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Proposition de loi

Formations en santé

(1ère lecture)

(n° 36 , 35 , 30)

N° 1 rect. bis

20 octobre 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. CHASSEING et CAPUS, Mme BESSIN-GUÉRIN, MM. Alain MARC, MÉDEVIELLE et WATTEBLED, Mme LERMYTTE, MM. BRAULT, Vincent LOUAULT, MALHURET et FIALAIRE, Mmes BONFANTI-DOSSAT et JACQUEMET, MM. DHERSIN et MENONVILLE, Mme GUIDEZ, M. DAUBET et Mme PERROT


ARTICLE 2


Alinéa 1

Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

La procédure d’admission directe n’est possible que lorsque les capacités d’accueil maximales des formations de pharmacie de premier cycle n’ont pas été atteintes l’année précédente.

Objet

L’article 2 consiste en une expérimentation de 5 ans permettant l’accès direct, via Parcoursup, aux études de premier cycle de pharmacie pour un nombre limité (30 %) d’étudiants. S’il existe effectivement un problème d’attractivité de la filière avec 1100 places vacantes en 2022 et encore 200 places cette année, créer un système automatique, même expérimental, d’accès direct pour certains étudiants et maintenir un concours pour d’autres représenterait une rupture d’égalité entre eux. Cela reviendrait à créer, de nouveau, un système avec deux voies d’accès aux études de pharmacie alors que l’un des objectifs de la présente proposition de loi est justement de supprimer le système double actuel (PASS-LAS). C’est pourquoi le présent amendement propose donc que la possibilité d’admission directe en année N soit conditionnée à l’existence de places vacantes en année N-1.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(1ère lecture)

(n° 36 , 35 , 30)

N° 2

17 octobre 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Sagesse du Sénat
Rejeté

Mmes BRULIN, APOURCEAU-POLY, SILVANI

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE 2


Supprimer cet article.

Objet

L’expérimentation prévue à l’article 2 visant à créer un accès direct aux études de premier cycle de pharmacie vise à répondre au phénomène de places vacantes constatées dans cette filière.

Les places laissées vacantes aujourd’hui dans les études de pharmacie vont aggraver demain les déserts médicaux subis par nos concitoyennes et nos concitoyens.

Le système actuel PASS-LAS n’a pas atteint ses objectifs de démocratisation des études de santé mais la proposition d’un accès direct via Parcoursup, aux études de pharmacie pour 30 % des étudiants ne va pas y apporter de solution au contraire elle risque d’accentuer l’illisibilité du système avec deux voies parallèles.

Pour l’ensemble de ces raisons, cet amendement vise la suppression de l’article 2.






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(n° 36 , 35 , 30)

N° 3

17 octobre 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes BRULIN, APOURCEAU-POLY, SILVANI

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l’article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Par dérogation aux articles L. 612-3 et L. 612-3-2 du code de l’éducation, les bacheliers s’inscrivent directement dans l’institut de formation en soins infirmiers de leur choix. Les modalités de sélection des instituts sont fixées par décret au niveau national.

Objet

Depuis la disparition du concours en 2019 et le rattachement des IFSI à Parcoursup le nombre d’abandon lors de la première année de soins est passé de 5,3 % à 7,5 % soit trois fois plus en dix ans.

Cet amendement vise donc à sortir les formations en soins infirmiers de Parcoursup.

Les auteurs avaient déposé un amendement identique au mois de mai lors de l’examen de la Proposition de loi profession d’infirmier, la rapporteur avait rendu un avis défavorable estimant que : « cette mesure nécessite une étude d’impact préalable et des concertations avec les étudiants infirmiers, ce que le délai d’examen du texte rend impossible ».

Le ministre de la santé, Yannick Neuder, avait exprimé un « avis mitigé » et proposé une « collaboration avec la commission des affaires sociales du Sénat » acceptée par le Président de la Commission des affaires sociales.

