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Direction de la séance |
Projet de loi Finances de fin de gestion pour 2025 (1ère lecture) (PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE) (n° 132 , 136 ) |
N° 13 21 novembre 2025 |
AMENDEMENTprésenté par |
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MM. Grégory BLANC et DOSSUS, Mme SENÉE, MM. BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL Article 5 (État B) |
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Mission Recherche et enseignement supérieur
Modifier ainsi les annulations de crédits des programmes :
(en euros)
Programmes | Autorisations d’engagement | Crédits de paiement | ||
| + (majorer l’annulation de) | - (minorer l’annulation de) | + (majorer l’annulation de) | - (minorer l’annulation de) |
Formations supérieures et recherche universitaire |
| 67 360 535 |
| 66 012 976 |
Vie étudiante |
| 35 598 038 |
| 33 905 835 |
Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires |
| 50 000 000 |
| 50 000 000 |
Recherche spatiale |
| 99 000 000 |
| 99 000 000 |
Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables |
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Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle |
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Recherche duale (civile et militaire) |
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Enseignement supérieur et recherche agricoles dont titre 2 |
| 1 500 000 |
| 1 500 000 |
TOTAL | 253 458 573 | 250 418 811 | ||
SOLDE | 253 458 573 | 250 418 811 | ||
Objet
Le présent amendement propose de revenir sur les annulations de crédits touchant la mission « Recherche et enseignement supérieur », à hauteur de plus de 100 M€, dont 67 M€ sur les formations universitaires et 36 M€ sur la vie étudiante. Ces coupes n’ont pas de sens : l’enseignement supérieur et la recherche ne sont pas des postes de dépense comme les autres, mais des investissements stratégiques pour l’innovation, la souveraineté scientifique, la transition écologique et l’avenir de notre jeunesse.
Depuis plusieurs années, les universités et organismes de recherche subissent une dégradation de leurs moyens, alors même que leurs charges augmentent et que les besoins en formation, en accompagnement social et en investissement scientifique se renforcent.
Nous considérons qu’il est au contraire indispensable de préserver ces crédits, de donner de la visibilité aux établissements et de mieux soutenir les étudiants. Supprimer les annulations prévues s’inscrirait en cohérence avec l’ambition affichée pour notre système d’enseignement supérieur et de recherche. C’est entraver notre propre souveraineté future.