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Gestion des déchets dans les outre-mer (PPRE)

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Proposition de résolution européenne sur la gestion des déchets dans les outre‑mer

Proposition de résolution européenne sur la gestion des déchets dans les outre‑mer

Résolution européenne sur la gestion des déchets dans les outre‑mer






Le Sénat,

(Alinéa sans modification)

Le Sénat,

Vu l’article 88‑4 de la Constitution,

(Alinéa sans modification)

Vu l’article 88‑4 de la Constitution,

Vu l’article 12 du traité sur l’Union européenne,

(Alinéa supprimé)



Vu l’article 349 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne,

Vu les articles 175 à 178, 192 et 349 du traité de fonctionnement sur l’Union européenne (TFUE),

Vu les articles 175 à 178, 192 et 349 du traité de fonctionnement sur l’Union européenne (TFUE),

Vu la Convention de Bâle sur le contrôle des mouvements transfrontières de déchets dangereux et de leur élimination, entrée en vigueur le 2 mai 1992,

Vu la Convention de Bâle sur le contrôle des mouvements transfrontières de déchets dangereux et de leur élimination, entrée en vigueur le 5 mai 1992,

Vu la Convention de Bâle sur le contrôle des mouvements transfrontières de déchets dangereux et de leur élimination, entrée en vigueur le 5 mai 1992,

Vu le règlement (CE)  1013/2006 du 14 juin 2006 concernant les transferts de déchets,

(Alinéa sans modification)

Vu le règlement (CE)  1013/2006 du 14 juin 2006 concernant les transferts de déchets,

Vu l’article 7 du règlement (UE) 2021/1058 du Parlement européen et du conseil du 24 juin 2021 relatif au Fonds européen de développement régional et au Fonds de cohésion,

Vu le règlement (UE) 2021/1058 du Parlement européen et du conseil du 24 juin 2021 relatif au Fonds européen de développement régional et au Fonds de cohésion,

Vu le règlement (UE) 2021/1058 du Parlement européen et du conseil du 24 juin 2021 relatif au Fonds européen de développement régional et au Fonds de cohésion,

Vu la proposition de règlement du Parlement européen et du Conseil relatif aux transferts de déchets et modifiant les règlement (UE)  1257/2013 et (UE) 2020/1056,

Vu la proposition de règlement du Parlement européen et du Conseil relatif aux transferts de déchets et modifiant les règlements (UE)  1257/2013 et (UE) 2020/1056, COM(2021) 709,

Vu la proposition de règlement du Parlement européen et du Conseil relatif aux transferts de déchets et modifiant les règlements (UE)  1257/2013 et (UE) 2020/1056, COM(2021) 709 final,


Vu le mandat de négociation adopté par le Conseil, le 24 mai 2023, sur la proposition de règlement du Parlement européen et du Conseil relatif aux transferts de déchets et modifiant les règlements (UE)  1257/2013 et (UE) 2020/1056,

Vu le mandat de négociation adopté par le Conseil, le 24 mai 2023, sur la proposition de règlement du Parlement européen et du Conseil relatif aux transferts de déchets et modifiant les règlements (UE)  1257/2013 et (UE) 2020/1056,


Vu le rapport du Parlement européen, adopté le 17 janvier 2023, sur la proposition de règlement du Parlement européen et du Conseil relatif aux transferts de déchets et modifiant les règlements (UE)  1257/2013 et (UE) 2020/1056,

Vu le rapport du Parlement européen, adopté le 17 janvier 2023, sur la proposition de règlement du Parlement européen et du Conseil relatif aux transferts de déchets et modifiant les règlements (UE)  1257/2013 et (UE) 2020/1056,


Vu la communication de la Commission au Parlement européen, au Conseil européen, au Conseil, au Comité économique et social européen et au Comité des régions du 3 mai 2022 intitulée : « Donner la priorité aux citoyens, assurer une croissance durable et inclusive, libérer le potentiel des régions ultrapériphériques de l’Union», COM(2022) 198 final,

Vu la communication de la Commission au Parlement européen, au Conseil européen, au Conseil, au Comité économique et social européen et au Comité des régions du 3 mai 2022 intitulée : « Donner la priorité aux citoyens, assurer une croissance durable et inclusive, libérer le potentiel des régions ultrapériphériques de l’Union », COM(2022) 198 final,



Vu le mémorandum conjoint des régions ultrapériphériques (RUP) intitulé : « Pour un nouvel élan dans la mise en œuvre de l’article 349 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne » publié en mars 2017,

Vu le mémorandum conjoint des Régions Ultrapériphériques intitulé : « Pour un nouvel élan dans la mise en œuvre de l’article 349 du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne », publié en mars 2017,