Notre collègue Philippe Mouiller avait suggéré que la mission d’évaluation sur le Pass-LAS « élargisse son périmètre de travail à ce sujet. Tous les membres de la commission qui le souhaitent seront invités à y participer. » Depuis le mois de mai, aucune audition sur l’accès direct des étudiants aux instituts en soins infirmiers n’a été organisée par les rapporteurs de la mission.

Si le contexte politique peut expliquer les difficultés à organiser des travaux avec les services du ministère de la santé, nous demeurons persuadés que la plateforme Parcoursup constitue un frein à l’accès aux études de santé et d’infirmier.






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(n° 36 , 35 , 30)

N° 4

17 octobre 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes BRULIN, APOURCEAU-POLY, SILVANI

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 3


Après l’article 3

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur les conditions des stages et des rémunérations des internes et des externes en médecine.

Objet

Le présent amendement demande au Gouvernement de remettre au Parlement un rapport d’évaluation sur les conditions des stages et des rémunérations des internes et des externes en médecine.

Actuellement, les internes et les externes subissent des conditions de travail qui nuisent à la qualité de la prise en charge en santé et met en danger leur propre santé.

Les politiques d’austérité et les pénuries de professionnels contribuent largement aux démissions des professionnels motivés et convaincus par le service public hospitalier. A cela s’ajoute l’encadrement insuffisant des étudiants stagiaires et les agressions sexistes et sexuelles subies par des étudiantes.

Cette situation nécessite de proposer des réformes profondes pour garantir des conditions de stages et de rémunération dignes.

Tel est le sens de cet amendement.






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N° 5

17 octobre 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes SOUYRIS, PONCET MONGE, OLLIVIER et de MARCO, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT, MELLOULI et SALMON et Mmes SENÉE et Mélanie VOGEL


ARTICLE 1ER


Alinéa 21, première phrase

Compléter cette phrase par les mots :

, incluant un volet consacré à la santé environnementale et à la transition écologique

Objet

Le présent amendement propose d’intégrer, au sein de la formation du premier cycle des études de santé, un volet consacré à la santé environnementale et à la transition écologique.

Cette évolution répond à un double impératif : scientifique et sociétal. D’une part, les données épidémiologiques mettent en évidence l’impact croissant des facteurs environnementaux sur la santé humaine — exposition à la pollution de l’air, aux substances chimiques et perturbateurs endocriniens, au bruit, aux conditions de logement et de travail, ou encore aux effets du changement climatique. Ces expositions contribuent de manière significative au développement des maladies chroniques, des cancers, des troubles respiratoires, métaboliques ou neurologiques. D’autre part, la transition écologique du système de santé elle-même suppose que les futur·e·s professionnel·le·s soient formé·e·s à des pratiques de prévention, de soins et d’organisation respectueuses des ressources, des écosystèmes et de la santé planétaire.

Introduire ce volet dès la première année de formation permettra d’ancrer une culture commune de la santé globale, articulant les dimensions humaines, sociales et environnementales. Cela contribuera à renforcer la capacité des étudiant·e·s à comprendre et prévenir les risques liés à l’environnement, à promouvoir des comportements favorables à la santé, et à accompagner les transformations nécessaires du système de santé face aux défis climatiques et sanitaires à venir.

En reconnaissant la santé environnementale comme une composante essentielle de la formation initiale, cet amendement participe à la mise en œuvre d’une politique de santé publique plus préventive, équitable et durable, conforme aux objectifs nationaux et internationaux de santé et de développement durable.






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(n° 36 , 35 , 30)

N° 6

17 octobre 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

Mmes SOUYRIS, PONCET MONGE, de MARCO et OLLIVIER, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT, MELLOULI et SALMON et Mmes SENÉE et Mélanie VOGEL


ARTICLE 1ER



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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(n° 36 , 35 , 30)

N° 7

17 octobre 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes SOUYRIS, PONCET MONGE, OLLIVIER et de MARCO, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT, MELLOULI et SALMON et Mmes SENÉE et Mélanie VOGEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 1ER


Après l’article 1er

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Dans un délai d’un an à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur la possibilité de déployer à titre expérimental des écoles normales des métiers de la santé, véritables lycées spécialisés post-baccalauréat, permettant d’assurer la diversification sociale et territoriale des étudiants accédant aux filières de formation médicales et paramédicales.

