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Projet de loi

Finances de fin de gestion pour 2025

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 132 , 136 )

N° 1

19 novembre 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 2


Alinéas 6 et 7

Supprimer ces alinéas.

Objet

L'article 2 du projet de loi de finances pour 2025 (PLFG) prévoit de réduire le plafond de la taxe pour frais de chambre de commerce et d'industrie (TCCI) affectée aux chambres de commerce et d'industrie (CCI) à 495,1 millions d'euros, soit une diminution de 30 millions d'euros par rapport au montant inscrit dans la loi de finances initiale (LFI) pour 2025.

Cette mesure remet en cause la trajectoire négociée entre le Gouvernement et CCI France, qui prévoyait la stabilisation du plafond des taxes affectées, en contrepartie d'un prélèvement progressif de 100 millions d'euros sur les fonds de roulement, à réaliser entre 2024 et 2027. Elle remet surtout en cause la décision souveraine du Parlement qui, à l’initiative de la commission des finances du Sénat, avait décidé du maintien de ce plafond lors de l’examen du projet de loi de finances pour 2025.

En conséquence, le présent amendement propose de maintenir le plafond des taxes affectées à 525,1 millions d'euros, soit le même niveau que celui prévu dans la LFI 2025, conformément à la trajectoire convenue en 2024 entre le Gouvernement et CCI France.






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Finances de fin de gestion pour 2025

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 132 , 136 )

N° 9 rect. bis

24 novembre 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

M. GROSVALET, Mmes Nathalie DELATTRE et JOUVE et M. DAUBET


ARTICLE 2


Alinéas 6 et 7

Supprimer ces alinéas.

Objet

Le projet de loi de finances de fin de gestion (PLFG) pour 2025 prévoit une nouvelle réduction des ressources publiques affectées au réseau des Chambres de Commerce et d’Industrie (CCI), premier réseau d’établissements publics au service des entreprises.

L’article 2 prévoit en effet une diminution du plafond de la taxe affectée au réseau des CCI (TCCI) de l’ordre de 30 millions d’euros, de manière rétroactive, sur l’année 2025. Ce sont 15 millions qui seraient « retenus » au réseau CCI sur la TA-CVAE et 15 millions d’euros sur la TA-CFE et ce, alors même que le Parlement a voté, en février dernier, le maintien du plafond de ressources des CCI à 525 millions d’euros.

Concrètement, cela reviendrait, en fin d’exercice, à ne pas verser au réseau CCI l’ensemble des ressources dues pour mission de service public et ce, alors même que l’année est presque terminée.

Le CCI constituent un acteur central de l’accompagnement économique des entreprises françaises. Dans les territoires ruraux, elles représentent souvent le dernier relais de proximité. Les CCI interviennent tout au long du cycle de vie des entreprises  : création, reprise, développement, transformation et internationalisation. Elles contribuent également au dynamisme économique des territoires et représentent une expertise précieuse pour les collectivités.

La proposition de réduction supplémentaire de leur ressource fiscale compromettrait ce rôle essentiel de service public à l’entreprise et aux territoires.

Depuis plusieurs années, le réseau a engagé une importante transformation interne. Les efforts de rationalisation et de modernisation ont permis de maintenir l’efficacité des services malgré les contraintes financières. Les résultats démontrent l’impact économique des CCI  :

·Pour chaque euro investi via la TCCI, plus de quatre euros de valeur sont générés pour l’économie locale,

·80  % des entreprises sondés par Opinionway en 2025 jugent leur accompagnement utile.

La loi de finances initiale pour 2024 avait pourtant fixé une trajectoire claire  : un financement stable de 525 millions d’euros jusqu’en 2027, assorti d’un prélèvement programmé sur les fonds de roulement (40 millions en 2024, puis 20 millions par an jusqu’en 2027).

Cette stabilité et la visibilité liée sont nécessaires pour assurer la continuité des missions des CCI et la qualité de l’accompagnement des entreprises sur l’ensemble du territoire.

Une nouvelle réduction, qui plus est si brutale, non concertée, mettrait en risque non seulement la capacité des CCI à remplir leurs missions, mais également l’emploi au sein du réseau et la qualité du service rendu, en particulier dans les territoires ruraux et dans les petites villes qui en constituent le relais économique.

C’est pourquoi cet amendement, travaillé avec CCI France, propose de revenir sur cette réduction supplémentaire et de maintenir la trajectoire pluriannuelle votée par le Parlement et entérinée dans la loi de finances initiale pour 2024, confirmée en loi de finances 2025  : 525 millions d’euros de plafond de TCCI, et, en contrepartie, un prélèvement sur les fonds de roulement des CCI de 20 millions d’euros en 2025.

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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Finances de fin de gestion pour 2025

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 132 , 136 )

N° 10 rect.

24 novembre 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

M. CAPUS, Mme BOURCIER, M. LAMÉNIE, Mme Laure DARCOS et MM. Vincent LOUAULT, PELLEVAT, GRAND, CHEVALIER, BRAULT, WATTEBLED et CHASSEING


ARTICLE 2


Alinéas 6 et 7

Supprimer ces alinéas.

 

Objet

Comme dans chaque texte budgétaire, le Gouvernement prévoit une réduction des ressources affectées au réseau des Chambres de Commerce et d’Industrie. Pourtant, les CCI sont un réseau d’établissements publics nécessaire à nos entreprises dans les territoires.

Il est proposé dans cet article 2 de diminuer de 30 millions d’euros le plafond de la taxe affectée au réseau des CCI pour l’année 2025.

Cette ponction en fin d’année pour équilibrer les comptes de l’État n’est pas acceptable.

C’est la raison pour laquelle cet amendement propose de maintenir la trajectoire budgétaire prévue par la loi de finances pour 2025.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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Finances de fin de gestion pour 2025

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 132 , 136 )

N° 11

21 novembre 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

MM. Grégory BLANC et DOSSUS, Mme SENÉE, MM. BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE 2


Alinéa 6 et 7

Supprimer ces alinéas.

Objet

Le projet de loi de finances de fin de gestion (PLFG) pour 2025 prévoit une nouvelle diminution des ressources publiques affectées au réseau des chambres de commerce et d’industrie (CCI), premier réseau d’établissements publics au service des entreprises.

L’article 2 prévoit en effet de réduire de manière rétroactive, pour l’exercice 2025, le plafond de la taxe affectée aux CCI (TCCI) à hauteur de 30 millions d’euros : 15 millions d’euros seraient ainsi retranchés sur la TA-CV AE et 15 millions d’euros sur la TA-CFE. Cette réduction intervient alors même que le Parlement a décidé, en février dernier, de maintenir le plafond de ressources des CCI à 525 millions d’euros. Pourtant, la loi de finances initiale pour 2024 avait fixé une trajectoire lisible et sécurisée : un niveau de financement stable de 525 millions d’euros jusqu’en 2027, assorti d’un prélèvement programmé sur les fonds de roulement (40 millions d’euros en 2024, puis 20 millions d’euros par an jusqu’en 2027).

Cette stabilité et la visibilité associée sont indispensables pour garantir la continuité des missions des CCI et la qualité de l’accompagnement proposé aux entreprises sur l’ensemble du territoire.

C’est pourquoi le présent amendement, élaboré sur la base de travaux menés avec CCI France et déjà adopté à l’Assemblée nationale avant le rejet du texte final, propose de revenir sur cette réduction supplémentaire et de rétablir la trajectoire pluriannuelle adoptée par le Parlement et inscrite dans la loi de finances initiale pour 2024, confirmée en loi de finances pour 2025 : un plafond de TCCI maintenu à 525 millions d’euros, en contrepartie d’un prélèvement de 20 millions d’euros en 2025 sur les fonds de roulement des CCI.






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Finances de fin de gestion pour 2025

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 132 , 136 )

N° 15

21 novembre 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

Mme BRIQUET, M. COZIC, Mme ESPAGNAC, MM. KANNER et RAYNAL, Mme BLATRIX CONTAT, MM. ÉBLÉ, FÉRAUD, JEANSANNETAS, LUREL

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 2


Alinéas 6 et 7

Supprimer ces alinéas.

