Projet de loi Pour une école de la confiance

Direction de la Séance

N°196 rect. bis

14 mai 2019

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 474 , 473 )


AMENDEMENT

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

présenté par

MM. CANEVET, LONGEOT et KERN, Mme LOISIER, M. DELCROS, Mmes VERMEILLET et SAINT-PÉ, M. CAPO-CANELLAS, Mmes GATEL et Nathalie GOULET, M. MOGA, Mme PERROT et MM. BOCKEL et LAUREY


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 6 BIS

Après l’article 6 bis

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après le 1° du II de l’article L. 121-3 du code de l’éducation, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« …° Dans le cadre de l’enseignement bilingue en français et en langue régionale ; ».

Objet

En France, la langue en vigueur pour l'enseignement, les examens et les concours est le français. Les exceptions prévues par la loi portent sur l'enseignement international ainsi que l'enseignement des langues et cultures régionales. Cependant, le cas de l'enseignement bilingue en français et en langue régionale, prévu depuis la loi de refondait de l'école de la République de 2013, est insuffisamment pris en compte, ce qui pose régulièrement un certain nombre de problème. 

Le sujet est pourtant de première importance, en particulier pour les élèves et étudiants suivant une formation pour devenir enseignants dans les filières bilingues ou pour d'autres professions nécessitant de plus en plus souvent l'usage d'une langue régionale. Cette modification était proposée dans l'article 10 de la loi Jung-Urvoas de 2010. 

Une reconnaissance plus explicite de l'enseignement bilingue en français et en langue régionale lors des examens, des thèses et des mémoires permettrait la valorisation des parcours bilingues. Elle aurait également l'avantage de prendre en compte les aspirations des jeunes bilingues passant des examens comme le baccalauréat ou le Brevet des collèges. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.