Projet de loi Pour une école de la confiance

Direction de la Séance

N°325 rect.

14 mai 2019

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 474 , 473 )


AMENDEMENT

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

présenté par

Mmes Sylvie ROBERT, BLONDIN, MONIER et LEPAGE, MM. ANTISTE et ASSOULINE, Mme GHALI, MM. LOZACH, MAGNER, MANABLE, KANNER, BÉRIT-DÉBAT, DURAIN, FÉRAUD et FICHET, Mme Gisèle JOURDA, M. MARIE, Mme MEUNIER, M. MONTAUGÉ, Mme TAILLÉ-POLIAN, M. TOURENNE, Mmes VAN HEGHE et ROSSIGNOL, MM. COURTEAU et DAUNIS, Mme PRÉVILLE, MM. TEMAL, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 1ER BIS G (SUPPRIMÉ)

Consulter le texte de l'article ^

Rétablir cet article dans la rédaction suivante :

I. – L’article L. 312-13-1 du code de l’éducation est ainsi modifié :

1° Après les mots : « de secours », la fin de la première phrase est supprimée ;

2° Après la première phrase, est insérée une phrase ainsi rédigée : « L’enseignement des gestes élémentaires de premier secours est obligatoire et est inclus dans les programmes d’enseignement des premier et second degrés. »

II. – Le I entre en vigueur à la rentrée scolaire 2022.

Objet

Le Gouvernement a confirmé son objectif de former 80% de la population française aux gestes de premier secours. Aujourd’hui, seuls 29% des Français seraient capables de maîtriser ces gestes pourtant essentiels dans une situation d’urgence.

Ainsi, cet amendement a pour finalité de permettre à chaque élève de quitter le système scolaire en étant titulaire du PSC1 afin de développer une culture du secourisme de masse, à l’instar de ce qui prévaut dans d’autres pays.

Lors des débats à l’Assemblée nationale, le Gouvernement est apparu favorable à l’idée à condition de prévoir un délai suffisant pour mettre en place le dispositif. C’est pourquoi, il est prévu d’appliquer cette disposition à partir de la rentrée scolaire 2022



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.