Après l’article 9

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Aux premiers alinéas des articles L. 2123-7, L. 3123-5 et L. 4135-5 du code général des collectivités territoriales, les mots : « pour la détermination de la durée des congés payés ainsi qu’au regard de tous les droits découlant de l’ancienneté » sont supprimés.

Objet

Issu des travaux de l'Association des Maires Ruraux de France (AMRF), cet amendement propose que le temps d’absence légal d’un élu soit considéré comme du temps de travail effectif pour l’ensemble des implications, à l’instar de ce qui existe pour les représentants syndicaux, sans cependant remettre en cause l’absence d’obligation pour l’employeur de rémunérer ces temps. 

Selon le droit en vigueur, l'employeur est tenu de laisser, à un salarié membre d'un conseil municipal, départemental et régional, des temps d’absence pour l’exercice de son mandat (crédits d’heures et autorisations d’absence). Il n’est cependant pas tenu de rémunérer ces absences.

En l'état du droit, ce temps d’absence est assimilé à une durée de travail effective pour la détermination de la durée des congés payés ainsi qu'au regard de tous les droits découlant de l'ancienneté. En dehors de ces deux domaines, cette disposition ne prévoit pas expressément que ce temps d’absence soit considéré comme du temps de travail effectif.

En pratique, ces absences peuvent impacter sur les avantages sociaux (primes, tickets restaurants, etc.) alors même que l'article L2123-8 du CGCT prévoit qu’« il est interdit à tout employeur de prendre en considération les absences [liées à l’exercice d’un mandat] pour arrêter ses décisions en ce qui concerne [...] l'octroi d'avantages sociaux. ».



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 54 rect. ter

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

MM. MIZZON, HENNO, LAUGIER, LEVI, DUFFOURG et Jean-Baptiste BLANC, Mme SOLLOGOUB, MM. CAMBIER, Jean-Michel ARNAUD, CHAUVET, KERN, PILLEFER et KHALIFÉ, Mme BELRHITI et MM. BLEUNVEN et FOLLIOT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Après l'article 9

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après l’article L. 1132-3-3 du code du travail, il est inséré un article L. 1132-3-... ainsi rédigé :

« Art. L. 1132-3-.... Le temps d’absence prévu dont bénéficie le salarié titulaire d’un mandat municipal en application des articles L. 2123-1, L. 2123-2 et L. 2123-4 du code général des collectivités territoriales est assimilé à une durée de travail effective pour la détermination du droit aux prestations sociales.

« Aucune modification de la durée et des horaires de travail prévus par le contrat de travail ne peut, en outre, être effectuée en raison des absences intervenues en application des dispositions prévues aux articles L. 2123-1, L. 2123-2 et L. 2123-4 du même code sans l'accord de l'élu concerné. »

Objet

Afin de disposer du temps nécessaire pour l'exercice de ses fonctions électives locales, le salarié détenant un mandat de conseiller municipal peut bénéficier de droits d'absence, sous la forme d'autorisations d'absence ou d'un crédit d'heures (articles L.2123-1 et L.2123-2 du code général des collectivités territoriales).

Conformément aux dispositions de l'article L.2123-25 du CGCT, les absences des élus locaux salariés résultant de leur mandat par l'utilisation des crédits d'heures et des autorisations d'absence sont assimilées à du temps de travail effectif pour les droits à retraite. En application de ce principe, lorsque ce temps d'absence n'est pas rémunéré par l'employeur, l'assiette des cotisations ne doit pas s'en trouver réduite.

Ce principe nécessite cependant d’être mieux connu, car pas toujours respecté. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 287 rect. quinquies

6 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

MM. CHASSEING, BRAULT, CHEVALIER et WATTEBLED, Mmes LERMYTTE et Laure DARCOS, MM. Alain MARC et ROCHETTE, Mme BOURCIER, MM. Vincent LOUAULT, CAPUS, Henri LEROY, PACCAUD, LONGEOT et Jean Pierre VOGEL, Mme PUISSAT, MM. LAMÉNIE et BONHOMME, Mme BONFANTI-DOSSAT et MM. DELCROS et DAUBET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Après l'article 9

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après l’article L. 1132-3-3 du code du travail, il est inséré un article L. 1132-3-.... ainsi rédigé :

« Art. L. 1132-3-.... – Le temps d’absence prévu dont bénéficie le salarié titulaire d’un mandat municipal en application des articles L. 2123-1, L. 2123-2 et L. 2123-4 du code général des collectivités territoriales est assimilé à une durée de travail effective pour la détermination du droit aux prestations sociales.

« Aucune modification de la durée et des horaires de travail prévus par le contrat de travail ne peut, en outre, être effectuée en raison des absences intervenues en application des dispositions prévues aux articles L. 2123-1, L. 2123-2 et L. 2123-4 du même code sans l'accord de l'élu concerné. »

Objet

Afin de disposer du temps nécessaire pour l'exercice de ses fonctions électives locales, le salarié détenant un mandat de conseiller municipal peut bénéficier de droits d'absence, sous la forme d'autorisations d'absence ou d'un crédit d'heures (articles L.2123-1 et L.2123-2 du code général des collectivités territoriales).

Conformément aux dispositions de l'article L.2123-25 du CGCT, les absences des élus locaux salariés résultant de leur mandat par l'utilisation des crédits d'heures et des autorisations d'absence sont assimilées à du temps de travail effectif pour les droits à retraite. En application de ce principe, lorsque ce temps d'absence n'est pas rémunéré par l'employeur, l'assiette des cotisations ne doit pas s'en trouver réduite.

Ce principe nécessite cependant d’être mieux connu, car pas toujours respecté.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 323 rect. quater

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

Mme BOURCIER, M. CAPUS, Mme LERMYTTE et MM. CHASSEING, BRAULT, Alain MARC, Vincent LOUAULT, CHEVALIER, BLEUNVEN et DAUBET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Après l'article 9

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après l'article L. 3142-61 du code du travail, il est inséré un article L. 3142-61-... ainsi rédigé : 

« Art. L. 3142-61-....- Le temps d'absence prévu aux articles L. 2123-1, L. 2123-2 et L. 2123-4 du code général des collectivités territoriales est assimilé à une durée de travail effective pour la détermination du droit aux prestations sociales. »

Objet

Afin de disposer du temps nécessaire pour l'exercice de ses fonctions électives locales, le salarié détenant un mandat de conseiller municipal peut bénéficier de droits d'absence, sous la forme d'autorisations d'absence ou d'un crédit d'heures (articles L.2123-1 et L.2123-2 du code général des collectivités territoriales).

Conformément aux dispositions de l'article L.2123-25 du CGCT, les absences des élus locaux salariés résultant de leur mandat par l'utilisation des crédits d'heures et des autorisations d'absence sont assimilées à du temps de travail effectif pour les droits à retraite. En application de ce principe, lorsque ce temps d'absence n'est pas rémunéré par l'employeur, l'assiette des cotisations ne doit pas s'en trouver réduite.

Ce principe nécessite cependant d’être mieux connu, car pas toujours respecté.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 243 rect.

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme CUKIERMAN, M. BROSSAT, Mme BRULIN, M. LAHELLEC

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Après l'article 9

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code du travail est ainsi modifié :

1° Les articles L. 2411-1, L. 2412-1, L. 2413-1, L. 2414-1, L. 2421-2 et L. 2422-1 sont complétés par un alinéa ainsi rédigé :

« …° Élu local. » ;

2° Après l’article L. 2411-25, est insérée une section ainsi rédigée :

« Section …

« Licenciement d’un salarié titulaire d’un mandat électif local

« Art. L. 2411-…. – Le licenciement d’un salarié titulaire d’un mandat électif local ne peut intervenir qu’après autorisation de l’inspecteur du travail.

« Cette autorisation est également requise durant les douze mois suivant l’expiration du mandat électif du salarié. » ;

3° Après l’article L. 2412-16, est insérée une section ainsi rédigée :

« Section …

« Licenciement d’un salarié titulaire d’un mandat électif local

« Art. L. 2412-…. – La rupture du contrat de travail à durée déterminée du salarié titulaire d’un mandat électif local avant l’échéance du terme en raison d’une faute grave ou de l’inaptitude constatée par le médecin du travail, ou à l’arrivée du terme lorsque l’employeur n’envisage pas de renouveler un contrat comportant une clause de renouvellement, ne peut intervenir qu’après autorisation de l’inspecteur du travail.

« Cette procédure est applicable pendant les délais prévus à l’article L. 2411-5.

« Lorsque le contrat est conclu sur le fondement du 3° de l’article L. 1242-2, le salarié bénéficie de la protection lorsque l’employeur envisage soit de rompre le contrat de travail avant l’échéance du terme, soit de ne pas le renouveler en non-respect d’une clause de reconduction prévue dans le contrat de travail, ou par accord d’entreprise ou accord de branche mentionné à l’article L. 1244-2-2. Les délais de protection sont prolongés d’une durée égale à la période habituelle d’interruption de l’activité du salarié. » ;

4° Après l’article L. 243-11, il est inséré un chapitre ainsi rédigé :

« Chapitre…

« Salarié titulaire d’un mandat électif local

« Art. L. 243-…. – Le fait de rompre le contrat de travail d’un salarié titulaire ou anciennement titulaire d’un mandat électif local en méconnaissance des dispositions relatives à la procédure d’autorisation administrative prévues au présent livre est puni d’un emprisonnement d’un an et d’une amende de 3 750 euros.

« Le fait de transférer le contrat de travail d’un salarié mentionné au premier alinéa du présent article compris dans un transfert partiel d’entreprise ou d’établissement, en méconnaissance des dispositions relatives à la procédure d’autorisation administrative, est puni des mêmes peines. »

Objet

Cet amendement propose de faire bénéficier les élus locaux du statut de salarié protégé.

Le livre IV du code du travail compte une multitude de cas et de procédures. Cet amendement propose de les modifier afin que la protection de l’élu local soit optimale et que l’objectif de faciliter la conciliation du mandat avec l’exercice d’une activité professionnelle soit suivi. 

Cet amendement permet ainsi d’intégrer au sein du code du travail des divisions spécifiques concernant le cas des salariés titulaires d’un mandat local électif et d’y préciser les procédures qui leur sont applicables.

En l’espèce, l’amendement prévoit que le licenciement d’un salarié titulaire d’un mandat électif ne peut intervenir qu’après autorisation de l’inspecteur du travail, et que cette autorisation est également requise durant les douze mois suivant l’expiration du mandat électif du salarié. Lorsque le ministre compétent annule, sur recours hiérarchique, la décision de l’inspecteur du travail autorisant le licenciement, ou lorsque le juge administratif annule la décision d’autorisation de l’inspecteur du travail ou du ministre compétent, le salarié a le droit d’être réintégré dans son emploi ou dans un emploi équivalent. Enfin, est puni d’un emprisonnement d’un an et d’une amende de 3 750 euros le fait de rompre le contrat de travail d’un salarié titulaire d’un mandat électif en méconnaissance des dispositions relatives à la procédure d’autorisation administrative.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 15 vers l'article additionnel après l'article 9.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 45 rect. bis

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. ROIRON, KERROUCHE, COZIC, BOURGI et CHAILLOU, Mme de LA GONTRIE, M. DURAIN, Mmes HARRIBEY et LINKENHELD, MM. REDON-SARRAZY, LUREL et GILLÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. UZENAT et Michaël WEBER, Mmes BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, M. CHANTREL, Mme CONWAY-MOURET, MM. KANNER et MARIE, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BLATRIX CONTAT et BRIQUET, M. DARRAS, Mme FÉRET, MM. JACQUIN et MÉRILLOU, Mmes MONIER et Sylvie ROBERT, MM. ROS, TEMAL, TISSOT, VAYSSOUZE-FAURE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Après l'article 9

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code du travail est ainsi modifié :

1° Les articles L. 2411-1, L. 2412-1, L. 2413-1, L. 2414-1, L. 2421-2 et L. 2422-1 sont complétés par un alinéa ainsi rédigé :

« …° Élu titulaire d’un mandat électif local. » ;

2° Après l’article L. 2411-25, est insérée une section ainsi rédigée :

« Section …

« Licenciement d’un salarié titulaire d’un mandat électif local

« Art. L. 2411-…. – Le licenciement d’un salarié titulaire d’un mandat électif local ne peut intervenir qu’après autorisation de l’inspecteur du travail.

« Cette autorisation est également requise durant les douze mois suivant l’expiration du mandat électif du salarié. » ;

3° Après l’article L. 2412-16, est insérée une section ainsi rédigée :

« Section …

« Licenciement d’un salarié titulaire d’un mandat électif local

« Art. L. 2412-…. – La rupture du contrat de travail à durée déterminée du salarié titulaire d’un mandat électif local avant l’échéance du terme en raison d’une faute grave ou de l’inaptitude constatée par le médecin du travail, ou à l’arrivée du terme lorsque l’employeur n’envisage pas de renouveler un contrat comportant une clause de renouvellement, ne peut intervenir qu’après autorisation de l’inspecteur du travail.

« Cette procédure est applicable pendant les délais prévus à l’article L. 2411-5. » ;

4° Après l’article L. 243-11, il est inséré un chapitre ainsi rédigé :

« Chapitre…

« Salarié titulaire d’un mandat électif local

« Art. L. 243-…. – Le fait de rompre le contrat de travail d’un salarié titulaire ou anciennement titulaire d’un mandat électif local en méconnaissance des dispositions relatives à la procédure d’autorisation administrative prévues au présent livre est puni d’un emprisonnement d’un an et d’une amende de 3 750 euros.

« Le fait de transférer le contrat de travail d’un salarié mentionné au premier alinéa du présent article compris dans un transfert partiel d’entreprise ou d’établissement, en méconnaissance des dispositions relatives à la procédure d’autorisation administrative, est puni des mêmes peines. »

Objet

Cet amendement vise à faire bénéficier du statut de salarié protégé les élus locaux qui continuent d’exercer une activité professionnelle en parallèle de leur mandat, qu’ils soient ou non membres de l’exécutif. Il nous paraît nécessaire de mieux les protéger au regard du droit du travail et faire en sorte qu’ils ne puissent faire l’objet d’une mesure de licenciement ou de rupture de leur contrat de travail au seul motif qu’ils exercent des fonctions électives.

L’article 8 de la loi du 31 mars 2015 visant à faciliter l’exercice par les élus locaux de leur mandat avait accordé aux maires et aux adjoints des communes de plus de 10 000 habitants, lorsqu’ils n’avaient pas cessé leur activité professionnelle, le statut de salarié protégé au sens du livre IV de la deuxième partie du code du travail, comme le sont les délégués syndicaux ou les conseillers prud’hommes notamment.

En 2018, la délégation sénatoriale aux collectivités territoriales constate que le statut de salarié protégé instauré en 2015 est inapplicable, faute de dispositions dans le code du travail. La Cour de cassation et le Conseil constitutionnel font les mêmes constats. La délégation recommande donc de compléter le code du travail.

En 2019, lors de l’examen de la loi « Engagement et proximité » un amendement reprenant les dispositions de la présente proposition de loi avait été déposé par M. Éric Kerrouche en vue de compléter le code du travail. Son examen avait finalement conduit le Gouvernement et la majorité présidentielle, au cours de la navette parlementaire, à supprimer le statut de salarié protégé du CGCT pour lui substituer des dispositions visant à étendre le principe de « non-discrimination » prévu par l’article L. 1132-1 du code du travail, en matière d’embauche, de formation, de licenciement, de rémunération, d’intéressement, de reclassement, de promotion ou de mutation professionnelle.

Dans sa réponse à la question écrite n°13152 (2019-2020) de M. Éric Kerrouche, le Gouvernement avait justifié cette suppression par le fait que « comme le soulignait le rapport annuel de 2016 de la Cour de cassation, ce statut n’était pas effectif en l’absence de dispositions spécifiques au sein du code du travail permettant de le rendre applicable aux élus locaux. Par ailleurs, il pouvait constituer un facteur susceptible de dissuader les employeurs d’embaucher des candidats titulaires de mandats locaux. »

Nous pensons au contraire que ces salariés doivent pouvoir bénéficier d’une telle protection en raison de leur activité politique et être inscrits sur la liste des salariés protégés dans le code du travail afin de les prémunir des risques de licenciement au motif qu’ils exercent des fonctions électives.

En l’espèce, cet amendement prévoit que le licenciement d’un salarié titulaire d’un mandat électif ne peut intervenir qu’après autorisation de l’inspecteur du travail et que cette autorisation est également requise durant les douze mois suivant l’expiration du mandat électif du salarié.

Lorsque le ministre compétent annule, sur recours hiérarchique, la décision de l’inspecteur du travail autorisant le licenciement, ou lorsque le juge administratif annule la décision d’autorisation de l’inspecteur du travail ou du ministre compétent, le salarié a le droit d’être réintégré dans son emploi ou dans un emploi équivalent.

Enfin, le fait de rompre le contrat de travail d’un salarié titulaire d’un mandat électif en méconnaissance des dispositions relatives à la procédure d’autorisation administrative est sanctionné.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 11 bis vers l'article additionnel après l'article 9.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 29 rect.

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes Laure DARCOS et LERMYTTE et MM. GRAND, CHASSEING, CHEVALIER, WATTEBLED, Louis VOGEL, ROCHETTE, Vincent LOUAULT et CAPUS


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Après l’article 9

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code du travail est ainsi modifié :

1° Les articles L. 2411-1, L. 2412-1, L 2421-2 et L. 2422-1 sont complétés par un alinéa ainsi rédigé :

« …° Élu local mentionné au chapitre 1er du titre II du livre 1er de la deuxième partie du code général des collectivités territoriales, au chapitre 1er du titre II du livre 1er de la troisième partie et au chapitre 1er du titre III du livre 1er de la quatrième partie du même code. » ;

2° Après l’article L. 2411-25, est insérée une section ainsi rédigée :

« Section…

« Licenciement d’un salarié investi d’un mandat d’élu local

« Art. L. 2411-…. – Le licenciement d’un salarié investi d’un mandat d’élu local ne peut intervenir qu’après autorisation de l’inspecteur du travail. » ;

3° Après l’article L. 2412-16, est insérée une section ainsi rédigée :

« Section…

« Salarié investi d’un mandat d’élu local

« Art. L. 2412-…. – La rupture du contrat de travail à durée déterminée d’un salarié investi d’un mandat d’élu local avant son terme en raison d’une faute grave ou de l’inaptitude constatée par le médecin du travail, ou à l’arrivée du terme lorsque l’employeur n’envisage pas de renouveler un contrat comportant une clause de renouvellement, ne peut intervenir qu’après autorisation de l’inspecteur du travail. » ;

4° Après l’article L. 243-3-11-1, il est inséré un chapitre ainsi rédigé :

« Chapitre…

« Salarié investi d’un mandat d’élu local

« Art. L. 243-12-…. – Le fait de rompre le contrat de travail d’un salarié investi d’un mandat d’élu local mentionné au chapitre 1er du titre II du livre 1er de la deuxième partie du code général des collectivités territoriales, au chapitre 1er du titre II du livre 1er de la troisième partie et au chapitre 1er du titre III du livre 1er de la quatrième partie du même code en méconnaissance des dispositions relatives à la procédure d’autorisation administrative prévues par le présent livre, est puni d’un emprisonnement d’un an et d’une amende de 3 750 euros. »

Objet

Le présent amendement inscrit les élus locaux qui ont conservé leur emploi salarié en contrat à durée déterminée ou en contrat à durée indéterminée sur la liste des salariés protégés par le code du travail. Cette protection s’exerce pendant toute la durée de leur mandat.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 170 rect. bis

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. REICHARDT, Mme NOËL, MM. BURGOA et LEFÈVRE, Mme MULLER-BRONN, MM. KLINGER et Jean Pierre VOGEL, Mmes PUISSAT, DUMONT et Nathalie GOULET, MM. DAUBRESSE, HOUPERT, SAURY, MICHALLET, REYNAUD, DUPLOMB et Jean-Marc BOYER, Mme MICOULEAU, MM. COURTIAL, FRASSA, CHATILLON et BELIN, Mme DREXLER, MM. LAMÉNIE, Henri LEROY et Daniel LAURENT, Mme JOSENDE, M. CAMBIER, Mme SOLLOGOUB, MM. ANGLARS, LONGEOT, SOMON, GENET, MIZZON, TABAROT et FOLLIOT, Mme SCHALCK, MM. PANUNZI, CADEC, PACCAUD et HENNO, Mme JACQUES, M. ROJOUAN, Mme ESTROSI SASSONE et MM. BLEUNVEN et SIDO


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Après l'article 9

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code du travail est ainsi modifié :

1° L’article L. 2411-1 est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« …° Titulaire d’un mandat électif. » ;

2° Après l’article L. 2411-25, il est inséré un article L. 2411-… ainsi rédigé :

« Art. L. 2411-…. – Le licenciement du salarié titulaire d’un mandat électif ne peut intervenir qu’après autorisation de l’inspecteur du travail. »

Objet

 Le présent amendement a pour objectif d’inscrire les élus locaux parmi les salariés protégés par le droit du travail contre les licenciements, y compris lors d’une procédure de sauvegarde, de redressement ou de liquidation judiciaire.

D’une part, cette disposition a une portée plus large et protectrice que le principe de non-discrimination inscrit à l’article L. 1132-1 du code du travail, dont il se distingue ainsi. L’objectif de protection des élus de la présente loi justifie donc cet amendement.

D’autre part, cette garantie préexistait jusqu’à la loi du 27 décembre 2019, « relative à l’engagement dans la vie locale et à la proximité de l’action publique, qui a effacé de l’ancien article L. 2123-9 du code général des collectivités territoriale la protection des maires ainsi que des adjoints aux maires des communes de plus de 10.000 habitants. La cohérence et le maintien du niveau de protection des élus justifient donc aussi le présent amendement.

De dernière part et en l’état actuel du droit en vigueur, les spécificités des mandats et des fonctions politiques s’avèrent susceptibles de fonder : à l’encontre du CGCT, un grief tiré d’une différence de traitement préjudiciable aux titulaires de mandats locaux ; à l’encontre de décisions d’employeurs, un grief tiré d’une discrimination en cas de licenciement des titulaires de mandats locaux. Les principes d’égalité et de sécurité juridique justifient donc eux aussi le présent amendement.

Le présent amendement propose, par conséquent, d’inscrire les titulaires d’un mandat électif à la liste des salariés protégés figurant à l’article L. 2411-1 du code du travail et de placer leur licenciement sous un régime d’autorisation de l’inspection du travail.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 15 vers l'article additionnel après l'article 9.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 21 rect. bis

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. BILHAC, Mme Nathalie DELATTRE, M. CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. FIALAIRE et GUÉRINI, Mme GUILLOTIN, MM. GUIOL, LAOUEDJ et MASSET, Mme PANTEL, M. ROUX, Mme GIRARDIN et MM. GOLD et GROSVALET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Après l'article 9

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article L. 2411-1 du code du travail est complété par un alinéa ainsi rédigé : 

« …° Salariés investis d’un mandat de conseiller municipal, de conseiller départemental ou de conseiller régional. »

Objet

De nombreuses dispositions existent en matière de formation, d’autorisation d’absence ou de crédits d’heures mais de nombreux salariés ne peuvent pas en bénéficier en raison des fortes réticences de leur employeur.

C’est pourquoi, il est proposé d’instaurer un statut de salarié protégé aux maires et aux élus locaux, à l’instar des dispositions existant pour les salariés titulaires d’un mandat d’élu syndicaliste.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 11 vers l'article additionnel après l'article 9.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 223

4 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. BENARROCHE, Mme SENÉE, MM. Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Après l'article 9

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L'article L. 2411-1 du code du travail est complété par un alinéa ainsi rédigé : 

« …° Salariés investis d’un mandat de conseiller municipal, de conseiller départemental ou de conseiller régional et maires et adjoints des communes de plus de 10 000 habitants. »

Objet

Le présent amendement a pour objet de conférer le statut de salarié protégé aux élus locaux. 

La loi du 31 mars 2015 visant à faciliter l’exercice par les élus locaux de leur mandat avait accordé aux maires et aux adjoints des communes de plus de 10 000 habitants, lorsqu’ils n’avaient pas cessé leur activité professionnelle, le statut de salarié protégé comme le sont les délégués syndicaux ou les conseillers prud’hommes notamment. 

Supprimé lors de la loi Engagement et Proximité du 27 décembre 2019, les élus ne disposent plus de protection contre toute brimade en réaction à leur activité politique. 

La mission d’information sur le statut de l’élu local de l’Assemblée nationale préconise dès lors de réintroduire ce statut (proposition n°29) afin de les prémunir contre les risques de licenciement au motif qu’ils exercent des fonctions électives.

Tel est le sens du présent amendement. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 58 rect.

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

MM. MIZZON, HENNO, LAUGIER, LEVI, DUFFOURG et Jean-Baptiste BLANC, Mme SOLLOGOUB, MM. CAMBIER, Jean-Michel ARNAUD, CAPO-CANELLAS, CHAUVET, FOLLIOT, KERN, PILLEFER et KHALIFÉ, Mme BELRHITI et M. BLEUNVEN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Après l’article 9

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article L. 2411-1 du code du travail est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« …° Maire et adjoint au maire d’une commune. »

Objet

Les caractéristiques du Statut de salarié protégé sont définies au livre IV de la deuxième partie du code du travail. La plupart des représentants du personnels (délégués syndicaux, délégués du personnels, conseillers prud’hommaux…) jouissent de ce statut.

L’employeur qui souhaite licencier un salarié protégé doit notamment obtenir l’autorisation préalable de l’inspecteur du travail avant de lancer la procédure de licenciement. Il convient d’aller plus loin que le dispositif actuel (qui garantit dans le Code du travail un principe de non-discrimination pour les salariés titulaires d’un mandat électif) en soumettant leur licenciement à l’autorisation préalable de l’inspection du travail.

A noter qu’avant la loi « Engagement et Proximité », l’article L2123-9 du Code Général des Collectivités territoriales prévoyait que les maires d’une part, et les adjoints au maire des communes de plus de 10 000 habitants d’autre part, étaient « considérés comme des salariés protégés au sens du livre IV de la deuxième partie du Code du travail ».

Il s’agit de rétablir cette disposition, de l’élargir à toutes les communes et de la renforcer en l’inscrivant dans le Code du travail directement, à l’instar de ce qui existe pour les élus syndicaux.

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 293

4 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

MM. HOCHART, SZCZUREK et DUROX


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Après l’article 9

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article L. 2411-1 du code du travail est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« …° Maire et adjoint au maire d’une commune. »

Objet

Les caractéristiques du statut de salarié protégé sont définies au livre IV de la deuxième partie du code du travail. La plupart des représentants du personnels (délégués syndicaux, délégués du personnels, conseillers prud’hommaux…) jouissent de ce statut.

 L’employeur qui souhaite licencier un salarié protégé doit notamment obtenir l’autorisation préalable de l’inspecteur du travail avant de lancer la procédure de licenciement. Il convient d’aller plus loin que le dispositif actuel (qui garantit dans le Code du travail un principe de non-discrimination pour les salariés titulaires d’un mandat électif) en soumettant leur licenciement à l’autorisation préalable de l’inspection du travail.

 A noter qu’avant la loi « Engagement et Proximité », l’article L2123-9 du Code Général des

Collectivités territoriales prévoyait que les maires d’une part, et les adjoints au maire des communes de plus de 10 000 habitants d’autre part, étaient « considérés comme des salariés protégés au sens du livre IV de la deuxième partie du Code du travail ».

 Il s’agit de rétablir cette disposition, de l’élargir à toutes les communes et de la renforcer en l’inscrivant dans le Code du travail directement, à l’instar de ce qui existe pour les élus syndicaux.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 306 rect. quater

6 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

Mme BOURCIER, M. CAPUS, Mme LERMYTTE et MM. CHASSEING, BRAULT, Alain MARC, Vincent LOUAULT, CHEVALIER et DAUBET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Après l’article 9

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article L. 2411-1 du code du travail est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« …° Maire et adjoint au maire d’une commune. »

Objet

Les caractéristiques du Statut de salarié protégé sont définies au livre IV de la deuxième partie du code du travail. La plupart des représentants du personnels (délégués syndicaux, délégués du personnels,

conseillers prud’hommaux…) jouissent de ce statut.

L’employeur qui souhaite licencier un salarié protégé doit notamment obtenir l’autorisation préalable de l’inspecteur du travail avant de lancer la procédure de licenciement. Il convient d’aller plus loin que le dispositif actuel (qui garantit dans le Code du travail un principe de non-discrimination pour les salariés titulaires d’un mandat électif) en soumettant leur licenciement à l’autorisation préalable de l’inspection du travail.

A noter qu’avant la loi « Engagement et Proximité », l’article L2123-9 du Code Général des Collectivités territoriales prévoyait que les maires d’une part, et les adjoints au maire des communes de plus de 10 000 habitants d’autre part, étaient « considérés comme des salariés protégés au sens du livre IV de la deuxième partie du Code du travail ».

Il s’agit de rétablir cette disposition, de l’élargir à toutes les communes et de la renforcer en l’inscrivant dans le Code du travail directement, à l’instar de ce qui existe pour les élus syndicaux.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 353 rect. bis

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

MM. GROSVALET, ROUX, LAOUEDJ et BILHAC, Mme Nathalie DELATTRE, M. GUÉRINI, Mmes Maryse CARRÈRE et PANTEL et MM. MASSET, GOLD, GUIOL et CABANEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Après l’article 9

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article L. 2411-1 du code du travail est complété par un alinéa ainsi rédigé : 

« …° Maire et adjoint au maire d’une commune. »

Objet

Les caractéristiques du Statut de salarié protégé sont définies au livre IV de la deuxième partie du code du travail. La plupart des représentants du personnels (délégués syndicaux, délégués du personnels, conseillers prud’homaux…) jouissent de ce statut.

L’employeur qui souhaite licencier un salarié protégé doit notamment obtenir l’autorisation préalable de l’inspecteur du travail avant de lancer la procédure de licenciement. Il convient d’aller plus loin que le dispositif actuel (qui garantit dans le Code du travail un principe de non-discrimination pour les salariés titulaires d’un mandat électif) en soumettant leur licenciement à l’autorisation préalable de l’inspection du travail.

A noter qu’avant la loi « Engagement et Proximité », l’article L2123-9 du Code Général des Collectivités territoriales prévoyait que les maires d’une part, et les adjoints au maire des communes de plus de 10 000 habitants d’autre part, étaient « considérés comme des salariés protégés au sens du livre IV de la deuxième partie du Code du travail ».

Cet amendement vise à rétablir cette disposition, de l’élargir à toutes les communes et de la renforcer en l’inscrivant dans le Code du travail directement, à l’instar de ce qui existe pour les élus syndicaux.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 219

4 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. BENARROCHE, Mme SENÉE, MM. Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE 10


Alinéa 3

Compléter cet alinéa par les mots :

avec un minimum de 30 heures par an d’autorisation d’absence exceptionnelles rémunérées pour les élus ayant des délégations ou étant adjoint dans une commune, et un minimum de 20 heures par an pour les autres élus

Objet

Le présent amendement cherche à instaurer le minimum de temps dégagé pour les fonctions électives des élus locaux.

L’engagement des élus locaux ne peut se faire sans un aménagement, un équilibre entre leur activité professionnelle, leur vie familiale.

Afin de favoriser la diversité des profils des élus, il convient de permettre au plus grand nombre de participer pleinement au temps de conseil, de commission de leur communes.Le groupe écologiste solidarité et territoires propose que les conventions mentionnées à l’article 10 du présent projet de loi fassent apparaître un minimum d’heures d’absence accordées à l’élu pour l’exercice de son mandat.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 70 rect. bis

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Sagesse du Sénat
Rejeté

MM. FARGEOT et COURTIAL, Mme BILLON, M. HENNO, Mme ROMAGNY et M. BLEUNVEN


ARTICLE 10


Alinéa 3

Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

Cette convention prévoit des dispositions pour prévenir les conflits d’intérêt.

Objet

L’article 10 prévoit la création d’un label pour les entreprises qui emploient des élus locaux. Cette initiative semble intéressante mais il se pose néanmoins la question du conflit d’intérêt d’un élu local dont l’entreprise travaille pour compte de la commune.

Cet amendement vise donc à introduire cette notion de conflit d’intérêt à titre préventif.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 220

4 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. BENARROCHE, Mme SENÉE, MM. Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE 10


Alinéa 4

1° Première phrase

Supprimer cette phrase.

2° Seconde phrase

Supprimer les mots :

qui s’est vu attribuer ce label

Objet

Le présent amendement a pour objet de supprimer la conditionnalité de l’attribution d’un label “employeur partenaire de la démocratie locale” pour bénéficier de la réduction de crédit d’impôt prévue par le présent article, dans le cas où une entreprise s’engage à conclure avec ses salariés, une convention de disponibilité des salariés élus locaux. 

L’octroi de label, en plus de renforcer la lourdeur administrative pour les entreprises, n’a que peu d’intérêts et opère un tri entre les entreprises qui souhaitent s’engager pour bénéficier de la réduction fiscale prévue à l’article 10. Cela génère également une inégalité entre les salariés membres d’une entreprise labellisée et les salariés d’entreprises non labellisées. Il est ainsi proposé de généraliser la règle de l’octroi de crédit d’impôt pour toutes les entreprises qui s’engagent en faveur de la disponibilité de leurs salariés élus, et de supprimer l’attribution de label afin de permettre à l’ensemble des salariés, de toute entreprise confondue, de demander de fixer des conventions. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 266

4 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Retiré

MM. SZCZUREK, DUROX et HOCHART


ARTICLE 10


Alinéa 4

Remplacer les mots :

peuvent se voir attribuer

par les mots :

se voient attribuer

Objet

Cet amendement vise à garantir l’articulation pérenne entre la vie professionnelle et la vie publique de l’élu local. Les employeurs privé ou public ayant conclu une convention pour articuler la vie professionnelle et l’engagement d’élu local du salarié ou de fonctionnaire se voient automatiquement attribuer le label “Employeur partenaire de la démocratie local”






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 389

4 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Rejeté

Le Gouvernement


ARTICLE 10


Alinéa 4, seconde phrase

Supprimer cette phrase.

Objet

L’article 10 de la présente proposition de loi propose de créer un label « Employeur partenaire de la démocratie locale » destiné aux entreprises employant des élus locaux.