Objet

Le présent amendement propose la remise par le Gouvernement d’un rapport étudiant la création, à titre expérimental, d’Écoles normales des métiers de la santé (ENMS). Cette proposition s’inscrit dans la continuité des réflexions du groupe de travail transpartisan sur les déserts médicaux de l’Assemblée nationale et répond à une urgence démocratique : repenser la formation des soignant·e·s à l’échelle locale, dans un esprit d’équité et de solidarité.

Inspirées des anciennes Écoles normales qui, sous les lois Ferry, ont formé plusieurs générations d’instituteur·ices, les ENMS auraient pour vocation de former, au plus près des territoires, les futur·e·s professionnel·le·s de santé dont notre pays a aujourd’hui un besoin urgent.

L’expérimentation pourrait être déployée en priorité dans les départements caractérisés par une offre de soins insuffisante ou par des difficultés d’accès aux soins, au sens du 1° de l’article L. 1434-4 du code de la santé publique. Ces établissements, implantés sous la forme de lycées ou de sections spécialisées, proposeraient un enseignement initial aux métiers de la santé, combinant formation théorique, stages de découverte et accompagnement à l’orientation.

Les ENMS viseraient à favoriser l’égalité d’accès aux carrières médicales et paramédicales en ouvrant ces formations à des publics diversifiés, notamment issus de milieux modestes ou de zones rurales. Elles joueraient un rôle d’ascenseur social et contribueraient à reconstruire un maillage sanitaire de proximité.

Le modèle contractuel proposé garantirait aux étudiant·e·s des études financées, un internat d’excellence, ainsi qu’une bourse de vie, en contrepartie d’un engagement d’exercice sur le territoire pendant dix ans une fois diplômé·e·s. Ce mécanisme permettrait de renforcer durablement la présence médicale dans les zones sous-dotées, tout en consolidant le lien entre formation, ancrage territorial et service public de la santé.






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(n° 36 , 35 , 30)

N° 8

17 octobre 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

Mmes SOUYRIS, PONCET MONGE, de MARCO et OLLIVIER, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT, MELLOULI et SALMON et Mmes SENÉE et Mélanie VOGEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 3



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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(n° 36 , 35 , 30)

N° 9

17 octobre 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes SOUYRIS, PONCET MONGE, OLLIVIER et de MARCO, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT, MELLOULI et SALMON et Mmes SENÉE et Mélanie VOGEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 3


Après l’article 3

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur la prévention, la détection et la prise en charge des violences sexistes et sexuelles dans les formations en santé.

Ce rapport présente :

1° Un état des lieux des signalements, procédures disciplinaires et dispositifs de soutien existants au sein des universités, facultés, établissements hospitaliers et structures de stage accueillant des étudiantes et étudiants en santé ;

2° Des propositions visant à renforcer la prévention et la formation obligatoire des encadrants, tuteurs et référents de stage en matière de lutte contre les violences sexistes et sexuelles ;

3° La création, dans chaque université comportant une faculté ou école de santé, d’un référent violences sexistes et sexuelles dédié aux formations médicales et paramédicales ;

4° Les modalités de coopération entre les établissements d’enseignement supérieur, les hôpitaux et les associations étudiantes pour favoriser la libération de la parole, le signalement et la protection des victimes.

Objet

Le présent amendement vise à renforcer la lutte contre les violences sexistes et sexuelles (VSS) dans les études de santé, en instaurant un rapport d’évaluation et de propositions concrètes pour améliorer la prévention, la formation et la protection des étudiant·e·s.

Les études de santé, du fait de leur durée, de leur hiérarchie et du poids des cultures professionnelles, exposent particulièrement les étudiant·e·s aux risques de harcèlement moral, sexuel ou sexiste, tant dans les amphithéâtres que lors des stages hospitaliers. De nombreux témoignages et enquêtes, notamment une campagne contre les violences sexuelles et sexistes dans l’enseignement supérieur et la recherche (MESR) et une enquête du Conseil national de l’Ordre des médecins, ont mis en lumière l’ampleur de ces situations et le manque de dispositifs adaptés dans certaines filières médicales et paramédicales.

