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Direction de la séance |
Projet de loi Projet de loi de finances pour 2026 (1ère lecture) SECONDE PARTIE MISSION OUTRE-MER (n° 138 , 139 , 140, 145) |
N° II-428 1 décembre 2025 |
AMENDEMENTprésenté par |
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MM. DUROX, HOCHART et SZCZUREK Article 49 (crédits de la mission) (État B) |
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I. – Créer le programme :
Plan global pour le droit d’accès à l’eau en Outre Mer
II. - En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :
(en euros)
Programmes | Autorisations d’engagement | Crédits de paiement | ||
| + | - | + | - |
Emploi outre-mer dont titre 2 |
| 50 000 000 |
| 50 000 000 |
Conditions de vie outre-mer |
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Plan global pour le droit d’accès à l’eau en Outre Mer | 50 000 000 |
| 50 000 000 |
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TOTAL | 50 000 000 | 50 000 000 | 50 000 000 | 50 000 000 |
SOLDE | 0 | 0 | ||
Objet
Le droit d’accéder à l’eau potable est un droit reconnu dans de nombreux pays et par plusieurs
organisations internationales dont la France est membre. Par exemple, la résolution de l’assemblée
générale de l’Organisation des Nations Unies (ONU) du 28 juillet 2010 reconnaît « l’importance
que revêt l’accès équitable à une eau potable salubre et propre et à des services d’assainissement,
qui fait partie intégrante de la réalisation de tous les droits de l’homme ».
Or, selon le Conseil économique, social et environnemental (CESE), 31,7 % de la population
mahoraise n’a pas accès à l’eau courante dans son logement.
Entre 15 et 20 % des Guyanais sont privés d'eau potable alors que la Guyane dispose de la troisième
réserve d’eau du monde.
Un habitant sur deux de la Réunion ne peut pas boire l’eau du robinet, car elle est impropre à la
consommation.
Le manque d’assainissement, la défaillance ou l’absence de réseaux d’adduction et la contamination
de l’eau illustrent la diversité et la gravité des problématiques rencontrées par nos compatriotes
ultramarins. Dans ce contexte, le présent amendement vise à attirer l’attention sur la nécessité de
mettre en place un véritable « Plan d’urgence » afin de garantir pleinement le droit d’accès à l’eau
dans les Outre-mer, en conformité avec les engagements internationaux de la France et dans le
respect du principe d’égalité républicaine entre tous les territoires.
Il est ainsi proposé de créer un nouveau programme intitulé : « Plan global pour le droit d’accès à
l’eau des Outre-mer », abondé, en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, de 50 000
000 d’euros. Pour les besoins de la recevabilité financière, le présent amendement prévoit de
minorer les crédits, en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, d’un montant de 50
000 000 d’euros pour l’action n° 01 : « Soutien aux entreprises » du programme n° 138 : « Emploi
des outre-mer ».
En cas d'adoption de l'amendement, il est demandé au Gouvernement de lever cette dernière
compensation.