Pour reconnaître l’engagement de ces entreprises, il est proposé d’ouvrir le bénéfice de la réduction d’impôt au titre du mécénat d’entreprises aux employeurs publics ou privés employant des élus locaux et bénéficiant du label « employeur partenaire de la démocratie locale ».

La réduction d’impôt en faveur du mécénat d’entreprises prévue à l’article 238 bis du code général des impôts (CGI) est réservée aux dons et versements au profit des organismes d’intérêt général dont l’activité présente l’un des caractères prévus à cet article. La condition d’intérêt général suppose que l’activité de l’organisme ne soit pas lucrative, que sa gestion soit désintéressée et que l’organisme ne fonctionne pas au profit d’un cercle restreint de personnes. Les dons effectués à une collectivité publique peuvent ouvrir droit à cette réduction d’impôt, sous réserve du respect des conditions prévues à l’article 238 bis du CGI.

Compte tenu de ces éléments, la seule obtention du label « employeur partenaire de la démocratie locale » n’implique pas que les conditions d’éligibilité à la réduction d’impôt soient remplies. En effet, les collectivités locales peuvent exercer des activités politiques ou lucratives, qui sont inéligibles à la réduction d’impôt mécénat.

C’est pourquoi, indépendamment de la possibilité à relever du régime du mécénat dans les conditions applicables, le présent amendement propose de supprimer l’automaticité de l’éligibilité à la réduction d’impôt mécénat sur le fondement de l’obtention du label « employeur partenaire de la démocratie locale ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 390

4 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Rejeté

Le Gouvernement


ARTICLE 10


Alinéas 5 et 6

Supprimer ces alinéas.

Objet

La Polynésie française est une collectivité d'outre-mer dont l'autonomie est régie par l'article 74 de la constitution et la loi organique n° 2004-192 du 27 février 2004 portant statut d'autonomie de la Polynésie française.

Si en application du 10° de l'article 14 de la loi organique n° 2004-192 précitée, l’Etat est compètent en matière de règles relatives à l'administration, à l'organisation et aux compétences des communes, de leurs groupements et de leurs établissements publics, la Polynésie française est, quant à elle, compétente dans les matières relevant des entreprises, du travail et des impôts.

C'est pourquoi, l'extension en Polynésie française d'un dispositif visant à créer un label « employeur partenaire de la démocratie locale » destiné aux entreprises employant des élus locaux, afin de les récompenser et de reconnaitre leur engagement, dont l'attribution ouvrirait notamment aux entreprises concernées le bénéfice d’une réduction d’impôt au titre du mécénat ne relève pas des compétences de l'Etat.

Par conséquent, l'extension telle que proposée, n'est pas adaptée dès lors qu'elle rentre dans le champ de compétence de la Polynésie Française.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 288 rect.

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. CHASSEING, BRAULT, CHEVALIER et WATTEBLED, Mme LERMYTTE, MM. Alain MARC et ROCHETTE, Mme BOURCIER, MM. Vincent LOUAULT, CAPUS, Henri LEROY, PACCAUD, LONGEOT, Jean Pierre VOGEL, Jean-Baptiste BLANC, LAMÉNIE, LEVI et BLEUNVEN, Mme BONFANTI-DOSSAT et M. DELCROS


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le chapitre unique du titre II du livre VI de la première partie du code général des collectivités territoriales est complété par un article L. 1621-... ainsi rédigé :

« Art. L. 1621-…. – Les entreprises qui comptent un moins un maire ou un adjoint dans leur effectif se voient rappeler de manière officielle par un courrier le rôle central des élus municipaux et leurs droits. »

Objet

Cet amendement vise à créer une démarche d’information officielle des entreprises qui comptent au moins un maire ou adjoint dans leur effectif par un courrier rappelant le rôle central des élus municipaux et leurs droits.

Il pourrait s’agir d’un courrier du préfet, adjoint d’un guide ou d’un mémento rappelant l’intérêt pour les entreprises d’embaucher un maire ou un adjoint au maire et les informant sur les droits de ces derniers.

Cet outil pourrait faire l’objet d’une co-construction, dans le cadre d’un groupe de travail, entre le MCT, le MT, la DGCL, des représentants d’employeurs et les associations d’élus.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 93

1 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. DANTEC et BENARROCHE, Mme SENÉE, MM. Grégory BLANC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, M. JADOT, Mme de MARCO, M. MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après l’article L. 3123-2 du code du travail, il est inséré un article L. 3123-2-… ainsi rédigé :

« Art. L. 3123-2-…. – Le salarié élu qui en fait la demande bénéficie d’une réduction de la durée du travail sous forme d’une ou plusieurs périodes en raison des besoins de son mandat d’élu. Sa durée de travail est fixée dans la limite annuelle prévue au 3° de l’article L. 3123-1.

« Pendant les périodes travaillées, le salarié est occupé selon l’horaire collectif applicable dans l’entreprise ou l’établissement.

« Les dispositions relatives au régime des heures supplémentaires et à la contrepartie obligatoire sous forme de repos s’appliquent aux heures accomplies au cours d’une semaine au-delà de la durée légale fixée en application de l’article L. 3121-27 ou, en cas d’application d’un accord collectif conclu sur le fondement de l’article L. 3121-44, aux heures accomplies au-delà des limites fixées par cet accord.

« L’avenant au contrat de travail précise la ou les périodes non travaillées. Il peut également prévoir les modalités de calcul de la rémunération mensualisée indépendamment de l’horaire réel du mois. »

Objet

De très nombreux témoignages d’élus locaux insistent sur leur difficulté à obtenir des aménagements d’horaire de la part de leur employeur, pour leur permettre d’assurer sereinement le travail inhérent à leur fonction élective.

Beaucoup soulignent même une dégradation du dialogue dans l’entreprise concernant les facilités à accorder aux élus. De grandes entreprises autrefois à l’écoute de ces demandes rechignent aujourd’hui à aménager le temps de travail de leurs salariés élus, même pour des maires de communes assez importantes.

Si les élus disposent déjà d’un certain nombre de droits à absence (conseils, commissions, etc.), une grande partie de leur travail consiste à rencontrer les citoyens et les acteurs de leur territoire, de participer à des réunions n’entrant pas dans le strict cadre des séances plénières et des réunions « officielles » listées à l’article L.2123-1 du code général des collectivités territoriales.

Aussi, nous proposons que les élus locaux puissent bénéficier, à leur demande, d’un temps partiel de droit, dont ils détermineront eux-mêmes la quotité dans le respect des règles en vigueur.

Permettre aux élus de libérer du temps pour l’exercice de leurs mandats, qui se révèlent de plus en plus complexes et nécessitant une forte présence sur le terrain, est aujourd’hui un enjeu majeur, auquel répond cet amendement.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 94

1 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Sagesse du Sénat
Rejeté

MM. DANTEC et BENARROCHE, Mme SENÉE, MM. Grégory BLANC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, M. JADOT, Mme de MARCO, M. MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au deuxième alinéa du III de l’article L. 225-102-1 du code de commerce, après les mots : « conditions de travail des salariés », sont insérés les mots : « aux actions visant à faciliter l’engagement des salariés dans l’accomplissement de leur mandat d’élus locaux ».

Objet

Ces dernières années, en France, on constate un niveau sans précédent de démissions des maires et un désengagement des élus locaux sous l’effet notamment d’une dégradation des conditions d’exercice de leur mandat municipal.

Face à cette situation inquiétante, il appartient au législateur de faciliter l’engagement des élus, dont un grand nombre, notamment dans les petites communes, sont en même temps salariés d’entreprises.

Nombreux sont les témoignages d’élus locaux qui montrent une dégradation du dialogue dans l’entreprise, qui est de moins en moins encline à répondre à ces demandes. Cette difficulté à faire accepter dans le monde du travail cette contrainte liée à l’action des élus locaux devient un vrai frein à l’engagement démocratique.

Il nous semble qu’accompagner les élus et faciliter leur action fait pourtant partie de la responsabilité sociétale et citoyenne des entreprises. Aussi, que l’entreprise se doive de détailler, dans son rapport RSE, la manière dont elle facilite la vie et le bon accomplissement du mandat de ses salariés élus, est un moyen simple et efficace de la sensibiliser à cet enjeu et de lui rappeler ses responsabilités, sans lui imposer une charge trop importante, puisque le rapport RSE est déjà obligatoire.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 71 rect. bis

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Sagesse du Sénat
Rejeté

MM. FARGEOT et COURTIAL, Mme BILLON, M. HENNO, Mme ROMAGNY et M. BLEUNVEN


ARTICLE 11


Supprimer cet article.

Objet

Cet article prévoit de prendre en compte la qualité d’élu local lors de l’entretien professionnel.

D’une part, l’introduction de cette possibilité dans le champ de l’entreprise peut incommoder certains élus qui ne souhaitent pas voir aborder ces sujets relevant de choix personnels avec leur employeur et d’autre part, fait porter à l’employeur une contrainte supplémentaire liée aux choix personnels du salarié au même titre que son investissement dans une association par exemple.

Un risque prégnant est identifié pour le salarié. Le fait même d’être élu pourrait devenir un frein dans l’évolution de la carrière ou l’évolution de la rémunération.

Cet amendement vise donc à supprimer cet article.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 188 rect. bis

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme GIRARDIN, MM. BILHAC, DAUBET, FIALAIRE, GOLD, GROSVALET, GUÉRINI et ROUX et Mme PANTEL


ARTICLE 11


I.– Alinéa 2

Remplacer les mots :

ou de conseiller régional

par les mots :

, de conseiller régional, de conseiller de l’Assemblée de Corse ou de membre d’une assemblée délibérante d’une collectivité mentionnée à l’article 72-3 de la Constitution

II.- Alinéa 3

Remplacer les mots :

ou de conseiller régional

par les mots :

, de conseiller régional, de conseiller de l’Assemblée de Corse ou de membre d’une assemblée délibérante d’une collectivité mentionnée à l’article 72-3 de la Constitution

Objet

Cet amendement rédactionnel permet d’assurer la bonne application du dispositif de l’article aux membres des assemblées territoriales des collectivités d’outre-mer exerçant les fonctions départementales et régionales, comme c’est le cas à Saint-Pierre-et-Miquelon, en tenant compte des spécificités d’organisation administrative de ces territoires.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 172

4 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

M. BITZ, Mme SCHILLINGER, MM. MOHAMED SOILIHI, BUIS et BUVAL, Mmes CAZEBONNE et DURANTON, M. FOUASSIN, Mme HAVET, MM. HAYE, IACOVELLI, KULIMOETOKE, LEMOYNE et LÉVRIER, Mme NADILLE, MM. OMAR OILI, PATIENT et PATRIAT, Mme PHINERA-HORTH et MM. RAMBAUD, ROHFRITSCH et THÉOPHILE


ARTICLE 11


Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

II. – Après l’article L. 521-5 du code général de la fonction publique, il est inséré un article L. 521-… ainsi rédigé : 

« Art. L. 521-…. – Pour les fonctionnaires titulaires d’un mandat de conseiller municipal, de conseiller départemental ou de conseiller régional, l’entretien professionnel annuel mentionné à l’article L. 521-4 est également consacré aux mesures destinées à faciliter la conciliation entre la vie professionnelle et les fonctions électives. Cet entretien permet également la prise en compte de l’expérience acquise, dans le cadre de l’exercice de mandats, par ces agents.

« Lorsque l’entretien professionnel est réalisé au terme d’un mandat de conseiller municipal, de conseiller départemental ou de conseiller régional, celui-ci permet de procéder au recensement des compétences acquises au cours du mandat et de préciser les modalités de valorisation de l’expérience acquise. »

Objet

L'article 11 propose de prendre en compte la qualité d'élu local lors de l'entretien professionnel prévu pour les salariés, afin de permettre aux salariés titulaires d'un mandat local d'évoquer avec leur employeur les mesures destinées à faciliter la conciliation entre la vie professionnelle et l'exercice du mandat et de valoriser les compétences acquises à l’issue du mandat.

Le présent amendement entend étendre la mesure aux fonctionnaires qui sont également titulaires d’un mandat local.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 221

4 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. BENARROCHE, Mme SENÉE, MM. Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 11


Après l’article 11

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article L. 325-7 du code général de la fonction publique est ainsi modifié :

1° Le troisième alinéa est supprimé ;

2° Au dernier alinéa, les mots : « ou mandats » sont supprimés ;

3° Il est ajouté un alinéa ainsi rédigé :

« Le troisième concours est ouvert pour l’accès de l’ensemble des corps ou cadres d’emplois pour les candidats justifiant de l’exercice d’un mandat de membre d’une assemblée élue d’une collectivité territoriale pendant au moins quatre années. »

Objet

Le présent amendement cherche à permettre à l’ensemble des élus et ce après un mandat, de pouvoir candidater aux troisième concours de l’ensemble des fonctions publiques.

La valorisation de la fonction d’élus, la reconnaissance de cet engagement civique ou politique des élus doit trouver une passerelle vers le service public.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 294

4 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

MM. HOCHART, DUROX et SZCZUREK


ARTICLE 12


Après l’alinéa 3

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

…° L’article L. 611-11 est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« L’étudiant inscrit dans un établissement d’enseignement supérieur disposant de la qualité d’élu local peut conclure une convention entre son établissement d’enseignement supérieur la collectivité et son EPCI dans lequel il est élu afin de faciliter l’exercice de son mandat local et la continuité de ses études. »

Objet

Cet amendement vise à créer une convention facultative entre les établissements supérieurs et les étudiants disposant d’un mandat local afin de faciliter la poursuite de leurs études et leur participation à la vie publique locale.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 391

4 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 12


Alinéas 5 à 11

Supprimer ces alinéas.

Objet

L'article 12 de la proposition de loi vise à créer un statut pour l'étudiant titulaire d'un mandat électif public.

Si le législateur ordinaire est compétent pour fixer les règles applicables en Polynésie française et en Nouvelle-Calédonie relatives aux élus municipaux, il n'en va pas de même pour les règles relatives aux mandats de représentants à l'assemblée de la Polynésie française et au congrès de la Nouvelle-Calédonie.

Ceux-ci relèvent en effet de la loi organique. Il en va de même pour les membres des gouvernements locaux.

Par conséquent, l'extension telle que proposée qui s'applique à l'ensemble des élus locaux, n'est pas adaptée dès lors qu'elle s'applique à des catégories d'élus régies par la loi organique.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 392

4 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Rejeté

Le Gouvernement


ARTICLE 12


Alinéas 12 et 13

Supprimer ces alinéas.

Objet

L’article 12 de la proposition de loi crée des garanties spécifiques pour les élus étudiants. Il prévoit notamment, s’agissant des élus municipaux, que la commune prenne en charge les frais de déplacement engagés par un élu étudiant pour se rendre aux séances et réunions donnant droit à des autorisations d’absence pour les élus salariés.

Le Gouvernement est favorable à une extension des modalités de remboursement des frais de déplacement pour l’ensemble des élus. C’est pourquoi il propose d’assouplir les dispositifs prévus à cet effet par le code général des collectivités territoriales en ajoutant la possibilité pour les collectivités de prendre en charge des frais de transport au-delà des réunions limitativement énumérées ou en-dehors du territoire de la commune. Cette mesure est portée par l’amendement du Gouvernement modifiant la rédaction de l’article 5 de la proposition de loi relatif aux frais de transport.

L’objectif de prise en charge des frais de déplacement des élus étudiants étant ainsi assuré, le présent amendement supprime les deux dispositions de cet article.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 191

4 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. DOSSUS et BENARROCHE, Mme SENÉE, MM. Grégory BLANC, DANTEC, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, M. JADOT, Mme de MARCO, M. MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 12


Après l'article 12

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur les modalités de mise en œuvre d’un fonds national de compensation pour les élus en situation de handicap. Ce rapport étudie les missions confiées à ce fonds, aussi bien en termes de conseil, médiation, information pour les élus et les citoyens concernés, ainsi que l’aspect financier, en prenant en compte un déplafonnement des ressources allouées à titre individuel aux élus afin de couvrir au mieux toutes les situations de handicap, ainsi qu’une prise en charge directe, sans avance de frais.

Objet

Les élues et élus locaux en situation de handicap vivent, encore aujourd’hui, des situations de rupture d’égalité inacceptables. Que ce soit dans le domaine des transports, de la préparation des réunions, ou de l’assistance humaine et technique, les mesures pour réduire l’écart avec les élus valides sont encore insuffisantes.

Pour y remédier, il faut prendre le sujet à la racine : par son aspect financier. 

C’est pourquoi, les auteurs de l’amendement - comme ils l’ont fait durant le PLF pour 2024 - proposent que l’Etat devienne le garant de l’égalité réelle de toutes et tous les élues et élus. Pour ce faire, ils proposent - par le biais d’un rapport - la mise en place d’un fonds national apportant assistance, conseil, médiation, soutien financier aux élues et élus en situation de handicap et ce, quel que soit leur handicap et quelles que soient leurs ressources.

L’égalité réelle passe par un soutien financier réel et cet amendement est l’occasion de le rappeler au Gouvernement.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 393

4 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Rejeté

Le Gouvernement


ARTICLE 13


Alinéa 3

Supprimer cet alinéa.

Objet

L’article 13 étend le dispositif de prise en charge des frais spécifiques de déplacement, d'accompagnement et d'aide technique pour les élus municipaux en situation de handicap. Il redéfinit également le plafond maximal de prise en charge de ces frais pour l’ensemble des élus.

Ce plafond est actuellement fixé aux articles R. 2123-22-3, R. 3123-22, R. 4135-22, R. 7227-28, R. 7125-28 et D. 5211-4-1 du code général des collectivités territoriales (CGCT) et est défini par référence au montant mensuel de l'indemnité maximale susceptible d'être versée au maire d'une commune de moins de 500 habitants en application du barème fixé à l'article L. 2123-23 du CGCT, soit 1 048,18€.

L’article 13 le fixe au montant de l'indemnité maximale susceptible d'être versée au maire d'une commune de 500 à 999 habitants, soit 1 656,54€.

Le Gouvernement est favorable à l’augmentation de ce plafond. Cette mesure relevant du domaine réglementaire, il s’engage à effectuer cette revalorisation par l’adoption d’un décret afin de modifier les articles R. 2123-22-3, R. 3123-22, R. 4135-22, R. 7227-28, R. 7125-28 et D. 5211-4-1 en ce sens.

Compte tenu de ces éléments, il est proposé la suppression de l’alinéa 3.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 413

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mmes EUSTACHE-BRINIO et GATEL et M. KERROUCHE

au nom de la commission des lois


ARTICLE 13


Après l’alinéa 5

Insérer huit alinéas ainsi rédigés :

…° Le deuxième alinéa de l’article L. 3123-19 est complété par une phrase ainsi rédigée : « La prise en charge de ces frais spécifiques est assurée sur présentation d’un état de frais et dans la limite, par mois, du montant de l’indemnité maximale susceptible d’être versée au maire d’une commune de 500 à 999 habitants en application du barème prévu à l’article L. 2123-23. » ;

…° Après l’article L. 3123-19-1, il est inséré un article L. 3123-19-1-… ainsi rédigé :

« Art. L. 3123-19-1-…. – Les membres du conseil départemental en situation de handicap bénéficient de la part du département d’un aménagement de leur poste de travail adapté à leur handicap, dans les mêmes conditions que celles prévues à l’article L. 352-6 du code général de la fonction publique pour les agents publics. » ;

…° Le deuxième alinéa de l’article L. 4135-19 est complété par une phrase ainsi rédigée : « La prise en charge de ces frais spécifiques est assurée sur présentation d’un état de frais et dans la limite, par mois, du montant de l’indemnité maximale susceptible d’être versée au maire d’une commune de 500 à 999 habitants en application du barème prévu à l’article L. 2123-23 » ;

…° Après l’article L. 4135-19-1, il est inséré un article L. 4135-19-1-… ainsi rédigé :

« Art. L. 4135-19-.... – Les membres du conseil régional en situation de handicap bénéficient de la part de la région d’un aménagement de leur poste de travail adapté à leur handicap, dans les mêmes conditions que celles prévues à l’article L. 352-6 du code général de la fonction publique pour les agents publics. » ;

…° Le dernier alinéa de l’article L. 5211-13 est complété par une phrase ainsi rédigée : « La prise en charge de ces frais spécifiques est assurée sur présentation d’un état de frais et dans la limite, par mois, du montant de l’indemnité maximale susceptible d’être versée au maire d’une commune de 500 à 999 habitants en application du barème prévu à l’article L. 2123-23 » ;

…° À l’article L. 5211-14, après la référence : « L. 2123-18 », est insérée la référence : « , L. 2123-18-1-2 ».

Objet

Cet amendement étend à l’ensemble des catégories d’élus le statut de l’élu en situation de handicap.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 180 rect.

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. BUVAL et FOUASSIN, Mme SCHILLINGER et MM. THÉOPHILE, MOHAMED SOILIHI, PATIENT et LEMOYNE


ARTICLE 14


Après l’alinéa 1

Insérer un paragraphe ainsi rédigé :

… – A la première phrase du dernier alinéa de l’article L. 325-7 du code général de la fonction publique, après le mot : « public » sont insérés les mots : « de l’État ».

 

Objet

Il s’agit d’un amendement de coordination , car de nombreux anciens élus locaux, sont des fonctionnaires territoriaux, qui ont dû faire passer au second plan, leurs carrières professionnelles, pour assurer au mieux leurs mandats.
Il s’agit par cet amendement de permettre de comptabiliser les années passées en qualité d’élu local, pour se présenter au troisième concours de certains emplois de la fonction publique.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 403

4 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 14


I. – Alinéas 2 et 3

Remplacer ces alinéas par trois alinéas ainsi rédigés :

…° Le premier alinéa de l’article L. 325-14 du code général de la fonction publique est remplacé par deux alinéas ainsi rédigés :

« Dans le cadre des concours mentionnés à la section 1, l’une des épreuves peut consister en la présentation par les candidats des acquis de leur expérience professionnelle, y compris celle liée à l’accomplissement d’un service civique dans les conditions fixées à l’article L. 120-1 du code du service national, ainsi que des acquis de l’expérience acquise au titre de l’exercice d’un mandat de membre d’une assemblée élue d’une collectivité territoriale ou de responsable, y compris bénévole, d’une association.

« L’une des épreuves peut également consister en une mise en situation professionnelle en relation avec les fonctions auxquelles le concours destine. »

II. – Alinéa 4 à 16

Supprimer ces alinéas.

Objet

L’article 14 de la proposition de loi porte sur deux dispositifs distincts : le premier (I bis) a trait à l’accès à la fonction publique par la voie du troisième concours des titulaires d’un mandat électif local, le second (II) au droit à la formation des candidats à une élection locale.

Le I bis de l’article 14 rappelle un dispositif d’ores et déjà ouvert au bénéfice des élus locaux. En effet l’article L. 325-7 du code général de la fonction publique énonce que « Le troisième concours est ouvert pour l'accès à certains corps ou cadres d'emplois, dans les conditions fixées par leur statut particulier, aux candidats justifiant de l'exercice, pendant une durée déterminée : […] 2° Ou d'un ou de plusieurs mandats de membre d'une assemblée élue d'une collectivité territoriale ». L’article L. 325-8 du même code précise que « les statuts particuliers fixent la durée des activités ou mandats requise pour se présenter au troisième concours ».

L’article 14 crée un nouvel article L325-8-1 qui prévoit que chaque statut particulier fixe les conditions dans lesquelles les épreuves du troisième concours assurent la reconnaissance des acquis de l’expérience professionnelle résultant d’une activité professionnelle, d’un mandat local ou de responsable d’une association.

Cette rédaction ne peut en l’état être maintenue car ce sont les décrets pris en application du décret en Conseil d’Etat portant statut particulier de chaque corps ou cadre d’emplois de la fonction publique qui fixent le contenu des épreuves des concours et non le statut particulier lui-même.

C’est pourquoi le Gouvernement propose une rédaction alternative, étant rappelé que l’état du droit permet d’ores et déjà cette reconnaissance des acquis de l’expérience professionnelle.

Le Gouvernement propose par ailleurs la suppression du II de cet article.

Le II de l’article 14 s’appuie en effet sur une définition du « candidat déclaré publiquement » qui n’est pas certaine juridiquement ; en outre, la possibilité pour le candidat de financer une formation élective grâce à son compte personnel de formation permet à des personnes morales de procurer un avantage en nature à un candidat, ce qui contrevient aux dispositions relatives au financement des campagnes électorales.

En premier lieu, le terme de « candidat déclaré publiquement » n'existe pas en droit, ce qui rend la rédaction de l'article fragile. Une personne ayant déclaré son intention de concourir à une élection n’est juridiquement identifiée comme candidat qu’à compter du dépôt de la déclaration de candidature à l’institution en charge du recensement des candidatures (le ministère, la préfecture etc.), qui délivre un récépissé accusant réception de cette candidature. Un récépissé définitif, qui distingue officiellement le candidat, ne peut être délivré que si les conditions énumérées par le code électoral pour chaque élection sont remplies et si les documents officiels visés par le même code établissent que le candidat satisfait aux conditions d’éligibilité (âge, citoyenneté, absence d'inéligibilité, etc). Ces critères sont valables pour la durée de l’élection, c’est-à-dire, pour le candidat, de la réception du récépissé définitif de candidature jusqu’à la bascule de sa situation de candidat à celle d’élu ou de battu, et non dans les six mois qui précèdent le scrutin, délai qui semble excessivement long au regard des délais normaux de prise de candidature (en règle générale, six semaines avant le jour du scrutin). Dans le cadre du dispositif prévu par l’article 14, des « candidats déclarés publiquement » pourraient donc se rétracter au dernier moment et bénéficier d'une formation sans prendre part au scrutin.

En second lieu, certaines dispositions du II de l’article 14 relatives à l’emploi du compte personnel de formation (CPF) contreviennent aux dispositions du deuxième alinéa de l'article L. 52-8 du code électoral en permettant à une personne morale de procurer un avantage en nature à un candidat. En effet, les co-financements tiers via le compte personnel de formation sont possibles (article L. 6323-4 du code du travail). Le salarié, candidat à l’élection locale, pourrait se voir financer par son employeur une formation pour le futur exercice de son mandat en cas d’élection, sans lien avec l’objectif de sécurisation du parcours professionnel. L'accès du candidat à de telles formations serait dès lors susceptible de constituer un avantage en nature versé par une personne morale, irrégulier lors de la période de six mois précédant le scrutin.

En outre, la possibilité de recourir au CPF du secteur privé, et non des agents publics, crée une rupture d'égalité entre les candidats. En effet, les candidats travaillant dans le secteur privé bénéficieraient d'un avantage en termes de financement des formations par leurs deniers personnels par rapport aux agents publics se portant candidats à un scrutin.

Enfin, au-delà même de l’emploi du CPF, se pose la question de l’intégration de ces dépenses de formation au compte de campagne du candidat, qui n’est pas prévue par le présent article mais serait nécessaire pour assurer l’équité entre les candidats lors de la période de campagne.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 422

6 mars 2024


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° 403 du Gouvernement

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mmes EUSTACHE-BRINIO et GATEL et M. KERROUCHE

au nom de la commission des lois


ARTICLE 14


Amendement n° 403, alinéas 6 et 7

Supprimer ces alinéas.

Objet

Le présent sous-amendement vise à éviter la suppression, par le Gouvernement, des dispositions relatives à la formation des candidats aux élections locales. 

Si la réécriture du dispositif de prise en compte de l'expérience acquise par les élus locaux dans le cadre de leur mandat, pour le troisième concours de la fonction publique, apporte des précisions bienvenues, les mesures de formation des candidats aux élections locales doivent être conservées. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 414

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

Mmes EUSTACHE-BRINIO et GATEL et M. KERROUCHE

au nom de la commission des lois


ARTICLE 14


Alinéas 4 à 16

Remplacer ces alinéas par deux alinéas ainsi rédigés :

II. - L’article L. 6323-6 du code du travail est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« …° Les actions de formation destinées à permettre l’acquisition de connaissances sur l’exercice d’un mandat électif local, portant notamment sur le rôle de l’élu local et les règles encadrant les campagnes électorales. »

Objet

Le présent amendement vise à rendre opérationnel le dispositif de formation dont pourront bénéficier les candidats à un mandat électif local.

Pour éviter toute incompétence négative sans pour autant restreindre le champ des candidats pouvant bénéficier de ces formations, il rend ainsi éligible, dans le cadre du compte personnel de formation (CPF) et dans des conditions définies par décret, les formations en lien avec l’exercice d’un mandat local, portant notamment sur le rôle et le statut de l’élu local ainsi que sur les règles encadrant les campagnes électorales.

Tous les salariés pourraient donc financer ces formations en mobilisant leur CPF. Il est toutefois probable que seuls des candidats à une élection souhaitent s’inscrire à ces formations.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 336

4 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GONTARD, BENARROCHE et Grégory BLANC, Mme SENÉE, MM. DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et JADOT, Mmes GUHL et de MARCO, M. MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE 14


Après l’alinéa 4

Insérer deux alinéas ainsi rédigés : 

…° Le deuxième alinéa de l’article L. 2123-12 est ainsi rédigé :

« Les élus qui reçoivent délégation suivent obligatoirement une formation en lien avec les attributions de leur délégation » ;

Objet

Pour palier au déficit de formation des élus locaux, qui résulte souvent de la réticence du maire (ou chef d'exécutif) de permettre à ses adjoints ou (vice-président) de suivre des formation, cet amendement pose un principe simple et clair : tout détenteur d'une délégation exécutive doit suivre une formation relative aux attributions de sa délégation. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 335

4 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GONTARD, BENARROCHE et Grégory BLANC, Mme SENÉE, MM. DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et JADOT, Mmes GUHL et de MARCO, M. MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE 14


Après l’alinéa 4

Insérer un alinéa ainsi rédigé : 

…° Au deuxième alinéa de l’article L. 2123-12, après les mots : « d’habitat », sont insérés les mots : « ou de démocratie locale ou participatives » ;

Objet

Cet amendement entend encourager les élus locaux en charge d’une délégation relative à l’organisation de la démocratie locale ou participative à suivre une formation pour exercer cette délégation. Alors que les citoyens expriment de plus en plus leur souhait d’être consultés en dehors des séquences électorales, notamment à l’échelle locale, les délégations ayant trait à l’organisation de la démocratie locale ont pris une importance croissante ces dernières années. Pour répondre à cette demande citoyenne, de nombreuses équipes municipales ont en effet mis en place des dispositifs participatifs novateurs, tels que des budgets participatifs, des consultations ou des conventions citoyennes, voire des votations s’apparentant peu ou prou à des référendums locaux d’initiative citoyenne.

La multiplication de ces initiatives démocratiques locales implique pour les élus en ayant la responsabilité un vaste travail de conception, d’animation et de supervision des différentes instances et votes mis en place. La sélection de citoyens participants à une convention citoyenne, la sélection de projets retenus pour un budget participatif, l’organisation logistique des différentes réunions et votes ou encore le travail de suivi régulier de ces initiatives supposent une formation complète en la matière, dont ne disposent pas forcément les élus en charge de ces délégations. Le présent amendement vise donc à remédier à ce déficit de formation.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 308 rect.

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme SENÉE, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, M. JADOT, Mme de MARCO, M. MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE 14


I. – Après l’alinéa 4

Insérer deux alinéas ainsi rédigés : 

…° L’article L. 2123-12-1 est complété par un alinéa ainsi rédigé : 

« Une formation sur la prévention et la sensibilisation aux violences sexistes et sexuelles est obligatoire pour chaque élu ayant reçu une délégation dans la première année de son mandat. »

II. – Après l’alinéa 8

Insérer deux alinéas ainsi rédigés : 

…° L’article L. 3123-10-1 est complété par un alinéa ainsi rédigé : 

« Une formation sur la prévention et la sensibilisation aux violences sexistes et sexuelles est obligatoire pour chaque élu ayant reçu une délégation dans la première année de son mandat. »

III. – Après l’alinéa 12

Insérer deux alinéas ainsi rédigés : 

…° L’article L. 4135-10-1 est complété par un alinéa ainsi rédigé : 

« Une formation sur la prévention et la sensibilisation aux violences sexistes et sexuelles est obligatoire pour chaque élu ayant reçu une délégation dans la première année de son mandat. »

IV. – Pour compenser la perte de recettes résultant des I à III, compléter cet article par deux paragraphes ainsi rédigés :

…. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du présent article est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à introduire dans le Code Général des Collectivités Territoriales l’obligation, pour l’ensemble des élus locaux, de suivre une formation sur la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, dès le début de leur mandat.

Cette disposition vise à sensibiliser et à responsabiliser les élus locaux quant à la prévention, à la détection et à la prise en charge des situations de violences sexistes et sexuelles dans le cadre de leurs fonctions.

Il est impératif que les élus locaux soient en mesure de reconnaître et de réagir de manière adéquate face à tout cas de violence sexiste ou sexuelle, que ce soit au sein de leur collectivité ou dans leur interaction avec les citoyens. En outre, cette formation contribuera à créer un environnement plus sûr et plus inclusif au sein des institutions locales, favorisant ainsi une meilleure représentativité et participation de tous les citoyens.

Les violences sexistes et sexuelles ont des effets sur toutes les strates de nos sociétés et doivent constituer un combat prioritaire des décideurs publics. C’est pourquoi, cette disposition de formation des élus est essentielle.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 424

7 mars 2024


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° 308 rect. de Mme SENÉE

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Sagesse du Sénat
Rejeté

M. ROIRON, Mmes de LA GONTRIE, NARASSIGUIN, LINKENHELD, ARTIGALAS, BÉLIM et BLATRIX CONTAT, MM. Michaël WEBER, VAYSSOUZE-FAURE, TEMAL, TISSOT et UZENAT, Mme ROSSIGNOL, M. REDON-SARRAZY, Mmes Sylvie ROBERT et MONIER, MM. LUREL, MARIE, MÉRILLOU, KANNER et GILLÉ, Mme HARRIBEY, M. JACQUIN, Mme FÉRET, M. DURAIN, Mme CONWAY-MOURET, MM. CHAILLOU, CHANTREL et BOURGI, Mmes BRIQUET, BROSSEL, CANALÈS, BONNEFOY

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 14


I. Alinéa 3

Remplacer les mots :

L’article L. 2123-12-1 est complété par un alinéa ainsi rédigé

par les mots :

Le troisième alinéa de l’article L. 2123-12 est complété par une phrase ainsi rédigée :

II. Alinéa 4

Rédiger ainsi cet alinéa : 

« Ces orientations doivent intégrer la prévention et la sensibilisation aux violences sexistes et sexuelles, la déontologie et la prévention des conflits.»