Ce rapport permettra d’objectiver les carences, de formuler des mesures concrètes — formation obligatoire à la prévention des VSS pour les encadrant·e·s, création de référent·e·s spécialisés, articulation entre universités et hôpitaux — et de garantir un environnement d’apprentissage sûr, respectueux et égalitaire pour tou·te·s les étudiant·e·s en santé.

En rendant ce rapport public et en l’assortissant d’un débat parlementaire, l’amendement affirme que la lutte contre les VSS n’est pas accessoire mais structurelle, condition essentielle de la qualité et de l’éthique de la formation médicale et paramédicale.






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(n° 36 , 35 , 30)

N° 10

17 octobre 2025




Cet amendement a été retiré avant séance.





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(n° 36 , 35 , 30)

N° 11

17 octobre 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

M. MILON


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 5


Après l’article 5

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après l’article L. 632-5 du code de l’éducation, il est inséré un article L. 632-5-... ainsi rédigé :

« Art. L. 632-5-.... – Dans le cadre de leur formation, les étudiants en médecine effectuant leur internat bénéficient d’un enseignement à la déontologie médicale, sous la responsabilité de l’université, en lien avec le conseil de l’ordre des médecins. »

Objet

La déontologie médicale constitue l’un des piliers essentiels de la profession de médecin.

Si les études médicales prévoient aujourd’hui des enseignements d’éthique et de droit de la santé, ceux-ci sont principalement dispensés avant l’internat, c’est-à-dire avant que les étudiants ne soient confrontés directement à l’exercice clinique et à la prise de décision médicale.

L’internat représente pourtant un moment charnière de la formation, au cours duquel les futurs médecins exercent sous supervision et affrontent des situations relationnelles et professionnelles complexes. Par ailleurs, les internes et les docteurs juniors peuvent être en situation de pleine responsabilité notamment lorsqu’ils sont amenés à remplacer un médecin.

Prévoir un enseignement à la déontologie médicale répond à plusieurs objectifs :

• Consolider la culture de la responsabilité et du respect des principes fondamentaux de la profession pour des internes qui sont sur la voie de la professionnalisation.

• Garantir le respect des droits des patients et la qualité de la relation de soin ;

• Prévenir les risques de manquements déontologiques et de dérives comportementales ;

• Inscrire durablement la déontologie au cœur de la pratique médicale.

Cet enseignement, conçu en partenariat avec le Conseil de l’Ordre des médecins, permettrait de rapprocher la formation universitaire et la réalité du terrain, en dotant les internes des repères nécessaires à un exercice responsable dans le respect de la déontologie médicale.

Cette formation a pour objectif d’aider les futurs soignants à comprendre leurs droits et leurs devoirs, afin qu’ils prennent conscience de leur responsabilité, adoptent un comportement adapté, soient en mesure de se protéger efficacement et identifient les situations à risque






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(n° 36 , 35 , 30)

N° 12 rect.

20 octobre 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Sagesse du Sénat
Rejeté

Mmes BOURCIER, LERMYTTE et BESSIN-GUÉRIN et MM. BRAULT et CHEVALIER


ARTICLE 2


Supprimer cet article.

Objet

En ouvrant la possibilité d’une admission directe d’étudiants en premier cycle de pharmacie après le lycée par Parcoursup, l’article 2 cible le problème de places vacantes dans la filière. Cette mesure, qui de prime abord peut sembler séduisante car recommandée par la Cour des comptes, risque au contraire d’aggraver un phénomène qui n’est malheureusement pas nouveau et doit être traité efficacement.