Objet

Le présent amendement du groupe SER vise à soutenir l’action des CCI au sein de nos territoires.

L’article 2 du projet de loi de finances pour 2025 (PLFG) prévoit de réduire le plafond de la taxe pour frais de chambre de commerce et d’industrie (TCCI) affectée aux chambres de commerce et d’industrie (CCI) à 495,1 millions d’euros, soit une diminution de 30 millions d’euros par rapport au montant inscrit dans la loi de finances initiale (LFI) pour 2025.

Cette mesure remet en cause la trajectoire négociée entre le Gouvernement et CCI France, qui prévoyait la stabilisation du plafond des taxes affectées, en contrepartie d’un prélèvement progressif de 100 millions d’euros sur les fonds de roulement, à réaliser entre 2024 et 2027. Elle remet surtout en cause la décision souveraine du Parlement qui, à l’initiative de la commission des finances du Sénat, avait décidé du maintien de ce plafond lors de l’examen du projet de loi de finances pour 2025.

En conséquence, le présent amendement propose de maintenir le plafond des taxes affectées à 525,1 millions d’euros, soit le même niveau que celui prévu dans la LFI 2025, conformément à la trajectoire convenue en 2024 entre le Gouvernement et CCI France.






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Finances de fin de gestion pour 2025

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 132 , 136 )

N° 2

19 novembre 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 3


Supprimer cet article.

Objet

L’article 3 du projet de loi de finances de fin de gestion pour 2025 propose de modifier la répartition entre les régions d’une part de l’accise sur les énergies pour l’aide au financement de la gestion des instituts de formation en soins infirmiers (IFSI).

Sans se prononcer sur le fond de la modification proposée, la commission des finances considère que cet article ne relève pas du domaine, fort restreint, des lois de finances de fin de gestion.

En effet, l’article 35 de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF) dispose que les lois de finances de fin de gestion ne peuvent comporter de dispositions fiscales (3 bis du I de l’article 34 de la LOLF) ni de dispositions relatives à la répartition des recettes fiscales affectées aux collectivités territoriales (b du 7° du II de l’article 34 de la LOLF), à l’exception de dispositions relatives à l’affectation d’impositions de toutes natures.

Le présent article, qui ne modifie pas le montant total d’accise sur les énergies affectée aux régions, ne procède pas à une telle affectation. Au contraire, il se borne – comme son titre l’indique d’ailleurs clairement – à modifier la répartition de cette imposition entre ses affectataires. Il se distingue en cela des autres articles du présent projet de loi, ainsi que de l’ensemble des articles des précédents projets de loi de finances de fin de gestion.

Le présent article encourant la censure d’office du Conseil constitutionnel si le juge venait à être saisi, il est proposé de le supprimer.

Dans la mesure où le Premier ministre, conformément aux engagements de son prédécesseur, s’est dit favorable à une reconduction du soutien de l’État jusqu’en 2027 lors du congrès de Régions de France, il sera possible de tenir compte des besoins de financement constatés en 2025 dans la répartition de cette imposition au titre de 2026.






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Finances de fin de gestion pour 2025

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 132 , 136 )

N° 18 rect.

25 novembre 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme Laure DARCOS, M. LAMÉNIE, Mme LERMYTTE et MM. VERZELEN, GRAND, CHEVALIER, Alain MARC, Vincent LOUAULT, CHASSEING, BRAULT et CAPUS


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 3


Après l'article 3

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. - Au titre de l’année 2025, il est institué un prélèvement sur les recettes de l’État visant à compenser, pour les départements, la revalorisation du montant forfaitaire des allocations mentionnées aux articles L. 262-2 et L. 522-14 du code de l'action sociale et des familles.

Le montant de cette dotation est fixé à 130 millions d’euros.

II. - Cette dotation est répartie selon les modalités fixées à l’article 22 de la loi n° 2022-1499 du 1er décembre 2022 de finances rectificative pour 2022.

III. - La perte de recettes résultant pour l'État des I et II est compensée, à due concurrence, par la création d'une taxe additionnelle à l'accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement vise à obtenir de l’État qu’il compense les dépenses qu’il décide et impose aux collectivités territoriales, en particulier aux Départements dont la plupart des dépenses ne sont pas pilotables.

En 2025, comme les années précédentes, les Départements, financeurs du revenu de solidarité active, ont été appelés sans concertation à absorber une revalorisation de 1,7 % (compte tenu de l’inflation) depuis le 1er avril, soit environ 130 millions d’euros (170 millions en année pleine).

Leurs dotations sont pourtant gelées depuis plusieurs années, à l’instar de dynamique de TVA en 2025.

Quelle que puisse être la pertinence de ce type de décisions nationales, elles conduisent mécaniquement à augmenter les dépenses de fonctionnement des conseils départementaux… alors qu’il leur est demandé de les réduire par ailleurs, par le biais de mécanismes contraignants (Dilico, écrêtement de TVA, etc.).

Dans l’état des finances départementales, cette hausse non compensée n’est pas soutenable. C’est pourquoi de nombreux Départements ont choisi de ne pas verser les avances aux caisses d’allocations familiales, afin d’alerter sur des pratiques à proscrire : il n’est en effet plus possible que des charges soient imposées par l’État dans le champ d’action des collectivités, sans qu’elles soient décidées avec elles et compensées.

Sur 6 milliards de dépenses imposées entre 2022 et 2025, les seules revalorisations successives du RSA représentent 1,37 milliard d’euros non compensés en année pleine (et même 3,5 milliards en impact cumulé).

Pour toutes ces raisons et afin de solder la hausse de 2025, le présent amendement prévoit une compensation à hauteur de 130 millions d’euros.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 132 , 136 )

N° 19 rect.

25 novembre 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme Laure DARCOS, M. LAMÉNIE, Mme LERMYTTE et MM. VERZELEN, GRAND, CHEVALIER, Alain MARC, Vincent LOUAULT, CHASSEING, BRAULT et CAPUS


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 3


Après l’article 3

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le I de l’article 122 de la loi n° 2025-127 du 14 février 2025 de finances pour 2025 est ainsi modifié :

1° Au premier alinéa, le montant : « 45 231 897 951 € » est remplacé par le montant : « 45 361 897 951 € » ;

2° Le tableau du second alinéa est ainsi modifié :

a) Avant la dernière ligne, est insérée une ligne ainsi rédigée :

«

Compensation aux départements de la revalorisation du revenu de solidarité active pour 2025

130 000 000

 » ;

b) À seconde colonne de la dernière ligne, le montant : « 45 231 897 951 € » est remplacé par le montant : « 45 361 897 951 € ».

II. - La perte de recettes résultant pour l'État du I est compensée, à due concurrence, par la création d'une taxe additionnelle à l'accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement vise à obtenir de l’État qu’il compense les dépenses qu’il décide et impose aux collectivités territoriales, en particulier aux Départements dont la plupart des dépenses ne sont pas pilotables.

En 2025, comme les années précédentes, les Départements, financeurs du revenu de solidarité active, ont été appelés sans concertation à absorber une revalorisation de 1,7 % (compte tenu de l’inflation) depuis le 1er avril, soit environ 130 millions d’euros (170 millions en année pleine).

Leurs dotations sont pourtant gelées depuis plusieurs années, à l’instar de dynamique de TVA en 2025.

Quelle que puisse être la pertinence de ce type de décisions nationales, elles conduisent mécaniquement à augmenter les dépenses de fonctionnement des conseils départementaux… alors qu’il leur est demandé de les réduire par ailleurs, par le biais de mécanismes contraignants (Dilico, écrêtement de TVA, etc.).

Dans l’état des finances départementales, cette hausse non compensée n’est pas soutenable. C’est pourquoi de nombreux Départements ont choisi de ne pas verser les avances aux caisses d’allocations familiales,  afin d’alerter sur des pratiques à proscrire : il n’est en effet plus possible que des charges soient imposées par l’État dans le champ d’action des collectivités, sans qu’elles soient décidées avec elles et compensées.