III. Alinéa 7

Remplacer les mots : 

L’article L. 3123-10-1 est complété par un alinéa ainsi rédigé

par les mots :

Le troisième alinéa de l’article L. 3123-10 est complété par la phrase suivante

IV. Alinéa 8

Rédiger ainsi cet alinéa :

« Ces orientations doivent intégrer la prévention et la sensibilisation aux violences sexistes et sexuelles, la déontologie et la prévention des conflits »

V. Alinéa 11

Remplacer les mots :

L’article L. 4135-10-1 est complété par un alinéa ainsi rédigé

par les mots :

le troisième alinéa de l’article L. 4135-10 est complété par la phrase suivante

VI. Alinéa 12

Rédiger ainsi cet alinéa :

« Ces orientations doivent intégrer la prévention et la sensibilisation aux violences sexistes et sexuelles, la déontologie et la prévention des conflits »

Objet

L’amendement n°308 vise à sensibiliser et à responsabiliser les élus locaux quant à la prévention, à la détection et à la prise en charge des situations de violences sexistes et sexuelles dans le cadre de leurs fonctions.

Nous partageons la préoccupation d’une formation des élus locaux afin qu’ils soient en mesure de reconnaître et de réagir de manière adéquate face à tout cas de violence sexiste ou sexuelle, que ce soit au sein de leur collectivité ou dans leur interaction avec les citoyens.

Cependant, nous estimons que cette formation relève à titre principal de la collectivité et non pas du DIFE, qui peut par ailleurs être utilisé par chaque personne pour des formations dépassant l’exercice du mandat.

Compte tenu de l’importance de ce sujet, nous pensons que ces formations doivent être organisées:

dans le cadre des formations obligatoires prévues par le CGCT dans la première année de mandat et prises en charge par le budget des collectivités locales;à destination de tous les élus municipaux et pas uniquement ceux ayant une délégation. 

Les questions de déontologie et de conflit d’intérêt nous semblent devoir également être intégrées, au regard de l’amendement n°309. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 309

4 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme SENÉE, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, M. JADOT, Mme de MARCO, M. MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE 14


I. – Après l’alinéa 4

Insérer deux alinéas ainsi rédigés : 

…° L’article L. 2123-12-1 est complété par un alinéa ainsi rédigé : 

« Une formation sur la déontologie, sur la prévention des conflits d’intérêts et sur la probité est obligatoire pour chaque élu dans les deux premières années de son mandat. »

II. – Après l’alinéa 8

Insérer deux alinéas ainsi rédigés : 

…° L’article L. 3123-10-1 est complété par un alinéa ainsi rédigé : 

« Une formation sur la déontologie, sur la prévention des conflits d’intérêts et sur la probité est obligatoire pour chaque élu dans les deux premières années de son mandat. »

III. – Après l’alinéa 12

Insérer deux alinéas ainsi rédigés : 

…° L’article L. 4135-10-1 est complété par un alinéa ainsi rédigé : 

« Une formation sur la déontologie, sur la prévention des conflits d’intérêts et sur la probité est obligatoire pour chaque élu dans les deux premières années de son mandat. »

Objet

Cet amendement du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires vise à introduire une nouvelle formation obligatoire pour les élus des collectivités territoriales sur la déontologie, sur la prévention des conflits d'intérêts et sur la probité en politique. 

Les affaires de corruption ou de manquements éthiques nuisent à la réputation des institutions, ternissent l'image de la classe politique dans son ensemble et réduisent la confiance des citoyens dans le fonctionnement démocratique. Aussi, il est crucial de garantir l'intégrité et la transparence dans l'exercice des fonctions publiques des élus. 

Le mandat d’élu, particulièrement pour les chefs de l’exécutif, implique des connaissances juridiques spécifiques, notamment pour les attributions de marchés publics. Les situations de conflits d'intérêts ou de prises illégales d’intérêts peuvent compromettre l'intégrité des décisions prises par les élus locaux. Une formation adéquate permettrait de sensibiliser les élus à l'identification et à la gestion de ces situations délicates, réduisant ainsi les risques de partialité ou de favoritisme. 

L’Agence Française Anticorruption (AFA), qui collabore déjà avec différentes collectivités pour ce type de formation, est un acteur susceptible de former massivement l’ensemble des élus des collectivités. 

C’est une mesure qui semble indispensable pour garantir la probité des élus et promouvoir une gouvernance locale éthique et transparente.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 310

4 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme SENÉE, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, M. JADOT, Mme de MARCO, M. MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE 14


I. – Après l’alinéa 4

Insérer deux alinéas ainsi rédigés : 

…°L’article L. 2123-12-1 est complété par un alinéa ainsi rédigé : 

« Une formation sur la prévention et la gestion des risques est obligatoire pour chaque élu dans la première année de son mandat. »

II. – Après l’alinéa 8

Insérer deux alinéas ainsi rédigés : 

…°L’article L. 3123-10-1 est complété par un alinéa ainsi rédigé : 

« Une formation sur la prévention et la gestion des risques est obligatoire pour chaque élu dans la première année de son mandat. »

III. – Après l’alinéa 12

Insérer deux alinéas ainsi rédigés : 

…°L’article L. 4135-10-1 est complété par un alinéa ainsi rédigé : 

« Une formation sur la prévention et la gestion des risques est obligatoire pour chaque élu dans la première année de son mandat. »

Objet

Cet amendement vise à introduire l’obligation de proposer une formation, pour les élus des collectivités territoriales, sur la prévention et la gestion de l’ensemble des risques auxquels ces territoires peuvent être soumis. L’objet est d’insuffler une nouvelle culture dans les collectivités et développer une approche par la prévention.

Risques majeurs, naturels ou technologiques, mais aussi risques sociaux, sanitaires ou sécuritaires : les élus locaux sont en première ligne dans la gestion des risques qui frappent les territoires et dont les conséquences peuvent impacter lourdement la collectivité. Pour agir efficacement, il faut donc les sensibiliser à l’identification, l’évaluation, la prise en compte et le suivi des risques dans leur projet communal.

La mission de la commission des Finances sur le risque spécifiquement assurantiel des collectivités, en cours, met en exergue l’ampleur des difficultés et parfois le manque de prévention et d’anticipation. 

Cette proposition vise donc à sensibiliser l’ensemble des élus locaux à la prévention et la gestion des risques.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 227

4 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

M. BENARROCHE, Mme SENÉE, MM. Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE 14


Après l’alinéa 8

Insérer deux alinéas ainsi rédigés :

…° Après l’article L. 2212-2, il est inséré un article L. 2212-2-… ainsi rédigé :

« Art. L. 2212­2–…. – Dans les trois mois suivant le renouvellement des conseils municipaux, chaque tribunal de grande instance organise dans le département dont il a le ressort une réunion avec les maires pour leur exposer le périmètre de l’exercice de leur pouvoir de police, la façon dont ils peuvent l’exercer et les soutiens dont ils peuvent bénéficier. »

Objet

Le maire représente l'autorité de police administrative au nom de la commune. Il apparaît donc essentiel que chaque maire ait une conception claire de l'exercice de ce pouvoir de police.

La formation sur ce sujet est un enjeu essentiel.

Cet amendement propose donc qu’à chaque début de mandat, le tribunal de grande instance organise sur le département dont il a la responsabilité un temps d'échange avec les maires du département pour leur exposer le périmètre de l'exercice de leur pouvoir en matière de police municipale, la façon dont ils peuvent exercer ce pouvoir et les soutiens dont ils peuvent bénéficier.

Cet amendement reprend une proposition issue de l'assemblée nationale dans le cadre de la loi engagement et proximité.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 250

4 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Défavorable
Adopté

Mme CUKIERMAN, M. BROSSAT, Mme BRULIN, M. LAHELLEC

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE 14


Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé : 

.... - L'article L. 2145-5 du code du travail est complété par un alinéa ainsi rédigé : 

« Les personnes mentionnées aux articles L. 2123-12-1, L. 2123-12-2, L. 3123-10-1 et L. 3123-10-2, L. 4135-10-1 et L. 4135-10-2 du code général des collectivités territoriales peuvent également bénéficier des dispositions prévues au premier alinéa. Un décret en Conseil d’État détermine les modalités de mise en œuvre de ces dispositions. »

Objet

Cet amendement permet d'étendre le Congé de formation économique, sociale, environnementale et syndicale aux formations à l’exercice d’un mandat local.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 325 rect. quater

6 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. BLEUNVEN, Mme Muriel JOURDA, MM. LONGEOT, SOL, PELLEVAT et KHALIFÉ, Mme MULLER-BRONN, MM. PACCAUD, ANGLARS, HENNO et BONNECARRÈRE, Mme SCHALCK, MM. FOLLIOT, TABAROT et POINTEREAU, Mmes PETRUS et BORCHIO FONTIMP, M. SAVIN, Mmes VALENTE LE HIR et DESEYNE, M. GREMILLET, Mme JACQUES, M. PIEDNOIR, Mme GUIDEZ, M. BRUYEN, Mmes SAINT-PÉ et HERZOG, MM. Jean Pierre VOGEL et COURTIAL, Mme BERTHET, M. CAMBIER, Mmes GRUNY, ROMAGNY et SOLLOGOUB, MM. Pascal MARTIN et CHEVROLLIER, Mme JACQUEMET, MM. HINGRAY et LEVI, Mme VERMEILLET, MM. KERN et PILLEFER, Mme MORIN-DESAILLY et M. CHAUVET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 14


Après l’article 14

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

À la seconde phrase du deuxième alinéa de l’article L. 2123-12-1 du code général des collectivités territoriales, après les mots : « contribuer à », sont insérés les mots : « la réalisation d’un bilan de compétences et à ».

Objet

Les organismes de formation constatent que la demande de valorisation ou validation de l’expérience émane principalement de femmes avec une expérience professionnelle interrompue et parfois inexistante, qui ne peuvent donc pas mobiliser leur CPF en complément du DIFe. Le financement de ces formations sur leurs propres deniers représente aujourd’hui un frein majeur à leur engagement.

L’augmentation de l’indemnité des élus viendra mécaniquement augmenter le budget du DIFe. Ainsi, les dispositifs de reconversion professionnelle, et notamment les bilans de compétences, doivent bénéficier de financements permettant à ces élus de ne pas engager de deniers personnels en étant exclusivement financés par le DIFe.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 16 rect.

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme Nathalie DELATTRE, MM. BILHAC et CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. GUÉRINI, GUIOL et MASSET, Mme PANTEL, M. ROUX, Mme GIRARDIN et M. GOLD


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 15


Après l’article 15

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le premier alinéa des articles L. 2123-12, L. 3123-10 et L. 4135-10 du code général des collectivités territoriales est complété par une phrase ainsi rédigée: « Cette formation comprend un volet sur les enjeux énergétiques et climatiques. »

Objet

Cet amendement vise à rendre obligatoire une formation pour les élus locaux sur les enjeux énergétiques et climatiques, dispensée par des formateurs qualifiés, afin de les doter des compétences nécessaires pour élaborer et mettre en œuvre des politiques locales favorables à la transition énergétique et à la lutte contre le changement climatique. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 226

4 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. BENARROCHE, Mme SENÉE, MM. Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 15


Après l’article 15

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le premier alinéa des articles L. 2123-12, L. 3123-10 et L. 4135-10 du code général des collectivités territoriales est complété par une phrase ainsi rédigée : « Cette formation comprend un volet sur les enjeux de la transition écologique. »

Objet

Les élus locaux sont de plus en plus confrontés à des gestions de crise liées au réchauffement climatique et aux aléas météorologiques. 

Aussi, Il est impératif que chaque élu s’engage dans une politique d’adaptation territoriale au changement climatique. Cet amendement vise donc à rendre obligatoire une formation sur les enjeux de la transition écologique afin de doter les nouveaux élus, lors de leur première année de mandat, des compétences pour définir les priorités sur leur le territoire en matière de transition écologique et également d’être sensibilisé à ces enjeux.  

Cet amendement est inspiré des travaux du rapport sénatorial de la Délégation aux collectivités territoriales “Engager et réussir la transition environnementale de sa collectivité” déposé le 9 novembre 2023.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 152 rect. ter

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme NOËL, MM. PACCAUD, REYNAUD, HOUPERT, Henri LEROY, ANGLARS et GENET, Mmes AESCHLIMANN et BERTHET, M. RAPIN, Mme MULLER-BRONN, MM. PELLEVAT, Daniel LAURENT et Jean-Baptiste BLANC, Mme LOPEZ, MM. SIDO, ROJOUAN et GUERET et Mme BONFANTI-DOSSAT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 15


Après l’article 15

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le premier alinéa de l’article L. 2123-12 du code général des collectivités territoriales est complété par une phrase ainsi rédigée : « Cette formation comprend un volet sur les finances publiques, les marchés publics, les ressources humaines et l’organisation du service public local. »

Objet

Les élus locaux ont besoin de compétences spécifiques pour exercer leurs fonctions. La gestion d'une commune ou d'une intercommunalité nécessite des connaissances en matière de finances publiques, de marchés publics, de ressources humaines et d'organisation d'un service public local.

Le manque de formation peut exposer les élus à des risques juridiques et financiers voire de conflits d’intérêt. En effet, les élus sont responsables de leurs décisions et peuvent être mis en cause en cas de manquement à leurs obligations.

Une formation obligatoire permettrait de garantir un niveau de compétence minimal pour tous les élus locaux. Cela contribuerait à améliorer la qualité de la gestion publique, à mieux appréhender le rôle de l’administration locale et à renforcer la confiance des citoyens dans leurs institutions.

D'autant plus que dans un contexte où les élus sont de plus en plus néophytes, cette formation obligatoire est essentielle. En effet, on observe une tendance à la baisse du nombre d'élus ayant une expérience professionnelle dans le domaine public. Cette tendance est due à plusieurs facteurs, tels que la complexification des tâches des élus, la diminution du temps disponible pour s'engager dans un mandat local et la méconnaissance des enjeux et des responsabilités liés à la fonction d'élu.

La formation obligatoire permettrait de pallier ce manque d'expérience et de donner aux élus les outils nécessaires pour exercer leurs fonctions de manière efficace et responsable.

Le présent amendement a pour objet de modifier l’article L. 2123-12 du CGCT relatif au droit à la formation des élus locaux en mettant en place dès la première année de mandat une formation obligatoire sur les volets finances publiques, marchés publics, ressources humaines et organisation du service public local. 

Cette formation pourra par exemple être menée par l’association départementale des maires et permettra à terme d’améliorer la qualité de la gestion publique et de renforcer la confiance des citoyens dans leurs institutions.

Cette formation devra faire l’objet d’une certification a minima de nature à pouvoir être valorisée lors du retour dans la vie professionnelle.

 Il est indispensable de donner aux élus locaux les compétences nécessaires pour exercer leurs fonctions de manière efficace et responsable, d'autant plus dans un contexte où ils sont de plus en plus néophytes.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 126 rect. bis

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Sagesse du Sénat
Adopté

MM. IACOVELLI, PATRIAT, THÉOPHILE, ROHFRITSCH, FOUASSIN et BUIS, Mme DURANTON, M. OMAR OILI, Mme SCHILLINGER, MM. PATIENT, RAMBAUD, LÉVRIER, MOHAMED SOILIHI et HAYE, Mme PHINERA-HORTH, M. BUVAL et Mme HAVET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 15


Après l’article 15

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le chapitre unique de l’article du titre II du livre II de la première partie du code général des collectivités territoriales est complété par un article ainsi rédigé :

« Art. L. 1221-... – Tout membre de l’organe délibérant d’une collectivité territoriale ou d’un établissement public de coopération intercommunale suit au cours des trois premiers mois de son mandat une session d’information sur les fonctions d’élu local.

« Cette session comporte :

« 1° Un rappel général du rôle assigné aux différentes catégories d’élus locaux incluant, pour les conseillers municipaux, le détail des attributions exercées par le maire au nom de l’État en application des articles L. 2122-27 à L. 2122-34-2 ;

« 2° Une présentation détaillée des principaux droits et des obligations, notamment déontologiques, applicables aux élus locaux de la catégorie de collectivité territoriale ou d’établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre concernée. »

Objet

Afin de répondre aux enjeux contemporains de la gestion publique locale, le présent amendement propose d’étendre à tout membre de l’organe délibérant d’une collectivité territoriale ou d’un établissement public de coopération intercommunale, l’accès à une formation initiale obligatoire pour les élus locaux.

Cette session de deux jours, à suivre dans les trois premiers mois de mandat, est conçue pour approfondir leur compréhension des responsabilités, des droits et des obligations, notamment déontologiques, liés à leur fonction.

L'objectif est d'assurer une prise de fonction éclairée et responsable, contribuant ainsi à une gouvernance locale plus informée et efficace.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 6 rect.

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Sagesse du Sénat
Rejeté

M. PELLEVAT, Mme NOËL, MM. HOUPERT, PACCAUD, Daniel LAURENT et KERN, Mmes MULLER-BRONN et BELRHITI, M. COURTIAL, Mme PUISSAT, MM. BELIN, TABAROT, Henri LEROY, LONGEOT, GENET et REICHARDT, Mme DREXLER, M. BOUCHET, Mme BORCHIO FONTIMP et MM. SIDO et BLEUNVEN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 15


Après l'article 15

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur les garanties professionnelles des élus locaux qui sont travailleurs frontaliers.

Objet

Les élus locaux qui sont également travailleurs frontaliers ne disposent pas des garanties professionnelles protectrices mises en place par la France. Ils sont donc dépendants des dispositions de droit national de leur pays d’exercice professionnel, qui peut ne prévoir aucune protection ou facilité particulière. 

À ce jour, aucune étude n’est disponible pour, d’une part, estimer le nombre d’élus concernés et, d’autre part, pour comparer les législations en vigueur dans chacun des 8 pays frontaliers à la France et recenser les éventuels accords bilatéraux conclus avec nos voisins pour assurer des garanties professionnelles aux élus frontaliers.
 
Aussi, cet amendement vise à demander au Gouvernement de remettre un rapport au Parlement sur les garanties professionnelles des élus locaux qui sont travailleurs frontaliers.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 51 rect. octies

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Sagesse du Sénat
Rejeté

MM. Michaël WEBER, VAYSSOUZE-FAURE et MONTAUGÉ, Mme DANIEL, MM. KERROUCHE, Patrice JOLY, UZENAT, TISSOT et COZIC, Mmes CARLOTTI et BONNEFOY et M. JACQUIN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 15


Après l'article 15

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Dans un délai de douze mois après la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport étudiant la question spécifiques des garanties professionnelles des élus locaux qui sont travailleurs transfrontaliers.

Objet

Cet amendement vise à demander au Gouvernement de remettre un rapport au Parlement sur les garanties professionnelles des élus locaux qui sont travailleurs frontaliers.

Les élus locaux qui sont travailleurs transfrontaliers ne bénéficient pas des dispositions du droit français, dont les autorisations d’absence, leur permettant de concilier leur mandat avec l'exercice d'une activité professionnelle

L’élaboration d’un rapport doit permettre d’apporter un nouvel éclairage sur le nombre de personnes concernées, les dispositifs existants dans le cadre d'accords bilatéraux et les solutions juridiques en vue d'obtenir une harmonisation des garanties accordées aux élus locaux.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 9 vers l'article additionnel après l'article 15.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 339

4 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. BITZ, Mme SCHILLINGER, MM. MOHAMED SOILIHI, BUIS et BUVAL, Mmes CAZEBONNE et DURANTON, M. FOUASSIN, Mme HAVET, MM. HAYE, IACOVELLI, KULIMOETOKE, LEMOYNE et LÉVRIER, Mme NADILLE, MM. OMAR OILI, PATIENT et PATRIAT, Mme PHINERA-HORTH, MM. RAMBAUD, ROHFRITSCH, THÉOPHILE

et les membres du groupe Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants


ARTICLE 16


Rédiger ainsi cet article :

Le code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

1° L’article L. 2123-18-2 est ainsi modifié :

a) Après la première phrase, est insérée une phrase ainsi rédigée : « Le conseil municipal peut, par délibération, étendre le bénéfice de ce remboursement à toute autre réunion liée à l’exercice du mandat. » ;

b) Au second alinéa, les mots : « 3 500 » sont remplacés par les mots : « 10 000 » ;

2° Les trois premiers alinéas du II de l’article L. 2335-1 sont remplacés par un alinéa ainsi rédigé :

« Par dérogation au I du présent article, les trois compensations mentionnées au second alinéa du même I sont attribuées aux communes de moins de 10 000 habitants. » ;

3° Après la première phrase du troisième alinéa de l’article L. 3123-19, est insérée une phrase ainsi rédigée : « Le département peut, par délibération, étendre le bénéfice de ce remboursement pour toute autre réunion liée à l’exercice du mandat. » ;

4° Après la première phrase du troisième alinéa de l’article L. 4135-19, est insérée une phrase ainsi rédigée : « La région peut, par délibération, étendre le bénéfice de ce remboursement pour toute autre réunion liée à l’exercice du mandat. » :

5° Après la première phrase du troisième alinéa de l’article L. 7125-22, est insérée une phrase ainsi rédigée : « La collectivité peut, par délibération, étendre le bénéfice de ce remboursement pour toute autre réunion liée à l’exercice du mandat. » ;

6° Après la première phrase du troisième alinéa de l’article L. 7227-23, est insérée une phrase ainsi rédigée : « La collectivité peut, par délibération, étendre le bénéfice de ce remboursement pour toute autre réunion liée à l’exercice du mandat. ».

Objet

L’article 16 de la proposition de loi tend à faciliter la prise en charge des frais de garde d’enfant ou d’assistance aux personnes âgées ou en situation de handicap. Dans cette perspective, il étend aux communes de moins de 10 000 habitants la compensation par l’État des frais de garde engagés par les élus pour la participation aux réunions liées à l’exercice de leur mandat. Il crée également un nouveau dispositif pour les seuls exécutifs municipaux des communes de moins de 3500 habitants leur ouvrant droit à la prise en charge des frais de garde pour leur participation aux activités liées à l'exercice de leur mandat.

En accord avec le Gouvernement, nous proposons l’extension de la compensation afin de l'harmoniser avec celle prévue pour les coûts liés à la souscription d’un contrat d’assurance au titre de la protection fonctionnelle des élus, qui a été élargie aux communes de moins de 10 000 habitants par la loi de finances pour 2024.

La nouvelle rédaction proposée par le présent amendement complète les dispositifs existants pour l’ensemble des élus et non les seuls exécutifs des communes de moins de 3500 habitants. Ces dispositifs limitent actuellement le remboursement aux dépenses engagées pour la participation aux réunions ouvrant droit à des autorisations d’absence. Est ajoutée la possibilité pour la collectivité de prévoir, par délibération, d’autres réunions susceptibles d’ouvrir le droit à ce remboursement.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 394

4 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 16


Rédiger ainsi cet article :

Le code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

1° L’article L. 2123-18-2 est ainsi modifié :

a) Après la première phrase, est insérée une phrase ainsi rédigée : « Le conseil municipal peut, par délibération, étendre le bénéfice de ce remboursement à toute autre réunion liée à l’exercice du mandat. » ;

b) Au second alinéa, les mots : « 3 500 » sont remplacés par les mots : « 10 000 » ;

2° Les trois premiers alinéas du II de l’article L. 2335-1 sont remplacés par un alinéa ainsi rédigé :

« Par dérogation au I du présent article, les trois compensations mentionnées au second alinéa du même I sont attribuées aux communes de moins de 10 000 habitants. » ;

3° Après la première phrase du troisième alinéa de l’article L. 3123-19, est insérée une phrase ainsi rédigée : « Le département peut, par délibération, étendre le bénéfice de ce remboursement pour toute autre réunion liée à l’exercice du mandat. » ;

4° Après la première phrase du troisième alinéa de l’article L. 4135-19, est insérée une phrase ainsi rédigée : « La région peut, par délibération, étendre le bénéfice de ce remboursement pour toute autre réunion liée à l’exercice du mandat. » :

5° Après la première phrase du troisième alinéa de l’article L. 7125-22, est insérée une phrase ainsi rédigée : « La collectivité peut, par délibération, étendre le bénéfice de ce remboursement pour toute autre réunion liée à l’exercice du mandat. » ;

6° Après la première phrase du troisième alinéa de l’article L. 7227-23, est insérée une phrase ainsi rédigée : « La collectivité peut, par délibération, étendre le bénéfice de ce remboursement pour toute autre réunion liée à l’exercice du mandat. ».

Objet

L’article 16 de la proposition de loi tend à faciliter la prise en charge des frais de garde d’enfant ou d’assistance aux personnes âgées ou en situation de handicap. Dans cette perspective, il étend aux communes de moins de 10 000 habitants la compensation par l’État des frais de garde engagés par les élus pour la participation aux réunions liées à l’exercice de leur mandat. Il crée également un nouveau dispositif pour les seuls exécutifs municipaux des communes de moins de 3500 habitants leur ouvrant droit à la prise en charge des frais de garde pour leur participation aux activités liées à l'exercice de leur mandat.

Le Gouvernement est favorable à l’extension de la compensation, qu’il reprend dans la nouvelle rédaction proposée de l’article 16. Cette mesure permet d’harmoniser cette compensation avec celle prévue pour les coûts liés à la souscription d’un contrat d’assurance au titre de la protection fonctionnelle des élus, qui a été élargie aux communes de moins de 10 000 habitants par la loi de finances pour 2024.

Si le Gouvernement est également favorable au renforcement de la prise en charge des frais de garde, la création d’un dispositif plus avantageux bénéficiant aux seuls exécutifs des communes de moins de 3 500 habitants ne semble pas justifiable au regard des exigences constitutionnelles relatives au principe d'égalité.

C’est pourquoi la nouvelle rédaction proposée par le présent amendement complète les dispositifs existants pour l’ensemble des élus. Ces dispositifs limitent actuellement le remboursement aux dépenses engagées pour la participation aux réunions ouvrant droit à des autorisations d’absence. Est ajoutée la possibilité pour la collectivité de prévoir, par délibération, d’autres réunions susceptibles d’ouvrir le droit à ce remboursement.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 233

4 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Tombé

M. BENARROCHE, Mme SENÉE, MM. Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE 16


Après l'alinéa 1

Insérer un alinéa ainsi rédigé : 

…° Le premier alinéa de l’article L. 2123-18-2 est complété par une phrase ainsi rédigée : « Les reçus, justificatifs, factures et notes de frais constituent à ce titre des pièces justificatives de dépenses communicables. »

Objet

Face au refus de certains élus de communiquer sur les justificatifs des dépenses de l’exécutif de leur commune, et après plusieurs condamnations de ces derniers par le juge administratif, un avis de la commission d’accès aux documents administratifs (Cada) a conclu que «les reçus, justificatifs, factures et notes de frais [...] sont des pièces justificatives de dépenses qui constituent des documents administratifs communicables». Elle relève encore que cela «ne saurait être regardé comme mettant en cause la vie privée de ces personnes».

Le présent amendement constitue donc une mesure de transparence destinée à renforcer la confiance entre les citoyens et leurs élus, en inscrivant clairement dans la loi que les élus locaux sont tenus de communiquer, par tout moyen, leurs factures et notes de frais.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 102

1 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Tombé

MM. Grégory BLANC et BENARROCHE, Mme SENÉE, M. DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE 16


I. – Alinéa 2

Remplacer les mots :

le nombre : « 10 000 »

par les mots : 

les mots : « 10 000 et les communes éligibles à la dotation de solidarité urbaine et de cohésion sociale majorée »

II. – Alinéa 4 

Après les mots :

3 500 habitants

insérer les mots :

et les communes éligibles à la dotation de solidarité urbaine et de cohésion sociale majorée

III. – Compléter cet article par deux paragraphes ainsi rédigés :

…. – Le 1° du présent article entre en vigueur le 1er janvier 2025.

…. – La prochaine loi de finances abondera la dotation de solidarité urbaine et de cohésion sociale à hauteur des montants nécessaires à la mise en œuvre de ce dispositif.

IV. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par deux paragraphes ainsi rédigés :

…. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du présent article est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

 

Objet

Cet amendement vise à étendre la compensation prévue par l’État des frais de garde engagés par les élus pour la participation aux réunions liées à l’exercice de leur mandat aux élus des communes éligibles à la DSU Majorée (ex DSU-Cible). 

L’article 16 vise à mieux accompagner les élus ruraux. Les émeutes de Juillet 2023 ont démontré que l’activité d’un élu d’une commune de banlieue nécessite une présence de tous les instants, notamment en période d’urgence. Dans ce cadre, et compte tenu du fait que cette position d’astreinte presque constante est une réalité dans de nombreuses communes, l’État se doit d’accompagner ses élus et de leur faciliter la tâche. Pour cela, les fonds correspondant au remboursement de ces frais de garde seraient directement inclus à la DSU Majorée, et ce dès le 1er janvier 2025.

Cet amendement offrirait la possibilité à ces élus investis de missions sensibles, notamment concernant les quartiers prioritaires, de se voir donner la capacité, le temps et la liberté de se consacrer aux missions qui sont les leurs.




NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 267

4 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Tombé

MM. SZCZUREK, HOCHART et DUROX


ARTICLE 16


Alinéa 4

Remplacer le nombre :

3 500

par le nombre :

5 000

Objet

Cet amendement vise à étendre le principe de remboursement  par la commune des frais de garde d’enfants ou d'assistance aux personnes âgées, handicapé ou ayant besoin d’une aide personnelle au domicile, pour toutes les communes de moins de 5 000 habitants.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 337

4 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Tombé

MM. GONTARD, BENARROCHE et Grégory BLANC, Mme SENÉE, MM. DANTEC, DOSSUS et FERNIQUE, Mme GUHL, M. JADOT, Mme de MARCO, M. MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE 16


 Compléter cet article par trois paragraphes ainsi rédigés :

…. – Le compte administratif ou le compte financier unique des collectivités, de leurs groupements et des établissements publics locaux de plus de 3 500 habitants qui appliquent le régime budgétaire et comptable prévu aux articles L. 5217-10-1 à L. 5217-10-15 et L. 5217-12-2 à L. 5217-12-5 du code général des collectivités territoriales, de la métropole de Lyon, de la collectivité de Corse, de la collectivité territoriale de Martinique et de la collectivité territoriale de Guyane comportent à compter de l’exercice 2025 une ligne budgétaire indiquant la prise en compte des frais de garde d’enfants ou d’assistance aux personnes âgées, handicapées ou ayant besoin d’une aide personnelle à leur domicile engagés par les membres du conseil municipal en raison de leur participation aux activités liées à l’exercice de leur mandat. 

…. – Le Gouvernement remet au Parlement un bilan sur la mise en place de la création de cette ligne budgétaire.

…. – Les modalités d’application du présent article sont précisées par décret.

Objet

La prise en charge financière, dûment encadrée, des frais de garde d’enfants, d’assistance aux personnes âgées, handicapées ou ayant besoin d’une aide personnelle à leur domicile pour tous les élus locaux dans le cadre des activités relatives à l’exercice de leur mandat est une avancée importante pour rendre l’exercice d’un mandat électif local plus attractif, notamment auprès des parents de jeunes enfants ou des aidants familiaux. Cependant, cette prise en charge obligatoire reste encore méconnue, notamment car elle est relativement récente.

Or, il est important que les élus locaux soient au courant de l’existence de cette obligation, afin de pouvoir en bénéficier. Dans le cas contraire, seuls les élus les plus informés, généralement le maire et ses adjoints ou les membres de la majorité municipale, sont amenés à bénéficier de cette prise en charge. Ainsi, cette méconnaissance du droit peut conduire à des inégalités entre membres du conseil municipal, dommageables sur le plan démocratique. 

Pour y remédier, il est ici proposé de créer une ligne budgétaire dédiée. Ainsi, lors du vote du budget annuel de la collectivité, les membres du conseil municipal pourraient prendre connaissance de l’existence d’une enveloppe dédiée à cette prise en charge, ce qui pourrait ensuite les inciter à en bénéficier.

Les alinéas 4 et 5 du présent amendement visent à gager financièrement cette ligne budgétaire nouvelle en la finançant par un abondement de la DGF par l’Etat, lui-même financé par un augmentation des taxes sur le tabac.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 400

4 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 16


Après l’article 16

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

1° Au premier alinéa de l’article L. 2123-18-4, les mots : « maires et les adjoints au maire » sont remplacés par les mots : « membres du conseil municipal » ;

2° Au premier alinéa de l’article L. 3123-19-1, les mots : « présidents des conseils départementaux et les vice-présidents ayant reçu délégation de ceux-ci » sont remplacés par les mots : « membres du conseil départemental » ;

3° Au premier alinéa de l’article L. 4135-19-1, les mots : « présidents des conseils régionaux et les vice-présidents ayant reçu délégation de ceux-ci » sont remplacés par les mots : « membres du conseil régional » ;

4° Au premier alinéa de l’article L. 6434-4, les mots : « le président du conseil territorial et les vice-présidents ayant reçu délégation de celui-ci » sont remplacés par les mots : « les membres du conseil territorial » ;

5° Au premier alinéa de l’article L. 7125-23, les mots : « le président de l’assemblée de Guyane et les vice-présidents ayant reçu délégation de celui-ci » sont remplacés par les mots : « les conseillers à l’assemblée de Guyane » ;

6° Au premier alinéa de l’article L. 7227-24, les mots : « le président de l’assemblée de Martinique et les vice-présidents, le président du conseil exécutif et les conseillers exécutifs » sont remplacés par les mots : « les conseillers à l’assemblée de Martinique, le président du conseil exécutif et les conseillers exécutifs ».

Objet

Les chèques emploi-service universel (CESU) permettent à tout particulier de déclarer et rémunérer un salarié pour des activités de service à la personne.

Le code général des collectivités territoriales permet aux collectivités d’accorder, par délibération, une aide financière à leurs élus qui utilisent des CESU pour régler leurs frais de garde et d’assistance. Cette aide, dont le montant maximum est fixé par décret, ne peut se cumuler avec le dispositif de prise en charge des frais de garde. Elle ne peut être versée qu’aux seuls élus exerçant des fonctions exécutives (maires, adjoints, présidents et vice-présidents ayant reçu délégation).

