Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2026

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 138 , 143, 144)

N° I-1017

24 novembre 2025


En attente de recevabilité financière

 

AMENDEMENT

présenté par

C
G  

M. FARGEOT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 25


Après l’article 25

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au premier alinéa de l’article 281 octies du code général des impôts, le taux : « 2,10 % » est remplacé par le taux : « 5,50 % ».

II. – Les dispositions du présent article entrent en vigueur le 1er janvier 2026.

Objet

Cet amendement propose de relever le taux de taxe sur la valeur ajoutée des livraisons de médicaments et produits pharmaceutiques. Ce relèvement n’impacte pas les comptes de la sécurité sociale dont les remboursements sont calculés en hors taxes.

 En effet, le taux réduit de taxe sur la valeur ajoutée de 2,1 %, historiquement réservé à un nombre très limité de biens et services, constitue une spécificité française dont la lisibilité fiscale s’est progressivement dégradée.

 Les dispositifs comparables ont été harmonisés dans beaucoup d’États membres autour d’un taux réduit unique, généralement compris entre 5 % et 7 %, et s’inscrivent dans une logique de simplification et de cohérence fiscale.

Le présent amendement propose de remplacer le taux hyper-réduit de 2,1 % par le taux réduit de 5,5 %, afin de renforcer la cohérence de la structure des taux de TVA et de contribuer à la lisibilité du système fiscal.

Cette harmonisation permet une recette supplémentaire estimée à environ X milliards d’euros en année pleine, tout en maintenant la neutralité pour les assurés sociaux : une clause expresse précise que la hausse du taux ne peut entraîner une augmentation mécanique du coût remboursé par l’assurance maladie.

Le taux de 5,5 % demeure l’un des plus faibles d’Europe pour les biens essentiels, et la mesure proposée ne modifie en rien l’accès aux soins ni le niveau de protection sociale. Elle participe d’un effort global de simplification de la fiscalité, alignant les taux réduits autour de deux niveaux : 5,5 % et 12,5 %.