Vu le mémorandum conjoint des Régions Ultrapériphériques intitulé : « Pour un nouvel élan dans la mise en œuvre de l’article 349 du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne », publié en mars 2017,




Vu le document de position commune aux trois États membres et aux neufs Régions Ultrapériphériques, publié dans le cadre de l’actualisation du partenariat stratégique de la Commission européenne avec les Régions Ultrapériphériques, le 19 janvier 2022,

Vu le document de position commune aux trois États membres et aux neufs Régions Ultrapériphériques, publié dans le cadre de l’actualisation du partenariat stratégique de la Commission européenne avec les Régions Ultrapériphériques, le 19 janvier 2022,



Vu le premier paquet de mesures du nouveau plan d’action en faveur de l’économie circulaire (nCEAP) présenté par la Commission européenne le 30 mars 2022 qui vise à renforcer l’écoconception des produits, en élargissant la gamme des produits et en renforçant les exigences,

Vu le premier paquet de mesures du nouveau plan d’action en faveur de l’économie circulaire (nCEAP), présenté par la Commission européenne, le 30 mars 2022, qui vise à renforcer l’écoconception des produits, en élargissant la gamme des produits visés et en renforçant les exigences en la matière,

Vu le premier paquet de mesures du nouveau plan d’action en faveur de l’économie circulaire (nCEAP), présenté par la Commission européenne, le 30 mars 2022, qui vise à renforcer l’écoconception des produits, en élargissant la gamme des produits visés et en renforçant les exigences en la matière,



Vu l’article 209 de la loi  2015‑992 du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte,

(Alinéa sans modification)

Vu l’article 209 de la loi  2015‑992 du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte,



Vu le rapport d’information  195 (2022‑2023) de Mmes Gisèle Jourda et Viviane Malet, fait au nom de la délégation sénatoriale aux outre‑mer le 8 décembre 2022, relatif aux déchets dans les outre‑mer,

Vu le rapport d’information  195 (2022‑2023) de Mmes Gisèle Jourda et Viviane Malet, fait au nom de la délégation sénatoriale aux outre‑mer, le 8 décembre 2022,

Vu le rapport d’information  195 (2022‑2023) de Mmes Gisèle Jourda et Viviane Malet, fait au nom de la délégation sénatoriale aux outre‑mer, déposé le 8 décembre 2022,



Considérant que le flux croissant de déchets défigure les paysages, altère les conditions de vie et détruit la biodiversité ;

(Alinéa sans modification)

Considérant que le flux croissant de déchets défigure les paysages, altère les conditions de vie et détruit la biodiversité ;



Considérant les retards et les manquements majeurs en matière de gestion des déchets et l’ampleur de l’urgence sanitaire et environnementale induite, la nécessité d’un rattrapage massif par rapport à l’Hexagone et le besoin de politiques volontaristes et durables axées sur l’économie circulaire et la valorisation énergétique ;

(Alinéa sans modification)

Considérant les retards et les manquements majeurs en matière de gestion des déchets et l’ampleur de l’urgence sanitaire et environnementale induite, la nécessité d’un rattrapage massif par rapport à l’Hexagone et le besoin de politiques volontaristes et durables axées sur l’économie circulaire et la valorisation énergétique ;



Considérant que cette crise des déchets est liée, d’une part, à un taux d’enfouissement écrasant, un taux de valorisation faible et une valorisation énergétique quasi nulle, d’autre part, à des gisement importants qui échappent aux flux de collecte (les déchets des quartiers informels, des dépôts sauvages ou des décharges illégales) et, enfin, aux deux tiers des stocks historiques de véhicules hors d’usage abandonnés qui ne sont pas résorbés à ce jour ;

Considérant que cette crise des déchets est liée, d’une part, à un taux d’enfouissement écrasant, un taux de valorisation faible et une valorisation énergétique quasi nulle, et d’autre part, à des gisements importants qui échappent aux flux de collecte (déchets des quartiers informels, dépôts sauvages ou décharges illégales), sans compter les stocks historiques de véhicules hors d’usage abandonnés qui ne sont pas résorbés à ce jour ;

Considérant que cette crise des déchets est liée, d’une part, à un taux d’enfouissement écrasant, un taux de valorisation faible et une valorisation énergétique quasi nulle, et, d’autre part, à des gisements importants qui échappent aux flux de collecte (déchets des quartiers informels, dépôts sauvages ou décharges illégales), sans compter les stocks historiques de véhicules hors d’usage abandonnés qui ne sont pas résorbés à ce jour ;



Considérant l’urgence sanitaire dont fait état l’outre‑mer du fait des maladies favorisées par cette situation ;

Considérant l’urgence sanitaire dont font état les outre‑mer du fait des maladies favorisées par cette situation ;