Afin d’améliorer les conditions de prise en charge des frais de garde d’enfants et d’assistance, le présent amendement étend le bénéfice de cette aide financière à l’ensemble des élus.  






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 204 rect.

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme LERMYTTE, M. WATTEBLED, Mme Laure DARCOS, M. VERZELEN, Mme BOURCIER, MM. CHASSEING, Vincent LOUAULT, Alain MARC, BRAULT, CHEVALIER, PACCAUD, LONGEOT et GREMILLET, Mme SAINT-PÉ et MM. FOLLIOT et BLEUNVEN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 16


Après l'article 16

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le Gouvernement remet au Parlement, avant le 31 décembre 2024, un rapport évaluant les difficultés susceptibles de freiner l’engagement des femmes dans la vie publique locale. Le rapport formule des propositions pour résoudre ces difficultés.

Objet

Une réflexion globale sur les freins à l’engagement des femmes est à mener, intégrant des réponses aux points de blocage identifiés (simplification du remboursement des frais de garde, congé maternité, congé parental...), en élargissant à l’instauration du scrutin de liste paritaire dès le 1er habitant.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 354 rect.

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GROSVALET, ROUX, LAOUEDJ, BILHAC et GUÉRINI, Mmes Maryse CARRÈRE et PANTEL et MM. MASSET, GOLD, GUIOL et CABANEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 16


Après l'article 16

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le Gouvernement remet au Parlement, avant le 31 décembre 2024, un rapport évaluant les difficultés susceptibles de freiner l’engagement des femmes dans la vie publique locale. Le rapport formule des propositions pour résoudre ces difficultés.

Objet

Une réflexion globale sur les freins à l’engagement des femmes est à mener, intégrant des réponses aux points de blocage identifiés (simplification du remboursement des frais de garde, congé maternité, congé parental…). 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 194 rect.

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Rejeté

M. BITZ, Mme SCHILLINGER, MM. MOHAMED SOILIHI, BUIS et BUVAL, Mmes CAZEBONNE et DURANTON, M. FOUASSIN, Mme HAVET, MM. HAYE, IACOVELLI, KULIMOETOKE, LEMOYNE et LÉVRIER, Mme NADILLE, MM. OMAR OILI, PATIENT et PATRIAT, Mme PHINERA-HORTH, MM. RAMBAUD, ROHFRITSCH, THÉOPHILE

et les membres du groupe Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants


ARTICLE 17


Rédiger ainsi cet article :

Le premier alinéa des articles L. 2123-25-1, L. 3123-20-1, L. 4135-20-1, L. 7125-26, L. 7227-27 du code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

1° Les mots : « et qui n'a pas interrompu toute activité professionnelle » sont supprimés ;

2° Le mot : « ou » est remplacé par les mots : «, d'accueil de l'enfant, d'adoption ou d' ».

Objet

Cet amendement vise à reconnaître, encourager et faciliter l’accès des femmes aux responsabilités locales en prévoyant qu’en cas de congé de maternité, de paternité ou d’adoption, l’indemnité de fonction, diminuée du montant des indemnités journalières par ailleurs versées au titre de la Sécurité sociale, est maintenue.

Le dispositif proposé consiste ainsi en le versement d’une indemnité différentielle assurant un maintien des ressources. Il est inspiré des droits des salariés du secteur privé, qui bénéficient d’un maintien de salaire de la part de leur employeur.

Ces dispositions trouveront également à s’appliquer en cas de congé paternité ou d’adoption, ce qui aura également l’avantage de faciliter l’articulation et la répartition des activités professionnelles entre conjoints et d’adresser plus largement un signal de nature à conforter la diversification des profils de celles et ceux qui occupent des fonctions électives.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 404

4 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Rejeté

Le Gouvernement


ARTICLE 17


Rédiger ainsi cet article :

Le premier alinéa des articles L. 2123-25-1, L. 3123-20-1, L. 4135-20-1, L. 7125-26, L. 7227-27 du code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

1° Les mots : « et qui n'a pas interrompu toute activité professionnelle » sont supprimés ;

2° Le mot : « ou » est remplacé par les mots : «, d'accueil de l'enfant, d'adoption ou d' ».

Objet

L’article 17 de la proposition de loi supprime l’accord exprès du médecin aujourd’hui nécessaire pour permettre l’exercice du mandat de l’élu local pendant un arrêt de travail (1° et 2° du I.). Il prévoit également qu’un élu en congé maternité ou paternité et d’accueil de l’enfant puisse continuer à exercer son mandat et percevoir ses indemnités de fonction (3° du I.). Il étend enfin le droit à suspension du contrat de travail aux élus qui remplacent le chef de l’exécutif en cas de cas d'absence, de suspension, de révocation ou de tout autre empêchement (II. et III.).

Le Gouvernement souhaite garantir le niveau d’indemnités des élus prenant un congé de maternité, de paternité ou d’adoption.

S’agissant de la possibilité pour un élu de pouvoir continuer à exercer son mandat et percevoir des indemnités de fonction durant un congé de maternité ou de paternité, le Gouvernement est conscient de la nécessité de renforcer la couverture sociale des élus qui cessent d’exercer leur mandat dans les cas déjà prévus de maladie, maternité, paternité ou accident et d’y ajouter les cas d’accueil d’enfant et d’adoption. En effet, si les élus ont droit aux indemnités journalières lorsqu’ils cessent d’exercer leur mandat et sous réserve de remplir les conditions d’ouverture, celles-ci constituent des revenus de remplacement et ne compensent pas dans sa totalité la perte de rémunération de l’assuré. En outre, les élus locaux ne bénéficient pas de dispositifs de couverture complémentaire pris en charge par l’employeur comme cela est le cas pour la majorité des salariés.

Le code général des collectivités territoriales prévoit néanmoins un mécanisme de compensation pour les élus percevant des indemnités de fonction et qui cumulent l’exercice de leur mandat avec une activité professionnelle. Les articles L. 2123-25-1, L. 3123-20-1, L. 4135-20-1, L. 7125-26 et L. 7227-27 du code général des collectivités territoriales (CGCT) permettent ainsi à la collectivité de maintenir le versement des indemnités de fonction d'un élu qui ne peut exercer effectivement ses fonctions en cas de maladie, maternité, paternité ou accident. Le montant de l'indemnité qui lui est versée est alors au plus égal à la différence entre l'indemnité qui lui était allouée antérieurement et les indemnités journalières versées par son régime de protection sociale.

Cependant, cette compensation ne peut actuellement pas être versée aux élus qui ont cessé d’exercer totalement leur activité professionnelle. Elle ne vise par ailleurs pas les cas de congé d’accueil de l’enfant, ni d’adoption.

C’est pourquoi le présent amendement supprime la condition relative à l’exercice d’une activité professionnelle afin de couvrir l’ensemble des élus percevant une indemnité de fonction et étend le dispositif de compensation par la collectivité en cas de congé d’accueil de l’enfant et d’adoption.  

S’agissant des ajouts prévus par les II. et III. de l’article 17, ces mesures sont déjà garanties par les articles L. 2123-9, L. 3123-7 et L. 4135-7 du CGCT.

S’agissant en revanche de l’arrêt maladie, il est en effet essentiel que le médecin prescripteur autorise l’élu à continuer d’exercer son mandat local pendant son arrêt de travail. Le médecin doit notamment déterminer si l’état de santé de l’élu est compatible avec cet exercice. Ce contrôle protecteur est indispensable pour garantir à l’élu de continuer à exercer son mandat dans des conditions qui préservent son état de santé, tout en lui assurant de percevoir les indemnités journalières maladie versées par la sécurité sociale.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 3 rect.

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Rejeté

Mmes BORCHIO FONTIMP et DEMAS, M. TABAROT, Mme GARNIER, MM. Cédric VIAL, BRISSON et BELIN, Mmes BELRHITI, BERTHET et BONFANTI-DOSSAT, MM. BOUCHET, BRUYEN, BURGOA et CADEC, Mmes DI FOLCO, DUMONT, IMBERT et JOSEPH, MM. KHALIFÉ et LAMÉNIE, Mme LOPEZ, M. MEIGNEN, Mmes MICOULEAU, MULLER-BRONN et NÉDÉLEC et MM. PANUNZI, PAUMIER, RAPIN, REYNAUD, SAURY, SAUTAREL, SAVIN et Jean Pierre VOGEL


ARTICLE 17


Alinéa 2

Supprimer cet alinéa.

Objet

L’alinéa 2 de l’article 17 prévoit qu’un élu local placé en arrêt maladie peut poursuivre l’exercice de son mandat sauf indication contraire du médecin lui ayant prescrit ledit arrêt. Ce dispositif entraînerait donc une réécriture de l’article L.323-6 du Code de la sécurité sociale et inverserait le principe actuellement en vigueur.

Aussi, le présent amendement propose de conserver l’écriture actuelle de l’article susvisé du Code de la sécurité sociale disposant qu’un élu local placé en arrêt maladie peut, éventuellement exercer son mandat électif, dès lors que cet exercice a été préalablement autorisé, par écrit, par le médecin. L’autorisation médicale préalable représente en effet une meilleure garantie de la préservation de la santé de l’élu concerné et le protège également de toute suspicion de fraude.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 228

4 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

M. BENARROCHE, Mme SENÉE, MM. Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE 17


Alinéa 6

Après le mot :

journalière

insérer les mots :

y compris en cas de congé d’adoption, lorsque l’élu exerce son droit à congé dans le cas prévu au 3 bis de l’article L. 3142-1 du code du travail

Objet

L’article 17 prévoit l'assouplissement des conditions dans lesquelles les élus locaux peuvent poursuivre l'exercice de leur mandat durant leur congé maladie, en cumulant indemnités journalières et indemnités de fonction. liés à la situation d’un élu local en arrêt maladie, en congé maternité ou paternité. 

Le présent amendement a pour objet de préciser dans la loi que les élus locaux peuvent continuer l’exercice de leur mandat avec la perception d’indemnités journalières lors d’un congé d’adoption.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 416

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mmes EUSTACHE-BRINIO et GATEL et M. KERROUCHE

au nom de la commission des lois


ARTICLE 17


I. – Après l’alinéa 11

Insérer un alinéa ainsi rédigé : 

...° Au deuxième alinéa de l’article L. 2123-9, les mots : « même code » sont remplacés par les mots : « code du travail » ;

II. – Après l’alinéa 12

Insérer un alinéa ainsi rédigé : 

...° Au deuxième alinéa de l’article L. 2123-7, les mots : « même code » sont remplacés par les mots : « code du travail » ;

III. – Compléter cet article par un alinéa ainsi rédigé : 

...° Au deuxième alinéa de l’article L. 4135-7, les mots : « même code » sont remplacés par les mots : « code du travail ».

Objet

Amendement de coordination légistique. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 2 rect. bis

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

MM. BENARROCHE et Grégory BLANC, Mme SENÉE, M. DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE 17


Compléter cet article par trois alinéas ainsi rédigés :

…° Le premier alinéa des articles L. 2123-25-1, L. 3123-20-1, L. 4135-20-1, L. 7125-26, L. 7227-27 est ainsi modifié :

1° Les mots : « et qui n’a pas interrompu toute activité professionnelle » sont supprimés ;

2° Le mot : « ou » est remplacé par les mots : «, d’accueil de l’enfant, d’adoption ou d’ ».

Objet

La maire écologiste de Poitiers Leonore Moncond’huy a mis en lumière ses nombreuses difficultés en tant que future mère : elle ne pourra pas bénéficier d’une compensation pour la perte de ses revenus, suspendus pendant le temps de son congé maternité. 

Cet amendement vise donc à reconnaître, encourager et faciliter l’accès des femmes aux responsabilités locales, en mettant un terme à un vide législatif pénalisant, et pour tout dire archaïque, qui associe de fait le congé maternité à une perte nette de ressources.

Cela ajoute un frein supplémentaire à l’engagement des femmes : aujourd’hui, seulement 20 % des maires sont des femmes alors qu’elles représentent plus de 50 % de la population.

Cette réalité nous impose collectivement d’agir pour rendre plus concrète la féminisation nécessaire et souhaitée des fonctions exécutives locales, mais également sécuriser plus globalement le parcours des élus locaux qui accueillent un enfant pendant le mandat.

Le présent amendement prévoit donc deux mesures :

En cas de congé maternité ou paternité, l’indemnité de fonction, diminuée du montant des indemnités journalières versées au titre de la Sécurité sociale, est maintenue. Cette même indemnité sera versée aux élus qui bénéficient d'un congé d'adoption, afin de tenir compte des autres formes d'accès à la parentalité. 

Le dispositif proposé consiste ainsi en le versement d’une indemnité différentielle assurant un maintien des ressources. Il est inspiré des droits des salariés du secteur privé, qui bénéficient d’un maintien de salaire de la part de leur employeur.

Ces dispositions trouveront également à s’appliquer en cas de congé paternité, ce qui aura également l’avantage de faciliter l’articulation et la répartition des activités professionnelles entre conjoints et d’adresser plus largement un signal de nature à conforter la diversification des profils de celles et ceux qui occupent des fonctions électives.

Cet amendement a été travaillé en concertation avec France Urbaine



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 17 vers l'article 17.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 47 rect. ter

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

Mmes CONWAY-MOURET et CANALÈS, MM. ROIRON, KERROUCHE, COZIC, BOURGI et CHAILLOU, Mme de LA GONTRIE, M. DURAIN, Mmes HARRIBEY, LINKENHELD, NARASSIGUIN, BONNEFOY et BROSSEL, MM. CHANTREL, GILLÉ, KANNER, LUREL, MARIE, UZENAT et Michaël WEBER, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BLATRIX CONTAT et BRIQUET, M. DARRAS, Mme FÉRET, MM. JACQUIN et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROS, TEMAL, TISSOT, VAYSSOUZE-FAURE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 17


Compléter cet article par trois alinéas ainsi rédigés :

…° Le premier alinéa des articles L. 2123-25-1, L. 3123-20-1, L. 4135-20-1, L. 7125-26, L. 7227-27 est ainsi modifié :

1° Les mots : « et qui n’a pas interrompu toute activité professionnelle » sont supprimés ;

2° Le mot : « ou » est remplacé par les mots : «, d’accueil de l’enfant, d’adoption ou d’ ».

Objet

Le présent amendement vise à permettre à l’élu.e locale qui cesse temporairement d’exercer ses fonctions pour accueillir un enfant – dans le cadre d’un congé maternité, d’un congé paternité ou d’un congé d’adoption – de continuer à percevoir ses indemnités de fonction.

La situation de la maire de Poitiers, qui a fait le choix de cesser temporairement d’exercer ses fonctions pour bénéficier pleinement de son congé maternité et qui a ainsi vu ses revenus diminuer considérablement, a mis en exergue la nécessité de cette évolution législative.

Cet amendement entend répondre à cette problématique, en allant plus loin que ce qui est actuellement proposé par l’article 17 de la proposition de loi, à savoir la possibilité de cumul de l’indemnité journalière et de l’indemnité de fonction pendant le congé maternité ou paternité si l’élu.e est volontaire pour continuer à exercer ses fonctions.

Il permettrait notamment aux élues de jouir du droit reconnu aux femmes en France de s’arrêter pendant une maternité et de bénéficier d’un revenu maintenu pendant la durée légale, d’autant que les dernières élections municipales en 2020 ont porté la part des femmes dans les conseils municipaux (maires, adjointes, conseillères) à 42,4% contre 39,9% à la fin du mandat précédent.

Il s’agit donc d’accompagner ce changement de société et de renforcer l’attractivité des fonctions électives locales en offrant une meilleure conciliation entre la vie professionnelle et la vie personnelle.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 48 rect. sexies

6 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

Mme SCHALCK, M. RETAILLEAU, Mmes BORCHIO FONTIMP, PUISSAT et GARNIER, MM. ANGLARS et BURGOA, Mme VALENTE LE HIR, M. KHALIFÉ, Mmes VENTALON et DREXLER, MM. KLINGER, REICHARDT et LE RUDULIER, Mme NOËL, MM. BACCI et SIDO, Mmes CHAIN-LARCHÉ et DEMAS, MM. PELLEVAT, DAUBRESSE et MOUILLER, Mme JOSEPH, M. SOL, Mmes DUMONT, LOPEZ, BELLUROT et GRUNY, MM. Cédric VIAL, CAMBON et BOUCHET, Mme GOSSELIN, M. de NICOLAY, Mme MICOULEAU, MM. LEFÈVRE, GENET et BRUYEN, Mmes JOSENDE, PETRUS et Marie MERCIER, MM. GREMILLET, FRASSA, PAUL et CHEVROLLIER, Mme DESEYNE, MM. DARNAUD, BELIN, SAVIN, RAPIN, Jean-Baptiste BLANC et HOUPERT, Mme BERTHET, M. FAVREAU, Mme DI FOLCO, MM. PANUNZI et CADEC, Mme CANAYER, M. MICHALLET, Mme IMBERT, MM. REYNAUD, TABAROT et PAUMIER, Mme PLUCHET, M. Henri LEROY, Mme NÉDÉLEC, MM. ROJOUAN et SAUTAREL, Mme BONFANTI-DOSSAT et M. LAMÉNIE


ARTICLE 17


Compléter cet article par trois alinéas ainsi rédigés :

…° Le premier alinéa des articles L. 2123-25-1, L. 3123-20-1, L. 4135-20-1, L. 7125-26, L. 7227-27 est ainsi modifié :

1° Les mots : « et qui n’a pas interrompu toute activité professionnelle » sont supprimés ;

2° Le mot : « ou » est remplacé par les mots : «, d’accueil de l’enfant, d’adoption ou d’ ».

Objet

Le présent amendement vise à combler un vide juridique concernant notamment le congé maternité et le congé paternité lorsqu’un élu qui a interrompu son activité professionnelle suspend l’exercice de ses fonctions d’élu durant la durée de ce congé. En effet, jusqu’à présent, l’indemnité de fonction ne peut être perçue par l’élu que s’il assure l’exercice effectif de son mandat.

Si un élu ne remplit pas les conditions pour bénéficier d’une indemnisation auprès du régime de sécurité sociale dont relève son activité professionnelle, ses indemnités de fonction sont maintenues en totalité. Toutefois, cette disposition n’est valable que pour les élus qui exercent une activité professionnelle. Un élu à « temps plein », qui n’exerce donc pas d’activité professionnelle en parallèle, n’a d’autre solution que de percevoir les seules indemnités journalières. Or, jusqu'à présent, une femme élue doit suspendre son
mandat pendant au moins 8 semaines minimum, soit la durée du congé maternité, pour percevoir les indemnités journalières.

Par ailleurs, la proposition de loi prévoit en son article 17 que les élus en congé maternité et paternité, s'ils le souhaitent et sur autorisation médicale préalable, puissent poursuivre l’exercice de leur mandat. Ce qui permet de lever un premier frein.

Le droit à congé maternité ne doit pas se traduire par une baisse de ressources significative pour les élues qui se consacrent à plein temps à leur mandat. Aussi, l’amendement proposé vient corriger ce vide juridique en permettant de continuer à percevoir le même montant d'indemnités pendant la durée du congé maternité. Pour plus de cohérence, cette règle s’appliquerait aussi en cas de congé paternité, d'adoption ou d'arrêt maladie. 

Cet amendement contribue ainsi à lever des freins à l’engagement des femmes en politique et de parvenir à la nécessaire conciliation entre l'exercice d'un mandat local et l'exercice d'une vie de famille. 

Le Gouvernement a en outre estimé qu'une évolution législative sur ce point est nécessaire, donnant le signal clair de sa volonté de permettre aux élus de prendre leur congé sans perte d'indemnités. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 89 rect. quater

6 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

MM. MENONVILLE, LAUGIER et HENNO, Mme Olivia RICHARD, MM. MIZZON et Alain MARC, Mme BILLON, MM. PACCAUD et CHAUVET, Mme LERMYTTE, MM. GRAND, BLEUNVEN, KERN, FOLLIOT, PILLEFER et DUFFOURG, Mme ROMAGNY, M. COURTIAL, Mme SAINT-PÉ et MM. BONHOMME et LEVI


ARTICLE 17


Compléter cet article par trois alinéas ainsi rédigés :

…° Le premier alinéa des articles L. 2123-25-1, L. 3123-20-1, L. 4135-20-1, L. 7125-26, L. 7227-27 est ainsi modifié :

1° Les mots : « et qui n’a pas interrompu toute activité professionnelle » sont supprimés ;

2° Le mot : « ou » est remplacé par les mots : «, d’accueil de l’enfant, d’adoption ou d’ ».

Objet

Cet amendement vise à instaurer une indemnité « différentielle » versée pendant la durée du congé maternité, paternité ou d’adoption afin de compenser toute perte de salaire qui constitue un réel frein à l’engagement.

Il est ainsi prévu qu’en cas de congé l’indemnité de fonction diminuée du montant des indemnités journalières versées par la sécurité sociale soit maintenue pour éviter toute perte de ressources.

Il s’agit d’une mesure de soutien à destination des élus qui souhaitent accueillir un enfant à l’instar de ce dont bénéficient certains salariés du privé.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 144 rect. bis

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G  
Non soutenu

Mme FLORENNES


ARTICLE 17


Compléter cet article par trois alinéas ainsi rédigés :

…° Le premier alinéa des articles L. 2123-25-1, L. 3123-20-1, L. 4135-20-1, L. 7125-26, L. 7227-27 est ainsi modifié :

1° Les mots : « et qui n’a pas interrompu toute activité professionnelle » sont supprimés ;

2° Le mot : « ou » est remplacé par les mots : «, d’accueil de l’enfant, d’adoption ou d’ ».

Objet

Le présent amendement prévoit qu’en cas de congé de maternité, de paternité ou d’adoption, l’indemnité de fonction, diminuée du montant des indemnités journalières par ailleurs versées au titre de la Sécurité sociale, est maintenue.

Le dispositif proposé consiste ainsi en le versement d’une indemnité différentielle assurant un maintien des ressources. Il est inspiré des droits des salariés du secteur privé bénéficiant des dispositifs de « maintien de salaire ».

Il s’agit de faciliter l’exercice de responsabilités locales par les femmes en comblant un vide juridique.

Ainsi, lorsqu’une élue a arrêté son activité professionnelle pour se consacrer à l’exercice de ses fonctions électives et fait le choix d’utiliser son droit à congé maternité, elle ne perçoit plus son indemnité de fonction pendant la période.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 255 rect.

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

Mme CUKIERMAN, M. BROSSAT, Mme BRULIN, M. LAHELLEC

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE 17


Compléter cet article par trois alinéas ainsi rédigés :

…° Le premier alinéa des articles L. 2123-25-1, L. 3123-20-1, L. 4135-20-1, L. 7125-26, L. 7227-27 est ainsi modifié :

1° Les mots : « et qui n’a pas interrompu toute activité professionnelle » sont supprimés ;

2° Le mot : « ou » est remplacé par les mots : «, d’accueil de l’enfant, d’adoption ou d’ ».

Objet

Conformément à l’article L. 323-6 du code de la sécurité sociale, dans sa rédaction issue de la loi n°2019-1461 du 27 décembre 2019, un salarié, par ailleurs élu local, placé en congé de maladie, peut éventuellement exercer son mandat électif dès lors que cet exercice a été préalablement autorisé, par écrit, par le médecin.

Le présent article 17 prévoit de modifier ce dispositif en introduisant, pour les seuls élus locaux, une dérogation selon laquelle un élu en congé maladie peut, s’il le souhaite, poursuivre son mandat, sauf avis contraire du praticien.

Une telle modification entrainerait une rupture d’égalité avec les autres assurés, sans oublier que l’avis du praticien autorisant la poursuite du mandat offre une meilleure garantie dans la préservation de la santé des élus et les protège de toute suspicion de fraude.

Par ailleurs, si l’intéressé ne précise pas au médecin qu’il détient un mandat local, ce dernier sera dans l’incapacité d’émettre un avis contraire à la poursuite de l’exercice du mandat, le cas échéant, ce qui ne va pas dans le sens de la protection de la santé des élus locaux.

Par ailleurs, l’article 17 propose une nouvelle rédaction de l’article L.331-8 du code de la sécurité sociale permettant à tout élu placé en congé maternité ou paternité de cumuler les indemnités journalières avec ses indemnités de fonction, alors même qu’il n’exercerait pas effectivement son mandat.

Or, à titre d’exemple, une élue en congé maternité doit obligatoirement avoir cessé l’exercice de son mandat pendant une période minimale de huit semaines pour prétendre aux indemnités journalières (article L. 1225-29 du code du travail).

Ainsi, une telle modification constituerait, à nouveau, une rupture d’égalité avec les autres assurés.

En revanche, en l’état actuel du droit, seuls les élus en activité professionnelle, placés en congé maladie, paternité, maternité et accident, perçoivent en tout ou partie leurs indemnités, lorsque les indemnités journalières au titre de leur activité professionnelle sont inférieures à leur indemnité de fonction ou lorsqu’ils ne remplissent pas les conditions pour en bénéficier (articles L. 2123-25-1 et D. 2123-23-1 du CGCT).

Au regard de tout ce qui précède, cet amendement propose une réécriture de l’article 17 visant d’une part, à ne pas modifier le dispositif actuel relatif à la poursuite éventuelle du mandat pendant un arrêt maladie issue de la loi de décembre 2019, et d’autre part, à élargir le bénéfice du complément d’indemnité aux élus ayant cessé d’exercer leur activité professionnelle pour exercer leur mandat (dit élus temps plein).

Enfin, pour tenir compte de l’évolution sociétale et améliorer l’attractivité du mandat, cet amendement ajoute l’adoption aux différents congés prévus à l’article L.2123-25-1 du CGCT.

Cet amendement est également proposé par l'AMF.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 259 rect.

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

Mme HAVET, M. BITZ, Mme SCHILLINGER, MM. MOHAMED SOILIHI, BUIS et BUVAL, Mmes CAZEBONNE et DURANTON, MM. FOUASSIN, HAYE, IACOVELLI, KULIMOETOKE, LEMOYNE et LÉVRIER, Mme NADILLE, MM. OMAR OILI, PATIENT et PATRIAT, Mme PHINERA-HORTH, MM. RAMBAUD, ROHFRITSCH, THÉOPHILE

et les membres du groupe Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants


ARTICLE 17


Compléter cet article par trois alinéas ainsi rédigés :

…° Le premier alinéa des articles L. 2123-25-1, L. 3123-20-1, L. 4135-20-1, L. 7125-26, L. 7227-27 est ainsi modifié :

1° Les mots : « et qui n’a pas interrompu toute activité professionnelle » sont supprimés ;

2° Le mot : « ou » est remplacé par les mots : «, d’accueil de l’enfant, d’adoption ou d’ ».

Objet

À quelques semaines de son congé maternité, la Maire de Poitiers a justement rappelé les difficultés auxquelles sont confrontés les futurs parents exerçant un mandat d’élu. 

Durant la période d’absence, les indemnités de fonction de l’élu sont en effet suspendues. Alors qu’il n’y a pas de droit au maintien de revenu, elles seront remplacées par des indemnités journalières de l’assurance maladie qui sont nettement inférieures. 

La présente proposition de loi prévoit le cas où la poursuite de l’exercice par l’élu local des activités liées à son mandat ne fait pas obstacle à la perception de cette indemnité journalière, cette dernière se cumulant avec l’indemnité de fonction.

En cas d’interruption de l’exercice du mandat, le présent amendement propose de maintenir le même montant des indemnités que celui perçu en fonction. 

Il s’agit d’un dispositif différent de celui déposé en commission, mais poursuivant le même objectif. 



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 17 vers l'article 17.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 355 rect. quinquies

6 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

Mmes AESCHLIMANN et JACQUES, MM. MILON et PIEDNOIR et Mmes MALET et LASSARADE


ARTICLE 17


Compléter cet article par trois alinéas ainsi rédigés :

…° Le premier alinéa des articles L. 2123-25-1, L. 3123-20-1, L. 4135-20-1, L. 7125-26, L. 7227-27 est ainsi modifié :

1° Les mots : « et qui n’a pas interrompu toute activité professionnelle » sont supprimés ;

2° Le mot : « ou » est remplacé par les mots : «, d’accueil de l’enfant, d’adoption ou d’ ».

Objet

Cet amendement vise à maintenir l’indemnité de l’élu qui suspend son activité en cas de maternité ou paternité.

Pendant la durée d’un congé maternité ou paternité, l’élu peut percevoir une somme qui est la différence entre l’indemnité allouée antérieurement et les indemnités journalières versées par son régime de protection sociale.

La rédaction actuelle des articles L. 2123-25-1, L. 3123-20-1 et L. 4135-20-1 du code général des collectivités territoriales laisse la possibilité aux collectivités de ne pas leur allouer la totalité de cette somme différentielle.  

Cet amendement contribue à éliminer les obstacles à l'engagement des femmes et des hommes en politique pour leur permettre un équilibre entre leur activité élective et leur vie familiale.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 358 rect. bis

6 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G  
Non soutenu

Mme BELRHITI


ARTICLE 17


Compléter cet article par trois alinéas ainsi rédigés :

…° Le premier alinéa des articles L. 2123-25-1, L. 3123-20-1, L. 4135-20-1, L. 7125-26, L. 7227-27 est ainsi modifié :

1° Les mots : « et qui n’a pas interrompu toute activité professionnelle » sont supprimés ;

2° Le mot : « ou » est remplacé par les mots : «, d’accueil de l’enfant, d’adoption ou d’ ».

Objet

Cet amendement vise à reconnaître, encourager et faciliter l’accès des femmes aux responsabilités locales, en mettant un terme à un vide législatif pénalisant, et pour tout dire archaïque, qui associe de fait le congé maternité à une perte nette de ressources.

A l’heure actuelle, lorsqu’une élue a arrêté son activité professionnelle pour se consacrer à l’exercice de ses fonctions électives et fait le choix d’utiliser son droit à congé maternité, elle ne perçoit plus son indemnité de fonction pendant la période. Cela ajoute un frein supplémentaire à l’engagement des femmes : aujourd’hui, seulement 20 % des maires sont des femmes alors qu’elles représentent plus de 50 % de la population.

Cette réalité nous impose collectivement d’agir pour rendre plus concrète la féminisation nécessaire et souhaitée des fonctions exécutives locales, mais également sécuriser plus globalement le parcours des élus locaux qui accueillent un enfant pendant le mandat.

Le présent amendement prévoit donc qu’en cas de congé de maternité, de paternité ou d’adoption, l’indemnité de fonction, diminuée du montant des indemnités journalières par ailleurs versées au titre de la Sécurité sociale, est maintenue.

Le dispositif proposé consiste ainsi en le versement d’une indemnité différentielle assurant un maintien des ressources. Il est inspiré des droits des salariés du secteur privé, qui bénéficient d’un maintien de salaire de la part de leur employeur.

Ces dispositions trouveront également à s’appliquer en cas de congé paternité ou d’adoption, ce qui aura également l’avantage de faciliter l’articulation et la répartition des activités professionnelles entre conjoints et d’adresser plus largement un signal de nature à conforter la diversification des profils de celles et ceux qui occupent des fonctions électives.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 380 rect.

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G  
Non soutenu

M. SAURY


ARTICLE 17


Compléter cet article par trois alinéas ainsi rédigés :

…° Le premier alinéa des articles L. 2123-25-1, L. 3123-20-1, L. 4135-20-1, L. 7125-26, L. 7227-27 est ainsi modifié :

1° Les mots : « et qui n’a pas interrompu toute activité professionnelle » sont supprimés ;

2° Le mot : « ou » est remplacé par les mots : «, d’accueil de l’enfant, d’adoption ou d’ ».

Objet

Les élus locaux sont indispensables au bon fonctionnement de la démocratie. Pour autant, il serait dommageable que cette mission remette en cause leur épanouissement personnel et familial. Il convient qu'un droit comme celui de bénéficier des indemnités maternité ou paternité leur soit également octroyé.


Le présent amendement vise à permettre à l’élu local qui prend un congé maternité ou paternité pour accueillir son enfant de continuer à percevoir ses indemnités de fonction. Cette règle s'appliquerait également en cas de congé d'adoption.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 17 vers l'article 17.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 415 rect.

6 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

Mmes EUSTACHE-BRINIO et GATEL

au nom de la commission des lois


ARTICLE 17


Compléter cet article par trois alinéas ainsi rédigés :

…° Le premier alinéa des articles L. 2123-25-1, L. 3123-20-1, L. 4135-20-1, L. 7125-26, L. 7227-27 est ainsi modifié :

1° Les mots : « et qui n’a pas interrompu toute activité professionnelle » sont supprimés ;

2° Le mot : « ou » est remplacé par les mots : «, d’accueil de l’enfant, d’adoption ou d’ ».

Objet

Cet amendement vise à renforcer la protection sociale des élus locaux indemnisés, ayant cessé leur activité professionnelle pour l'exercice de leur mandat, occupant des fonctions exécutives au sein des collectivités territoriales lorsqu’ils se trouvent empêchés d’exercer leur mandat en cas de maladie, maternité, paternité, accueil de l'enfant, adoption ou accident.

Actuellement, lorsqu'un maire, un président de département ou un président de région, est empêché d'exercer son mandat en raison d'arrêt maladie, d'un congé maternité ou paternité ou d'une interruption temporaire de travail liée à un accident, il peut percevoir les indemnités journalières de la sécurité sociale et une partie de son indemnité de fonction d'élu local afin de percevoir, a minima, une somme correspondant à son indemnité de fonction pleine. La loi ne prévoit cette possibilité que si l'élu exerce, en parallèle de son mandat, une activité professionnelle. 

Il existe donc une différence de traitement, non justifiable, entre les élus locaux poursuivant une activité professionnelle et ceux qui ont cessé toute activité professionnelle pour se consacrer pleinement à leur mandat. 

Cette situation inéquitable, récemment mise en lumière par la maire de Poitiers qui va prochainement prendre un congé maternité, doit donc être résolue afin d'harmoniser la protection sociale des élus locaux, qu'ils exercent ou non une activité professionnelle en parallèle de leur mandat. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 19 rect.

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. CABANEL, Mme Nathalie DELATTRE, M. BILHAC, Mme Maryse CARRÈRE, MM. DAUBET et FIALAIRE, Mme GUILLOTIN, MM. GUIOL et MASSET, Mme PANTEL, M. ROUX, Mme GIRARDIN et MM. GOLD et GROSVALET


ARTICLE ADDITIONNEL AVANT ARTICLE 18


Avant l’article 18

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code éléctoral est ainsi modifié :

1° L’article L. 198 du code électoral est ainsi rétabli :

« Art. L. 198. – Ne peuvent pas faire acte de candidature les personnes dont le bulletin n° 2 du casier judiciaire porte la mention d’une condamnation incompatible avec l’exercice d’un mandat électif.

