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Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2026

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 138 , 139 , 140, 142, 143)

N° II-318 rect.

1 décembre 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. BUIS

et les membres du groupe Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants


Article 49 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

 

 

 

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

 

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 4 500 000

 

4 500 000 

Interventions territoriales de l’État

4 500 000

 

4 500 000

 

TOTAL

4 500 000

4 500 000

4 500 000

4 500 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le présent amendement vise à renforcer les moyens consacrés à la gestion des algues sargasses en Guadeloupe et en Martinique, véritables problèmes environnementaux affectant l’environnement, la santé publique et l’économie locale. La décomposition des algues produit de l’hydrogène sulfuré, nocif pour la population et susceptible de provoquer des troubles respiratoires et d’autres problèmes sanitaires. Les flux d’arrivée des sargasses restent irréguliers et augmentent avec le réchauffement climatique, rendant les moyens actuels insuffisants pour assurer un ramassage efficace en mer et sur les côtes.

Les conséquences de cette pollution touchent plusieurs domaines : elles dégradent les écosystèmes côtiers, perturbent les activités économiques comme la pêche et le tourisme, et affectent directement les conditions de vie des habitants. Pour répondre à ces besoins sanitaires, environnementaux et économiques, cet amendement propose d’abonder le plan Sargasses II de 4,5 millions d’euros en autorisations d’engagement et en crédits de paiement. Ce financement serait assuré par un transfert de crédits depuis l’action « Réglementation, politique technique et qualité de la construction » du programme « Politique de la ville » , afin de respecter les règles de recevabilité budgétaire posées par l’article 40 de la Constitution.

Cette mesure permet de garantir un ramassage plus efficace des algues, de réduire l’exposition des populations aux risques sanitaires et de soutenir les activités économiques locales. Le Gouvernement est invité à lever le gage en cas d’adoption afin que l’ensemble des crédits puisse être mobilisé pour répondre à ce problème environnemental et sanitaire.