Sur 6 milliards de dépenses imposées entre 2022 et 2025, les seules revalorisations successives du RSA représentent 1,37 milliard d’euros non compensés en année pleine (et même 3,5 milliards en impact cumulé).

Pour toutes ces raisons et afin de solder la hausse de 2025, le présent amendement prévoit une compensation à hauteur de 130 millions d’euros.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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Projet de loi

Finances de fin de gestion pour 2025

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 132 , 136 )

N° 24

25 novembre 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 4


I. - Dans l’état A, les évaluations de recettes sont modifiées comme suit :

I. Budget général

(en euros)

Numéro
de ligne

Intitulé de la recette

 

Révision
des évaluations
pour 2025

 

1. Recettes fiscales

 

14. Autres impôts directs et taxes assimilées

minorer de

-30000000

1499

Recettes diverses

minorer de

-30 000 000

 

2. Recettes non fiscales

 

26. Divers

minorer de

-366000000

2601

Reversements de Natixis

minorer de

-366 000 000

Récapitulation des recettes du budget général

(en euros)

Intitulé de la recette

 

Révision
des évaluations
pour 2025

1. Recettes fiscales

minorer de

-30000000

14. Autres impôts directs et taxes assimilées

minorer de

-30 000 000

2. Recettes non fiscales

minorer de

-366000000

26. Divers

minorer de

-366 000 000

Total des révisions de recettes, nettes des prélèvements (1 + 2 – 3)

minorer de

-396000000

 

 

II. – Rédiger ainsi le tableau de l’alinéa 1 :

(en millions d’euros*)  

 RESSOURCES

 CHARGES

 SOLDE

dont fonctionnement

dont fonctionnement

dont investissement

dont investissement

Budget général

 

 

 

 

 

Recettes fiscales** / dépenses***

+3 734

+3 734

 

-4 253

-4 059

-195

 

Recettes non fiscales

+2 148

+2 058

+90

 

 

 

 

Recettes totales / dépenses totales

+5 882

+5 792

+90

-4 253

-4 059

-195

 

À déduire : Prélèvements sur recettes au profit des collectivités territoriales et de l’Union européenne

+800

+800

 

 

 

 

 

Montants nets pour le budget général

+5082

+4992

+90

-4253

-4059

-195

+9335

Évaluation des fonds de concours et des attributions de produits

 

 

 

0

0

0

 

Montants nets pour le budget général, y compris fonds de concours

+5082

+4992

+90

-4253

-4059

-195

 

Budgets annexes

 

 

 

 

 

 

 

Contrôle et exploitation aériens

+99

+99

 

-14

-11

-4

+114

Publications officielles et information administrative

 

 

 

-1

-1

0

+1

Totaux pour les budgets annexes

+99

+99

 

-15

-12

-4

+115

Évaluation des fonds de concours et des attributions de produits :

 

 

 

 

 

  - Contrôle et exploitation aériens

 

 

0

0

 

 

  - Publications officielles et information

 

 

0

0

 

 

    administrative

 

 

 

 

 

 

Totaux pour les budgets annexes y compris fonds de concours

+99

+99

 

-15

-12

-4

 

Comptes spéciaux

 

 

 

 

 

 

 

Comptes d’affectation spéciale

-3 748

-484

-3 264

+40

+40

0

-3 787

Comptes de concours financiers

-2 754

-2 754

-3 231

+10

-3 242

+477

Comptes de commerce (solde)

 

 

 

 

+76

Comptes d’opérations monétaires (solde)

 

 

 

 

0

Solde pour les comptes spéciaux

 

 

 

 

-3234

Solde général

 

 

 

 

 

 

+6216

 

 

III. – Rédiger ainsi le tableau de l’alinéa 3 :

(en milliards d’euros)

Besoin de financement

Amortissement de la dette à moyen et long termes

168,0

          Dont remboursement du nominal à valeur faciale

166,1

          Dont suppléments d’indexation versés à l’échéance (titres indexés)

1,9

Amortissement de la dette reprise de SNCF Réseau

1,1

Amortissement des autres dettes reprises

0,0

Déficit à financer

131,4

Autres besoins de trésorerie

-1,9

       Total

298,6

Ressources de financement

Émissions de dette à moyen et long termes nettes des rachats

300,0

Ressources affectées à la Caisse de la dette publique et consacrées au désendettement

0,0

Variation nette de l’encours de titres d’État à court terme

5,8

Variation des dépôts des correspondants

0,0

Variation des disponibilités du Trésor à la Banque de France et des placements de trésorerie de l’État

3,1

Autres ressources de trésorerie

-10,3

       Total

298,6

 

 

Objet

Le présent amendement a pour objet de traduire, dans le tableau relatif à l’équilibre du budget de l’État, l’incidence des amendements retenus dans le cadre de l’examen de la première partie du projet de loi de finances de fin de gestion (PLFG) pour 2025 au Sénat. Cet amendement propose par ailleurs une modification des prévisions inscrites à l’état A afin d’y apporter une correction d’erreur matérielle.

Dans le PLFG pour 2025 transmis au Sénat dans sa version initiale après rejet par l’Assemblée nationale, le solde budgétaire s’établissait à -132,4 Md€. À l’issue de l’examen de la première partie du PLFG au Sénat, le solde budgétaire de l’État est porté à -132,8 Md€, en dégradation de -0,4 Md€ par rapport au texte déposé.

Cette évolution résulte des mouvements suivants :

·         une baisse des recettes fiscales nettes de -30 M€ ;

·         une baisse des recettes non fiscales de -366 M€.

Le déficit à financer en résultant dans le tableau de financement de l’État, estimé à – 131 Md€ dans le texte déposé, s’élève à -131,4 Md€ à l’issue de l’examen de la première partie du PLFG pour 2025. En conséquence, la variation des disponibilités du Trésor à la Banque de France et des placements de trésorerie de l’État est portée à +3,1 Md€. Les autres ressources de trésorerie sont portées à -10,3 Md€.

Les recettes fiscales nettes sont en baisse de -30 M€.

Les autres recettes fiscales (ligne 14) sont en baisse de -30 M€, compte tenu de :

·         l’amendement n°1 (et identiques) qui revient sur la baisse des plafonds des taxes affectées à CCI-France, minorant les recettes de l’État de -30 M€ (ligne 1499).

Les recettes non fiscales sont minorées de -366 M€ compte tenu de :

·         De la correction technique d’une erreur matérielle entraînant une baisse des recettes de la ligne 2601 « Reversements de Natixis » de -366 M€.

En effet, la prévision des reversements de Natixis a été augmentée au regard des remontées dont dispose la direction générale du Trésor via le relevé du compte de dépôts de fonds au Trésor (DFT) ouvert au nom de Natixis pour la gestion des swaps de macrocouverture liée à la procédure de stabilisation de taux ainsi que le livre de gestion retraçant la totalité des opérations sur l’année.

Une erreur matérielle a été constatée sur cette ligne, qui n’a pu être corrigée avant le dépôt du texte, en raison d’une modification d’imputation comptable entre 2024 et 2025 relative à la perception des recettes de macro-couverture. Celles-ci étaient jusqu’alors perçues sur la ligne de recettes non fiscales 2601. Leur imputation a depuis été basculée vers la section 8 « Stabilisation de taux » du compte de commerce 915 dont les recettes sous-jacentes au PLFG pour 2025 intègrent déjà la prévision.






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Finances de fin de gestion pour 2025

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 132 , 136 )

N° 22

25 novembre 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


Article 4

(État A)


IV, tableau, quatrième ligne, deuxième colonne

Après le mot :

territoriales

insérer les mots :

et aux collectivités régies par les articles 73, 74 et 76 de la Constitution

Objet

Amendement tendant à corriger une erreur matérielle.