« Les condamnations incompatibles avec l’exercice d’un mandat électif sont :

« 1° Les infractions d’atteintes à la personne humaine réprimées aux articles 221-1 à 221-5-5, 222-1 à 222-18-3, 222-22 à 222-33, 222-33-2 à 222-33-3, 222-34 à 222-43-1 , 222-52 à 222-67 , 224-1 A à 224-8, 225-4-1 à 225-4-9 , 225-5 à 225-12 , 225-12-1 à 225-12-4 , 225-12-5 à 225-12-7 , 225-12-8 à 225-12-10 , 225-13 à 225-16 du code pénal.

« 2° Les infractions traduisant un manquement au devoir de probité, réprimées aux articles 432-10 à 432-15 du même code ;

« 3° Les infractions de corruption et trafic d’influence, réprimées aux articles 433-1, 433-2, 434-9, 434-9-1, 435-1 à 435-10 et 445-1 à 445-2-1 du même code ;

« 4° Les infractions de recel ou de blanchiment, réprimées aux articles 321-1, 321-2, 324-1 et 324-2 dudit code, du produit, des revenus ou des choses provenant des infractions mentionnées aux 1° et 2° du présent article ;

« 5° Les infractions réprimées aux articles L. 106 à L. 109 du présent code ;

« 6° Les infractions fiscales.

« Un décret en Conseil d’État fixe les modalités d’application du présent article. » ;

2° Après l’article L. 234 est inséré un article L. 234-… ainsi rédigé :

« Art. L. 234-… – Ne peuvent pas faire acte de candidature les personnes dont le bulletin n° 2 du casier judiciaire porte la mention d’une condamnation incompatible avec l’exercice d’un mandat électif au sens de l’article L. 198. »

« Un décret en Conseil fixe les modalités d’application du présent article. » ;

3 Le chapitre III du titre Ier du livre IV du même code est complété par un article L. 341-… ainsi rédigé :

« Art. L. 341-… – Ne peuvent pas faire acte de candidature les personnes dont le bulletin n° 2 du casier judiciaire porte la mention d’une condamnation incompatible avec l’exercice d’un mandat électif, au sens de l’article L. 198.

« Un décret en Conseil d’État fixe les modalités d’application du présent article. »

Objet

Cet amendement a pour objet d'ajouter une nouvelle condition d'inéligibilité pour les élections des conseillers départementaux, municipaux et régionaux. Désormais pour se porter candidat, il serait exigé que le bulletin n° 2 du casier judiciaire soit exempt de condamnation incompatible avec l'exercice d'un mandat électif.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 235

4 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

M. BENARROCHE, Mme SENÉE, MM. Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE ADDITIONNEL AVANT ARTICLE 18


Avant l'article 18

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après le 2° du II de l’article 131-26-2 du code pénal, sont insérés trois alinéas ainsi rédigés :

« …° Le délit prévu à l’article 226-2-1 ;

« …° Le délit prévu à l’article 227-22-1 ;

« …° Le délit prévu à l’article 227-23 ; ».

Objet

Le présent amendement a pour objet d’élargir le champ des infractions faisant l’objet d’une peine complémentaire obligatoire d'inéligibilité. Cette peine existe déjà pour une série de délits et pour l’ensemble des crimes, mais il convient de l’actualiser. 

Il s’agit d’inclure les trois infractions suivantes : 

La pratique du “revenge porn” infraction pénale qui consiste, en l'absence d'accord de la personne pour la diffusion, de porter à la connaissance du public ou d'un tiers tout enregistrement ou tout document portant sur des paroles ou des images présentant un caractère sexuel, obtenu, avec le consentement exprès ou présumé de la personne ou par elle-même, en les captant, enregistrant ou transmettant.

La pédopornographie, qui consiste en la diffusion, la fixation, l’enregistrement ou la transmission de l'image ou de la représentation d'un mineur lorsque cette image ou cette représentation présente un caractère pornographique. 

Et enfin, la corruption de mineur, qui consiste en le fait pour un majeur de faire des propositions sexuelles à un mineur de quinze ans.   

Il est parfaitement établi que l’auteur de tels délits ne saurait pouvoir se prévaloir de l’exemplarité nécessaire à l’exercice d’un mandat public.

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 73 rect. bis

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme AESCHLIMANN, M. SAUTAREL, Mmes JACQUES, PETRUS et BERTHET, MM. BURGOA, MILON et PIEDNOIR, Mme MALET, MM. Cédric VIAL et ROJOUAN, Mme IMBERT, MM. BRUYEN et SIDO, Mmes LASSARADE et VENTALON et M. KLINGER


ARTICLE 18


Rédiger ainsi cet article :

I. – Au premier alinéa du I de l’article 2 de la loi n° 2013-907 du 11 octobre 2013 relative à la transparence de la vie publique, les mots : « publics ou » sont supprimés.

II. – Le code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

1° L’article L. 1111-6 est ainsi modifié :

a) Au I, les mots : « d’une autre personne morale de droit public ou » sont supprimés ; 

b) Le III est ainsi rédigé :

«III. – Le I est applicable aux représentants d’une collectivité territoriale ou d’un groupement de collectivités territoriales désignés pour participer aux organes décisionnels d’une association déclarée sur le fondement de la loi du 1er juillet 1901. » ;

2° – Après l’article L. 1111-6, il est inséré un article L. 1111-6-… ainsi rédigé :

«Art. L. 1111-6-…– Aucune personne investie d’un mandat électif dans une collectivité territoriale ou un groupement de collectivités territoriales ne peut être considérée comme prenant un intérêt au sens de l’article 432-12 du code pénal du seul fait qu’elle prenne, reçoive ou conserve un intérêt public dans une opération dont elle a, au moment de l’acte, en tout ou partie, la charge d’assurer la surveillance, l’administration, la liquidation ou le paiement. » ;

3° – L’article L. 2131-11 est complété par un alinéa ainsi rédigé : 

« Un membre du conseil ne peut être considéré comme ayant pris part à la délibération du seul fait de sa présence à la réunion de l’organe délibérant. »

Objet

Le consensus est désormais établi sur le fait que les dispositions applicables en matière de prévention du risque de prise illégale d’intérêts sont aujourd’hui rédigées de telle sorte que, quoique poursuivant une ambition partagée de transparence de la délibération publique, elles aboutissent dans les faits à fragiliser le fonctionnement des assemblées délibérantes et à instiller un sentiment de défiance qui doit être collectivement combattu.

Par leur complexité excessive d’application, ces dispositions ont pu même nuire à l’appropriation par les acteurs de terrain des enjeux, pourtant essentiels, que représente la prévention des atteintes à la probité.

A ce titre, la rédaction proposée à l’article 18 de la proposition de loi sénatoriale est une véritable avancée, tant par son ambition – intervenir directement sur les dispositions du code pénal – que par sa clarté et sa concision.

Toutefois, l’un des risques en matière de prise illégale d’intérêts serait de n’intervenir que de manière partielle, le cadre juridique en la matière étant aujourd’hui disséminé entre différents textes : le code général des collectivités territoriales, le code pénal et la loi n° 2013-907 du 11 octobre 2013 relative à la transparence de la vie publique.

Le présent amendement vise donc à sécuriser pleinement l’ambition et la portée de l’article 18 de la proposition suivante en y intégrant les précisions suivantes :

- Supprimer tout conflit « public-public » : il s’agit là de l’un des principaux griefs adressés à l’état du droit actuel. De fait, l’introduction d’un principe de conflit « public-public » est incompréhensible tant du point de vue de l’élu que du citoyen. A ce titre, la rédaction de l’article 18 figurant dans la proposition de loi est particulièrement forte puisqu’elle exclue tout risque pénal en la matière. Toutefois, en laissant en l’état la définition du conflit d’intérêts telle que prévue par la loi relative à la transparence de la vie publique, ou encore la rédaction de l’article L. 1111-6 du CGCT, elle risque de ne régler qu’une partie des difficultés actuelles rencontrés au sein des collectivités territoriales. Il est donc proposé d’intervenir également sur ces dernières dispositions (I) ;

- Par ailleurs, la modification du code pénal, pour ambitieuse qu’elle soit, risque d’ouvrir des débats qui ne relèvent pas à proprement parler de l’objet du présent texte car elle s’applique, en l’état de rédaction, à l’ensemble des responsables publics. Aussi, il est proposé de recentrer la portée de l’article 18 sur le seul code général des collectivités territoriales (II) ;

- Le présent amendement vise également à apporter une réponse à la problématique des associations, souvent rencontrée dans le bloc communal : que ce soit par le nombre de délibérations portant subvention ou le fait que les collectivités peuvent être représentées au sein des organes de gouvernance d’associations, les dispositions actuelles posent de grandes difficultés d’application et de compréhension, y compris dans des collectivités de grande taille. Aussi il est proposé de consacrer la distinction nécessaire entre le cas où un élu agit pour son intérêt propre – que l’on pourrait même qualifier de privé et qui rend le déport indiscutable – et le cas où il agit en qualité de représentant de sa collectivité au sein de la structure, dûment mandaté à cette fin par l’organe délibérant. Cette rédaction ne fait d’ailleurs qu’entériner la jurisprudence administrative, telle qu’établie notamment par les arrêts Commune de Vauvert (CAA de Marseille, 16 septembre 2003, n° 99MA01085) et Commune d’Oullins (CE, 16 décembre 1994, n° 145370), qui établissent le principe d’un « intérêt distinct » de celui de la « généralité des habitants de la commune » (III) ;

- Enfin, cet amendement clarifie le fait que l’absence de sortie de salle, en cas d’abstention, n’est pas suffisante pour qualifier une participation à la délibération ou l’exercice d’une influence sur celle-ci et, partant, une possible situation de risque de prise illégale d’intérêt. Or, des poursuites ont pu être engagées et des condamnations pénales prononcées sur ce seul fondement (IV).

Ces propositions de renforcement du texte de l’article 18 sont le fruit d’un travail engagé dès juillet 2022 par plusieurs associations d’élus avec le Gouvernement, et qui doit trouver à se concrétiser dans la présente proposition de loi.

Cet amendement a été travaillé avec France Urbaine.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 138 rect. ter

6 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

MM. GENET, TABAROT et MANDELLI, Mme ESTROSI SASSONE, M. BRISSON, Mme NOËL, MM. PACCAUD, HOUPERT et LEFÈVRE, Mme MULLER-BRONN, MM. Henri LEROY, BOUCHET et MICHALLET, Mmes BORCHIO FONTIMP, GOSSELIN et VALENTE LE HIR, M. GREMILLET, Mme DUMONT, M. SAVIN, Mmes BELLUROT et MICOULEAU et M. PAUL


ARTICLE 18


Rédiger ainsi cet article :

I. – Au premier alinéa du I de l’article 2 de la loi n° 2013-907 du 11 octobre 2013 relative à la transparence de la vie publique, les mots : « publics ou » sont supprimés.

II. – Le code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

1° L’article L. 1111-6 est ainsi modifié :

a) Au I, les mots : « d’une autre personne morale de droit public ou » sont supprimés ;

b) Le III est ainsi rédigé :

«III. – Le I est applicable aux représentants d’une collectivité territoriale ou d’un groupement de collectivités territoriales désignés pour participer aux organes décisionnels d’une association déclarée sur le fondement de la loi du 1er juillet 1901. » ;

2° – Après l’article L. 1111-6, il est inséré un article L. 1111-6-… ainsi rédigé :

«Art. L. 1111-6-…– Aucune personne investie d’un mandat électif dans une collectivité territoriale ou un groupement de collectivités territoriales ne peut être considérée comme prenant un intérêt au sens de l’article 432-12 du code pénal du seul fait qu’elle prenne, reçoive ou conserve un intérêt public dans une opération dont elle a, au moment de l’acte, en tout ou partie, la charge d’assurer la surveillance, l’administration, la liquidation ou le paiement. » ;

3° – L’article L. 2131-11 est complété par un alinéa ainsi rédigé : 

« Un membre du conseil ne peut être considéré comme ayant pris part à la délibération du seul fait de sa présence à la réunion de l’organe délibérant. »

Objet

Le consensus est désormais établi sur le fait que les dispositions applicables en matière de prévention du risque de prise illégale d’intérêts sont aujourd’hui rédigées de telle sorte que, quoique poursuivant une ambition partagée de transparence de la délibération publique, elles aboutissent dans les faits à fragiliser le fonctionnement des assemblées délibérantes et à instiller un sentiment de défiance qui doit être collectivement combattu.

Par leur complexité excessive d’application, ces dispositions ont pu même nuire à l’appropriation par les acteurs de terraindes enjeux, pourtant essentiels, que représente la prévention des atteintes à la probité.

A ce titre, la rédaction proposée à l’article 18 de la proposition de loi sénatoriale est une véritable avancée, tant par son ambition – intervenir directement sur les dispositions du code pénal – que par sa clarté et sa concision.

Toutefois, l’un des risques en matière de prise illégale d’intérêts serait de n’intervenir que de manière partielle, le cadre juridique en la matière étant aujourd’hui disséminé entre différents textes : le code général des collectivités territoriales, le code pénal et la loi n° 2013-907 du 11 octobre 2013 relative à la transparence de la vie publique.

Le présent amendement vise donc à sécuriser pleinement l'ambition et la portée de l’article 18 de la proposition suivante en y intégrant les précisions suivantes :

• Supprimer tout conflit « public-public » : il s’agit là de l’un des principaux griefs adressés à l’état du droit actuel. De fait, l’introduction d’un principe de conflit « public-public » est incompréhensible tant du point de vue de l’élu que du citoyen. A ce titre, la rédaction de l’article 18 figurant dans la proposition de loi est particulièrement forte puisqu’elle exclue tout risque pénal en la matière. Toutefois, en laissant en l’état la définition du conflit d’intérêts telle que prévue par la loi relative à la transparence de la vie publique, ou encore la rédaction de l’article L. 1111-6 du CGCT, elle risque de ne régler qu’une partie des difficultés actuelles rencontrés au sein des collectivités territoriales. Il est donc proposé d’intervenir également sur ces dernières dispositions (I) ;
• Par ailleurs, la modification du code pénal, pour ambitieuse qu’elle soit, risque d’ouvrir des débats qui ne relèvent pas à proprement parler de l’objet du présent texte car elle s’applique, en l’état de rédaction, à l’ensemble des responsables publics. Aussi, il est proposé de recentrer la portée de l’article 18 sur le seul code général des collectivités territoriales (II) ;
• Le présent amendement vise également à apporter une réponse à la problématique des associations, souvent rencontrée dans le bloc communal : que ce soit par le nombre de délibérations portant subvention ou le fait que les collectivités peuvent être représentées au sein des organes de gouvernance d’associations, les dispositions actuelles posent de grandes difficultés d’application et de compréhension, y compris dans des collectivités de grande taille. Aussi il est proposé de consacrer la distinction nécessaire entre le cas où un élu agit pour son intérêt propre – que l’on pourrait même qualifier de privé et qui rend le déport indiscutable – et le cas où il agit en qualité de représentant de sa collectivité au sein de la structure, dûment mandaté à cette fin par l’organe délibérant. Cette rédaction ne fait d’ailleurs qu’entériner la jurisprudence administrative, telle qu’établie notamment par les arrêts Commune de Vauvert (CAA de Marseille, 16 septembre 2003, n° 99MA01085) et Commune d’Oullins (CE, 16 décembre 1994, n° 145370), qui établissent le principe d’un « intérêt distinct » de celui de la « généralité des habitants de la commune » (III) ;
 
• Enfin, cet amendement clarifie le fait que l’absence de sortie de salle, en cas d’abstention, n’est pas suffisante pour qualifier une participation à la délibération ou l’exercice d’une influence sur celle-ci et, partant, une possible situation de risque de prise illégale d’intérêt. Or, des poursuites ont pu être engagées et des condamnations pénales prononcées sur ce seul fondement (IV).

Ces propositions de renforcement du texte de l’article 18 sont le fruit d’un travail engagé dès juillet 2022 par plusieurs associations d’élus avec le Gouvernement, et qui doit trouver à se concrétiser dans la présente proposition de loi.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 145

3 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

Mme FLORENNES


ARTICLE 18


Rédiger ainsi cet article :

I. – Au premier alinéa du I de l’article 2 de la loi n° 2013-907 du 11 octobre 2013 relative à la transparence de la vie publique, les mots : « publics ou » sont supprimés.

II. – Le code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

1° L’article L. 1111-6 est ainsi modifié :

a) Au I, les mots : « d’une autre personne morale de droit public ou » sont supprimés ; 

b) Le III est ainsi rédigé :

«III. – Le I est applicable aux représentants d’une collectivité territoriale ou d’un groupement de collectivités territoriales désignés pour participer aux organes décisionnels d’une association déclarée sur le fondement de la loi du 1er juillet 1901. » ;

2° – Après l’article L. 1111-6, il est inséré un article L. 1111-6-… ainsi rédigé :

«Art. L. 1111-6-…– Aucune personne investie d’un mandat électif dans une collectivité territoriale ou un groupement de collectivités territoriales ne peut être considérée comme prenant un intérêt au sens de l’article 432-12 du code pénal du seul fait qu’elle prenne, reçoive ou conserve un intérêt public dans une opération dont elle a, au moment de l’acte, en tout ou partie, la charge d’assurer la surveillance, l’administration, la liquidation ou le paiement. » ;

3° – L’article L. 2131-11 est complété par un alinéa ainsi rédigé : 

« Un membre du conseil ne peut être considéré comme ayant pris part à la délibération du seul fait de sa présence à la réunion de l’organe délibérant. »

Objet

Le présent amendement vise à renforcer la portée de l’article 18 relatif à la prise illégale d’intérêts en y intégrant les précisions suivantes :

·       Supprimer tout conflit « public-public » : il s’agit là de l’un des principaux griefs adressés à l’état du droit actuel. De fait, l’introduction d’un principe de conflit « public-public » est incompréhensible tant du point de vue de l’élu que du citoyen. A ce titre, la rédaction de l’article 18 figurant dans la proposition de loi est particulièrement forte puisqu’elle exclue tout risque pénal en la matière. Toutefois, en laissant en l’état la définition du conflit d’intérêts telle que prévue par la loi relative à la transparence de la vie publique, ou encore la rédaction de l’article L. 1111-6 du CGCT, elle risque de ne régler qu’une partie des difficultés actuelles rencontrés au sein des collectivités territoriales. Il est donc proposé d’intervenir également sur ces dernières dispositions (I) ;

·       Recentrer la portée de l’article 18 sur le seul code général des collectivités territoriales ;

·       Consacrer la distinction nécessaire entre le cas où un élu agit pour son intérêt propre et le cas où il agit en qualité de représentant de sa collectivité au sein de la structure, dûment mandaté à cette fin par l’organe délibérant.

·       Enfin, clarifier le fait que l’absence de sortie de salle, en cas d’abstention, n’est pas suffisante pour qualifier une participation à la délibération ou l’exercice d’une influence sur celle-ci et, partant, une possible situation de risque de prise illégale d’intérêt. Or, des poursuites ont pu être engagées et des condamnations pénales prononcées sur ce seul fondement.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 193

4 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. BITZ, Mme SCHILLINGER, MM. MOHAMED SOILIHI, BUIS et BUVAL, Mmes CAZEBONNE et DURANTON, M. FOUASSIN, Mme HAVET, MM. HAYE, IACOVELLI, KULIMOETOKE, LEMOYNE et LÉVRIER, Mme NADILLE, MM. OMAR OILI, PATIENT et PATRIAT, Mme PHINERA-HORTH, MM. RAMBAUD, ROHFRITSCH, THÉOPHILE

et les membres du groupe Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants


ARTICLE 18


Rédiger ainsi cet article :

I. – Au premier alinéa du I de l’article 2 de la loi n° 2013-907 du 11 octobre 2013 relative à la transparence de la vie publique, les mots : « publics ou » sont supprimés.

II. – Le code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

1° L’article L. 1111-6 est ainsi modifié :

a) Au I, les mots : « d’une autre personne morale de droit public ou » sont supprimés ; 

b) Le III est ainsi rédigé :

«III. – Le I est applicable aux représentants d’une collectivité territoriale ou d’un groupement de collectivités territoriales désignés pour participer aux organes décisionnels d’une association déclarée sur le fondement de la loi du 1er juillet 1901. » ;

2° – Après l’article L. 1111-6, il est inséré un article L. 1111-6-… ainsi rédigé :

«Art. L. 1111-6-…– Aucune personne investie d’un mandat électif dans une collectivité territoriale ou un groupement de collectivités territoriales ne peut être considérée comme prenant un intérêt au sens de l’article 432-12 du code pénal du seul fait qu’elle prenne, reçoive ou conserve un intérêt public dans une opération dont elle a, au moment de l’acte, en tout ou partie, la charge d’assurer la surveillance, l’administration, la liquidation ou le paiement. » ;

3° – L’article L. 2131-11 est complété par un alinéa ainsi rédigé : 

« Un membre du conseil ne peut être considéré comme ayant pris part à la délibération du seul fait de sa présence à la réunion de l’organe délibérant. »

Objet

Le consensus est désormais établi sur le fait que les dispositions applicables en matière de prévention du risque de prise illégale d’intérêts sont aujourd’hui rédigées de telle sorte que, quoique poursuivant une ambition partagée de transparence de la délibération publique, elles aboutissent dans les faits à fragiliser le fonctionnement des assemblées délibérantes et à instiller un sentiment de défiance qui doit être collectivement combattu.

Par leur complexité excessive d’application, ces dispositions ont pu même nuire à l’appropriation par les acteurs de terrain des enjeux, pourtant essentiels, que représente la prévention des atteintes à la probité.

A ce titre, la rédaction proposée à l’article 18 de la proposition de loi sénatoriale est une véritable avancée, tant par son ambition – intervenir directement sur les dispositions du code pénal – que par sa clarté et sa concision.

Toutefois, l’un des risques en matière de prise illégale d’intérêts serait de n’intervenir que de manière partielle, le cadre juridique en la matière étant aujourd’hui disséminé entre différents textes : le code général des collectivités territoriales, le code pénal et la loi n° 2013-907 du 11 octobre 2013 relative à la transparence de la vie publique.

Le présent amendement vise donc à sécuriser pleinement l’ambition et la portée de l’article 18 de la proposition suivante en y intégrant les précisions suivantes :

Supprimer tout conflit « public-public » : il s’agit là de l’un des principaux griefs adressés à l’état du droit actuel. De fait, l’introduction d’un principe de conflit « public-public » est incompréhensible tant du point de vue de l’élu que du citoyen. A ce titre, la rédaction de l’article 18 figurant dans la proposition de loi est particulièrement forte puisqu’elle exclue tout risque pénal en la matière. Toutefois, en laissant en l’état la définition du conflit d’intérêts telle que prévue par la loi relative à la transparence de la vie publique, ou encore la rédaction de l’article L. 1111-6 du CGCT, elle risque de ne régler qu’une partie des difficultés actuelles rencontrés au sein des collectivités territoriales. Il est donc proposé d’intervenir également sur ces dernières dispositions (I) ;

Par ailleurs, la modification du code pénal, pour ambitieuse qu’elle soit, risque d’ouvrir des débats qui ne relèvent pas à proprement parler de l’objet du présent texte car elle s’applique, en l’état de rédaction, à l’ensemble des responsables publics. Aussi, il est proposé de recentrer la portée de l’article 18 sur le seul code général des collectivités territoriales (II) ;

Le présent amendement vise également à apporter une réponse à la problématique des associations, souvent rencontrée dans le bloc communal : que ce soit par le nombre de délibérations portant subvention ou le fait que les collectivités peuvent être représentées au sein des organes de gouvernance d’associations, les dispositions actuelles posent de grandes difficultés d’application et de compréhension, y compris dans des collectivités de grande taille. Aussi il est proposé de consacrer la distinction nécessaire entre le cas où un élu agit pour son intérêt propre – que l’on pourrait même qualifier de privé et qui rend le déport indiscutable – et le cas où il agit en qualité de représentant de sa collectivité au sein de la structure, dûment mandaté à cette fin par l’organe délibérant. Cette rédaction ne fait d’ailleurs qu’entériner la jurisprudence administrative, telle qu’établie notamment par les arrêts Commune de Vauvert (CAA de Marseille, 16 septembre 2003, n° 99MA01085) et Commune d’Oullins (CE, 16 décembre 1994, n° 145370), qui établissent le principe d’un « intérêt distinct » de celui de la « généralité des habitants de la commune » (III) ;

Enfin, cet amendement clarifie le fait que l’absence de sortie de salle, en cas d’abstention, n’est pas suffisante pour qualifier une participation à la délibération ou l’exercice d’une influence sur celle-ci et, partant, une possible situation de risque de prise illégale d’intérêt. Or, des poursuites ont pu être engagées et des condamnations pénales prononcées sur ce seul fondement (IV).

Ces propositions de renforcement du texte de l’article 18 sont le fruit d’un travail engagé dès juillet 2022 par plusieurs associations d’élus, et notamment France urbaine, avec le Gouvernement, et qui doit trouver à se concrétiser dans la présente proposition de loi.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 74 rect. bis

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

Mme AESCHLIMANN, M. SAUTAREL, Mmes JACQUES, PETRUS et BERTHET, MM. BURGOA, MILON et PIEDNOIR, Mme MALET, MM. Cédric VIAL et ROJOUAN, Mme IMBERT, MM. BRUYEN et SIDO, Mmes LASSARADE et VENTALON et M. KLINGER


ARTICLE 18


Rédiger ainsi cet article :

I. – Au premier alinéa du I de l’article 2 de la loi n° 2013-907 du 11 octobre 2013 relative à la transparence de la vie publique, les mots : « publics ou » sont supprimés.

II. – Le code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

1° L’article L. 1111-6 est ainsi modifié :

a) Au I, les mots : « d’une autre personne morale de droit public ou » sont supprimés ;

b) Le III est ainsi rédigé :

«III. – Le I est applicable aux représentants d’une collectivité territoriale ou d’un groupement de collectivités territoriales désignés pour participer aux organes décisionnels d’une association déclarée sur le fondement de la loi du 1er juillet 1901, si le total des concours financiers annuels reçus par cette association de la part de cette collectivité ou de ce groupement ne dépassent pas le seuil fixé en application des dispositions du quatrième alinéa de l’article 10 de la loi n° 2000-321 du 12 avril 2000 relative aux droits des citoyens dans leurs relations avec les administrations. » ;

2) Après l’article L. 1111-6, il est inséré un article L. 1111-6-… ainsi rédigé :

« Art. L. 1111-6-…- Aucune personne investie d’un mandat électif dans une collectivité territoriale ou un groupement de collectivités territoriales ne peut être considérée comme prenant un intérêt au sens de l’article 432-12 du code pénal du seul fait qu’elle prenne, reçoive ou conserve un intérêt public dans une opération dont elle a, au moment de l’acte, en tout ou partie, la charge d’assurer la surveillance, l’administration, la liquidation ou le paiement. » ;

3° L’article L. 2131-11 est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Un membre du conseil ne peut être considéré comme ayant pris part à la délibération du seul fait de sa présence à la réunion de l’organe délibérant. »

Objet

Le consensus est désormais établi sur le fait que les dispositions applicables en matière de prévention du risque de prise illégale d’intérêts sont aujourd’hui rédigées de telle sorte que, quoique poursuivant une ambition partagée de transparence de la délibération publique, elles aboutissent dans les faits à fragiliser le fonctionnement des assemblées délibérantes et à instiller un sentiment de défiance qui doit être collectivement combattu.

Par leur complexité excessive d’application, ces dispositions ont pu même nuire à l’appropriation par les acteurs de terrain des enjeux, pourtant essentiels, que représente la prévention des atteintes à la probité.

A ce titre, la rédaction proposée à l’article 18 de la proposition de loi sénatoriale est une véritable avancée, tant par son ambition – intervenir directement sur les dispositions du code pénal – que par sa clarté et sa concision.

Toutefois, l’un des risques en matière de prise illégale d’intérêts serait de n’intervenir que de manière partielle, le cadre juridique en la matière étant aujourd’hui disséminé entre différents textes : le code général des collectivités territoriales, le code pénal et la loi n° 2013-907 du 11 octobre 2013 relative à la transparence de la vie publique.

Le présent amendement vise donc à sécuriser pleinement l’ambition et la portée de l’article 18 de la proposition suivante en y intégrant les précisions suivantes :

- Supprimer tout conflit « public-public » : il s’agit là de l’un des principaux griefs adressés à l’état du droit actuel. De fait, l’introduction d’un principe de conflit « public-public » est incompréhensible tant du point de vue de l’élu que du citoyen. A ce titre, la rédaction de l’article 18 figurant dans la proposition de loi est particulièrement forte puisqu’elle exclue tout risque pénal en la matière. Toutefois, en laissant en l’état la définition du conflit d’intérêts telle que prévue par la loi relative à la transparence de la vie publique, ou encore la rédaction de l’article L.1111-6 du CGCT, elle risque de ne régler qu’une partie des difficultés actuelles rencontrés au sein des collectivités territoriales. Il est donc proposé d’intervenir également sur ces dernières dispositions (I) ;

- Par ailleurs, la modification du code pénal, pour ambitieuse qu’elle soit, risque d’ouvrir des débats qui ne relèvent pas à proprement parler de l’objet du présent texte car elle s’applique, en l’état de rédaction, à l’ensemble des responsables publics. Aussi, il est proposé de recentrer la portée de l’article 18 sur le seul code général des collectivités territoriales (II) ;

- Le présent amendement vise également à apporter une réponse à la problématique des associations, souvent rencontrée dans le bloc communal : que ce soit par le nombre de délibérations portant subvention ou le fait que les collectivités peuvent être représentées au sein des organes de gouvernance d’associations, les dispositions actuelles posent de grandes difficultés d’application et de compréhension, y compris dans des collectivités de grande taille. Aussi, il est proposé d’instaurer un seuil en-deçà duquel le déport ne se justifie pas. Il pourrait ainsi s’agir des associations recevant, de la part de la collectivité ou du groupement dans lequel siège l’élu, moins de 23 000 euros de subvention annuelle, ce qui correspond à un seuil déjà connu puisqu’il s’agit du seuil prévu par la loi du 12 avril 2000, en-dessous duquel les législateurs (et le pouvoir réglementaire qui en a fixé le montant) ont considéré que la signature d’une convention entre la collectivité et l’association n'était pas obligatoire. Un tel seuil apparaît cohérent aussi bien avec les réalités opérationnelles qu’avec une législation existante, ce qui évite toute démultiplication de seuils de référence qui nuit à l’intelligibilité du cadre juridique (III) ;

- Enfin, cet amendement clarifie le fait que l’absence de sortie de salle, en cas d’abstention, n’est pas suffisante pour qualifier une participation à la délibération ou l’exercice d’une influence sur celle-ci et, partant, une possible situation de risque de prise illégale d’intérêt. Or, des poursuites ont pu être engagées et des condamnations pénales prononcées sur ce seul fondement (IV).

Ces propositions de renforcement du texte de l’article 18 sont le fruit d’un travail engagé dès juillet 2022 par plusieurs associations d’élus, et notamment France urbaine, avec le Gouvernement, et qui doit trouver à se concrétiser dans la présente proposition de loi.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 200 rect.

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

Mme Nathalie DELATTRE et MM. GOLD et LAOUEDJ


ARTICLE 18


Rédiger ainsi cet article :

I. – Au premier alinéa du I de l’article 2 de la loi n° 2013-907 du 11 octobre 2013 relative à la transparence de la vie publique, les mots : « publics ou » sont supprimés.

II. – Le code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

1° L’article L. 1111-6 est ainsi modifié :

a) Au I, les mots : « d’une autre personne morale de droit public ou » sont supprimés ; 

b) Le III est ainsi rédigé :

«III. – Le I est applicable aux représentants d’une collectivité territoriale ou d’un groupement de collectivités territoriales désignés pour participer aux organes décisionnels d’une association déclarée sur le fondement de la loi du 1er juillet 1901, si le total des concours financiers annuels reçus par cette association de la part de cette collectivité ou de ce groupement ne dépassent pas le seuil fixé en application des dispositions du quatrième alinéa de l’article 10 de la loi n° 2000-321 du 12 avril 2000 relative aux droits des citoyens dans leurs relations avec les administrations. » ;

2° – Après l’article L. 1111-6, il est inséré un article L. 1111-6-… ainsi rédigé :

«Art. L. 1111-6-…– Aucune personne investie d’un mandat électif dans une collectivité territoriale ou un groupement de collectivités territoriales ne peut être considérée comme prenant un intérêt au sens de l’article 432-12 du code pénal du seul fait qu’elle prenne, reçoive ou conserve un intérêt public dans une opération dont elle a, au moment de l’acte, en tout ou partie, la charge d’assurer la surveillance, l’administration, la liquidation ou le paiement. » ;

3° – L’article L. 2131-11 est complété par un alinéa ainsi rédigé : 

« Un membre du conseil ne peut être considéré comme ayant pris part à la délibération du seul fait de sa présence à la réunion de l’organe délibérant. »

Objet

Le consensus est désormais établi sur le fait que les dispositions applicables en matière de prévention du risque de prise illégale d’intérêts sont aujourd’hui rédigées de telle sorte que, quoique poursuivant une ambition partagée de transparence de la délibération publique, elles aboutissent dans les faits à fragiliser le fonctionnement des assemblées délibérantes et à instiller un sentiment de défiance qui doit être collectivement combattu.

Par leur complexité excessive d’application, ces dispositions ont pu même nuire à l’appropriation par les acteurs de terrain des enjeux, pourtant essentiels, que représente la prévention des atteintes à la probité.

A ce titre, la rédaction proposée à l’article 18 de la proposition de loi sénatoriale est une véritable avancée, tant par son ambition – intervenir directement sur les dispositions du code pénal – que par sa clarté et sa concision.

Toutefois, l’un des risques en matière de prise illégale d’intérêts serait de n’intervenir que de manière partielle, le cadre juridique en la matière étant aujourd’hui disséminé entre différents textes : le code général des collectivités territoriales, le code pénal et la loi n° 2013-907 du 11 octobre 2013 relative à la transparence de la vie publique.