Selon l’Association nationale des étudiants en pharmacie de France (ANEPF) en effet, 55 % des étudiants en pharmacie déclarent qu’ils n’auraient pas choisi cette filière si la sélection avait eu lieu dès le lycée, avant de la choisir en première année. La filière pharmacie souffre d’un déficit de visibilité au lycée que la première année de santé vient compenser, en permettant la découverte des différentes professions et donc un choix éclairé des étudiants. Alors que les taux d’abandon dès la première année des études de santé sont encore bien trop élevés, avec les conséquences que l’on connaît pour nos jeunes en termes de santé mentale notamment, précipiter ce choix serait contreproductif.

A plus long terme et si elle venait à être généralisée, cette mesure risquerait donc d’alimenter la pénurie et les fermetures de pharmacies qui touchent déjà durement nos territoires (25 fermetures par mois en France selon la Fédération des syndicats pharmaceutiques).

Cet amendement vise donc à supprimer l’article 2.

Cet amendement a été travaillé en lien avec l’ANEPF, seule association représentative des 33 000 étudiants en pharmacie et fédérant les associations locales des 24 UFR de pharmacie.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





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(n° 36 , 35 , 30)

N° 13

17 octobre 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Sagesse du Sénat
Rejeté

Mmes POUMIROL et LE HOUEROU, M. KANNER, Mmes CANALÈS, CONCONNE et FÉRET, MM. FICHET et JOMIER, Mmes LUBIN, ROSSIGNOL

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 2


Supprimer cet article.

Objet

Cet amendement vise à supprimer l’article 2, malgré le nombre de places vacantes en pharmacie, environ deux-cents sur la rentrée universitaire 2025-2026, il n’est pas opportun de créer une dérogation à la présente proposition de loi.

Le nombre de places vacantes est en train de se stabiliser, plus de 1 000 places vacantes avaient été recensées en 2022, puis près de 500 en 2023, en 2024 à peu près 293. L’année unique pourrait également permettre de résorber ce phénomène. Par ailleurs, compte tenu des nouvelles missions des pharmaciens (prescription et délivrance d’antibiotiques après TROD, vaccination étendue, entretiens pharmaceutiques, dépistage et prévention, contraception d’urgence et conseil en santé sexuel, accompagnement des pathologies chroniques), il est essentiel que les étudiants en pharmacie accèdent à la voie d’accès unique dans les conditions prévues à l’article 1er.

 






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(n° 36 , 35 , 30)

N° 14

17 octobre 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

Mmes POUMIROL et LE HOUEROU, M. KANNER, Mmes CANALÈS, CONCONNE et FÉRET, MM. FICHET et JOMIER, Mmes LUBIN, ROSSIGNOL

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 3



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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(n° 36 , 35 , 30)

N° 15

17 octobre 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

Mmes POUMIROL et LE HOUEROU, M. KANNER, Mmes CANALÈS, CONCONNE et FÉRET, MM. FICHET et JOMIER, Mmes LUBIN, ROSSIGNOL

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 3



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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(n° 36 , 35 , 30)

N° 16

17 octobre 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Rejeté

Mmes POUMIROL et LE HOUEROU, M. KANNER, Mmes CANALÈS, CONCONNE et FÉRET, MM. FICHET et JOMIER, Mmes LUBIN, ROSSIGNOL

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 3


Alinéa 7

Supprimer cet alinéa.

Objet

Cet amendement vise à supprimer l’obligation de conclure des conventions entre les lycées et les universités pour l’organisation des options santé, cette organisation relève directement des lycées et de l’éducation nationale, il n’est pas nécessaire de complexifier ce processus qui fonctionne déjà dans de nombreux lycées. Les universités ne doivent pas se retrouver dans l’obligation de fournir des moyens organisationnels ou encore financiers, tant leur situation actuelle est complexe. 






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N° 17

17 octobre 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes POUMIROL et LE HOUEROU, M. KANNER, Mmes CANALÈS, CONCONNE et FÉRET, MM. FICHET et JOMIER, Mmes LUBIN, ROSSIGNOL

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 5


Alinéa 3

Rédiger ainsi cet alinéa : 

« Art. L. 632-1-1. – Les étudiants de deuxième cycle de médecine doivent effectuer une partie de leurs stages pratiques dans des lieux agréés en pratique ambulatoire auprès de praticiens agréés maîtres de stage des universités, dans des conditions fixées par décret. Les étudiants de troisième cycle de médecine peuvent être autorisés à effectuer une partie de leurs stages pratiques auprès de praticiens agréés maîtres de stage des universités, dans des conditions fixées par décret.