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Finances de fin de gestion pour 2025

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 132 , 136 )

N° 3

19 novembre 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


Article 5

(État B)


Mission Administration générale et territoriale de l’État

Minorer ainsi les annulations de crédits des programmes :

 (en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

 (majorer l’annulation de)

-

 (minorer l’annulation de)

+

 (majorer l’annulation de)

-

 (minorer l’annulation de)

Administration territoriale de l’État

dont titre 2

 

 

 

 

Vie politique

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’intérieur

dont titre 2

 

10 000 000 

 

10 000 000

TOTAL

0

10 000 000

0

10 000 000

SOLDE

- 10 000 000

- 10 000 000

 

Objet

Le présent amendement vise à revenir sur une faible part des annulations de crédits du programme 216 « Conduite et pilotage des politiques de l’intérieur » pour préserver le budget alloué au déploiement de caméras de vidéo-protection par les collectivités territoriales, dans son action 11 « Équipements de vidéo-protection de surveillance électronique et de sécurisation du Ministère de l'Intérieur, des collectivités, des forces locales et des établissements publics ».

En effet, le besoin de financement de la vidéo-protection demeure substantiel. La direction des entreprises et des partenariats de sécurité et des armes (DEPSA), chargée du pilotage de tous les projets de vidéoprotection sur la voie publique portés par les communes et les dispositifs de caméra installés par les bailleurs sociaux, note ainsi que de nombreux projets, pertinents et souhaitables, demeurent non financés chaque année.

Le présent amendement vise donc à revenir partiellement sur les annulations de crédits, à hauteur de 10 millions d’euros à la fois en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, prévues dans le projet de loi de finances de fin de gestion pour 2025 sur le programme 216, afin que le déploiement accru des dispositifs de vidéo-surveillance par les collectivités territoriales puisse avoir lieu.






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Projet de loi

Finances de fin de gestion pour 2025

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 132 , 136 )

N° 4

19 novembre 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


Article 5

(État B)


Mission Cohésion des territoires

I. – Modifier ainsi les ouvertures de crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

 (majorer l’ouverture de)

-

 (minorer l’ouverture de)

+

 (majorer l’ouverture de)

-

 (minorer l’ouverture de)

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

 

 

 

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

 

 

 

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

 

16 200 000

 

 

0

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

 

 

16 200 000

 

SOLDE

 

+ 16 200 000

 

II. – Modifier ainsi les annulations de crédits des programmes :

 (en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

 (majorer l’annulation de)

-

 (minorer l’annulation de)

+

 (majorer l’annulation de)

-

 (minorer l’annulation de)

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

 

 

 

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

 

16 200 000

 

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

 

 

16 200 000

 

SOLDE

 

- 16 200 000

Objet

Les contrats de plan État-Régions (CPER) et les contrats de plan interrégionaux de fleuves et de massifs (CPIER) sont des dispositifs contractuels entre l’État et les territoires, relevant de la section locale du fonds national d’aménagement et de développement du territoire (FNADT), financés à travers l’action 11 du programme 112 « Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire » de la mission « Cohésion des territoires ».

Au regard des informations recueillies par le rapporteur général, les restes à payer sur les opérations déjà réalisées ou engagées en 2025 dans le cadre des CPER/CPIER représentent à ce jour un montant d'environ 55 millions d'euros.

Sur cette somme, 12 millions d'euros sont en cours de règlement et 12 autres millions d'euros devraient être mobilisés grâce au dégel de la réserve de précaution du programme.

Le Gouvernement propose, dans le cadre du présent projet de loi de finances de fin de gestion (PLFG), de mobiliser 14,8 millions d’euros supplémentaires : en l'état actuel, manquent donc, pour assurer le financement des restes à payer et des engagements contractuels de l’Etat pour 2026 sur la section locale du FNADT, un total de 16,2 millions d’euros.

Le présent amendement vise donc à majorer de 16,2 millions d’euros les crédits de paiement du programme 112, sur l’exercice 2025, pour que les engagements de l’État soient tenus. Cette majoration est gagée par une majoration de l’annulation des crédits de paiement du programme 135 « Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat ».






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Finances de fin de gestion pour 2025

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 132 , 136 )

N° 12

21 novembre 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. Grégory BLANC et DOSSUS, Mme SENÉE, MM. BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 5

(État B)


Mission Cohésion des territoires

Modifier ainsi les annulations de crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+
(majorer l’annulation de)

-
(minorer l’annulation de)

+
(majorer l’annulation de)

-
(minorer l’annulation de )

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

 

 

 

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

125 925 527

 

8 006 127

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

 

125 925 527

 

8 006 127

SOLDE

- 125 925 527

- 8 006 127

Objet

Cet amendement supprime les coupes budgétaires visant le programme 135 « Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat », qui porte MaPrimeRénov’, outil central de lutte contre la précarité énergétique et de soutien à la rénovation thermique. Il rétablit les crédits annulés afin d’éviter toute réduction du budget de MaPrimeRénov’ en 2025, alors même que nous défendons, dans le PLF 2026, le maintien de son niveau de financement. 

Les 7 M€ d’annulations justifiées par une prétendue « sous-exécution » traduisent moins un excès de crédits qu’un pilotage défaillant : ces moyens auraient pu renforcer l’accompagnement rénov’, la labellisation RGE ou réduire le reste à charge des ménages modestes. Dans un contexte de précarité énergétique persistante et de retard pris sur les objectifs de la SNBC, il est incohérent de poursuivre une politique de « stop and go » sur MaPrimeRénov’.

L’amendement propose donc de revenir sur l’annulation de 125 925 527 € en autorisations d’engagement et de 8 006 127 € en crédits de paiement au sein du programme 135.






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Finances de fin de gestion pour 2025

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 132 , 136 )

N° 8 rect.

24 novembre 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

MM. CAPO-CANELLAS et CHEVROLLIER


Article 5

(État B)


Mission Écologie, développement et mobilités durables

 

I. – Modifier ainsi les ouvertures de crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

(majorer l’ouverture de )

-

(minorer l’ouverture de)

+

(majorer l’ouverture de )

-

(minorer l’ouverture de)

Infrastructures et services de transports

 

 

 

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

2 920 000

 

2 920 000

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

2 920 000

 

2 920 000

 

SOLDE

+ 2 920 000

+ 2 920 000

 

II. – Modifier ainsi les annulations de crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

(majorer l’annulation de )

-

(minorer l’annulation de)

+

(majorer l’annulation de )

-

(minorer l’annulation de)

Infrastructures et services de transports

 

 

 

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

80 000

 

80 000

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

2 920 000

 

2 920 000

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

2 920 000

80 000

2 920 000

80 000

SOLDE

+ 2 840 000

+ 2 840 000

Objet

Dans un rapport d’information qu’il a présenté en juillet dernier, tout en soulignant que l’établissement constituait un outil d’expertise technique indispensable à l’État et aux collectivités à l’heure où l’approche de l’aménagement du territoire était révolutionnée par les conséquences des dérèglements climatiques, le rapporteur a mis en évidence l’impasse financière manifeste dans laquelle se trouve aujourd’hui le Cerema.

Depuis sa naissance en 2014, la subvention annuelle du Cerema supportée par des crédits du programme 159 « Expertise, information géographique et météorologie » a diminué de plus de 40 millions d’euros, soit près de 20 %. Depuis sa création, ses tutelles l’on fortement incité à développer ses ressources propres, provenant principalement de contrats conclus avec des collectivités locales, pour compenser cette réduction continue de sa subvention. Toutefois, cette manne ne semble pas intarissable et la contrainte budgétaire qui s’applique aux collectivités de même que les élections municipales devraient conduire à une stagnation de ces ressources en 2026.

Depuis 2022, le solde budgétaire structurel du Cerema s’est fortement dégradé, jusqu’à un déficit estimé à environ 20 millions d’euros en 2025. La contrainte budgétaire extrêmement forte résultant de la nouvelle baisse de la dotation du Cerema en loi de finances pour 2025 a rendu impératif la mise en œuvre d’un plan de retour à l’équilibre. Pour le seul exercice 2025, ce plan prévoit une baisse des dépenses de l’opérateur de 13,8 millions d’euros portant en premier lieu sur ses charges de personnel.