Le présent amendement vise donc à sécuriser pleinement l’ambition et la portée de l’article 18 de la proposition suivante en y intégrant les précisions suivantes :

Supprimer tout conflit « public-public » : il s’agit là de l’un des principaux griefs adressés à l’état du droit actuel. De fait, l’introduction d’un principe de conflit « public-public » est incompréhensible tant du point de vue de l’élu que du citoyen. A ce titre, la rédaction de l’article 18 figurant dans la proposition de loi est particulièrement forte puisqu’elle exclue tout risque pénal en la matière. Toutefois, en laissant en l’état la définition du conflit d’intérêts telle que prévue par la loi relative à la transparence de la vie publique, ou encore la rédaction de l’article L.1111-6 du CGCT, elle risque de ne régler qu’une partie des difficultés actuelles rencontrés au sein des collectivités territoriales. Il est donc proposé d’intervenir également sur ces dernières dispositions (I) ;

Par ailleurs, la modification du code pénal, pour ambitieuse qu’elle soit, risque d’ouvrir des débats qui ne relèvent pas à proprement parler de l’objet du présent texte car elle s’applique, en l’état de rédaction, à l’ensemble des responsables publics. Aussi, il est proposé de recentrer la portée de l’article 18 sur le seul code général des collectivités territoriales (II) ;

Le présent amendement vise également à apporter une réponse à la problématique des associations, souvent rencontrée dans le bloc communal : que ce soit par le nombre de délibérations portant subvention ou le fait que les collectivités peuvent être représentées au sein des organes de gouvernance d’associations, les dispositions actuelles posent de grandes difficultés d’application et de compréhension, y compris dans des collectivités de grande taille. Aussi, il est proposé d’instaurer un seuil en-deçà duquel le déport ne se justifie pas. Il pourrait ainsi s’agir des associations recevant, de la part de la collectivité ou du groupement dans lequel siège l’élu, moins de 23 000 euros de subvention annuelle, ce qui correspond à un seuil déjà connu puisqu’il s’agit du seuil prévu par la loi du 12 avril 2000, en-dessous duquel les législateurs (et le pouvoir réglementaire qui en a fixé le montant) ont considéré que la signature d’une convention entre la collectivité et l’association n'était pas obligatoire. Un tel seuil apparaît cohérent aussi bien avec les réalités opérationnelles qu’avec une législation existante, ce qui évite toute démultiplication de seuils de référence qui nuit à l’intelligibilité du cadre juridique (III) ;

Enfin, cet amendement clarifie le fait que l’absence de sortie de salle, en cas d’abstention, n’est pas suffisante pour qualifier une participation à la délibération ou l’exercice d’une influence sur celle-ci et, partant, une possible situation de risque de prise illégale d’intérêt. Or, des poursuites ont pu être engagées et des condamnations pénales prononcées sur ce seul fondement (IV).

Ces propositions de renforcement du texte de l’article 18 sont le fruit d’un travail engagé dès juillet 2022 par plusieurs associations d’élus, et notamment France urbaine, avec le Gouvernement, et qui doit trouver à se concrétiser dans la présente proposition de loi.

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 420

6 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

Mmes EUSTACHE-BRINIO et GATEL et M. KERROUCHE

au nom de la commission des lois


ARTICLE 18


Alinéas 4 à 9

Remplacer ces alinéas par deux alinéas ainsi rédigés :

« Ce lien d’intérêt peut être constitué entre la personne visée au premier alinéa et :

« 1° Les membres directs de sa famille ;

Objet

L’énumération des liens familiaux susceptibles de constituer une prise illégale d’intérêt a pu susciter des débats.

Il paraît donc préférable de se référer à la notion de "membres directs de sa famille" qui figure à l’article L.561-10 du code monétaire et financier. Cette notion est celle utilisée en matière de lutte contre le blanchiment et est précisée par voie réglementaire (article R.561-18 du code monétaire et financier). Ces éléments permettront de guider l’appréciation du juge sur ce qui constitue un lien familial direct.

Demeure sans changement l’apport essentiel de cette énumération qui vise "les personnes ayant avec elles une proximité particulière". Cette notion permettra, si nécessaire, d’inclure les liens d’intérêt qui ne seraient pas compris dans le champ des "membres directs de la famille" tout en empêchant de prendre en compte les simples connaissances ou liens simplement apparents.

L’amendement apporte également une précision, la détermination des liens étant nécessaire pour l’ensemble des personnes visées par l’article 432-12 du code pénal.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 229

4 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. BENARROCHE, Mme SENÉE, M. DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE 18


Alinéa 11

Supprimer cet alinéa.

Objet

Le groupe Écologiste, Solidarité et Territoires s’oppose à un assouplissement trop large de l’infraction de prise illégale d’intérêt. L’article 18  exclut les intérêts publics des intérêts susceptibles de constituer l’infraction, considérant que la responsabilité pénale d’un élu ne peut être engagée du fait de la défense d’un tel intérêt.

Les auteurs de cet amendement s’inquiètent de cette formulation trop large et trop vague, qui porte le risque d’affaiblir juridiquement le délit de prise illégale d’intérêt. Une appréciation au cas par cas par le juge des intérêts, publics comme privés, de nature à compromettre l’impartialité, l’indépendance ou l’objectivité de l’élu est préférable à une exclusion totale des intérêts publics, qui par ailleurs ne sont pas juridiquement définis.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 245

4 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme CUKIERMAN, M. BROSSAT, Mme BRULIN, M. LAHELLEC

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE 18


Compléter cet article par trois paragraphes ainsi rédigés :

…. – L’article L. 1111-6 du code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

1° Au I, les mots : « d’une autre personne morale de droit public ou » sont supprimés ;

2° Le III est ainsi rédigé :

« III. – Le I est applicable aux représentants d’une collectivité territoriale ou d’un groupement de collectivités territoriales désignés pour participer aux organes décisionnels d’une association déclarée sur le fondement de la loi du 1er juillet 1901. »

…. – Après l’article L. 1111-6 du code général des collectivités territoriales, il est inséré un article L. 1111-6-... ainsi rédigé :

« Art. L. 1111-6-… – Aucune personne investie d’un mandat électif dans une collectivité territoriale ou un groupement de collectivités territoriales ne peut être considérée comme prenant un intérêt au sens de l’article 432-12 du code pénal du seul fait qu’elle prenne, reçoive ou conserve un intérêt public dans une opération dont elle a, au moment de l’acte, en tout ou partie, la charge d’assurer la surveillance, l’administration, la liquidation ou le paiement. »

…. – Au premier alinéa du I de l’article 2 de la loi n° 2013-907 du 11 octobre 2013 relative à la transparence de la vie publique, les mots : « publics ou » sont supprimés.

Objet

Si la rédaction proposée à l’article 18 de la proposition de loi est une véritable avancée, l’un des risques en matière de prise illégale d’intérêts serait de n’intervenir que de manière partielle, le cadre juridique en la matière étant aujourd’hui disséminé entre différents textes : le code général des collectivités territoriales, le code pénal et la loi n° 2013-907 du 11 octobre 2013 relative à la transparence de la vie publique.

Le présent amendement vise donc à sécuriser pleinement l’ambition et la portée de l’article 18 de la proposition suivante en y intégrant les précisions suivantes :

- Supprimer tout conflit « public-public », 

- recentrer la portée de l’article 18 sur le seul code général des collectivités territoriales (II) ;

- consacrer la distinction nécessaire entre le cas où un élu agit pour son intérêt propre – que l’on pourrait même qualifier de privé et qui rend le déport indiscutable – et le cas où il agit en qualité de représentant de sa collectivité au sein de la structure, dûment mandaté à cette fin par l’organe délibérant, en s’inspirant notamment de la jurisprudence administrative (CAA de Marseille, 16 septembre 2003, n° 99MA01085, Commune de Vauvert ; CE, 16 décembre 1994, n° 145370) (III).

 Cet amendement est également partiellement proposé par France Urbaine.

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 40 rect.

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme Nathalie DELATTRE, MM. DAUBET, FIALAIRE, GOLD et GUÉRINI, Mme GUILLOTIN et M. ROUX


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 18


Après l’article 18

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

1° Après l’article L. 3132-4, il est inséré un article L. 3132-… ainsi rédigé :

« Art. L. 3132-…. – Sont illégales les délibérations auxquelles ont pris part un ou plusieurs membres du conseil intéressés à l’affaire qui en fait l’objet, soit en leur nom personnel, soit comme mandataires. En application du II de l’article L. 1111-6, les représentants des collectivités territoriales mentionnés au I du même article ne sont pas comptabilisés, pour le calcul du quorum, parmi les membres en exercice du conseil départemental. » ;

2° Après l’article L. 4142-4, il est inséré un article L. 4142-... ainsi rédigé :

« Art. L. 4142-.... – Sont illégales les délibérations auxquelles ont pris part un ou plusieurs membres du conseil intéressés à l’affaire qui en fait l’objet, soit en leur nom personnel, soit comme mandataires. En application du II de l’article L. 1111-6, les représentants des collectivités territoriales mentionnés au I du même article ne sont pas comptabilisés, pour le calcul du quorum, parmi les membres en exercice du conseil régional. »

Objet

Lors de certaines réunions des assemblées locales, les situations de conflit d’intérêts touchant les élus peuvent être nombreuses et les cas de déport tout autant. Au point que des difficultés peuvent être rencontrées pour que le quorum soit respecté et, ainsi, ne plus être en mesure de pouvoir délibérer valablement. Pour remédier à cet écueil, la loi « 3DS » du 21 février 2022 a introduit une nouvelle disposition au sein de l’article L. 2131-11 du CGCT prévoyant que : « En application du II de l'article L. 1111-6, les représentants des collectivités territoriales ou des groupements de collectivités territoriales mentionnés au I du même article L. 1111-6 ne sont pas comptabilisés, pour le calcul du quorum, parmi les membres en exercice du conseil municipal ». Ainsi, les élus intéressés à l’affaire au sens de l’article L. 1111-6 du CCGT ne sont pas comptabilisés parmi les membres en exercice de l’assemblée pour l’affaire en question.

Le nombre des membres en exercice étant réduit, le seuil au-dessus duquel le quorum pour délibérer est atteint est également abaissé. Toutefois, les dispositions de l’article L. 2131-11 ne valent que pour les conseils municipaux, les conseils communautaires et le conseil syndical des syndicats mixtes fermés.

Aussi, le présent amendement propose d’étendre ces dispositions aux conseils départementaux et régionaux dans la mesure où les difficultés susmentionnées sont susceptibles de se poser également au sein de ces assemblées.

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 258

4 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme HAVET, M. BITZ, Mme SCHILLINGER, MM. MOHAMED SOILIHI, BUIS et BUVAL, Mmes CAZEBONNE et DURANTON, MM. FOUASSIN, HAYE, IACOVELLI, KULIMOETOKE, LEMOYNE et LÉVRIER, Mme NADILLE, MM. OMAR OILI, PATIENT et PATRIAT, Mme PHINERA-HORTH, MM. RAMBAUD, ROHFRITSCH, THÉOPHILE

et les membres du groupe Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 18


Après l’article 18

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

1° Après l’article L. 3132-4, il est inséré un article L. 3132-… ainsi rédigé :

« Art. L. 3132-…. – Sont illégales les délibérations auxquelles ont pris part un ou plusieurs membres du conseil intéressés à l’affaire qui en fait l’objet, soit en leur nom personnel, soit comme mandataires. En application du II de l’article L. 1111-6, les représentants des collectivités territoriales mentionnés au I du même article ne sont pas comptabilisés, pour le calcul du quorum, parmi les membres en exercice du conseil départemental. » ;

2° Après l’article L. 4142-4, il est inséré un article L. 4142-... ainsi rédigé :

« Art. L. 4142-.... – Sont illégales les délibérations auxquelles ont pris part un ou plusieurs membres du conseil intéressés à l’affaire qui en fait l’objet, soit en leur nom personnel, soit comme mandataires. En application du II de l’article L. 1111-6, les représentants des collectivités territoriales mentionnés au I du même article ne sont pas comptabilisés, pour le calcul du quorum, parmi les membres en exercice du conseil régional. »

Objet

Lors de certaines réunions des assemblées locales, les situations de conflit d’intérêts touchant les élus peuvent être nombreuses et les cas de déport tout autant.

Des difficultés peuvent alors être rencontrées pour que le quorum soit respecté et, ainsi, ne plus être en mesure de pouvoir délibérer valablement.

C’est pourquoi la loi dite « 3DS » du 21 février 2022 a introduit une nouvelle disposition au sein de l’article L. 2131-11 du CGCT prévoyant que :

« En application du II de l’article L. 1111-6, les représentants des collectivités territoriales ou des groupements de collectivités territoriales mentionnés au I du même article L. 1111-6 ne sont pas comptabilisés, pour le calcul du quorum, parmi les membres en exercice du conseil municipal ».

Ainsi, les élus intéressés à l’affaire au sens de l’article L. 1111-6 du CCGT ne sont pas comptabilisés parmi les membres en exercice de l’assemblée pour l’affaire en question. 

Le nombre des membres en exercice étant réduit, le seuil au-dessus duquel le quorum pour délibérer est atteint est également abaissé.

Toutefois, les dispositions de l’article L. 2131-11 ne valent que pour les conseils municipaux, les conseils communautaires et le conseil syndical des syndicats mixtes fermés.

Aussi, le présent amendement propose d’étendre ces dispositions aux conseils départementaux et régionaux dans la mesure où les difficultés susmentionnées sont susceptibles de se poser également au sein de ces assemblées.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 280 rect.

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

MM. Étienne BLANC, LEFÈVRE, POINTEREAU, DAUBRESSE, PELLEVAT, TABAROT et KHALIFÉ, Mme JACQUES, M. GENET, Mme JOSEPH, MM. SIDO, PIEDNOIR, SAUTAREL, de NICOLAY et GREMILLET et Mmes MALET et AESCHLIMANN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 18


Après l’article 18

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

1° Après l’article L. 3132-4, il est inséré un article L. 3132-… ainsi rédigé :

« Art. L. 3132-…. – Sont illégales les délibérations auxquelles ont pris part un ou plusieurs membres du conseil intéressés à l’affaire qui en fait l’objet, soit en leur nom personnel, soit comme mandataires. En application du II de l’article L. 1111-6, les représentants des collectivités territoriales mentionnés au I du même article ne sont pas comptabilisés, pour le calcul du quorum, parmi les membres en exercice du conseil départemental. » ;

2° Après l’article L. 4142-4, il est inséré un article L. 4142-... ainsi rédigé :

« Art. L. 4142-.... – Sont illégales les délibérations auxquelles ont pris part un ou plusieurs membres du conseil intéressés à l’affaire qui en fait l’objet, soit en leur nom personnel, soit comme mandataires. En application du II de l’article L. 1111-6, les représentants des collectivités territoriales mentionnés au I du même article ne sont pas comptabilisés, pour le calcul du quorum, parmi les membres en exercice du conseil régional. »

Objet

Lors de certaines réunions des assemblées locales, les situations de conflit d’intérêts touchant les élus peuvent être nombreuses et les cas de déport tout autant. Au point que des difficultés peuvent être rencontrées pour que le quorum soit respecté et, ainsi, ne plus être en mesure de pouvoir délibérer valablement. Pour remédier à cet écueil, la loi « 3DS » du 21 février 2022 a introduit une nouvelle disposition au sein de l’article L. 2131-11 du CGCT prévoyant que : « En application du II de l'article L. 1111-6, les représentants des collectivités territoriales ou des groupements de collectivités territoriales mentionnés au I du même article L. 1111-6 ne sont pas comptabilisés, pour le calcul du quorum, parmi les membres en exercice du conseil municipal ». Ainsi, les élus intéressés à l’affaire au sens de l’article L. 1111-6 du CCGT ne sont pas comptabilisés parmi les membres en exercice de l’assemblée pour l’affaire en question.

Le nombre des membres en exercice étant réduit, le seuil au-dessus duquel le quorum pour délibérer est atteint est également abaissé. Toutefois, les dispositions de l’article L. 2131-11 ne valent que pour les conseils municipaux, les conseils communautaires et le conseil syndical des syndicats mixtes fermés.

Aussi, le présent amendement propose d’étendre ces dispositions aux conseils départementaux et régionaux dans la mesure où les difficultés susmentionnées sont susceptibles de se poser également au sein de ces assemblées.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 368 rect.

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

M. DUROX


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 18


Après l'article 18

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le premier alinéa de l’article 432-12 du code pénal est ainsi modifié :

1° Les mots : « de 500 000 € » sont supprimés ;

2° Les mots : « peut être » sont remplacés par le mot : « est ».

Objet

Pour une République exemplaire, il faut des élus exemplaires. Des affaires de prises illégales d’intérêt et de détournement de fonds publics nuisent à l’image et à l’action des élus locaux qui oeuvrent eux pour l’intérêt général.

La peine pour la commission de ces actes doit être dissuasive et implacable. C’est l’objet de cet amendement.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 24 vers l'article additionnel après l'article 18.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 59 rect.

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. MIZZON, HENNO, LAUGIER, LEVI, DUFFOURG et Jean-Baptiste BLANC, Mme SOLLOGOUB, MM. CAMBIER, Jean-Michel ARNAUD, CHAUVET, FOLLIOT, KERN, PILLEFER et KHALIFÉ, Mme BELRHITI et M. BLEUNVEN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 18


Après l’article 18

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article 432-14 du code pénal est ainsi modifié :

1° Les mots : « acte contraire » sont remplacés par les mots : « manquement délibéré » ;

2° Sont ajoutés les mots : « , ayant déterminé l’attribution du contrat de la commande publique ».

Objet

L'objet du présent amendement est de préciser le champ d’application du délit d'octroi d'avantage injustifié prévu à l’article 432-14 du Code pénal. En effet, ce délit recouvre un champ d’application extrêmement large et peut être constitué même si l’avantage, qui tient tout entier dans l’attribution du marché, a été procuré de manière involontaire en raison d’une simple erreur de procédure ou d’une omission, ce qui au regard de la complexité et de l’instabilité chronique des textes est assez explicable. Cette interprétation extensive du texte place les pouvoirs adjudicateurs dans une situation d’insécurité juridique où tout manquement aux règles de la commande publique est susceptible de se voir pénalement sanctionner et à la merci de candidats évincés vindicatifs et les conduit à faire preuve d’un formalisme extrême qui ralenti et renchéri fortement les procédures de passation des contrats publics. Il convient ainsi de modifier la définition du délit de favoritisme afin de préciser que ce délit n’est constitué que lorsqu’un avantage a été accordé à l’un des candidats avec une intention délibérée (ce qui revient à réintroduire l’élément intentionnel) et que cet avantage a directement conduit à lui attribuer le contrat de la commande publique.

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 301

4 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

MM. HOCHART, SZCZUREK et DUROX


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 18


Après l’article 18

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article 432-14 du code pénal est ainsi modifié :

1° Les mots : « acte contraire » sont remplacés par les mots : « manquement délibéré » ;

2° Sont ajoutés les mots : « , ayant déterminé l’attribution du contrat de la commande publique ».

Objet

L'objet du présent amendement est de préciser le champ d'application du délit d'octroi d'avantage injustifié prévu à l'article 432-14 du Code pénal. En effet, ce délit recouvre un champ d'application extrêmement large et peut être constitué même si l'avantage, qui tient tout entier dans l'attribution du marché, a été procuré de manière involontaire en raison d'une simple erreur de procédure ou d'une omission, ce qui au regard de la complexité et de l'instabilité chronique des textes est assez explicable. Cette interprétation extensive du texte place les pouvoirs adjudicateurs dans une situation d'insécurité juridique où tout manquement aux régles de la commande publique est susceptible de se voir pénalement sanctionner et à la merci de candidats évincés vindicatifs et les conduit à faire preuve d'un formalisme extrême qui ralenti et renchéri fortement les procédures de passation des contrats publics. Il convient ainsi de modifier la définition du délit de favoritisme afin de préciser que ce délit n'est constitué que lorsqu'un avantage a été accordé à l'un des candidats avec une intention délibérée (ce qui revient à réintroduire l'élément intentionnel) et que cet avantage a directement conduit à lui attribuer le contrat de la commande publique.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 20 rect.

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. CABANEL, Mme Nathalie DELATTRE, MM. BILHAC, FIALAIRE et MASSET, Mmes PANTEL et GIRARDIN et MM. GOLD, GROSVALET et ROUX


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 18


Après l’article 18

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après l’article 12 de la loi n° 2013-907 du 11 octobre 2013 relative à la transparence de la vie publique, il est inséré un article 12-… ainsi rédigé :

« Art 12-…– Pour les personnes visées au 1° , 2° et 3° du I de l’article 11, la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique sollicite la transmission du bulletin 2 du casier judiciaire. Le cas échéant, sont rendues publiques, selon des modalités déterminées par décret en Conseil d’État, pris après avis de la Commission nationale de l’informatique et des libertés :

« 1° Les infractions d’atteintes à la personne humaine réprimées aux articles 221-1 à 221-5-5, 222-1 à 222-18-3, 222-22 à 222-33, 222-33-2 à 222-33-3, 222-34 à 222-43-1 , 222-52 à 222-67 , 224-1 A à 224-8, 225-4-1 à 225-4-9 , 225-5 à 225-12 , 225-12-1 à 225-12-4 , 225-12-5 à 225-12-7 , 225-12-8 à 225-12-10 , 225-13 à 225-16 du code pénal ;

« 2° Les infractions traduisant un manquement au devoir de probité, réprimées aux articles 432-10 à 432-15 du même code ;

« 3° Les infractions de corruption et trafic d’influence, réprimées aux articles 433-1, 433-2, 434-9, 434-9-1, 435-1 à 435-10 et 445-1 à 445-2-1 du même code ;

« 4° Les infractions de recel ou de blanchiment, réprimées aux articles 321-1, 321-2, 324-1 et 324-2 dudit code, du produit, des revenus ou des choses provenant des infractions mentionnées aux 1° et 2° du présent article ;

« 5° Les infractions réprimées aux articles L. 106 à L. 109 du code électoral ;

« 6° Les infractions fiscales. »

Objet

Cet amendement a pour objet de permettre la publicité d'éventuelles condamnations des élus locaux, lesquelles pourraient être considérées par les électeurs comme incompatibles avec l'exercice d'un mandat électif. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 311

4 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme SENÉE, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, M. JADOT, Mme de MARCO, M. MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE 19


I. – Alinéa 5, première phrase

1° Après le mot :

accorde

insérer le mot :

automatiquement

2° Remplacer les mots :

sa protection au maire et aux autres membres du conseil municipal

par les mots :

la protection fonctionnelle à tout détenteur, en son sein, d’un mandat électif 

II. – Alinéa 12, première phrase

1° Après le mot :

accorde

insérer le mot :

automatiquement

2° Remplacer les mots :

sa protection au président du conseil départementale et aux autres membres du conseil départemental

par les mots :

la protection fonctionnelle à tout détenteur, en son sein, d’un mandat électif

III. – Alinéa 17, première phrase

1° Après le mot :

accorde

insérer le mot :

automatiquement

2° Remplacer les mots :

sa protection au président du conseil régional et aux autres membres du conseil régional

par les mots :

la protection fonctionnelle à tout détenteur, en son sein, d’un mandat électif

Objet

Cet amendement rédactionnel vise à préciser l’article 19 afin de consacrer le droit à la protection fonctionnelle pour l’ensemble des élus locaux, avec ou sans délégation, dans la majorité ou dans l’opposition. 

En l’état, l’article 19 n’apporte pas de modification substantielle au droit en vigueur : les exécutifs des collectivités territoriales ont déjà la possibilité d’octroyer la protection fonctionnelle à l’ensemble des élus qui les composent.

Cette proposition de loi permet une avancée du droit salutaire : l’attribution de la protection fonctionnelle n’est plus conditionnée au vote d’une délibération spécifique. 

Cet amendement propose deux précisions de rédaction afin de clarifier la mise en œuvre pour les collectivités territoriales. D’une part, il s’agit d’intégrer la notion d’automaticité de l’attribution pour l'ensemble des détenteurs d’un mandat électif remplissant les critères déterminés par le législateur, pour inclure explicitement les élus d’opposition. D’autre part, il propose de retirer la distinction entre le chef de l’exécutif et les autres détenteurs d’un mandat électif au sein de cette collectivité, afin de traiter de la même manière l’ensemble des élus, qu’ils soient dans l’exécutif avec une délégation ou non et qu’ils soient de la majorité ou dans l’opposition. Dans un contexte de résurgence des violences, menaces et outrages à l’endroit des élus, qui motive cette proposition de loi, ces évolutions rédactionnelles sont nécessaires. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 421

6 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

Mmes EUSTACHE-BRINIO et GATEL et M. KERROUCHE

au nom de la commission des lois


ARTICLE 19


I.- Alinéa 5, seconde phrase

Remplacer le mot :

est

par le mot :

a

II.- Alinéa 6

1° Première phrase :

Rédiger ainsi cette phrase :

L’élu adresse une demande de protection au maire, ce dernier adressant sa propre demande à tout élu le suppléant ou ayant reçu délégation.

2° Troisième et quatrième phrases

Remplacer ces phrases par une phrase ainsi rédigée :

L’élu bénéficie de la protection de la commune à l’expiration d’un délai de cinq jours francs à compter de la réception de sa demande par la commune s’il a été procédé, dans ce délai, à la transmission de la demande au représentant de l’État dans la commune ou à son délégué dans l’arrondissement, selon les modalités prévues au II de l’article L. 2131-2, et à l’information des membres du conseil municipal.

3° Dernière phrase

Remplacer les mots :

la plus proche de l’organe délibérant

par les mots :

suivante du conseil municipal

4° Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

À défaut de respect de ce délai, l’élu bénéficie de la protection fonctionnelle à compter de la date d’accomplissement de ces obligations de transmission et d’information.

III.- Alinéa 7

1° Remplacer la deuxième occurrence du mot :

le

par le mot :

un

2° Remplacer les mots :

il a été informé

par les mots :

l’élu bénéficie de la protection de la commune

IV.- Alinéa 10

Supprimer cet alinéa.

V.- Alinéa 12, seconde phrase

Remplacer le mot :

est

par le mot :

a

VI.- Alinéa 13

1° Première phrase

Rédiger ainsi cette phrase :

L’élu adresse une demande de protection au président du conseil départemental, ce dernier adressant sa propre demande à tout élu le suppléant ou ayant reçu délégation.

2° Troisième et quatrième phrases

Remplacer ces phrases par une phrase ainsi rédigée :

L’élu bénéficie de la protection du département à l’expiration d’un délai de cinq jours francs à compter de la réception de sa demande par le département s’il a été procédé, dans ce délai, à la transmission de la demande au représentant de l’État dans le département ou à son délégué dans l’arrondissement, selon les modalités prévues au II de l’article L. 3131-2, et à l’information des membres du conseil départemental.

3° Dernière phrase

Remplacer les mots :

la plus proche de l’organe délibérant

par les mots :

suivante du conseil départemental

4° Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

À défaut de respect de ce délai, l’élu bénéficie de la protection fonctionnelle à compter de la date d’accomplissement de ces obligations de transmission et d’information.

VII.- Alinéa 14

1° Remplacer la deuxième occurrence du mot :

le

par le mot :

un

2° Remplacer les mots :

il a été informé

par les mots :

l’élu bénéficie de la protection du département

VIII.- Alinéa 17, seconde phrase

Remplacer le mot :

est

par le mot :

a

IX.- Alinéa 18

1° Première phrase

Rédiger ainsi cette phrase :

L’élu adresse une demande de protection au président du conseil régional, ce dernier adressant sa propre demande à tout élu le suppléant ou ayant reçu délégation.

2° Troisième et quatrième phrases

Remplacer ces phrases par une phrase ainsi rédigée :

L’élu bénéficie de la protection de la région à l’expiration d’un délai de cinq jours francs à compter de la réception de sa demande par la région s’il a été procédé, dans ce délai, à la transmission de la demande au représentant de l’État dans la région, selon les modalités prévues au II de l’article L. 4141-2, et à l’information des membres du conseil régional.

3° Dernière phrase

Remplacer les mots :

la plus proche de l’organe délibérant

par les mots :

suivante du conseil régional

4° Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

À défaut de respect de ce délai, l’élu bénéficie de la protection fonctionnelle à compter de la date d’accomplissement de ces obligations de transmission et d’information.

X. – Alinéa 19

1° Remplacer la deuxième occurrence du mot :

le

par le mot :

un

2° Remplacer les mots :

il a été informé

par les mots :

l’élu bénéficie de la protection de la région

 

Objet

Cet amendement vise à tenir compte des modifications adoptées par la commission mixte paritaire qui s’est réunie le 27 février dernier sur la proposition de loi "Sécurité et protection des maires et élus locaux". 

Comme l’article 3 de la proposition de loi "Sécurité et protection des maires et élus locaux", l’article 19 de la présente proposition vise à rendre l’octroi de la protection fonctionnelle automatique pour les élus victimes de violences, d’outrages ou de menaces dans l’exercice de leurs fonctions (tout en élargissant son champ de bénéficiaires par rapport à l’article 3 de la proposition de loi "Sécurité et protection des maires et élus locaux").

Par cohérence, le présent amendement tend à aligner les dispositions relatives à cette automaticité (procédure, délais, information de l’organe délibérant) sur les dispositions adoptées par la commission mixte paritaire dans le cadre de la proposition de loi "Sécurité et protection des maires et élus locaux.

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 146

3 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

Mme FLORENNES


ARTICLE 19


I. – Alinéa 6

1° Après la deuxième phrase

Insérer une phrase ainsi rédigée

La demande est écrite, précise et complète.

2° Troisième phrase

Supprimer les mots :

dans les conditions prévues au II de l’article L. 2131-2

II. – Après l’alinéa 6

Insérer un alinéa rédigé comme suit :

« La transmission de la demande de protection fonctionnelle au préfet peut s’effectuer par voie électronique, selon des modalités fixées par décret en Conseil d’État. Elle vaut saisine pour avis du représentant de l’État dans le département. Si le représentant de l’État dans le département estime que cette demande est contraire à la légalité, il en informe le maire ou l’élu qui a transmis cette demande, dans le délai d’un mois à compter de sa réception. Le maire est tenu d’inscrire cette demande à l’ordre du jour de la séance suivante du conseil municipal. Le refus de retrait ou d’abrogation de cette décision de protection peut être déféré au tribunal administratif suivant les modalités prévues à l’article L. 2131-6.

III. – Alinéa 13

1° Après la deuxième phrase

Insérer une phrase ainsi rédigée :

La demande est écrite, précise et complète.

2° Supprimer les mots :

dans les conditions prévues au II de l’article L. 3131-2

IV. – Après l’alinéa 13

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« La transmission de la demande de protection fonctionnelle au préfet peut s’effectuer par voie électronique, selon des modalités fixées par décret en Conseil d’État. Elle vaut saisine pour avis du représentant de l’État dans le département. Si le représentant de l’État dans le département estime que cette demande est contraire à la légalité, il en informe le président du conseil départemental ou l’élu qui a transmis cette demande, dans le délai d’un mois à compter de sa réception. Le président du conseil départemental est tenu d’inscrire cette demande à l’ordre du jour de la séance suivante du conseil départemental. Le refus de retrait ou d’abrogation de cette décision de protection peut être déféré au tribunal administratif suivant les modalités prévues à l’article L. 3132-1.

V. – Alinéa 18

1° Après la deuxième phrase

Insérer une phrase ainsi rédigée :

La demande est écrite, précise et complète.

2° Supprimer les mots :

dans les conditions prévues au II de l’article L. 4141-2

VI. – Après l’alinéa 18

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« La transmission de la demande de protection fonctionnelle au préfet peut s’effectuer par voie électronique, selon des modalités fixées par décret en Conseil d’État. Elle vaut saisine pour avis du représentant de l’État dans le département. Si le représentant de l’État dans la région estime que cette demande est contraire à la légalité, il en informe le président du conseil régional ou l’élu qui a transmis cette demande, dans le délai d’un mois à compter de sa réception. Le président du conseil régional est tenu d’inscrire cette demande à l’ordre du jour de la séance suivante du conseil régional. Le refus de retrait ou d’abrogation de cette décision de protection peut être déféré au tribunal administratif suivant les modalités prévues à l’article L. 4142-1.

Objet

Le présent amendement vise à préciser les modalités de l’automaticité de l’octroi de la protection fonctionnelle pour en assurer une meilleure efficacité et garantir sa pleine cohérence avec les dispositions en vigueur en matière de contrôle de légalité afin de permettre de sécuriser le dispositif dans l'intérêt des élus et comme des collectivités.

L’ajout de la disposition selon laquelle la demande doit être écrite, précise et complète a pour but d'assurer que les demandes soient traitées de manière efficace, en fournissant dès l’origine toutes les informations nécessaires à une évaluation adéquate de la situation de l'élu concerné.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 192

4 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

M. BITZ, Mme SCHILLINGER, MM. MOHAMED SOILIHI, BUIS et BUVAL, Mmes CAZEBONNE et DURANTON, M. FOUASSIN, Mme HAVET, MM. HAYE, IACOVELLI, KULIMOETOKE, LEMOYNE et LÉVRIER, Mme NADILLE, MM. OMAR OILI, PATIENT et PATRIAT, Mme PHINERA-HORTH, MM. RAMBAUD, ROHFRITSCH, THÉOPHILE

et les membres du groupe Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants


ARTICLE 19


I. – Alinéa 6

1° Après la deuxième phrase

Insérer une phrase ainsi rédigée

La demande est écrite, précise et complète.

2° Troisième phrase

Supprimer les mots :

dans les conditions prévues au II de l’article L. 2131-2

II. – Après l’alinéa 6

Insérer un alinéa rédigé comme suit :

« La transmission de la demande de protection fonctionnelle au préfet peut s’effectuer par voie électronique, selon des modalités fixées par décret en Conseil d’État. Elle vaut saisine pour avis du représentant de l’État dans le département. Si le représentant de l’État dans le département estime que cette demande est contraire à la légalité, il en informe le maire ou l’élu qui a transmis cette demande, dans le délai d’un mois à compter de sa réception. Le maire est tenu d’inscrire cette demande à l’ordre du jour de la séance suivante du conseil municipal. Le refus de retrait ou d’abrogation de cette décision de protection peut être déféré au tribunal administratif suivant les modalités prévues à l’article L. 2131-6.