Objet

Le présent amendement vise à permettre aux étudiants d’effectuer des stages en médecine de ville, en dehors des centres hospitaliers universitaires (CHU).

Il est nécessaire de diversifier les lieux de stage et ainsi de permettre aux étudiants en médecine d’effectuer des stages sur l’ensemble du territoire et notamment en zone sous-dense.

En effet, les stages constituent le premier facteur d’ancrage territorial, selon l’ONDPS 64 % des praticiens installés en zone sous-dense ont déjà effectué au moins un stage en ambulatoire au sein de ce même territoire.

Pour réellement lutter contre les zones sous-dotées il est nécessaire d’accroitre et de faciliter le nombre de stages en dehors des CHU. De nombreuses études indiquent que les médecins s’installent soit dans des régions qu’ils connaissent pour y être nés, soit dans les villes dans lesquelles ils ont étudié ou effectué un stage, soit dans des régions où ils trouvent des agréments particuliers.

Selon la DREES « l’origine rurale des médecins est un facteur essentiel et le meilleur prédicateur de l’installation en zone rurale » , un médecin a deux fois plus de chances de s’installer dans une zone sous dotée, s’il en est originaire ou s’il a effectué au moins un stage.

Par ailleurs, le Gouvernement dans le cadre du Pacte de lutte contre les déserts médicaux, a prévu de généraliser les stages hors CHU à partir de 2026. Selon les premières estimations, une exposition plus précoce et régulière à la médecine de ville pourrait augmenter de 15 % la probabilité d’installation en zone sous-dense.

Il est donc nécessaire d’accélérer ce mouvement afin de diversifier les lieux de stages pour les étudiants en médecine, tel est l’objet de cet amendement.






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N° 18

17 octobre 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

Mmes POUMIROL et LE HOUEROU, M. KANNER, Mmes CANALÈS, CONCONNE et FÉRET, MM. FICHET et JOMIER, Mmes LUBIN, ROSSIGNOL

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 6


Après l’article 6

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après l’article L. 632-6 du code de l’éducation, il est inséré un article L. 632-6-... ainsi rédigé :

« Art. L. 632-6-.... I. — Les médecins titulaires d’un diplôme d’études spécialisées peuvent, sur demande motivée, accéder à une autre spécialité médicale par la voie d’une validation partielle des acquis de formation et d’expérience.

« II. — Cette validation partielle est accordée après examen du parcours professionnel et académique du candidat par une commission régionale d’évaluation interdisciplinaire, placée sous l’autorité conjointe du ministre chargé de la santé et du ministre chargé de l’enseignement supérieur.

« III. — La commission détermine, pour chaque candidat, le complément de formation théorique et pratique nécessaire à l’obtention du nouveau diplôme d’études spécialisées, notamment lorsque celui-ci concerne la médecine générale.

« IV. — Un décret en Conseil d’État précise les conditions de constitution, de fonctionnement et de compétence de la commission, les modalités de dépôt des candidatures, les critères d’évaluation des acquis, ainsi que les conditions de validation du parcours complémentaire.

« V. — Les dispositions du présent article visent à favoriser la mobilité professionnelle des médecins, à valoriser les compétences acquises dans le cadre d’une autre spécialité, et à répondre aux besoins de santé publique du territoire, notamment en matière de médecine générale. »

Objet

Le présent amendement a pour objectif de créer une passerelle entre les différentes spécialités médicales, permettant aux médecins déjà titulaires d’un diplôme d’études spécialisées (DES) de se réorienter vers une autre spécialité, en particulier vers la médecine générale, sans devoir reprendre l’intégralité du cursus de formation.