Entre 2020 et 2023, la trésorerie de l’établissement s’était sensiblement accrue en raison de programmes d’intervention qui lui ont été confiés. Dans la mesure où le Cerema ne dispose pas de cette trésorerie fléchée qui devra être redistribuée aux bénéficiaires des programmes, il est essentiel de suivre son niveau de trésorerie non fléchée, c’est-à-dire structurelle. Or, cette trésorerie structurelle ne représentait déjà plus que 19,9 millions d’euros fin 2024. À la fin de l’année 2025, elle ne s’élèverait plus qu’à 5,5 millions d’euros. À partir de 2026, elle deviendra négative.

Autrement dit, à compter de l’année prochaine, le Cerema financera ses dépenses courantes en utilisant des fonds qui ne lui appartiennent pas. Ce phénomène de « cavalerie budgétaire » est contraire aux règles incombant à une bonne gestion financière.

Les trajectoires financières prévisionnelles du Cerema s’avèrent extrêmement préoccupantes. Dès les premiers mois de l’année 2027, il serait en situation de cessation de paiements puisque sa trésorerie deviendrait négative. Toutes choses égales par ailleurs, « l’arrêt de mort » financier du Cerema est ainsi programmé dans un peu plus d’un an. Certes les prévisions actuelles semblent indiquer que l’établissement pourrait tant bien que mal « vivre » sur sa trésorerie fléchée en 2026 et attendre une « bouée de sauvetage » à l’horizon 2027, cependant, il n’est pas exclus que des évènements imprévus conduisent à accélérer la survenance de ce « moment fatidique ».

Le Cerema a récemment conduit une réforme structurelle importante : il a réalisé un inventaire complet de ses missions, évalué leur plus-value et renoncé à une part significative de ses activités. Cette réorganisation lui a permis d’absorber une réduction d’environ 20 % de ses effectifs et de sa SCSP, tout en augmentant son volume d’activité de 10 %. Malgré ces efforts, l’établissement doit encore faire face à des contraintes budgétaires fortes, qui l’amènent à recourir à des mécanismes financiers temporaires pour équilibrer sa gestion.

Pour toutes ces raisons et afin de prémunir l’établissement d’un risque d’accélération de la dégradation attendue de sa situation financière, le présent amendement propose de majorer à hauteur de 3 millions d’euros sa subvention pour charges de service public en 2025.

Cet amendement procède ainsi :

- à la suppression des annulations de crédits de 80 000 euros (AE=CP) prévues par le présent projet de loi de finances de fin de gestion (PLFG) sur le programme 159 « Expertise, information géographique et météorologie » ;

- et à l’ouverture de 2 920 000 euros de crédits (AE=CP) sur ce même programme 159.

Pour assurer la recevabilité financière de cet amendement et afin de gager l’ouverture nette de crédits de 2 920 000 euros qu’il prévoit sur le programme 159, les annulations de crédits prévues par le présent PLFG sur le programme 174 « Energie, climat et après-mines » sont majorées de 2 920 000 d’euros (AE=CP).

L’auteur de l’amendement n’entend pas réduire les crédits du programme 174 et demande au Gouvernement de procéder à la levée de ce gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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Finances de fin de gestion pour 2025

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 132 , 136 )

N° 5

19 novembre 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


Article 5

(État B)


Mission « Économie »

I. – Modifier ainsi les ouvertures de crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

 (majorer l’ouverture de)

-

 (minorer l’ouverture de)

+

 (majorer l’ouverture de)

-

 (minorer l’ouverture de)

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

 

 

 

51 488 208

 

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

 TOTAL

 

 

51 488 208

 

SOLDE

+ 51 488 208

 

II. – Modifier ainsi les annulations de crédits des programmes :

 (en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

 (majorer l’annulation de)

-

 (minorer l’annulation de)

+

 (majorer l’annulation de)

-

 (minorer l’annulation de)

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

 

 

 

52 000 000

 

 

511 792

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

51 488 208

 

TOTAL

 

52 000 000

51 488 208

511 792 

SOLDE

- 52 000 000

+ 50 976 416

 

Objet

La mission d’aménagement du territoire assurée par La Poste consiste à maintenir des points de contact sur l’ensemble du territoire. Elle constitue une mission de service public essentielle, en particulier dans les zones rurales.

Cette mission fait l’objet d’une compensation par l’État via le fonds postal national de péréquation territoriale, alimenté, d’une part, par un abattement sur certains impôts locaux dus par La Poste et, d’autre part, par une dotation annuelle inscrite en loi de finances.

Or, cette mission est aujourd’hui structurellement sous-compensée. En 2024, son déficit atteignait 130 millions d’euros après prise en compte de la compensation publique. La dotation inscrite dans la loi de finances initiale (LFI) pour 2025, fixée à 120 millions d’euros, ainsi que celle prévue dans le projet de loi de finances (PLF) pour 2026, d’un montant de 76 millions d’euros, ne permettront pas de remédier à cette situation.

La commission des finances regrette cet état de fait, qui met en péril la pérennité des points de contact sur nos territoires. Il est indispensable que le Gouvernement, l’Association des maires de France et La Poste profitent de la renégociation en cours du contrat de présence postale pour établir les bases d’un financement soutenable de cette mission de service public essentielle.

Dans cette attente, le présent amendement vise à remédier partiellement à la sous-compensation de la mission d’aménagement du territoire. Il propose ainsi d’abonder de 52 millions d’euros les crédits du programme 134 « Développement des entreprises et régulation », en autorisations d’engagement comme en crédits de paiement (action n° 4 « Développement des postes, des télécommunications et du numérique »).

Afin de permettre l'ouverture de crédits demandée, il est proposé d'annuler 51,5 millions d'euros en crédits de paiement sur le programme 367 « Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État », sur lequel le montant des crédits disponibles est de 525,5 millions d'euros.






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Projet de loi

Finances de fin de gestion pour 2025

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 132 , 136 )

N° 16

21 novembre 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

M. COZIC, Mmes ESPAGNAC et BRIQUET, MM. KANNER et RAYNAL, Mme BLATRIX CONTAT, MM. ÉBLÉ, FÉRAUD, JEANSANNETAS, LUREL

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 5

(État B)


Mission Économie

I. – Modifier ainsi les ouvertures de crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

 (majorer l’ouverture de)

-

 (minorer l’ouverture de)

+

 (majorer l’ouverture de)

-

 (minorer l’ouverture de)

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

 

 

 

51 488 208

 

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

 

 

51 488 208

 

SOLDE

 

+ 51 488 208

 

II. – Modifier ainsi les annulations de crédits des programmes :

 (en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

 (majorer l’annulation de)

-

 (minorer l’annulation de)

+

 (majorer l’annulation de)

-

 (minorer l’annulation de)

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

 

 

 

52 000 000

 

 

511 792

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

51 488 208

 

TOTAL

 

52 000 000

51 488 208

511 792

SOLDE

- 52 000 000

+ 50 976 416

 

 

Objet

Le présent amendement du groupe SER propose une de remédier au moins partiellement à la sous-compensation de la mission d’aménagement du territoire.

La mission d’aménagement du territoire assurée par La Poste consiste à maintenir des points de contact sur l’ensemble du territoire. Elle constitue une mission de service public essentielle, en particulier dans les zones rurales.

Cette mission fait l’objet d’une compensation par l’État via le fonds postal national de péréquation territoriale, alimenté, d’une part, par un abattement sur certains impôts locaux dus par La Poste et, d’autre part, par une dotation annuelle inscrite en loi de finances.

Or, cette mission est aujourd’hui structurellement sous-compensée. En 2024, son déficit atteignait 130 millions d’euros après prise en compte de la compensation publique. La dotation inscrite dans la loi de finances initiale (LFI) pour 2025, fixée à 120 millions d’euros, ainsi que celle prévue dans le projet de loi de finances (PLF) pour 2026, d’un montant de 76 millions d’euros, ne permettront pas de remédier à cette situation.