III. – Alinéa 13

1° Après la deuxième phrase

Insérer une phrase ainsi rédigée :

La demande est écrite, précise et complète.

2° Supprimer les mots :

dans les conditions prévues au II de l’article L. 3131-2

IV. – Après l’alinéa 13

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« La transmission de la demande de protection fonctionnelle au préfet peut s’effectuer par voie électronique, selon des modalités fixées par décret en Conseil d’État. Elle vaut saisine pour avis du représentant de l’État dans le département. Si le représentant de l’État dans le département estime que cette demande est contraire à la légalité, il en informe le président du conseil départemental ou l’élu qui a transmis cette demande, dans le délai d’un mois à compter de sa réception. Le président du conseil départemental est tenu d’inscrire cette demande à l’ordre du jour de la séance suivante du conseil départemental. Le refus de retrait ou d’abrogation de cette décision de protection peut être déféré au tribunal administratif suivant les modalités prévues à l’article L. 3132-1.

V. – Alinéa 18

1° Après la deuxième phrase

Insérer une phrase ainsi rédigée :

La demande est écrite, précise et complète.

2° Supprimer les mots :

dans les conditions prévues au II de l’article L. 4141-2

VI. – Après l’alinéa 18

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« La transmission de la demande de protection fonctionnelle au préfet peut s’effectuer par voie électronique, selon des modalités fixées par décret en Conseil d’État. Elle vaut saisine pour avis du représentant de l’État dans le département. Si le représentant de l’État dans la région estime que cette demande est contraire à la légalité, il en informe le président du conseil régional ou l’élu qui a transmis cette demande, dans le délai d’un mois à compter de sa réception. Le président du conseil régional est tenu d’inscrire cette demande à l’ordre du jour de la séance suivante du conseil régional. Le refus de retrait ou d’abrogation de cette décision de protection peut être déféré au tribunal administratif suivant les modalités prévues à l’article L. 4142-1.

Objet

Le présent amendement a pour objet de renforcer le dispositif d’octroi de la protection fonctionnelle des élus dont il est proposé l’introduction en en précisant les modalités.

Ainsi, l'ajout de la disposition selon laquelle la demande doit être écrite, précise et complète a pour but d'assurer que les demandes soient traitées de manière efficace, en fournissant dès l’origine toutes les informations nécessaires à une évaluation adéquate de la situation de l'élu concerné.

Deuxièmement, le présent amendement met en cohérence le nouveau mécanisme d'octroi de la protection fonctionnelle avec les dispositions en vigueur encadrant les conditions du contrôle de légalité afin de permettre de sécuriser le dispositif dans l'intérêt des élus et comme des collectivités.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 246

4 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

Mme CUKIERMAN, M. BROSSAT, Mme BRULIN, M. LAHELLEC

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE 19


I. – Alinéa 6

1° Après la deuxième phrase

Insérer une phrase ainsi rédigée

La demande est écrite, précise et complète.

2° Troisième phrase

Supprimer les mots :

dans les conditions prévues au II de l’article L. 2131-2

II. – Après l’alinéa 6

Insérer un alinéa rédigé comme suit :

« La transmission de la demande de protection fonctionnelle au préfet peut s’effectuer par voie électronique, selon des modalités fixées par décret en Conseil d’État. Elle vaut saisine pour avis du représentant de l’État dans le département. Si le représentant de l’État dans le département estime que cette demande est contraire à la légalité, il en informe le maire ou l’élu qui a transmis cette demande, dans le délai d’un mois à compter de sa réception. Le maire est tenu d’inscrire cette demande à l’ordre du jour de la séance suivante du conseil municipal. Le refus de retrait ou d’abrogation de cette décision de protection peut être déféré au tribunal administratif suivant les modalités prévues à l’article L. 2131-6.

III. – Alinéa 13

1° Après la deuxième phrase

Insérer une phrase ainsi rédigée :

La demande est écrite, précise et complète.

2° Supprimer les mots :

dans les conditions prévues au II de l’article L. 3131-2

IV. – Après l’alinéa 13

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« La transmission de la demande de protection fonctionnelle au préfet peut s’effectuer par voie électronique, selon des modalités fixées par décret en Conseil d’État. Elle vaut saisine pour avis du représentant de l’État dans le département. Si le représentant de l’État dans le département estime que cette demande est contraire à la légalité, il en informe le président du conseil départemental ou l’élu qui a transmis cette demande, dans le délai d’un mois à compter de sa réception. Le président du conseil départemental est tenu d’inscrire cette demande à l’ordre du jour de la séance suivante du conseil départemental. Le refus de retrait ou d’abrogation de cette décision de protection peut être déféré au tribunal administratif suivant les modalités prévues à l’article L. 3132-1.

V. – Alinéa 18

1° Après la deuxième phrase

Insérer une phrase ainsi rédigée :

La demande est écrite, précise et complète.

2° Supprimer les mots :

dans les conditions prévues au II de l’article L. 4141-2

VI. – Après l’alinéa 18

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« La transmission de la demande de protection fonctionnelle au préfet peut s’effectuer par voie électronique, selon des modalités fixées par décret en Conseil d’État. Elle vaut saisine pour avis du représentant de l’État dans le département. Si le représentant de l’État dans la région estime que cette demande est contraire à la légalité, il en informe le président du conseil régional ou l’élu qui a transmis cette demande, dans le délai d’un mois à compter de sa réception. Le président du conseil régional est tenu d’inscrire cette demande à l’ordre du jour de la séance suivante du conseil régional. Le refus de retrait ou d’abrogation de cette décision de protection peut être déféré au tribunal administratif suivant les modalités prévues à l’article L. 4142-1.

Objet

Le présent amendement a pour objet de renforcer le dispositif d’octroi de la protection fonctionnelle des élus dont il est proposé l’introduction en en précisant les modalités.

Ainsi, l’ajout de la disposition selon laquelle la demande doit être écrite, précise et complète a pour but d’assurer que les demandes soient traitées de manière efficace, en fournissant dès l’origine toutes les informations nécessaires à une évaluation adéquate de la situation de l’élu concerné.

Deuxièmement, le présent amendement met en cohérence le nouveau mécanisme d’octroi de la protection fonctionnelle avec les dispositions en vigueur encadrant les conditions du contrôle de légalité afin de permettre de sécuriser le dispositif dans l’intérêt des élus et comme des collectivités.

Cet amendement est également proposé par France Urbaine. 


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 357 rect.

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

Mme BELRHITI, MM. KHALIFÉ, TABAROT, HENNO et DAUBRESSE, Mme JACQUES, MM. SIDO, BRUYEN et GREMILLET, Mmes BERTHET et ROMAGNY, MM. BOUCHET, ROJOUAN et BLEUNVEN et Mme AESCHLIMANN


ARTICLE 19


I. – Alinéa 6

1° Après la deuxième phrase

Insérer une phrase ainsi rédigée

La demande est écrite, précise et complète.

2° Troisième phrase

Supprimer les mots :

dans les conditions prévues au II de l’article L. 2131-2

II. – Après l’alinéa 6

Insérer un alinéa rédigé comme suit :

« La transmission de la demande de protection fonctionnelle au préfet peut s’effectuer par voie électronique, selon des modalités fixées par décret en Conseil d’État. Elle vaut saisine pour avis du représentant de l’État dans le département. Si le représentant de l’État dans le département estime que cette demande est contraire à la légalité, il en informe le maire ou l’élu qui a transmis cette demande, dans le délai d’un mois à compter de sa réception. Le maire est tenu d’inscrire cette demande à l’ordre du jour de la séance suivante du conseil municipal. Le refus de retrait ou d’abrogation de cette décision de protection peut être déféré au tribunal administratif suivant les modalités prévues à l’article L. 2131-6.

III. – Alinéa 13

1° Après la deuxième phrase

Insérer une phrase ainsi rédigée :

La demande est écrite, précise et complète.

2° Supprimer les mots :

dans les conditions prévues au II de l’article L. 3131-2

IV. – Après l’alinéa 13

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« La transmission de la demande de protection fonctionnelle au préfet peut s’effectuer par voie électronique, selon des modalités fixées par décret en Conseil d’État. Elle vaut saisine pour avis du représentant de l’État dans le département. Si le représentant de l’État dans le département estime que cette demande est contraire à la légalité, il en informe le président du conseil départemental ou l’élu qui a transmis cette demande, dans le délai d’un mois à compter de sa réception. Le président du conseil départemental est tenu d’inscrire cette demande à l’ordre du jour de la séance suivante du conseil départemental. Le refus de retrait ou d’abrogation de cette décision de protection peut être déféré au tribunal administratif suivant les modalités prévues à l’article L. 3132-1.

V. – Alinéa 18

1° Après la deuxième phrase

Insérer une phrase ainsi rédigée :

La demande est écrite, précise et complète.

2° Supprimer les mots :

dans les conditions prévues au II de l’article L. 4141-2

VI. – Après l’alinéa 18

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« La transmission de la demande de protection fonctionnelle au préfet peut s’effectuer par voie électronique, selon des modalités fixées par décret en Conseil d’État. Elle vaut saisine pour avis du représentant de l’État dans le département. Si le représentant de l’État dans la région estime que cette demande est contraire à la légalité, il en informe le président du conseil régional ou l’élu qui a transmis cette demande, dans le délai d’un mois à compter de sa réception. Le président du conseil régional est tenu d’inscrire cette demande à l’ordre du jour de la séance suivante du conseil régional. Le refus de retrait ou d’abrogation de cette décision de protection peut être déféré au tribunal administratif suivant les modalités prévues à l’article L. 4142-1.

Objet

Le présent amendement a pour objet de renforcer le dispositif d’octroi de la protection fonctionnelle des élus dont il est proposé l’introduction en en précisant les modalités.

Ainsi, l'ajout de la disposition selon laquelle la demande doit être écrite, précise et complète a pour but d'assurer que les demandes soient traitées de manière efficace, en fournissant dès l’origine toutes les informations nécessaires à une évaluation adéquate de la situation de l'élu concerné.

Deuxièmement, le présent amendement met en cohérence le nouveau mécanisme d'octroi de la protection fonctionnelle avec les dispositions en vigueur encadrant les conditions du contrôle de légalité afin de permettre de sécuriser le dispositif dans l'intérêt des élus et comme des collectivités.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 178

4 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

MM. IACOVELLI et BITZ, Mme SCHILLINGER, MM. MOHAMED SOILIHI, BUIS et BUVAL, Mmes CAZEBONNE et DURANTON, M. FOUASSIN, Mme HAVET, MM. HAYE, KULIMOETOKE, LEMOYNE et LÉVRIER, Mme NADILLE, MM. OMAR OILI, PATIENT et PATRIAT, Mme PHINERA-HORTH, MM. RAMBAUD, ROHFRITSCH, THÉOPHILE

et les membres du groupe Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants


ARTICLE 19


Alinéa 7

Rédiger ainsi cet alinéa :

« Le conseil municipal peut engager une procédure de retrait ou d’abrogation de la décision de protection accordée à l’élu ou au candidat par une décision d’adresser une saisine motivée, prise dans le délai de quatre mois à compter de la date à laquelle il a été informé, dans les conditions prévues aux articles L. 242-1 à L. 242-5 du code des relations entre le public et l’administration, par saisine du préfet qui se prononcera sur l’existence de motifs suffisants en faveur ou non du retrait ou de l’abrogation de ladite protection. »

Objet

Le présent amendement entend solidifier le cadre de protection fonctionnelle accordée aux élus, particulièrement ceux de l'opposition, en prévenant le retrait arbitraire de cette protection par l'organe délibérant de la collectivité.

En spécifiant les modalités de retrait ou d'abrogation, cette mesure garantit une approche équitable et transparente, essentielle pour maintenir l'intégrité du débat démocratique et protéger les élus contre des attaques injustifiées.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 103

1 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

MM. Grégory BLANC et DANTEC


ARTICLE 19


I. - Alinéa 7

Rédiger ainsi cet alinéa :

« Le conseil municipal peut engager une procédure de retrait ou d’abrogation de la décision de protection accordée à l’élu ou au candidat par une décision d’adresser une saisine motivée, prise dans le délai de quatre mois à compter de la date à laquelle il a été informé, dans les conditions prévues aux articles L. 242-1 à L. 242-5 du code des relations entre le public et l’administration, par saisine du préfet qui se prononcera sur l’existence de motifs suffisants en faveur ou non du retrait ou de l’abrogation de ladite protection.

II. - Alinéa 14

Rédiger ainsi cet alinéa :

« Le conseil départemental peut engager une procédure de retrait ou d’abrogation de la décision de protection accordée à l’élu ou au candidat par une décision d’adresser une saisine motivée (prise dans le délai de quatre mois à compter de la date à laquelle il a été informé, dans les conditions prévues aux articles L. 242-1 à L. 242-5 du code des relations entre le public et l’administration) par saisine du préfet qui se prononcera sur l’existence de motifs suffisants en faveur ou non du retrait ou de l’abrogation de ladite protection.

III. - Alinéa 19

Rédiger ainsi cet alinéa :

« Le conseil régional peut engager une procédure de retrait ou d’abrogation de la décision de protection accordée à l’élu ou au candidat par une décision d’adresser une saisine motivée (prise dans le délai de quatre mois à compter de la date à laquelle il a été informé, dans les conditions prévues aux articles L. 242-1 à L. 242-5 du code des relations entre le public et l’administration) par saisine du préfet qui se prononcera sur l’existence de motifs suffisants en faveur ou non du retrait ou de l’abrogation de ladite protection.

Objet

Cet amendement tend à enlever à l’organe délibérant de la collectivité la possibilité de retirer, sur simple décision majoritaire, le bénéfice de la protection fonctionnelle. 

Cette modification permettrait d’éviter le risque d’utilisations systématique de ce pouvoir de retrait par une majorité locale à l’encontre des élus de la minorité ; et par extension de créer un déséquilibre trop fort entre majorité et minorités au sein des collectivités, l’organe délibérant activant constamment la protection fonctionnelle pour les membres de la majorité, et sanctionnant à l’inverse les membres de la minorité.

Il s’agit en revanche de permettre à l’organe délibérant de la collectivité, après délibération motivée, de saisir le préfet quant à un retrait ou une abrogation de la protection fonctionnelle pour un élu ou un candidat.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 314

4 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme SENÉE, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, M. JADOT, Mme de MARCO, M. MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE 19


Après les alinéas 6, 13 et 18

Insérer un alinéa ainsi rédigé : 

« Lorsqu’un élu bénéficiant de la protection fonctionnelle est définitivement débouté ou condamné dans une procédure l’opposant à un autre élu de la même collectivité, le comptable public engage automatiquement une action récursoire.

Objet

Cet amendement vise à prémunir les collectivités des risques de multiplication de procédures politiques et partisanes au sein d’une même collectivité.

En effet, l'octroi du droit à la protection fonctionnelle à l’ensemble des élus ne saurait entraîner une multiplication des procédures baillons et in fine restreindre le droit d’expression des élus, notamment par des procédures en diffamation ou en calomnie

Afin de sécuriser juridiquement les collectivités et pour assurer un usage prudent des deniers publics, cet ajout au texte prévoit la restitution automatique des montants versés au titre de la protection fonctionnelle à la collectivité, lorsqu’un élu est définitivement condamné ou débouté dans le cadre d’une procédure l’opposant à un autre élu de la même collectivité. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 395

4 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Retiré

Le Gouvernement


ARTICLE 20


Rédiger ainsi cet article :

Le code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

1° Après le deuxième alinéa de l’article L. 2123-34, sont insérés deux alinéas ainsi rédigés :

« Les élus mentionnés au deuxième alinéa entendus en qualité de témoin assisté pour de tels faits bénéficient de cette protection.

« La collectivité est également tenue de protéger ces mêmes élus qui, à raison de tels faits, sont placés en garde à vue ou se voient proposer une mesure de composition pénale. » ;

2° Les articles L. 3123-28, L. 4135-28, L. 7125-35 et L. 7227-36 sont complétés par deux alinéas ainsi rédigés :

« Les élus mentionnés au deuxième alinéa entendus en qualité de témoin assisté pour de tels faits bénéficient de cette protection.

« La collectivité est également tenue de protéger ces mêmes élus qui, à raison de tels faits, sont placés en garde à vue ou se voient proposer une mesure de composition pénale. » ;

Objet

L’article 20 de la présente proposition de loi étend la protection fonctionnelle due à l’élu faisant l’objet de poursuites pénales à l’occasion de faits qui n'ont pas le caractère de faute détachable de l'exercice de ses fonctions lorsque celui-ci est entendu dans le cadre d’une audition libre.

Le Gouvernement est favorable à une extension de cette protection avant l’engagement de poursuites pénales. Toutefois, le régime de protection fonctionnelle des élus ayant été historiquement construit sur le modèle des agents publics, il est proposé de reprendre la rédaction de l’article L. 134-4 du code général de la fonction publique. Le présent amendement étend ainsi la protection de la commune lorsque l’élu est entendu en qualité de témoin assisté, placé en garde à vue ou se voit proposer une mesure de composition pénale.

Cette extension permet également de mettre cette disposition en cohérence avec le régime de protection fonctionnelle dont bénéficie le maire, un élu municipal le suppléant ou ayant reçu une délégation lorsqu’ils agissent en qualité d'agent de l'État. Ils bénéficient en effet, dans ces hypothèses, de la protection prévue pour les agents publics. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 87 rect. bis

6 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. MENONVILLE, Mme DEMAS, MM. LAUGIER et HENNO, Mme Olivia RICHARD, MM. MIZZON et Alain MARC, Mmes NOËL et BELRHITI, MM. ANGLARS, GRAND, PELLEVAT, KHALIFÉ, PACCAUD et HOUPERT, Mme GUIDEZ, M. KLINGER, Mmes BILLON et NÉDÉLEC, MM. BLEUNVEN, Louis VOGEL et KERN, Mme ROMAGNY et MM. DELCROS, DUFFOURG, FOLLIOT, COURTIAL, BONHOMME, SAUTAREL et LEVI


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 20


Après l’article 20

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après la première phrase du premier alinéa de l’article L. 114-1 du code des assurances, est insérée une phrase ainsi rédigée : « Par exception, les actions relatives à l’octroi de la protection fonctionnelle à un élu municipal pour des faits dont il a été victime dans l’exercice de ses fonctions d’élu, se prescrivent par cinq ans à compter de l’évènement qui y donnent naissance. »

Objet

Cet amendement a pour objet d’allonger la prescription assurantielle biennale à 5 ans. Il s’agit de permettre à un élu victime, dans l’exercice de son mandat, d’une situation conflictuelle qui perdure dans le temps de porter plainte en bénéficiant de la protection de son assurance sur cinq ans. Ce dispositif permet ainsi à un élu confronté à une situation qui s’envenime de ne pas être sanctionné par une échéance trop courte.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 289 rect. bis

6 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. CHASSEING, BRAULT, CHEVALIER et WATTEBLED, Mmes LERMYTTE et Laure DARCOS et MM. ROCHETTE, Vincent LOUAULT, CAPUS, Henri LEROY, LONGEOT, Jean Pierre VOGEL, Jean-Baptiste BLANC, LAMÉNIE et DAUBET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 20


Après l’article 20

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le premier alinéa de l’article L. 114-1 du code des assurances est complété par une phrase ainsi rédigée : « Par exception, les actions relatives à l’octroi de la protection fonctionnelle à un élu municipal pour des faits dont il a été victime dans l’exercice de ses fonctions d’élu, se prescrivent par cinq ans à compter de l’évènement qui y donnent naissance. »

Objet

Selon les dispositions de l'article L114-1 du code des assurances « toutes actions dérivant d'un contrat d'assurance sont prescrites par deux ans à compter de l'événement qui y donne naissance ». Un élu insulté qui décide de temporiser la situation et de ne pas porter plainte dans un premier temps, puis décide de porter plainte en voyant que la situation perdure dans le temps et en se règle pas en discutant, ne doit pas être sanctionné du fait de ce délais d’attente et se voir opposer la prescription biennale « en cas de silence prolongé excédant le délai de deux ans et traduisant un non-respect des clauses du contrat » (la jurisprudence est constante sur ce point).



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 326 rect. quater

6 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

Mme BOURCIER


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 20


Après l’article 20

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après la première phrase du premier alinéa de l’article L. 114-1 du code des assurances, est insérée une phrase ainsi rédigée : « Par exception, les actions relatives à l’octroi de la protection fonctionnelle à un élu municipal pour des faits dont il a été victime dans l’exercice de ses fonctions d’élu, se prescrivent par cinq ans à compter de l’évènement qui y donnent naissance. »

Objet

Selon les dispositions de l'article L114-1 du code des assurances « toutes actions dérivant d'un contrat d'assurance sont prescrites par deux ans à compter de l'événement qui y donne naissance ». Un élu insulté qui décide de temporiser la situation et de ne pas porter plainte dans un premier temps, puis décide de porter plainte en voyant que la situation perdure dans le temps et en se règle pas en discutant, ne doit pas être sanctionné du fait de ce délais d’attente et se voir opposer la prescription biennale « en cas de silence prolongé excédant le délai de deux ans et traduisant un non-respect des clauses du contrat » (la jurisprudence est constante sur ce point).



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 379 rect. ter

6 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

MM. GROSVALET, ROUX, LAOUEDJ et BILHAC, Mme Nathalie DELATTRE, M. GUÉRINI, Mmes Maryse CARRÈRE et PANTEL et MM. MASSET, GOLD, GUIOL et CABANEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 20


Après l’article 20

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après la première phrase du premier alinéa de l’article L. 114-1 du code des assurances, est insérée une phrase ainsi rédigée : « Par exception, les actions relatives à l’octroi de la protection fonctionnelle à un élu municipal pour des faits dont il a été victime dans l’exercice de ses fonctions d’élu, se prescrivent par cinq ans à compter de l’évènement qui y donnent naissance. »

Objet

Selon les dispositions de l'article L114-1 du code des assurances « toutes actions dérivant d'un contrat d'assurance sont prescrites par deux ans à compter de l'événement qui y donne naissance ».

Un élu insulté qui décide de temporiser la situation et de ne pas porter plainte dans un premier temps, puis décide de porter plainte en voyant que la situation perdure dans le temps et ne se règle pas en discutant, ne doit pas être sanctionné du fait de ce délais d’attente et se voir opposer la prescription biennale « en cas de silence prolongé excédant le délai de deux ans et traduisant un non-respect des clauses du contrat ». La jurisprudence est constante sur ce point.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 405

4 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 22


Rédiger ainsi cet article :

Après le quatrième alinéa de l’article L. 561-10 du code monétaire et financier, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Les personnes mentionnées à l’article L. 561-2 adaptent l’intensité et la fréquence de ces mesures de vigilance complémentaires en fonction du profil de risque du client, le cas échéant de son bénéficiaire effectif, du bénéficiaire du contrat d’assurance-vie ou de capitalisation ».

Objet

L’article 22 de la proposition de loi adoptée par la commission des lois du Sénat est source d’insécurité juridique pour les superviseurs qui pourraient interpréter le 1° comme exigeant un contrôle accru des personnes politiquement exposées (PPE). Par ailleurs, le 2° induit une confusion dès lors que les éléments d’informations à fournir sont déjà listés dans un arrêté du ministre de l’économie et des finances, chaque assujetti pouvant ensuite en moduler la nature et le nombre en fonction de leur approche par les risques. Au demeurant, il ne paraît pas opportun d’introduire des dispositions sur ce sujet alors que ces informations seront prochainement arrêtées par la future autorité européenne LBC-FT (AMLA) dans une norme technique règlementaire (acte de niveau 2).

Pour répondre au problème identifié par les sénateurs, cet amendement a pour objet de réaffirmer dans la loi, de manière claire et explicite, le principe d’une approche par les risques. En effet, si la loi impose aux entités assujetties la mise en œuvre de mesures de vigilance renforcée (ou complémentaires) vis-à-vis de leurs clients (ou bénéficiaires effectifs) qui sont identifiées comme personnes politiquement exposées, l’approche par les risques qui sous-tend tous les dispositifs LBC-FT nationaux requiert que les entités assujetties modulent l’intensité et la fréquence de ces mesures en fonction de l’appréciation qu’elles font du risque BC-FT que pose chaque client, même si chaque mesure prévue à l’article R. 561-20-2 doit être obligatoirement mise en œuvre s’agissant des clients PPE.

Pour rappel, ces obligations sont issues de la transposition en droit national des directives européennes LBC-FT[i]. Ces directives tendent aussi à assurer la mise en conformité de l’UE avec les standards internationaux LBC-FT (i.e. les recommandations du Groupe d’action financière).

A partir de juillet 2027, ces obligations relèveront d’un règlement européen qui a fait l’objet d’un accord entre colégislateurs au début de l’année et qui doit être définitivement adopté et promulgué d’ici l’été.


[i] dont la dernière est la directive (UE) 2018/843 du Parlement et du Conseil du 30 mai 2018 modifiant la directive (UE) 2015/849 relative à la prévention de l’utilisation du système financier aux fins du blanchiment de capitaux ou du financement du terrorisme ainsi que les directives 2009/138/CE et 2013/36/UE.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 189 rect.

4 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Sagesse du Sénat
Rejeté

MM. DOSSUS et BENARROCHE, Mme SENÉE, MM. Grégory BLANC, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, M. JADOT, Mme de MARCO, M. MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE 23


Supprimer cet article.

Objet

Le présent article 23 de la proposition de loi prévoit que le maire ou le président de l'exécutif nouvellement élu devra s'engager publiquement à respecter les principes, lois et valeurs de la République.

En d’autres termes, l’article prévoit la création d’un contrat d’engagement républicain pour les élus locaux. Après les associations, après les migrants, la majorité sénatoriale souhaitent désormais que les élus locaux aussi prêtent serment.

Les auteurs de l’amendement se sont opposés et s’opposent toujours fortement, par principe et par pragmatisme, à cette mesure qui est déclinée peu à peu dans chaque texte.

Par principe : car la République n’est pas une caserne dans laquelle les acteurs doivent jurer fidélité, la main sur le cœur, au drapeau

Par pragmatisme : car exiger de qui que ce soit le respect des lois est redondant et amoindri la portée de celles-ci.

De plus, l’usage qui a été fait du contrat d’engagement républicain a démontré - de la part de l’Etat - une certaine forme d’arbitraire dans son interprétation. Faire planer le risque d’un tel arbitraire sur le mandat d’élus locaux, représentants des citoyens, constituerait une atteinte démocratique inacceptable.

C’est pourquoi il est proposé la suppression de cet article inutile et dangereux.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 247

4 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Sagesse du Sénat
Rejeté

Mme CUKIERMAN, M. BROSSAT, Mme BRULIN, M. LAHELLEC

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE 23


Supprimer cet article.

Objet

L’article propose d’intégrer dans la Charte de l’élu local, une référence aux valeurs de la République et prévoit l’obligation pour le maire et le président d’exécutif de s’engager publiquement à respecter ces valeurs.

Cette mesure laisse entendre que ces élus ne respectent pas les valeurs de la République.

Pour l’ensemble de ces raisons, il est proposé de la supprimer. Cet amendement est également partiellement proposé par l’AMF. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 168 rect.

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. REICHARDT, Mme NOËL, M. BURGOA, Mme MULLER-BRONN, MM. KLINGER et Jean Pierre VOGEL, Mmes DUMONT et Nathalie GOULET, MM. DAUBRESSE, HOUPERT, SAURY, MICHALLET et REYNAUD, Mme MICOULEAU, MM. COURTIAL, FRASSA et CHATILLON, Mme DREXLER, MM. LAMÉNIE, Henri LEROY et Daniel LAURENT, Mmes JOSENDE, SOLLOGOUB et IMBERT, MM. ANGLARS, LONGEOT, MAUREY, SOMON, GENET, MIZZON, TABAROT et FOLLIOT, Mme SCHALCK, MM. PACCAUD et HENNO, Mme JACQUES, M. ROJOUAN, Mme ESTROSI SASSONE et M. BLEUNVEN


ARTICLE 23


Après l’alinéa 1

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

…° Le premier alinéa est complété par deux phrases ainsi rédigées : « Après l’élection et avant de prendre ses fonctions, tout élu local prête serment d’exercer son mandat dans le respect de la Constitution, de son Préambule, des principes fondamentaux reconnus par les lois de la République ainsi que de la charte de l’élu local et les valeurs de la République. Les élus locaux prêtent serment devant l’assemblée délibérante correspondant à leur échelon territorial, durant une cérémonie publique. »

Objet

Le serment est profondément ancré dans l’histoire de France et de la République, ainsi que dans l’ordre et la tradition juridique français.

Depuis toujours, les offices publics et les fonctions liées à l’intérêt général se prêtent à un serment. C’est encore le cas pour les commissaires aux comptes, les experts-comptables, les mandataires judiciaires à la protection des majeurs, les experts judiciaires, les jurés de Cour d’assise, les magistrats judiciaires, administratifs et financiers, les notaires et avocats, les nombreux représentants de la force publique parmi lesquels les policiers, gendarmes, administrations pénitentiaires, entre autres exemples.

Aujourd’hui plus encore, notre culture politique nourrie d’exemplarité, de déontologie et de transparence nécessite de donner un statut juridique à ce qui existe déjà dans les faits : au lieu de cérémonies spontanées de prise de fonctions, ou de simples points à l’ordre du jour d’une première réunion, il est particulièrement important, à titre symbolique et à droit constant, de prévoir une cérémonie publique de serment des élus. Cette cérémonie a, d’ailleurs, déjà lieu dans de nombreux pays européens pour les élus (e.g. la Belgique, la Suisse, l’Irlande, les Pays-Bas, la Grèce, entre autres exemples) et apparaît déjà en mairie, pour les citoyens, lors d’offices civils et d’acquisition de nationalité, entre autres exemples.

Cette cérémonie publique de serment est plus encore une très forte demande de nos élus ruraux eux-mêmes. Une telle cérémonie participe autant à la restauration de l’autorité que de la confiance entre les élus et la Nation.

Le présent amendement propose, par conséquent, d’introduire avec la charte de l’élu local, à l’article L. 1111-1-1 du CGCT, la tenue d’une cérémonie publique de prestation de serment de tous les élus locaux devant l’assemblée délibérante correspondant à leur échelon territorial.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 199 rect.

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

Mme Nathalie DELATTRE, MM. GOLD, GUÉRINI et ROUX et Mme PANTEL


ARTICLE 23


I. – Alinéa 3

Supprimer les mots :

et s’abstient de toute action portant atteinte à l’ordre public

II. – Alinéa 4

Supprimer cet alinéa.

III. – Alinéa 7

Supprimer cet alinéa.

IV. – Alinéa 10

Supprimer cet alinéa.

Objet

Aux termes de la loi n° 2015-366 du 31 mars 2015, lors de la première réunion du conseil municipal, immédiatement après l'élection du maire et des adjoints, le nouveau maire doit donner lecture de la Charte de l'élu local, prévue à l'article L. 1111-1-1 du code général des collectivités territoriales (CGCT) et en donne une copie aux membres du conseil municipal.

L’article propose d’intégrer dans la Charte de l’élu local, une référence aux valeurs de la République, notamment le devoir de s’abstenir de toute action portant atteinte à l’ordre public et prévoit l’obligation pour le maire et le président d’exécutif de s’engager publiquement à respecter ces valeurs.

En faisant des élus locaux les seuls à devoir prêter un tel serment, cette mesure jette le discrédit sur les élus locaux en laissant entendre qu’ils ne respecteraient pas les valeurs de la République. Au moment où le législateur entend conforter l’engagement des citoyens au service des collectivités locales, cette disposition apparaît à la fois inappropriée et contradictoire.

En effet, ni les parlementaires, ni les ministres, ni le premier ministre et ni le président de la République ne sont soumis à une telle obligation.

Par ailleurs, en intégrant un nouvel engagement tendant à s’abstenir de toute action portant atteinte à l’ordre public, cette proposition traduit une certaine défiance à l’égard du maire, garant du respect de l’ordre public. Dans les circonstances récentes où l’ordre public a été menacé, les élus locaux ont toujours été aux côtés de l’Etat pour manifester leur plein soutien au respect de la loi.

Ainsi, cet amendement propose de supprimer de la charte le devoir de s’abstenir de toute action portant atteinte à l’ordre public. Il prévoit également de supprimer l’obligation pour les conseillers municipaux et communautaires de s’engager publiquement au respect des valeurs de la République mentionnées par la charte.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 190

4 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. DOSSUS et BENARROCHE, Mme SENÉE, MM. Grégory BLANC, DANTEC, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, M. JADOT, Mme de MARCO, M. MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE 23


Après l’alinéa 3

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« 1…. L’élu local s’engage à lutter contre le harcèlement et les violences sexistes et sexuelles. » ;

Objet

Si l’article 23 de la présente proposition de loi prévoit un engagement des élus locaux à respecter les principes, lois et valeurs de la République, les auteurs de l’amendement considèrent qu’il est tout aussi légitime de veiller à ce que ceux-ci s’engagent également en faveur de la lutte contre le harcèlement et les violences sexistes et sexuelles.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 35 rect. ter

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

Mme NOËL, MM. PACCAUD, HOUPERT, Henri LEROY, ANGLARS et GENET, Mme BERTHET, M. RAPIN, Mme MULLER-BRONN, MM. Cédric VIAL, PELLEVAT, Daniel LAURENT et Jean-Baptiste BLANC, Mme LOPEZ, MM. SIDO, ROJOUAN et GUERET et Mme BONFANTI-DOSSAT


ARTICLE 24


Après l’alinéa 1

Insérer un alinéa ainsi rédigé : 

…° À l’avant-dernier alinéa de l’article L. 1111-1-1, après le mot : « déontologue », sont insérés les mots : « placé auprès de l’association départementale des maires ou du centre de gestion référent, ».

Objet

La proposition de loi visant à créer un statut de l’élu local vise dans son article 24 à placer un référent déontologue au sein de l’intercommunalité.

Cette disposition, si elle était définitivement adoptée, aurait plusieurs conséquences négatives :

Manque de neutralité : Le déontologue pourrait être perçu comme étant inféodé à l'intercommunalité, ce qui pourrait nuire à sa crédibilité et à son efficacité. Conflits d’intérêts : Le déontologue pourrait être amené à traiter des situations impliquant l'intercommunalité, ce qui pourrait créer des conflits d'intérêts. Manque de moyens : Les intercommunalités ne disposent pas nécessairement des moyens nécessaires pour assurer le fonctionnement du déontologue de manière optimale.

