Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2026

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 138 , 139 , 144)

N° II-455 rect.

4 décembre 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme Nathalie DELATTRE, MM. LAOUEDJ et BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, M. CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. FIALAIRE, GOLD et GUIOL, Mme JOUVE, M. MASSET, Mme PANTEL et M. ROUX


Article 49 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

93 000 000

 

93 000 000

 

93 000 000

  

93 000 000

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

64 400 000

 

64 400 000

 

64 400 000

  

64 400 000

 

Vie de l’élève

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

33 100 000

 

33 100 000

 

33 100 000

  

33 100 000

 

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

190 500 000

190 500 000

 

190 500 000

190 500 000

Enseignement technique agricole

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

190 500 000

190 500 000

190 500 000

190 500 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Les suppressions prévues de 4 018 postes d’enseignants en 2026 interviennent alors que la baisse démographique pourrait être utilisée pour améliorer le taux d’encadrement. Le solde positif affiché dans le PLF résulte de la création temporaire de postes de stagiaires liée à la réforme du concours, sans compenser les suppressions d’emplois titulaires qui apparaîtront pleinement dès la fin de la période transitoire en 2028.

Dans les territoires ruraux, où les écoles reposent souvent sur des effectifs réduits et une organisation pédagogique plus fragile, la suppression de postes d’enseignants aurait un impact immédiat sur la continuité du service et l’équilibre des classes. Le maintien des emplois concernés est indispensable pour éviter des regroupements excessifs, préserver la présence d’options et de dispositifs de soutien, et garantir un taux d’encadrement adapté à des établissements déjà confrontés à des contraintes structurelles fortes.

La répartition des crédits suit la structure des 4 018 postes supprimés entre le premier degré, le second degré et l’enseignement privé, afin de compenser chaque suppression à due proportion des effectifs concernés.

Aux fins de recevabilité financière, cet amendement : 

- Augmente les crédits de titre 2 à hauteur de 93 M€ sur le programme 140, 64,4 M€ sur le programme 141 et 33,1 M€ sur le programme 139, soit 190,5 M€ au total.

- Réduit les crédits du programme 214 à due concurrence. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.