Il est nécessaire de créer des passerelles entre spécialités pour répondre à un impératif de santé publique, en effet, la pénurie de médecins généralistes compromet l’accès aux soins dans de nombreux territoires. Autoriser des médecins spécialistes à se réorienter contribuerait à renforcer l’offre de soins de premier recours.

Par ailleurs, une reconnaissance partielle des acquis éviterait également la redondance de formations et optimiserait l’investissement public dans la formation médicale.

Il s’agirait ensuite, de faire preuve de cohérence, il existe déjà des passerelles entre les filières de santé (médecine, pharmacie, maïeutique) ; il serait donc tout à fait logique d’ouvrir une mobilité interne entre spécialités médicales.

Enfin, offrir plus de souplesses encouragerait les vocations et les reconversions, au bénéfice de notre système de santé.

La création d’une passerelle renforcerait la flexibilité et la souplesse du corps médical, tout en garantissant le maintien des exigences de qualité et de sécurité des soins, tel est l’objet de cet amendement.






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N° 19

17 octobre 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

Mmes POUMIROL et LE HOUEROU, M. KANNER, Mmes CANALÈS, CONCONNE et FÉRET, MM. FICHET et JOMIER, Mmes LUBIN, ROSSIGNOL

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 6


Après l’article 6

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport évaluant l’opportunité de créer pour les médecins titulaires d’un diplôme d’études spécialisées, sur demande motivée, une validation partielle des acquis de formation et d’expérience, s’ils souhaitent accéder à une autre spécialité médicale.

Objet

Cet amendement est une demande de rapport visant à évaluer l’opportunité de créer une passerelle entre spécialités médicales. La création d’une passerelle permettrait aux médecins déjà titulaires d’un diplôme d’études spécialisées (DES) de se réorienter vers une autre spécialité, en particulier vers la médecine générale, sans devoir reprendre l’intégralité du cursus de formation.

Il est nécessaire de créer des passerelles entre spécialités pour répondre à un impératif de santé publique, en effet, la pénurie de médecins généralistes compromet l’accès aux soins dans de nombreux territoires. Autoriser des médecins spécialistes à se réorienter contribuerait à renforcer l’offre de soins de premier recours.

Par ailleurs, une reconnaissance partielle des acquis éviterait également la redondance de formations et optimiserait l’investissement public dans la formation médicale.

Il s’agirait ensuite, de faire preuve de cohérence, il existe déjà des passerelles entre les filières de santé (médecine, pharmacie, maïeutique) ; il serait donc tout à fait logique d’ouvrir une mobilité interne entre spécialités médicales.

Enfin, offrir plus de souplesses encouragerait les vocations et les reconversions, au bénéfice de notre système de santé.

La création d’une passerelle renforcerait la flexibilité et la souplesse du corps médical, tout en garantissant le maintien des exigences de qualité et de sécurité des soins, tel est l’objet de cet amendement.






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N° 20

17 octobre 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Sagesse du Sénat
Rejeté

Mmes POUMIROL et LE HOUEROU, M. KANNER, Mmes CANALÈS, CONCONNE et FÉRET, MM. FICHET et JOMIER, Mmes LUBIN, ROSSIGNOL

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 6


Alinéa 4

Supprimer cet alinéa.

Objet

Le docteurs juniors de quatrième année de médecine générale n’ont pas encore le statut de médecin généraliste, ils sont encore suivis par un praticien agrée maître de stage des universités, l’idée qu’ils se forment pour devenir maîtres de stage des universités parait prématurée. Cet amendement vise donc à supprimer cette disposition.






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17 octobre 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

Mme AESCHLIMANN


ARTICLE 1ER



Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances.







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N° 22

17 octobre 2025




Cet amendement a été retiré avant séance.





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N° 23

17 octobre 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

Mme AESCHLIMANN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 5


Après l’article 5

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après l’article L. 632-5 du code de l’éducation, il est inséré un article L. 632-5-... ainsi rédigé :

« Art. L. 632-5-.... – Dans le cadre de leur formation, les étudiants en médecine effectuant leur internat bénéficient d’un enseignement à la déontologie médicale, sous la responsabilité de l’université, en lien avec le conseil de l’ordre des médecins. »

Objet

La déontologie médicale constitue l’un des piliers essentiels de la profession de médecin.