Une alternative intéressante serait de rattacher le référent déontologue à une association départementale d’élus locaux ou bien au centre de gestion référent dans le département.

Cela permettrait de :

Garantir sa neutralité et son indépendance : Le déontologue ne serait pas lié à une intercommunalité particulière et pourrait donc agir en toute impartialité.

Bénéficier d'une expertise et d'un soutien : Ces structures disposent d'une expertise en matière d'éthique et de déontologie, et peuvent apporter un soutien précieux au déontologue dans l'exercice de ses fonctions.

Assurer une meilleure accessibilité et une plus grande proximité : Le déontologue serait plus facilement accessible aux élus locaux et pourrait intervenir plus rapidement en cas de besoin.

Cette organisation permettrait un portage administratif et financier déjà connu, maitrisé et pratiqué à l’instar du référent déontologue mis en place pour les agents et élus à l’échelle départementale.

L’expérience montre que la déontologie mutualisée à un niveau supra intercommunal facilite la désignation de référents spécialisés tels que des universitaires, magistrats… qui sera difficile de mettre en place sur un périmètre des EPCI dont certains en milieu rural sont restreints.

Le présent amendement a donc pour objet de faciliter le rattachement du déontologue à une association départementale des maires ou à un centre de gestion référent afin de garantir la neutralité et l'indépendance du déontologue, de lui apporter l'expertise et le soutien nécessaires, et d'assurer une meilleure accessibilité et une plus grande proximité pour les élus locaux.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 104

1 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. Grégory BLANC et BENARROCHE, Mme SENÉE, M. DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE 24


Alinéa 4

Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

Les donateurs inscrivent sur un site internet public unique, l’objet précis, la date, le bénéficiaire direct et le bénéficiaire final des dons, avantages et invitations à un événement sportif ou culturel d’une valeur qu’ils estiment supérieure à 150 euros dont ils font bénéficier des élus en raison de leur mandat.

Objet

Si chaque élu devra avoir l’obligation de déclarer tout don supérieur à 150 euros, alors il doit également appartenir au donateur de rendre public chacun de ses dons, à l’image de ce qui existe pour les professionnels de santé depuis la Loi Bertrand de 2011. 

Cet amendement vise par conséquent à créer un fichier au sein duquel le donateur devrait inscrire son don, invitation, ou quelconque avantage adressé à un élu dès lors qu’il atteint une valeur qu’ils estiment supérieure à 150 euros. Ce fichier sera porté par la Direction des Collectivités Locales comme celui pour les professionnels de santé l’est par la direction de la santé. 

Cette proposition s’inspire du dispositif présent dans l’Article L1453-1 du code de la santé publique, introduit par la Loi n° 2019-774 du 24 juillet 2019 (relative à l'organisation et à la transformation du système de santé), qui disposait en effet que les conventions entre professionnels de santé et les avantages, dont le montant est égal ou supérieur à 10 euros, devaient être rendus publics de part et d’autre.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 396

4 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 24


Alinéa 6

Supprimer cet alinéa.

Objet

Le Gouvernement est favorable à la tenue par chaque collectivité territoriale ou groupement d’un registre des dons, avantages et invitations d’une valeur estimée à plus de 150 euros.

Un tel document devra répondre aux exigences du droit commun, telles que le respect du Règlement général de protection des données.

Il n’est donc pas nécessaire de prévoir l’intervention d’un décret pour fixer les modalités de tenue d’un tel document.

Le Gouvernement propose en conséquence la suppression du dernier alinéa de l’article 24 de la présente proposition de loi.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 242

4 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes BRULIN et CUKIERMAN, MM. BROSSAT, LAHELLEC

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE 24


Compléter cet article par un alinéa ainsi rédigé :

« Art. L. 1111-1-3. – Un guide national du déport de l’élu local est établi selon les modalités déterminées par un décret en Conseil d’État. » 

Objet

Cet amendement permet de renforcer les devoirs déontologiques incombant aux élus en introduisant un guide les accompagnant pour réaliser ce déport. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 206 rect. quater

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

M. ROCHETTE, Mme Laure DARCOS, MM. BRAULT et FARGEOT, Mme HERZOG, M. Alain MARC, Mme BILLON, M. CHASSEING, Mme ROMAGNY, MM. HINGRAY, WATTEBLED et CAMBIER, Mme JACQUEMET et MM. Vincent LOUAULT, BLEUNVEN, DAUBET et CHEVALIER


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l’article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après le treizième alinéa de l’article 11 de la loi n° 2013-907 du 11 octobre 2013 relative à la transparence de la vie publique, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Les déclarations d’intérêts des personnes mentionnées aux 2° et 3° sont pré-remplies par la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique. »

Objet

Cet amendement vise à soulager la charge administrative des élus locaux concernés par les obligations déclaratives de la HATVP en prévoyant que les services de la HATVP pré-remplissent les déclarations d’intérêts, à l’instar de ce qui se fait pour les déclarations d’impôts. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 397

4 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Rejeté

Le Gouvernement


ARTICLE 25


I. – Alinéas 4, 16 et 27, secondes phrases

Supprimer ces phrases.

II. – Alinéas 5 et 18

Remplacer les mots :

bénéficie d’

par les mots :

peut bénéficier d’

III. – Alinéa 10

Rédiger ainsi cet alinéa :

après la première occurrence du mot : « code », les mots : « du congé de bilan de compétences prévu par l’article L. 6322-42 » sont remplacés par les mots : « du congé de validation des acquis de l’expérience prévu à l’article L. 6422-1 » ;

IV. – Alinéa 11

Supprimer cet alinéa.

V. – Alinéas 36 à 40

Supprimer ces alinéas.

Objet

Le Gouvernement est favorable à ce que les élus locaux puissent valoriser dans le cadre d’une validation des acquis de l’expérience (VAE) les compétences acquises à l’occasion de l’exercice de leur mandat.

Les élus locaux sont d’ores et déjà éligibles aux actions de VAE, l’article L6111-1 du code du travail énonçant que « toute personne est en droit de faire valider les acquis de son expérience, notamment professionnelle ».

Une réforme importante de la VAE a été portée par le Gouvernement et les premières mesures sont entrées en vigueur le 1er janvier 2024, marquée par le souci de simplification et de raccourcissement des délais.

Les 1° à 4 du présent amendement visent à rendre cohérente la rédaction du dispositif juridique qui encadre la validation des acquis de l’expérience (VAE), la formation professionnelle et l’accès au bilan de compétences pour les élus locaux, avec celle de droit commun.

La VAE est aujourd'hui accessible à toute personne dans les conditions prévues dans le livre IV de la sixième partie du code du travail sans qu'il soit besoin de préciser que les élus municipaux, départementaux ou régionaux soient éligibles. En outre, l'article de la présente proposition de loi fixe des conditions moins favorables pour les élus locaux puisqu'il prévoit de réunir le jury jusqu’à 6 mois après le dépôt du dossier de validation alors que le droit commun prévoit désormais un délai de trois mois maximum pour la présentation du candidat devant le jury à compter du dépôt du dossier de validation (article R.6412-5 du code du travail).

Par ailleurs, l’article L. 2123-11-1 du code général des collectivités territoriales fait référence au congé de bilan de compétences. Or celui-ci a été supprimé depuis le 1er janvier 2019.

Enfin, la formation, le bilan de compétences ou la VAE ne peut être organisé qu’avec le consentement de la personne et relève donc d’une démarche volontaire. Il semble donc plus juste de dire que les élus peuvent en bénéficier.

Le 5° supprime les alinéas 36 à 40 de l’article 25 qui créent un nouvel article L6112-5 au sein du code du travail. Ce nouvel article, reprenant les dispositions applicables aux responsables syndicaux, n’est pas adapté à la situation des élus locaux. En effet, l’article met à la charge du Gouvernement la mise en œuvre d’une certification des compétences correspondant à l’exercice d’un mandat électif local. Si le Gouvernement comprend l’objectif poursuivi, il apparaît d’une part que les élus locaux peuvent d’ores et déjà par le biais de la VAE faire reconnaître les compétences acquises dans le cadre de leur mandat, d’autre part que le dispositif de certification mis en place au bénéfice des représentants du personnel et des mandataires syndicaux repose sur l’existence de titres professionnels délivré par le ministère du travail. De tels titres professionnels n’ont pas d’équivalents s’agissant des élus locaux et aucun titre n’est délivré par le ministre chargé des collectivités territoriales.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 418

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

Mmes EUSTACHE-BRINIO et GATEL et M. KERROUCHE

au nom de la commission des lois


ARTICLE 25


Alinéa 39, première phrase

1° Supprimer les mots :

Les ministres chargés du travail et de la formation professionnelle et

2° Remplacer le mot :

établissent

par le mot :

établit

Objet

Cet amendement vise à confier au seul ministre chargé des collectivités territoriales la tâche d’élaborer une certification professionnelle correspondant aux compétences acquises par les élus locaux au cours de leur mandat.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 398

4 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G  
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 25


Alinéas 12 et 13

Supprimer ces alinéas.

Objet

L’extension en Polynésie française des dispositions inscrites aux alinéas 12 et 13 de l’article 25 de la proposition de loi ne tient pas compte du fait de la non application en Polynésie française des dispositions du code du travail mentionnées à l'article L. 2123-11-1 du CGCT.

En effet, les dispositions relatives à la validation des acquis de l'expérience des salariés relèvent de la compétence de la Polynésie française dans ce domaine et sont prévues par le code du travail applicable localement.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 417

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C
G Favorable
Adopté

Mmes EUSTACHE-BRINIO et GATEL et M. KERROUCHE

au nom de la commission des lois


ARTICLE 25


Alinéa 25

Remplacer la référence :

L. 4135-7

par la référence :

L. 4135-9-1

Objet

Correction d’un renvoi.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 13 rect.

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Sagesse du Sénat
Retiré

Mme Nathalie DELATTRE, MM. BILHAC et CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. FIALAIRE, GUIOL, LAOUEDJ et MASSET, Mme PANTEL, M. ROUX, Mme GIRARDIN et M. GOLD


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 25


Après l’article 25

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le troisième alinéa de l’article L. 6111-1 du code du travail, est complété par une phrase ainsi rédigée : « Toute personne ayant exercé des fonctions exécutives au sein d’une collectivité territoriale pour la durée d’au moins un mandat peut être admise en deuxième année de premier cycle d’une formation universitaire de droit, de sciences politiques, d’économie et d’administration, selon des modalités déterminées par décret en Conseil d’État. ».

Objet

Cet amendement introduit une passerelle universitaire de sorte que tout élu ayant exercé des fonctions exécutives au sein d'une collectivité territoriale pour la durée d'au moins un mandat pourra être admis en deuxième année de premier cycle d'une formation universitaire de droit, de sciences politiques, d'économie et d'administration.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 202 rect. bis

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Rejeté

Mme CANALÈS, MM. BOURGI, DURAIN, ROIRON et CHAILLOU, Mmes de LA GONTRIE et HARRIBEY, M. KERROUCHE, Mmes LINKENHELD, NARASSIGUIN, BONNEFOY et BROSSEL, M. CHANTREL, Mme CONWAY-MOURET, MM. COZIC, GILLÉ, JACQUIN, KANNER, LUREL, MARIE, REDON-SARRAZY, UZENAT, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER et TEMAL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BLATRIX CONTAT et BRIQUET, M. DARRAS, Mme FÉRET, M. MÉRILLOU, Mmes MONIER et Sylvie ROBERT, M. ROS

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 25


Après l’article 25

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après l’article 3 de la loi n° 2023-1380 du 30 décembre 2023 visant à revaloriser le métier de secrétaire de mairie, il est inséré un article ainsi rédigé : 

« Art. …. – Les statuts particuliers des cadres d’emplois de la catégorie B peuvent prévoir l’établissement d’une liste d’aptitude ouverte aux élus locaux ayant accompli deux mandats complets et ayant validé un examen professionnel sanctionnant une formation qualifiante aux fins d’exercer les fonctions de secrétaire général de mairie, sans qu’une proportion de postes ouverts à la promotion soit préalablement déterminée. La nature de cette formation, les modalités d’organisation de cet examen professionnel ainsi que la nature des épreuves sont précisées par décret.

« L’inscription sur la liste d’aptitude prévue au premier alinéa du présent article permet d’être nommé dans l’un des cadres d’emplois de la catégorie B mentionnés au même premier alinéa pour exercer uniquement les fonctions de secrétaire général de mairie. Un décret précise la durée minimale d’exercice de ces fonctions. »

Objet

Cet amendement vise à favoriser la reprise d'une activité professionnelle par les élus locaux à l'issue de leur mandat, en ouvrant à ceux ayant accompli deux mandats complets d'être éligibles à la catégorie B de la fonction publique territoriale – en l’occurrence au cadre d’emplois de rédacteur territorial –, après avoir validé une formation relative au métier de secrétaire de mairie.

Pour éviter tout effet d'aubaine, cet amendement propose d'encadrer cette voie d'accès par trois dispositifs : 

Premièrement, seuls les élus locaux ayant accompli deux mandats complets seraient éligibles, soit des élus ayant 12 ans d'expérience de la vie élective locale.

Deuxièmement, les intéressés devront suivre une formation qualifiante validée par le biais d’un examen professionnel qui permettrait de vérifier l’acquisition effective de compétences. Un décret précisera la nature de cette formation, ainsi que les modalités d’organisation de l’examen professionnel.

Troisièmement, l’inscription sur la liste d’aptitude du cadre d’emplois de catégorie B ne vaudrait que pour la nomination à un poste de secrétaire de mairie. De plus, l’agent aurait l’obligation d’exercer ces fonctions pendant une certaine durée fixée par décret.

Non seulement de permettre aux élus locaux de poursuivre, sous une autre forme, leur engagement local, cet amendement entend apporter une réponse supplémentaire aux difficultés de recrutement que connaissent les collectivités territoriales ; rappelons que ce sont plus du tiers des secrétaires de mairie qui partiront à la retraite à l'horizon 2030.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 78 rect.

4 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. ROIRON, KERROUCHE, COZIC, BOURGI et CHAILLOU, Mme de LA GONTRIE, M. DURAIN, Mme HARRIBEY, M. KANNER, Mmes LINKENHELD, NARASSIGUIN, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, M. CHANTREL, Mme CONWAY-MOURET, MM. GILLÉ, LUREL, MARIE, UZENAT et Michaël WEBER, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BLATRIX CONTAT et BRIQUET, M. DARRAS, Mme FÉRET, MM. JACQUIN et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROS, TEMAL, TISSOT, VAYSSOUZE-FAURE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 25


Après l’article 25

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le Gouvernement remet au Parlement, avant le 1er janvier 2025, un rapport sur l’opportunité de créer, au bénéfice des anciens élus locaux, un dispositif de soutien à la création d’entreprise par un accès facilité au crédit. 

Objet

La possibilité de mettre entre parenthèses sa carrière professionnelle pour exercer temporairement des fonctions électives est un enjeu majeur de la modernisation des conditions d’exercice des mandats locaux.

Ce droit implique des dispositions indemnitaires, mais également des garanties données en amont aux candidats aux élections, afin qu’ils puissent bénéficier de dispositifs de reconversion professionnelle au terme de leur mandat.

En 2018, dans son rapport "Faciliter l’exercice des mandats locaux", la délégation sénatoriale aux collectivités locales a indiqué qu’à l’issue de leur mandat, des élus cherchent à valoriser les compétences qu’ils ont acquises et dans cette perspective, à créer un entreprise. Néanmoins, est-il ajouté, "la frilosité des prêteurs peut parfois faire échouer ces projets."

Afin de répondre à cette situation, il est recommandé la mise en place d’un dispositif spécifique de prêt financé par une cotisation des collectivités locales et des établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) et géré par la Caisse des dépôts et consignations qui gère déjà le droit individuelle de formation des élus (DIFE). Ce soutien financier pourrait être adossé au fonds de financement déjà existant et qui verse actuellement l’allocation différentielle de fin de mandat, destinée aux élus qui ont cessé leur activité professionnelle pour exercer leur fonction élective. Il s’agit de la recommandation n °9 du Tome 4 du rapport précité.

Contraint par les règles d’irrecevabilité constitutionnelle, cet amendement vise à demander un rapport au Gouvernement en vue d’examiner l’opportunité d’un tel dispositif de réinsertion professionnelle.

Il s’agirait tout simplement de compléter l’arsenal juridique permettant de sécuriser la sortie du mandat pour favoriser l’entrée des actifs dans le mandat et en faciliter les conditions d’exercice.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 399

4 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 26


Alinéas 2 et 3

Remplacer ces alinéas par onze alinéas ainsi rédigés :

1° L’article L. 2123-11-2 est ainsi modifié :

a) Au premier alinéa, les mots : « d’une commune de 1 000 habitants au moins » sont supprimés ;

b) Au quatrième alinéa, le taux : « 80 % » est remplacé par le taux : « 100 % » ;

c) Au cinquième alinéa,

– À la première phrase, les mots : « d’un an » sont remplacés par les mots : « de deux ans ».

– À la troisième phrase, le mot : « septième » est remplacé par le mot : « treizième » et le taux : « 40 % » est remplacé par le taux : « 80 % » ;

2° Les article L. 3123-9-2, L. 4135-9-2, L. 7125-11 et L. 7227-11 sont ainsi modifiés :

a) Au quatrième alinéa, le taux : « 80 % » est remplacé par le taux : « 100 % » ;

b) Au cinquième alinéa

– À la première phrase, les mots : « d’un an » sont remplacés par les mots : « de deux ans » ;

– À la troisième phrase, le mot : « septième » est remplacé par le mot « treizième » et le taux : « 40 % » est remplacé par le taux : « 80 % ».

Objet

Les alinéas 2 et 3 de l’article 26 de la présente proposition de loi visent à modifier le champ des bénéficiaires de l’allocation différentielle de fin de mandat, en abaissant le seuil de 1 000 habitants à 500 pour les maires et de 10 000 habitants à 3 500 habitants pour les adjoints au maire, et à transférer la gestion du fonds de financement de cette allocation de la Caisse des dépôts et consignations à France Travail.

Le Gouvernement est favorable à l’élargissement de ce dispositif. Dans cette perspective, le présent amendement modifie les modalités d’éligibilité et de perception de l’allocation :

- il ouvre à tous les maires la possibilité d’en bénéficier à l’issue de leur mandat, mais sans abaisser le seuil pour les adjoints au maire ;

- il permet à l’élu de bénéficier d’une allocation pendant deux ans et non plus un an,

- il revalorise le montant de l’allocation : celle-ci permet en effet de garantir un certain niveau de ressources à l’élu dont le mandat a cessé et dont les revenus ont diminué par rapport à son ancienne indemnité de fonction (qu’il soit en recherche d’activité ou qu’il ait repris une activité professionnelle ne lui procurant pas un niveau de ressources équivalent à ses indemnités de fonctions passées). L’allocation est aujourd’hui au moins égale à 80% de l’ancienne indemnité de fonction pendant les 6 premiers mois, puis de 40 % pour les six derniers mois. Le présent amendement la porte à 100% la première année, puis à 80% pour la deuxième année.

Enfin, il supprime le transfert de la gestion du fonds à France Travail, auquel le Gouvernement n’est pas favorable.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 423

6 mars 2024


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° 399 du Gouvernement

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

Mmes EUSTACHE-BRINIO et GATEL et M. KERROUCHE

au nom de la commission des lois


ARTICLE 26


Amendement n° 399

1° Alinéa 1

Rédiger ainsi cet alinéa :

Alinéa 3

2° Alinéa 2

Remplacer les mots :

ces alinéas

par les mots :

cet alinéa

3° Alinéa 4

Après le mot et le signe :

moins »

insérer les mots :

et les mots : « dans une commune de 10 000 habitants au moins »

Objet

Ce sous-amendement vise à :

modifier le placement de l’amendement à l’article 26, afin de ne pas supprimer l’alinéa prévoyant le transfert de la gestion du fonds d’allocation des élus en fin de mandat (FAEFM) à l’opérateur France Travail ;

conserver l’extension à l’ensemble des maires et des adjoints au maire de l’allocation différentielle de fin de mandat (ADFM), issue des travaux de la commission des lois.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 42 rect.

4 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

MM. COZIC, KERROUCHE, ROIRON, BOURGI et CHAILLOU, Mme de LA GONTRIE, M. DURAIN, Mmes HARRIBEY et LINKENHELD, MM. REDON-SARRAZY, LUREL et GILLÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. UZENAT et Michaël WEBER, Mmes BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, M. CHANTREL, Mme CONWAY-MOURET, MM. KANNER et MARIE, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BLATRIX CONTAT et BRIQUET, M. DARRAS, Mme FÉRET, MM. JACQUIN et MÉRILLOU, Mmes MONIER et Sylvie ROBERT, MM. ROS, TEMAL, TISSOT, VAYSSOUZE-FAURE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 26


I. – Alinéa 3

Compléter cet alinéa par les mots : 

et les mots : « perçoit, sur sa demande, » sont remplacés par les mots : « est informé par le représentant de l’État dans le département qu’il peut percevoir »

II. – Après l’alinéa 11

Insérer un alinéa ainsi rédigé : 

...° Au premier alinéa de l’article L. 3123-9-2, les mots : « perçoit, sur sa demande, » sont remplacés par les mots : « est informé par le représentant de l’État dans le département qu’il peut percevoir » ;

III. – Après l’alinéa 19

Insérer un alinéa ainsi rédigé : 

...° Au premier alinéa de l’article L. 4135-9-2, les mots : « perçoit, sur sa demande, » sont remplacés par les mots : « est informé par le représentant de l’État dans le département qu’il peut percevoir » ;

Objet

Cet amendement vise à répondre au faible recours, par les élus locaux, à l'issue de leur mandat, à l'allocation différentielle de fin de mandat (ADFM).

Cette difficulté a récemment été mise en évidence par Mme Agnès CANAYER, MM. Thierry COZIC et Gérard LAHELLEC dans leur rapport d'information réalisé au nom de la délégation aux collectivités territoriales et à la décentralisation relatif à la sortie de mandat des élus locaux. Les trois rapporteurs relèvent en effet qu' « en dépit des efforts de publicité pour faire connaître cette aide, déployés notamment par l’Association des maires de France (AMF) et la Caisse des dépôts et consignations (CDC) lors des dernières élections locales de 2020 et 2021, ce dispositif peine à trouver son public.»

En guise de solution, ils préconisent une information systématique en fin de mandat, par le préfet par exemple, de l’existence et des modalités d’accès à l’allocation différentielle de fin de mandat. Le présent amendement vise à mettre en œuvre cette recommandation pour faire en sorte que les élus aient effectivement accès à cette allocation utile à favoriser leur retour à l'emploi, à l'issue de leur mandat.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 43 rect.

4 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

MM. COZIC, KERROUCHE, ROIRON, BOURGI et CHAILLOU, Mme de LA GONTRIE, M. DURAIN, Mmes HARRIBEY et LINKENHELD, MM. REDON-SARRAZY, LUREL et GILLÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. UZENAT et Michaël WEBER, Mmes BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, M. CHANTREL, Mme CONWAY-MOURET, MM. KANNER et MARIE, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BLATRIX CONTAT et BRIQUET, M. DARRAS, Mme FÉRET, M. MÉRILLOU, Mmes MONIER et Sylvie ROBERT, MM. ROS, TEMAL, TISSOT, VAYSSOUZE-FAURE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 26


I. – Après l’alinéa 3

Insérer deux alinéas ainsi rédigés : 

...° Le dernier alinéa de l’article L. 2123-11-2 est ainsi rédigé :

« Un décret en Conseil d’État détermine les modalités du présent article, notamment les modalités selon lesquelles les élus mentionnés au premier alinéa sont informés de ce droit. »

II. – Après l’alinéa 11

Insérer deux alinéas ainsi rédigés : 

...° Le dernier alinéa de l’article L. 3123-9-2 est ainsi rédigé :

« Un décret en Conseil d’État détermine les modalités du présent article, notamment les modalités selon lesquelles les élus mentionnés au premier alinéa sont informés de ce droit. »

III. – Après l’alinéa 19

Insérer deux alinéas ainsi rédigés : 

...° Le dernier alinéa de l’article L. 4135-9-2 est ainsi rédigé :

« Un décret en Conseil d’État détermine les modalités du présent article, notamment les modalités selon lesquelles les élus mentionnés au premier alinéa sont informés de ce droit. »

Objet

Cet amendement vise à répondre au faible recours, par les élus locaux, à l'issue de leur mandat, à l'allocation différentielle de fin de mandat (ADFM).

Cette difficulté a récemment été mise en évidence par par Mme Agnès CANAYER, MM. Thierry COZIC et Gérard LAHELLEC dans leur rapport d'information réalisé au nom de la délégation aux collectivités territoriales et à la décentralisation relatif à la sortie de mandat des élus locaux. Les trois rapporteurs relèvent en effet qu' « en dépit des efforts de publicité pour faire connaître cette aide, déployés notamment par l’Association des maires de France (AMF) et la Caisse des dépôts et consignations (CDC) lors des dernières élections locales de 2020 et 2021, ce dispositif peine à trouver son public.»

En guise de solution, ils préconisent une information systématique en fin de mandat, par le préfet par exemple, de l’existence et des modalités d’accès à l’allocation différentielle de fin de mandat. Le présent amendement vise à mettre en œuvre cette recommandation, en renvoyant au décret le soin de préciser ces modalités d'information, pour faire en sorte que les élus aient effectivement accès à cette allocation utile à favoriser leur retour à l'emploi, à l'issue de leur mandat.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 72 rect. bis

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Rejeté

MM. FARGEOT et COURTIAL, Mme BILLON, M. HENNO, Mme ROMAGNY et M. BLEUNVEN


ARTICLE 27


Supprimer cet article.

Objet

Cet article prévoit la prise en compte de l’ancienneté par l’entreprise sur la période de suspension du contrat en raison d’un mandat local.

Cette disposition est loin de faire l’unanimité parmi les élus. Il s’agit, une fois de plus de faire porter à l’entreprise le poids économique d’une décision individuelle et personnelle.

Cet amendement vise donc à supprimer l’article.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 406

4 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Rejeté

Le Gouvernement


ARTICLE 27


Supprimer cet article.

Objet

Le I de l’article 27 prévoit l'intégration des crédits d'heures dans le calcul de la durée d'affiliation nécessaire pour bénéficier de l'allocation de retour à l'emploi (ARE).

Le II de l’article 27 propose d’assimiler la suspension du contrat de travail des élus locaux à du temps de travail effectif pour le calcul des droits liés à l'ancienneté, de manière notamment à bénéficier d’une modalité de calcul de l’indemnité de licenciement plus favorable en cas de rupture du contrat de travail. Il propose également que cette période de suspension soit considérée comme du temps de travail effectif pour acquérir des congés payés.

 En l'état du droit, le principe est que, sauf lorsque la loi le prévoit, les périodes de suspension du contrat de travail ne sont en principe pas prises en compte dans le calcul de l'ancienneté. Au demeurant, le critère d’ancienneté ne se limite pas au seul cas de rupture du contrat de travail et est également pris en compte pour calculer une éventuelle prime d'ancienneté, un treizième mois ou pour l'ouverture de certains congés. En matière de congés payés, la législation vise à permettre aux salariés de se reposer et de disposer d'une période de loisirs et de détente en contrepartie du travail effectué pour leur employeur.

 Si cette assimilation à un temps de travail effectif n’est pas prévue lorsque l’élu suspend totalement son activité professionnelle, elle l’est en revanche quand il poursuit partiellement son activité salariée. Suspendre toute activité professionnelle pendant la durée du mandat, voire possiblement deux mandats, est une longue absence de l’entreprise. Dans cette situation, il est difficile pour l’employeur d’accepter que cette absence génère des droits au même titre que le salarié qui remplit sa prestation de travail.

 La mise en œuvre d'une telle mesure présenterait par ailleurs un coût financier et des difficultés organisationnelles non négligeables pour les entreprises au regard de la durée des mandats. Elle pourrait également désinciter les employeurs à recruter des élus et, partant, contrevenir à l’objectif d’accroissement de la participation des citoyens à la vie publique.

 Pour autant, l’élu n’est pas dépourvu de protections : à l'issue de son mandat initial, ainsi que du second mandat lorsque les deux sont consécutifs, le salarié doit être réintégré dans son emploi assorti d'une rémunération équivalente. Il bénéficie de tous les avantages acquis par les salariés de sa catégorie durant l'exercice de son mandat. En cas de changement de techniques ou de méthodes de travail, l'employeur doit, s'il a lieu, organiser sa réadaptation professionnelle. Le salarié a, enfin, droit, à sa demande, à une formation professionnelle et à un bilan de compétences.

 Globalement, les garanties accordées aux élus sont importantes pour l’employeur qui est contraint d’intégrer le statut d'élu local de ses employés dans l'organisation et le fonctionnement de son entreprise.

 Pour l’ensemble de ces raisons, il est proposé la suppression de l’article 27.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 281 rect.

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

MM. Étienne BLANC, LEFÈVRE, POINTEREAU, DAUBRESSE, PELLEVAT, TABAROT et KHALIFÉ, Mme JACQUES, M. GENET, Mme JOSEPH, MM. SIDO, PIEDNOIR, SAUTAREL, de NICOLAY et GREMILLET et Mme MALET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 27


Après l’article 27

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le premier alinéa de l’article 432-13 du code pénal est ainsi modifié :

1° Les mots : « titulaire d’une fonction exécutive locale, » sont supprimés ;

2° Sont ajoutées deux phrases ainsi rédigées : « Ces dispositions sont également applicables aux titulaires d’une fonction exécutive locale. Toutefois, pour ces derniers, le délai à respecter lorsqu’ils ont cessé leurs fonctions est d’un an. »

Objet

En application de l’article 432-13 du code pénal, est puni de trois ans d'emprisonnement et d'une amende de 200 000 €, le fait, par une personne ayant été chargée, en tant que membre du Gouvernement, membre d'une autorité administrative indépendante ou d'une autorité publique indépendante, titulaire d'une fonction exécutive locale, fonctionnaire, militaire ou agent d'une administration publique, dans le cadre des fonctions qu'elle a effectivement exercées, soit d'assurer la surveillance ou le contrôle d'une entreprise privée, soit de conclure des contrats de toute nature avec une entreprise privée ou de formuler un avis sur de tels contrats, soit de proposer directement à l'autorité compétente des décisions relatives à des opérations réalisées par une entreprise privée ou de formuler un avis sur de telles décisions, de prendre ou de recevoir une participation par travail, conseil ou capitaux dans l'une de ces entreprises avant l'expiration d'un délai de trois ans suivant la cessation de ces fonctions.

Les exécutifs locaux, compte tenu de la généralité de leurs responsabilités, sont, durant l’exercice de leur mandat, en lien avec une multitude d’acteurs. Aussi, à l’issue de leur mandat, (re)trouver une activité professionnelle sans lien avec des organismes avec lesquels ils ont eu des relations durant leurs fonctions peut s’avérer difficile.

En conséquence et afin de faciliter leur reconversion professionnelle, cet amendement propose de réduire à un an la période pendant laquelle les exécutifs locaux, lorsqu’ils cessé leurs fonctions, ne peuvent travailler avec les organismes avec lesquels ils ont été précédemment en relation.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Proposition de loi

Statut de l'élu local

(1ère lecture)

(n° 367 , 366 )

N° 1 rect. bis

5 mars 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Demande de retrait
Adopté

Mme PUISSAT, MM. SAVIN, MICHALLET et REYNAUD, Mme DESEYNE, M. SAUTAREL, Mme LAVARDE, M. Daniel LAURENT, Mme CARRÈRE-GÉE, M. MILON, Mme VERMEILLET, M. PELLEVAT, Mmes DUMONT et DI FOLCO, MM. BURGOA, HOUPERT, SOL et DAUBRESSE, Mmes DEMAS, MALET, Marie MERCIER, IMBERT et de CIDRAC, M. BOUCHET, Mme VENTALON, M. BRISSON, Mmes GARNIER, JOSENDE, BERTHET et MICOULEAU, M. de NICOLAY, Mmes BELLUROT et GRUNY, MM. LAMÉNIE, COURTIAL, BAS, SAURY et VANLERENBERGHE, Mme LASSARADE, MM. PAUMIER, BELIN et BRUYEN, Mmes JACQUEMET et VALENTE LE HIR, M. LONGEOT, Mme ROMAGNY, MM. CHAIZE, RAPIN, GENET, Jean-Marc BOYER et DUPLOMB, Mmes AESCHLIMANN, ESTROSI SASSONE, NÉDÉLEC, DOINEAU, BELRHITI, CANAYER, JOSEPH et BORCHIO FONTIMP et MM. GREMILLET et SIDO


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 27


Après l’article 27

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au premier alinéa de l’article L. 3142-85 du code du travail, les mots : « cinq ans » sont remplacés par les mots : « la durée d’un mandat dans l’assemblée considérée ».

Objet

Lorsqu’un salarié est élu député ou sénateur, son contrat de travail est, sur sa demande, suspendu jusqu'à l'expiration de son mandat. Une fois son mandat expiré, celui-ci retrouve son précédent emploi ou un emploi analogue, et bénéficie notamment de tous les avantages acquis par les salariés de sa catégorie durant l’exercice de son mandat.

Si le mandat est renouvelé, les dispositions relatives au retour à l’emploi précédent et à la récupération des avantages ne s’appliquent pas, sauf si la durée totale de la suspension a été inférieure à cinq ans.

Ainsi, un salarié devenu député ou sénateur en début de mandature et qui est réélu pour la mandature suivante perd le bénéfice de ces dispositions car il dépasse la durée totale de cinq ans de suspension. En revanche, si un salarié devient député ou sénateur en cours de mandature - suite à une démission par exemple - alors il conservera le bénéfice de ces dispositions s’il est réélu pour la mandature suivante, mais dans la limite de cinq ans de suspension au total.

Cependant, cette exception ne vise que les membres de l’Assemblée nationale puisqu’elle se limite à cinq ans. Elle ne considère pas de fait la durée du mandat d'un membre du Sénat qui est de six ans.

Par souci d’équité, l’amendement proposé vise donc à modifier le code du travail afin que cette durée soit celle du mandat correspondant à l’assemblée considérée, prenant ainsi en compte la spécificité de la durée du mandat sénatorial.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.