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Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2026

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 138 , 139 , 140, 142, 143)

N° II-718

1 décembre 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. SZCZUREK, HOCHART et DUROX


Article 49 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

157 585 000 

 

157 585 000  

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

 

 

 

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

 

157 585 000  

 

157 585 000  

SOLDE

 -157 585 000 

-157 585 000  

Objet

D’après le rapport IGF/IGÉSR de mai 2025, le secteur associatif repose à hauteur de 45 % sur des financements publics. En 2023, ces financements ont atteint 53,4 milliards d’euros, soit une somme colossale provenant des contribuables. Bien que certaines activités associatives soient indiscutables en termes d’utilité sociale, une part importante de ces fonds demeure inutilisée, dans la mesure où de nombreuses associations se livrent à des pratiques de thésaurisation depuis la crise du Covid. À la fin de 2024, la trésorerie globale des associations aurait ainsi atteint 101 milliards d’euros, soit l’équivalent du rendement de l’impôt sur le revenu pour la même année.

Dans un contexte où les finances publiques sont de plus en plus contraintes, il devient difficilement acceptable que les contribuables financent, à de tels montants, des associations qui, dans bien des cas, se contentent de gérer des activités récréatives ou, pire encore, militent pour des causes idéologiques éloignées de l’intérêt général. Si l'on comprend la nécessité de maintenir les dispositifs de défiscalisation des dons, il devient urgent de questionner le bien-fondé du subventionnement direct par l’État, qui a atteint 9,52 milliards d’euros pour le seul budget général en 2024. Ce montant, versé à des structures dont certaines poursuivent des objectifs politiques contestables, mérite une réévaluation profonde.

Dans le cadre de son plan d’économies de 3,2 milliards d’euros sur le secteur associatif, le Rassemblement national propose de réduire les crédits alloués au programme 177 « Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables » d’un montant de 157 585 000 € en autorisations d’engagement et en crédits de paiement.

Ce programme a, en effet, notamment subventionné l’association Coallia, qui, par ses actions en justice contre l’État, soutient des causes telles que les droits des migrants, souvent au détriment de la politique migratoire nationale. L’objectif est ainsi de recentrer les financements publics sur des actions véritablement utiles à la collectivité, tout en rétablissant une certaine équité dans l’utilisation de l’argent des contribuables.