Considérant l’urgence sanitaire dont font état les outre‑mer du fait des maladies favorisées par cette situation ;



Considérant que les outre‑mer abritent 80 % de la biodiversité française et que l’asphyxie des forêts tropicales (mangroves) par les déchets menace les espèces présentes ;

(Alinéa sans modification)

Considérant que les outre‑mer abritent 80 % de la biodiversité française et que l’asphyxie des forêts tropicales (mangroves) par les déchets menace les espèces présentes ;



Considérant que le rapport d’information  195 (2022‑2023) de Mmes Gisèle Jourda et Viviane Malet précité comporte vingt‑six propositions dans tous les domaines – financements, coûts, gouvernance, ingénierie, coopération régionale, filières à responsabilité élargie des producteurs (REP), modes de collecte et de traitement… – afin de lutter contre ce fléau ;

Considérant les vingt‑six propositions dans tous les domaines – financements, coûts, gouvernance, ingénierie, coopération régionale, filières à responsabilité élargie des producteurs (REP), modes de collecte et de traitement… – figurant dans le rapport d’information du Sénat  195 (précité) afin de lutter contre ce fléau ;

Considérant les vingt‑six propositions dans tous les domaines – financements, coûts, gouvernance, ingénierie, coopération régionale, filières à responsabilité élargie des producteurs (REP), modes de collecte et de traitement… – figurant dans le rapport d’information du Sénat  195 (2022‑2023) précité afin de lutter contre ce fléau ;



Sur le financement européen du traitement des déchets et sur la pérennité des aides européennes :

Sur le financement européen du traitement des déchets et sur la pérennité des aides européennes

Sur le financement européen du traitement des déchets et sur la pérennité des aides européennes



Considérant que, dans le cadre de la programmation 2021‑2027, les fonds européens prévoient des adaptations pour les régions ultrapériphériques en application de l’article 349 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne ;

Considérant que, dans le cadre de la programmation 2021‑2027, les fonds européens prévoient des adaptations pour les régions ultrapériphériques (RUP) en application de l’article 349 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne ;




Considérant l’enjeu déterminant que représente le maintien d’un taux de cofinancement majoré dans les RUP, ces collectivités manquant de fonds propres ;

Considérant l’enjeu déterminant que représente le maintien d’un taux de cofinancement majoré dans les RUP, ces collectivités manquant de fonds propres ;



Demande que les adaptations en vigueur pour la période 2021‑2027 au bénéfice des RUP soient préservées et reconduites pour la prochaine période, en particulier celles permettant :

Demande que les adaptations en vigueur des règles relatives aux fonds européens pour la période 2021‑2027 au bénéfice des RUP soient préservées et reconduites pour la prochaine période, en particulier celles permettant :

Demande que les adaptations en vigueur des règles relatives aux fonds européens pour la période 2021‑2027 au bénéfice des RUP soient préservées et reconduites pour la prochaine période, en particulier celles permettant :



– de continuer à y financer des équipements structurants de base comme les centres, les incinérateurs ou les déchetteries ;

(Alinéa sans modification)

– de continuer à y financer des équipements structurants de base comme les centres, les incinérateurs ou les déchetteries ;



– d’assouplir l’application de la « concentration thématique », c’est‑à‑dire l’obligation faite aux États membres et aux régions d’utiliser prioritairement les crédits européens sur l’objectif « transformation économique innovante et intelligente et de la connectivité régionale aux technologies de l’information et de la communication (TIC) », alors même que cette priorité n’est pas adaptée aux besoins de rattrapage structurel des RUP françaises ;

– d’y assouplir l’application de la « concentration thématique », c’est à‑dire l’obligation faite aux États membres et aux régions d’utiliser prioritairement les crédits européens au service de l’objectif stratégique de « transformation économique innovante et intelligente », qui n’est pas adaptée aux besoins de rattrapage structurel des RUP françaises ;

– d’y assouplir l’application de la « concentration thématique », c’est‑à‑dire l’obligation faite aux États membres et aux régions d’utiliser prioritairement les crédits européens au service de l’objectif stratégique de « transformation économique innovante et intelligente », qui n’est pas adaptée aux besoins de rattrapage structurel des RUP françaises ;



– de conserver des taux de cofinancement de 85 % ;

(Alinéa sans modification)

– de conserver des taux de cofinancement de 85 % ;



Rappelle également que le taux de cofinancement maximum, qui est déterminant pour des collectivités qui n’ont pas les fonds propres nécessaires, a été remis en question, les propositions initiales de la commission européenne prévoyant de l’abaisser à 70 ou 75 %, l’article 112 du règlement (UE) 2021/1060 du 24 juin 2021 ayant finalement maintenu un taux maximal de 85 % pour les RUP, y compris la Martinique qui risquait de basculer dans la catégorie des régions en transition ;

