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Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2026

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 138 , 139 , 140, 143)

N° II-2025

8 décembre 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

Mme LAVARDE

au nom de la commission des finances


Article 49 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

 

 

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

16 000 000

 

15 000 000

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

Écologie – mise en extinction du plan de relance

 

 

 

 

TOTAL

 

16 000 000

 

15 000 000

SOLDE

- 16 000 000

- 15 000 000

Objet

Cet amendement s’inscrit dans une démarche de rationalisation des moyens des opérateurs de l’État. Au regard du contexte budgétaire contraint dans lequel nous nous trouvons actuellement, il est indispensable de mutualiser au maximum les services support des opérateurs et des administrations centrales et déconcentrées, et de revoir le périmètre d’intervention des agences. 

Le présent amendement prévoit ainsi de baisser les crédits de l’action 12 « Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) » du programme 181 « Prévention des risques » de 16 millions d’euros en autorisations d’engagement (AE) et de 15 millions d’euros en crédits de paiement (CP), répartis de la manière suivante :

- le transfert le soutien aux projets d’éco-conception, de réemploi et de recyclage dans les entreprises vers les filières à responsabilité élargie du producteur (REP). Ces politiques peuvent en effet être prises en charge par les éco-organismes eux-mêmes, dont la trésorerie est particulièrement importante (- 10 millions d’euros en AE=CP) ;

- rationaliser et mettre en commun avec les autres agences qui relève du périmètre du ministère de la transition ainsi que du Commissariat général au développement durable (CGDD) les moyens relatifs à la recherche, l’expertise et le traitement des données
(- 4 millions d’euros en AE=CP) ;

- suppression des programmes relatifs à l’Europe et à l’international, qui pourraient être assurés directement par l’administration centrale (-2 millions d’euros en AE et - 1 million d’euros en CP).