|
Direction de la séance |
Projet de loi Financement de la sécurité sociale pour 2026 (1ère lecture) (n° 122 , 131 , 126) |
N° 1482 rect. bis 19 novembre 2025 |
AMENDEMENTprésenté par |
|
||||||||
|
MM. LONGEOT, MENONVILLE et DHERSIN, Mme GACQUERRE, M. ANGLARS, Mme PERROT, MM. MIZZON, BONNEAU, BACCI, CHATILLON, Stéphane DEMILLY et LAUGIER, Mmes BILLON, SAINT-PÉ, CANAYER, ANTOINE et PATRU, MM. FARGEOT, DUPLOMB et Jean-Marc BOYER, Mmes JACQUEMET et MALET et MM. KERN, de NICOLAY et GUERET ARTICLE 24 |
|||||||||
Alinéa 20, seconde phrase
Supprimer cette phrase.
Objet
Fixer, pour l’année 2026, un objectif d’économies d’au moins 100 millions d’euros par la révision des modalités de rémunération des actes de biologie, de radiologie, de radiothérapie, de médecine nucléaire et d’anatomopathologie risquerait de fragiliser les plus petites structures.
Certes, certains invoquent la financiarisation du secteur pour justifier des mesures d’économie. Mais il est essentiel de rappeler que toutes les structures ne sont pas financiarisées, et que ces dispositions pénaliseraient indistinctement des cabinets indépendants ancrés dans les territoires, qui assurent une mission de service public au quotidien. Pour ces dernières, les excédents dégagés constituent un levier d’investissement essentiel au maintien et à la pérennité de leur activité.
Cet amendement a donc pour objet de prévenir une diminution de l’offre de soins dans les territoires ruraux, en veillant à ce que les mesures prévues à l’article 24 ne pèsent pas sur les structures de proximité, indispensables au maintien d’un accès équitable aux soins.