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Direction de la séance |
Projet de loi Projet de loi de finances pour 2026 (1ère lecture) SECONDE PARTIE MISSION MÉDIAS, LIVRE ET INDUSTRIES CULTURELLES (n° 138 , 139 , 144) |
N° II-1690 4 décembre 2025 |
AMENDEMENTprésenté par |
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Mmes DANIEL, Sylvie ROBERT et MONIER, M. KANNER, Mme BROSSEL, MM. CHANTREL et LOZACH, Mme MATRAY, MM. ROS, ZIANE, BOURGI, FICHET, MARIE, MONTAUGÉ, MÉRILLOU, MICHAU, PLA et REDON-SARRAZY, Mme CANALÈS, M. Patrice JOLY, Mme Gisèle JOURDA, M. UZENAT et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain Article 49 (crédits de la mission) (État B) |
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(en euros)
Modifier ainsi les crédits des programmes :
(en euros)
Programmes | Autorisations d’engagement | Crédits de paiement | ||
| + | - | + | - |
Presse et médias |
| 1 600 000 |
| 1 600 000 |
Livre et industries culturelles | 1 600 000 |
| 1 600 000 |
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TOTAL | 1 600 000 | 1 600 000 | 1 600 000 | 1 600 000 |
SOLDE | 0 | 0 | ||
Objet
Le Centre national de la musique (CNM) a engagé 4,6 M€ pour l’organisation de la France Music Week, sur la base d’un engagement de l’État de couvrir l’intégralité de cette dépense. Or seulement 3 M€ seront remboursés, créant une impasse immédiate de 1,6 M€.
Cette insuffisance compromet l’équilibre financier du CNM et l’amène à devoir réduire ses dispositifs d’intervention, notamment à destination des labels indépendants, des scènes locales et des artistes émergents.
Le présent amendement propose donc de rétablir la subvention pour charges de service public du CNM à un niveau cohérent avec les charges effectivement transférées par l’État.
Afin d’assurer la recevabilité financière de cet amendement, il est donc proposé de majorer de 1 600 000 €, en AE et en CP, en autorisations d’engagements et en crédits de paiement, les crédits de l’action « Industries culturelles et musicales » du programme n° 334 « Livre et industrie culturelle » et de minorer à due concurrence, ceux de l’action 01 « relations financières avec l'Agence France Presse » du programme n° 180 « Presse et médias ».
Dans les faits, nous ne souhaitons aucunement réduire de 1 600 000 euros les crédits l’Agence France Presse. Il reviendra donc au Gouvernement de procéder à l’abondement de crédits qui s’impose.