Le groupe SER regrette cet état de fait, qui met en péril la pérennité des points de contact sur nos territoires. Il est indispensable que le Gouvernement, l’Association des maires de France et La Poste profitent de la renégociation en cours du contrat de présence postale pour établir les bases d’un financement soutenable de cette mission de service public essentielle.

Dans cette attente, le présent amendement vise à remédier partiellement à la sous-compensation de la mission d’aménagement du territoire. Il propose ainsi d’abonder de 52 millions d’euros les crédits du programme 134 « Développement des entreprises et régulation », en autorisations d’engagement comme en crédits de paiement (action n° 4 « Développement des postes, des télécommunications et du numérique »).

Afin de permettre l’ouverture de crédits demandée, il est proposé d’annuler 51,5 millions d’euros en crédits de paiement sur le programme 367 « Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État », sur lequel le montant des crédits disponibles est de 525,5 millions d’euros.






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Projet de loi

Finances de fin de gestion pour 2025

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 132 , 136 )

N° 6

19 novembre 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


Article 5

(État B)


Mission « Économie »

I. – Modifier ainsi les ouvertures de crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

 (majorer l’ouverture de)

-

 (minorer l’ouverture de)

+

 (majorer l’ouverture de)

-

 (minorer l’ouverture de)

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

 

 

 

9 000 000

 

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

 

 

9 000 000

 

SOLDE

+ 9 000 000

 

II. – Modifier ainsi les annulations de crédits des programmes :

 (en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

 (majorer l’annulation de)

-

 (minorer l’annulation de)

+

 (majorer l’annulation de)

-

 (minorer l’annulation de)

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

 

 

 

9 000 000

 

 

 

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

9 000 000

 

TOTAL

 

9 000 000

9 000 000

 

SOLDE

- 9 000 000

+ 9 000 000

 

Objet

La loi de finances initiale (LFI) pour 2025 consacrait 9 millions d’euros au financement par l’État des pôles de compétitivité.

L’impact positif de cette politique publique sur l’entrainement sur la croissance dans nos territoires n’est plus à démontrer. Selon une étude de la direction générale des entreprises (DGE) de mars 2023, chaque euro public investi dans ces pôles génère en moyenne 2,8 euros de dépenses privées en R&D. De plus, les entreprises adhérant aux pôles affichent une augmentation de 36 % de leur chiffre d'affaires et une hausse de 20 % de leurs exportations. Ce soutien a également des effets bénéfiques sur l'emploi, avec un emploi créé pour moins de 7 000 euros d'investissement public.

Le présent amendement vise donc à renforcer le financement par l’État des pôles de compétitivité, en majorant les crédits du programme 134 « Développement des entreprises et régulation » de 9 millions d’euros en autorisations d’engagement et en crédits de paiement (action n° 23 « Industrie et services »).

Afin de permettre l'ouverture de crédits demandée, il est proposé d'annuler 9 millions d'euros en crédits de paiement sur le programme 367 « Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale "Participations financières de l’État" », sur lequel le montant des crédits disponibles est de 525,5 millions d'euros.






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Finances de fin de gestion pour 2025

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 132 , 136 )

N° 17

21 novembre 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

M. COZIC, Mmes ESPAGNAC et BRIQUET, MM. KANNER et RAYNAL, Mme BLATRIX CONTAT, MM. ÉBLÉ, FÉRAUD, JEANSANNETAS, LUREL

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 5

(État B)


Mission Économie

I. – Modifier ainsi les ouvertures de crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

(majorer l’ouverture de)

-

(minorer l’ouverture de)

+

(majorer l’ouverture de)

-

(minorer l’ouverture de)

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

 

 

9 000 000

 

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

 

 

9 000 000

 

SOLDE

 

+ 9 000 000

 

II. – Modifier ainsi les annulations de crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

(majorer l’ouverture de)

-

(minorer l’ouverture de)

+

(majorer l’ouverture de)

-

(minorer l’ouverture de)

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

 

9 000 000

 

 

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

9 000 000

 

TOTAL

 

9 000 000

9 000 000

 

SOLDE

- 9 000 000

+ 9 000 000

Objet

Cet amendement déposé par le groupe SER propose une majoration des crédits pour renforcer le financement par l’État des pôles de compétitivité. 

La loi de finances initiale (LFI) pour 2025 consacrait 9 millions d’euros au financement par l’État des pôles de compétitivité.

L’impact positif de cette politique publique sur l’entrainement sur la croissance dans nos territoires n’est plus à démontrer. Selon une étude de la direction générale des entreprises (DGE) de mars 2023, chaque euro public investi dans ces pôles génère en moyenne 2,8 euros de dépenses privées en R&D. De plus, les entreprises adhérant aux pôles affichent une augmentation de 36 % de leur chiffre d’affaires et une hausse de 20 % de leurs exportations. Ce soutien a également des effets bénéfiques sur l’emploi, avec un emploi créé pour moins de 7 000 euros d’investissement public.

Le présent amendement vise donc à renforcer le financement par l’État des pôles de compétitivité, en majorant les crédits du programme 134 « Développement des entreprises et régulation » de 9 millions d’euros en autorisations d’engagement et en crédits de paiement (action n° 23 « Industrie et services »).

Afin de permettre l’ouverture de crédits demandée, il est proposé d’annuler 9 millions d’euros en crédits de paiement sur le programme 367 « Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale "Participations financières de l’État" », sur lequel le montant des crédits disponibles est de 525,5 millions d’euros.






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Finances de fin de gestion pour 2025

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 132 , 136 )

N° 13

21 novembre 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. Grégory BLANC et DOSSUS, Mme SENÉE, MM. BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 5

(État B)


Mission Recherche et enseignement supérieur

Modifier ainsi les annulations de crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

(majorer l’annulation de)

-

(minorer l’annulation de)

+

(majorer l’annulation de)

-

(minorer l’annulation de)

Formations supérieures et recherche universitaire
dont titre 2

 

67 360 535

 

66 012 976

Vie étudiante

 

35 598 038

 

33 905 835

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

 

50 000 000

 

50 000 000

Recherche spatiale

 

99 000 000

 

99 000 000

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

 

 

 

 

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

 

 

 

 

Recherche duale (civile et militaire)

 

 

 

 

Enseignement supérieur et recherche agricoles

dont titre 2

 

1 500 000

 

1 500 000

TOTAL

253 458 573

250 418 811

SOLDE

253 458 573

250 418 811

Objet

Le présent amendement propose de revenir sur les annulations de crédits touchant la mission « Recherche et enseignement supérieur », à hauteur de plus de 100 M€, dont 67 M€ sur les formations universitaires et 36 M€ sur la vie étudiante. Ces coupes n’ont pas de sens : l’enseignement supérieur et la recherche ne sont pas des postes de dépense comme les autres, mais des investissements stratégiques pour l’innovation, la souveraineté scientifique, la transition écologique et l’avenir de notre jeunesse.

Depuis plusieurs années, les universités et organismes de recherche subissent une dégradation de leurs moyens, alors même que leurs charges augmentent et que les besoins en formation, en accompagnement social et en investissement scientifique se renforcent.

Nous considérons qu’il est au contraire indispensable de préserver ces crédits, de donner de la visibilité aux établissements et de mieux soutenir les étudiants. Supprimer les annulations prévues s’inscrirait en cohérence avec l’ambition affichée pour notre système d’enseignement supérieur et de recherche. C’est entraver notre propre souveraineté future.






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 132 , 136 )

N° 7 rect.

25 novembre 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

M. RAYNAL


Article 5

(État B)


Mission Recherche et enseignement supérieur

Modifier ainsi les annulations de crédits des programmes :

  (en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

(majorer l’annulation de)

-

(minorer l’annulation de)

+

(majorer l’annulation de)

-

(minorer l’annulation de)

Formations supérieures et recherche universitaire
dont titre 2

 

 

 

 

Vie étudiante

 

 

 

 

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

 

 

 

 

Recherche spatiale

 

20 000 000

 

20 000 000

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

 

 

 

 

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

 

 

 

 

Recherche duale (civile et militaire)

 

 

 

 

Enseignement supérieur et recherche agricoles

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

0

20 000 000

0

20 000 000

SOLDE

- 20 000 000

- 20 000 000

Objet

Cet amendement a pour objet de minorer la réduction non-anticipée et incohérente des crédits du Centre national d’études spatiales (Cnes) proposée par le Gouvernement.