Si les études médicales prévoient aujourd’hui des enseignements d’éthique et de droit de la santé, ceux-ci sont principalement dispensés avant l’internat, c’est-à-dire avant que les étudiants ne soient confrontés directement à l’exercice clinique et à la prise de décision médicale.

L’internat représente pourtant un moment charnière de la formation, au cours duquel les futurs médecins exercent sous supervision et affrontent des situations relationnelles et professionnelles complexes. Par ailleurs, les internes et les docteurs juniors peuvent être en situation de pleine responsabilité notamment lorsqu’ils sont amenés à remplacer un médecin.

Prévoir un enseignement à la déontologie médicale répond à plusieurs objectifs :

• Consolider la culture de la responsabilité et du respect des principes fondamentaux de la profession pour des internes qui sont sur la voie de la professionnalisation.

• Garantir le respect des droits des patients et la qualité de la relation de soin ;

• Prévenir les risques de manquements déontologiques et de dérives comportementales ;

• Inscrire durablement la déontologie au cœur de la pratique médicale.

Cet enseignement, conçu en partenariat avec le Conseil de l’Ordre des médecins, permettrait de rapprocher la formation universitaire et la réalité du terrain, en dotant les internes des repères nécessaires à un exercice responsable dans le respect de la déontologie médicale.

Cette formation a pour objectif d’aider les futurs soignants à comprendre leurs droits et leurs devoirs, afin qu’ils prennent conscience de leur responsabilité, adoptent un comportement adapté, soient en mesure de se protéger efficacement et identifient les situations à risque.






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20 octobre 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. KHALIFÉ et Mme GUILLOTIN

au nom de la commission des affaires sociales


ARTICLE 4


Après l’alinéa 10

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

… ° À la vingt-troisième ligne du tableau du second alinéa du I des articles L. 776-1 et 777-1, la référence : « loi n ° 2019-776 du 24 juillet 2019 » est remplacée par la référence : « loi n ° … du … relative aux formations en santé ».

Objet

Cet amendement procède à une coordination juridique pour la Nouvelle-Calédonie et la Polynésie française.






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20 octobre 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. KHALIFÉ et Mme GUILLOTIN

au nom de la commission des affaires sociales


ARTICLE ADDITIONNEL AVANT ARTICLE 7


Avant l’article 7

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le tableau du second alinéa du I des articles L. 685-1, L. 686-1 et L. 687-1 du code de l’éducation est ainsi modifié :

1° La trente-et-unième ligne est remplacée par quatre lignes ainsi rédigées :

« 

L. 631-1

Résultant de la loi n° … du … relative aux formations en santé

L. 632-1

Résultant de la loi n° 2019-774 du 24 juillet 2019

L. 632-1-1 à L. 632-2-1

Résultant de la loi n° … du … relative aux formations en santé

L. 632-3

Résultant de la loi n° 2019-774 du 24 juillet 2019

 »

2° Après la trente-sixième ligne, est insérée une ligne ainsi rédigée :

« 

L. 633-1-1

Résultant de la loi n° … du … relative aux formations en santé

 »

3° Après la quarante-deuxième ligne, est insérée une ligne ainsi rédigée :

« 

L. 634-2 ; L. 635-1-1

Résultant de la loi n° … du … relative aux formations en santé

 »

Objet

Amendement de coordination légistique pour l’application aux collectivités d’outre-mer régies par le principe de spécialité législative (Wallis-et-Futuna, Polynésie française et Nouvelle-Calédonie).






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20 octobre 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. KHALIFÉ et Mme GUILLOTIN

au nom de la commission des affaires sociales


CHAPITRE IV : GAGE FINANCIER


Rédiger ainsi l’intitulé de cette division :

Dispositions diverses

Objet

Cet amendement modifie le titre du chapitre IV pour tenir compte de la création d’un article additionnel.