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commission des affaires sociales

Projet de loi

de modernisation de notre système de santé

(1ère lecture)

(n° 406 )

N° COM-212

17 juillet 2015


 

AMENDEMENT

présenté par

Retiré

Mme ARCHIMBAUD et M. DESESSARD


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 11 QUATER (NOUVEAU)


Après l'article 11 quater, ajouter un article additionnel ainsi rédigé:

L’article L. 221-10 du code de l’environnement est complété par un alinéa ainsi rédigé :
 « Les produits d’ameublement destinés aux enfants, qui émettent des substances dans l’air ambiant, sont soumis à une obligation d’étiquetage des polluants volatils à partir du 1er janvier 2017. »

Objet

La mauvaise qualité de l’air intérieur est un fléau sanitaire, au domicile ou sur le lieu de travail des populations.
Le coût social annuel de la pollution de l’air intérieur est évalué à 19 milliards d’euros (Anses et OQAI).
L’étiquetage obligatoire des meubles, quant à leur niveau d’émissions en polluants volatils, était prévu dans la loi n° 010-788 du 12 juillet 2010 mais il n’a pas été mis en œuvre par le précédent gouvernement. Dans le Plan d’Actions sur la Qualité de l’Air Intérieur 2013, il est proposé d’acter le décalage de l’entrée en vigueur de cette mesure à l’horizon 2020.
Or certains meubles dépassent la limite de 100 microgrammes de polluants volatils par M3, la quantité autorisée dans une crèche. D’autres ont un seuil inférieur, mais dépassent la quantité autorisée dans une crèche lorsqu’ils se cumulent. Il y a donc urgence à informer les parents sur ce qui met en danger les enfants exposés dans leurs chambres.
Dans l’attente de l’entrée en vigueur de l’étiquetage obligatoire pour tous les meubles, une obligation d’étiquetage est imposée aux fabricants et distributeurs de meubles pour enfants.