En dépit du vote en loi de finances initiale pour 2025 d’un amendement d’économies sur le programme 193 « Recherche spatiale » à hauteur de 106 millions d’euros, le Gouvernement a décidé dans le cadre de l’exécution annuelle du budget de l’État de réduire les crédits du programme de 99 millions d’euros supplémentaires, hors réserve de précaution, au titre d’une mesure de « solidarité financière entre les programmes relevant du ministère chargé de l’économie ».

Cette réduction additionnelle, qui revient à faire de la politique spatiale française la variable d’ajustement du budget des ministères économiques et financiers, est dirigée vers le Cnes à hauteur de 20 millions d’euros, alors même que l’amendement d’économie adopté en loi de finances initiale pour 2025 a déjà réduit de 103 millions d’euros le montant de sa subvention versée depuis le programme 193.

Alors que la France a réaffirmé son ambition de demeurer « une puissance spatiale de référence » à l’occasion de la publication en novembre 2025 de la Stratégie nationale spatiale 2025-2040, la réduction des moyens du Cnes en cours d’exercice envoie un signal contradictoire aux acteurs de la filière dans un moment clé au regard de la consolidation en cours dans l’industrie spatiale et du lancement de grands projets à l’échelle européenne dont la constellation Iris2.

Sans remettre en cause l’objectif de consolidation des finances publiques ni la nécessité de réaliser des économies dans tous les départements ministériels, le présent amendement propose de minorer l’annulation des crédits du programme 193 à hauteur de 20 millions d’euros pour tenir compte de la réduction significative du budget de l’établissement déjà prévue par la loi de finances pour 2025. 

Cette atténuation permet une participation plus équilibrée du Cnes à l’effort de redressement des comptes publics en ramenant l’effort de réduction qui lui est demandé pour l’exercice 2025 de 17 % à 13 % de sa subvention annuelle versée depuis le programme 193. 






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 132 , 136 )

N° 14

21 novembre 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

MM. Grégory BLANC et DOSSUS, Mme SENÉE, MM. BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 5

(État B)


Mission Relations avec les collectivités territoriales

I. – Modifier ainsi les ouvertures de crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

(majorer l’ouverture de)

-

(minorer l’ouverture de)

+

(majorer l’ouverture de)

-

(minorer l’ouverture de)

Concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements

 

 

 

 

Concours spécifiques et administration

50 000 000

 

50 000 000

 

TOTAL

50 000 000

 

50 000 000

 

SOLDE

+ 50 000 000

+ 50 000 000

II. – Modifier ainsi les annulations de crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

(majorer l’annulation de)

-

(minorer l’annulation de)

+

(majorer l’annulation de)

-

(minorer l’annulation de)

Concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements

50 000 000

 

50 000 000

 

Concours spécifiques et administration

 

 

 

 

TOTAL

50 000 000

 

50 000 000

 

SOLDE

- 50 000 000

- 50 000 000

 

 

Objet

Le présent amendement tire les conséquences du contrôle budgétaire « flash » conduit par la commission des finances du Sénat sur les dysfonctionnements dans la collecte de la taxe d’aménagement et leurs effets sur les collectivités territoriales : après un produit de 2,3 Mds€ en 2023, son rendement a reculé à 1,5 Md€ en 2024. Pour 2025, la DGFiP anticipe un rendement de seulement 1 Md€ en 2025.

Dans un communiqué de presse du 29 janvier 2025, le ministère de l’Économie et des Finances a reconnu des difficultés dans la collecte de la taxe d’aménagement et affirmé que les sommes dues seraient recouvrées et reversées. À ce jour, ni montant, ni calendrier, ni mesures de soutien transitoire ne sont annoncés. Nos collectivités, car privées d’autonomie fiscale, dépendent de réformes fiscales centralisées, mal anticipées et souffrant de graves dysfonctionnements de mise en œuvre.

Les rapporteurs sénatoriaux soulignent que cette chute brutale met en tension directe plusieurs services publics locaux, au premier rang desquels la préservation de l’environnement et les CAUE, dont le financement repose à environ 80 % sur la part départementale de la taxe d’aménagement. Face à ce constat, ils ont recommandé d’apporter un soutien financier aux départements les plus en difficulté par des avances ou garanties de ressources ; appelant également à une traduction de cette recommandation dans une loi de finances de fin de gestion.

Aussi, le présent amendement propose de majorer de 50 M€ les crédits du programme 122 « Concours spécifiques et administration ». L’ordre de grandeur retenu ne prétend évidemment pas compenser intégralement les pertes, mais correspond à un dispositif d’urgence cohérent avec l’objet d’un PLFG et la situation actuelle. En 2024, la commission des finances estime que la part départementale de la taxe d’aménagement a atteint 353 M€, mais seuls 155 M€ ont été effectivement collectés à ce stade pour 2025, avec une baisse prévisionnelle d’environ 36 % sur l’exécution finale, laissant entrevoir un trou de près de 70 M€. Représentant environ les trois quarts du manque estimé pour 2025, l’enveloppe proposée fournit un soutien de trésorerie significatif aux départements les plus exposés, sans créer de dépense pérenne. Elle permettrait de couvrir plusieurs mois de fonctionnement des structures les plus fragiles, le temps que les mesures structurelles envisagées par le Sénat (élargissement des acomptes, amélioration de la collecte) produisent leurs effets.

À des fins de recevabilité, cet amendement minore à due concurrence les crédits du programme concours spécifique et administration. Nous appelons cependant le Gouvernement à lever le gage.






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(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 132 , 136 )

N° 20

24 novembre 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


Article 5

(État B)


Mission Solidarité, insertion et égalité des chances

Modifier ainsi les ouvertures de crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

(majorer l’ouverture de)

-

(minorer l’ouverture de)

+

(majorer l’ouverture de)

-

(minorer l’ouverture de)

Inclusion sociale et protection des personnes

dont titre 2

112 507 038

112 507 038

Handicap et dépendance

Égalité entre les femmes et les hommes

TOTAL

112 507 038

112 507 038

SOLDE

+112 507 038

+112 507 038

 

Objet

Le présent amendement procède à une majoration des crédits de l’action 11 « prime d’activité et autres dispositifs » sur le programme 304 « Inclusion sociale et protection des personnes » afin de tenir compte des dernières actualisations dans les prévisions de prestations sociales financées par ce programme.






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Finances de fin de gestion pour 2025

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 132 , 136 )

N° 23

25 novembre 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


Article 7

(État D)


II, tableau, sixième ligne, première colonne

Après le mot :

territoriales

insérer les mots :

et aux collectivités régies par les articles 73, 74 et 76 de la Constitution

Objet

Amendement tendant à corriger une erreur matérielle.






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Finances de fin de gestion pour 2025

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 132 )

N° COORD-2

25 novembre 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE LIMINAIRE


I.                    Rédiger ainsi le tableau de l’article liminaire :

En % du PIB sauf mention contraire

2024

2025

2025

Projet de loi de finances de fin de gestion pour 2025

LPFP

2023-2027*

Ensemble des administrations publiques

 

Solde structurel (1)

-5,8

-5,1

-3,3

Solde conjoncturel (2)

0,0

-0,2

-0,4

Solde des mesures ponctuelles et temporaires (3)

-0,1

0,0

-0,1

Solde effectif (1 + 2 + 3)

-5,8

-5,4

-3,7

Dette au sens de Maastricht

113,2

116,0

109,6

Taux de prélèvements obligatoires (y.c UE nets des CI)

42,8

43,6

44,4

Dépense publique (hors CI)

56,6

56,8

55,0

Dépense publique (hors CI, en Md€)

1652

1698

1668

Évolution de la dépense publique hors CI en volume (%)1

2,1

1,7

0,8

Principales dépenses d’investissement (en Md€)2

26

28

34

Administrations publiques centrales

 

Solde

-5,3

-4,6

-4,3

Dépense publique (hors CI, en Md€)

651

664

658

Évolution de la dépense publique en volume (%)3

-0,8

1,2

1,9

Administrations publiques locales

 

Solde

-0,6

-0,5

-0,2

Dépense publique (hors CI, en Md€)

330

337

329

Évolution de la dépense publique hors CI en volume (%)3

3,2

1,2

0,2

Administrations de sécurité sociale

 

Solde

0,0

-0,3

0,7

Dépense publique (hors CI, en Md€)

778

805

779

Évolution de la dépense publique hors CI en volume (%)3

3,8

2,3

0,3

 

Les chiffres en comptabilité nationale relatifs au projet de loi de fin de gestion pour 2025 se réfèrent, pour 2024, au compte publié par l’Insee en comptabilité nationale en base 2020, et pour 2025, aux prévisions du Gouvernement dans la même base. Les prévisions relatives à la loi de programmation des finances publiques pour les années 2023 à 2027 en comptabilité nationale, antérieures au changement de base des comptes nationaux français, étaient relatives à la base antérieure des comptes nationaux, la base 2014.

* Loi de programmation des finances publiques pour les années 2023 à 2027.

1A champ constant.

2Au sens du projet de loi de programmation des finances publiques pour 2023-2027.

3A champ constant, hors transferts entre administrations publiques.

 

 

Objet

Cet amendement met à jour les prévisions sous-jacentes au projet de loi de finances de fin de gestion pour 2025 concernant les grands agrégats de finances publiques présentés dans l’article liminaire.

L’amendement tient compte des modifications issues de la discussion en séance publique.






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Finances de fin de gestion pour 2025

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 132 )

N° COORD-1

25 novembre 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 4


I. – Rédiger ainsi le tableau de l'alinéa 1 :

(en millions d'euros*)  

 RESSOURCES

 CHARGES

 SOLDE

dont fonctionnement

dont fonctionnement

dont investissement

dont investissement

Budget général

 

 

 

 

 

Recettes fiscales** / dépenses***

+3 734

+3 734

 

-4 110

-3 915

-195

 

Recettes non fiscales

+2 148

+2 058

+90

 

 

 

 

Recettes totales / dépenses totales

+5 882

+5 792

+90

-4 110

-3 915

-195

 

À déduire : Prélèvements sur recettes au profit des collectivités territoriales et de l'Union européenne

+800

+800

 

 

 

 

 

Montants nets pour le budget général

+5082

+4992

+90

-4110

-3915

-195

+9192

Évaluation des fonds de concours et des attributions de produits

 

 

 

0

0

0

 

Montants nets pour le budget général, y compris fonds de concours

+5082

+4992

+90

-4110

-3915

-195

 

Budgets annexes

 

 

 

 

 

 

 

Contrôle et exploitation aériens

+99

+99

 

-14

-11

-4

+114

Publications officielles et information administrative

 

 

 

-1

-1

0

+1

Totaux pour les budgets annexes

+99

+99

 

-15

-12

-4

+115

Évaluation des fonds de concours et des attributions de produits :

 

 

 

 

 

  - Contrôle et exploitation aériens

 

 

0

0

 

 

  - Publications officielles et information

 

 

0

0

 

 

    administrative

 

 

 

 

 

 

Totaux pour les budgets annexes y compris fonds de concours

+99

+99

 

-15

-12

-4

 

Comptes spéciaux

 

 

 

 

 

 

 

Comptes d'affectation spéciale

-3 748

-484

-3 264

+40

+40

0

-3 787

Comptes de concours financiers

-2 754

-2 754

-3 231

+10

-3 242

+477

Comptes de commerce (solde)

 

 

 

 

+76

Comptes d'opérations monétaires (solde)

 

 

 

 

0

Solde pour les comptes spéciaux

 

 

 

 

-3234

Solde général

 

 

 

 

 

 

+6073

 

II. – Rédiger ainsi le tableau de l'alinéa 3 :

(en milliards d’euros)

Besoin de financement

Amortissement de la dette à moyen et long termes

168,0

          Dont remboursement du nominal à valeur faciale

166,1

          Dont suppléments d'indexation versés à l'échéance (titres indexés)

1,9

Amortissement de la dette reprise de SNCF Réseau

1,1

Amortissement des autres dettes reprises

0,0

Déficit à financer

131,5

Autres besoins de trésorerie

-1,9

       Total

298,7

Ressources de financement

Émissions de dette à moyen et long termes nettes des rachats

300,0

Ressources affectées à la Caisse de la dette publique et consacrées au désendettement

0,0

Variation nette de l'encours de titres d'État à court terme

5,8

Variation des dépôts des correspondants

0,0

Variation des disponibilités du Trésor à la Banque de France et des placements de trésorerie de l'État

3,2

Autres ressources de trésorerie

-10,3

       Total

298,7

Objet

Le présent amendement a pour objet de traduire, dans le tableau relatif à l’équilibre du budget de l’État, l’incidence des votes intervenus dans le cadre de l’examen de la seconde partie du projet de loi de finances de fin de gestion (PLFG) pour 2025 au Sénat.

Dans le PLFG pour 2025 transmis au Sénat dans sa version initiale après rejet par l’Assemblée nationale, le solde budgétaire s’établissait à -132,4 Md€. À l’issue de l’examen de la première partie du PLFG au Sénat, le solde budgétaire de l’État a été porté à -132,8 Md€. À l’issue de l’examen de la seconde partie, le solde budgétaire de l’État est porté à -132,9 Md€ en dégradation de -143 M€ par rapport à la première partie.

Cette évolution résulte de l’adoption des amendements suivants :

·       Sur la mission « Administration générale et territoriale de l’État », une minoration des annulations de 10 M€ en autorisations d’engagement (AE) et en crédits de paiement (CP) du fait de l’adoption de l’amendement n° 3 ;

·       Sur la mission « Écologie, développement et mobilité durables », une minoration des annulations de 0,1 M€ en AE et en CP du fait l’adoption de l’amendement n° 8 au bénéfice du Cerema ;

·       Sur la mission « Économie », une minoration des annulations de 0,5 M€ en CP du fait de l’adoption des amendements n° 5 et 16 du fonds postal national de péréquation territoriale ;

·       Sur la mission « Recherche et enseignement supérieur », une minoration des annulations de 20 M€ en AE et en CP du fait de l’adoption de l’amendement n° 7 au bénéfice du CNES ;

·       Sur la mission « Solidarité, insertion et égalité des chances », une majoration des ouvertures de 112,5 M€ en AE et en CP du fait de l’adoption de l’amendement n° 20 du Gouvernement.

Il est également tenu compte de l’adoption d’amendements prévoyant un redéploiement de crédits entre programmes d’une même mission et qui n’ont pas d’effet sur le solde :

·       Sur la mission « Cohésion des territoires », 16,2 M€ au bénéfice des CPER/CPIER relevant du Fonds national d’aménagement et de développement du territoire (amendement n° 4) ;

·       Sur la mission « Écologie, développement et mobilité durables », 2,9 M€ au bénéfice du Cerema (amendement n° 8) ;

·       Sur la mission « Économie », 51,5 M€ au bénéfice du fonds postal national de péréquation territoriale (amendements n° 5 et 16) et 9 M€ au bénéfice des pôles de compétitivité (amendements n° 6 et 17).

Par ailleurs, sur la mission « Économie », les AE annulées sont minorées de 61 M€ du fait de l’adoption des amendements n° 5, 6, 16 et 17.

Le déficit à financer en résultant dans le tableau de financement de l’État, estimé à - 131,4 Md€ en fin de première partie, s’élève à -131,5 Md€ à l’issue de l’examen de la seconde partie du PLFG pour 2025. En conséquence, la variation des disponibilités du Trésor à la Banque de France et des placements de trésorerie de l’État est portée à +3,2 Md€.