(Alinéa supprimé)



Appelle en conséquence le Gouvernement à mener des négociations pour reconduire ces adaptations après 2027 ;

Demande que ces adaptations soient reconduites après 2027 ;

Demande que ces adaptations soient reconduites après 2027 ;



Sur l’accès aux fonds européens :

(Alinéa supprimé)



Alerte sur le risque que l’accès aux fonds européens puisse être remis en question en raison de l’impossibilité dans laquelle se trouvent les RUP pour atteindre les objectifs européens de recyclage ou de valorisation fixés par le « Paquet Économie Circulaire » de 2018, transposé par la loi  2020‑105 du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire en février 2020. Pour rappel, les objectifs européens impliquent notamment :

Attire l’attention sur d’éventuelles difficultés de versement des aides européennes en raison de l’impossibilité des RUP d’atteindre les objectifs européens de recyclage ou de valorisation fixés par le « Paquet Économie Circulaire » de 2018, transposé par la loi  2020‑105 du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire, ce qui pourrait avoir un impact sur leur accès aux fonds européens ;

Attire l’attention sur d’éventuelles difficultés de versement des aides européennes en raison de l’impossibilité des RUP d’atteindre les objectifs européens de recyclage ou de valorisation fixés par le « Paquet Économie Circulaire » de 2018, transposé par la loi  2020‑105 du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire, ce qui pourrait avoir un impact sur leur accès aux fonds européens ;



– de réduire à 50 % la part des déchets non dangereux non inertes enfouis en 2025 et à 10 % la part des déchets ménagers enfouis en 2035 ;

(Alinéa supprimé)



– de réduire de 15 % les déchets ménagers par habitant en 2030 par rapport à 2010 ;

(Alinéa supprimé)



– de porter à 55 % la part des déchets ménagers effectivement recyclés, 60 % en 2030 et 65 % en 2035 ;

(Alinéa supprimé)



– pointe la nécessité d’une application large et franche de l’article 349 du TFUE, pour adapter à la fois les objectifs de valorisation et de recyclage et les conditions d’attribution des aides européennes aux spécificités des RUP ;

(Alinéa supprimé)



Demande en conséquence que le secteur des déchets et de l’économie circulaire soit un des champs prioritaires d’adaptations des normes et des aides européennes aux spécificités des RUP, conformément à l’article 349 du TFUE ;

(Alinéa supprimé)



Sur les transferts de déchets vers et hors de l’Union européenne :

Sur les transferts de déchets vers et hors de l’Union européenne

Sur les transferts de déchets vers et hors de l’Union européenne


Rappelle que la Convention de Bâle ainsi que la réglementation européenne et de l’Organisation de coopération et développement économiques (OCDE) imposent des règles strictes pour s’assurer que les pays membres de l’OCDE exportent leurs déchets dangereux à des fins de traitement vers des pays de l’OCDE ;

Considérant que la Convention de Bâle ainsi que la décision de l’Organisation de coopération et développement économiques (OCDE), dont les dispositions ont été introduites dans le droit de l’Union, encadrent strictement les transferts de déchets dangereux à des fins de traitement entre pays de l’OCDE ;

Considérant que la Convention de Bâle ainsi que la décision de l’Organisation de coopération et développement économiques (OCDE), dont les dispositions ont été introduites dans le droit de l’Union, encadrent strictement les transferts de déchets dangereux à des fins de traitement entre pays de l’OCDE ;




Considérant que la Convention de Bâle autorise les accords régionaux de transferts de déchets entre États, tant qu’ils sont compatibles avec la gestion écologiquement rationnelle des déchets (dangereux et autres) ;

Considérant que la Convention de Bâle autorise les accords régionaux de transferts de déchets entre États, tant qu’ils sont compatibles avec la gestion écologiquement rationnelle des déchets (dangereux et autres) ;



Souligne toutefois que cette réglementation a été conçue pour s’appliquer à de grandes économies développées fortement connectées (l’Union européenne, le Japon, les États‑Unis, l’Australie) et est inadaptée et surdimensionnée pour des petits territoires insulaires, éloignés des principales routes commerciales et produisant des quantités infinitésimales de déchets dangereux ;

Souligne que cet encadrement strict des transferts de déchets dangereux, conçu pour s’appliquer à de grandes économies développées fortement connectées (l’Union européenne, le Japon, les États Unis, l’Australie), est inadapté et surdimensionné pour des petits territoires insulaires, éloignés des principales routes commerciales et produisant des quantités infinitésimales de tels déchets ;

Souligne que cet encadrement strict des transferts de déchets dangereux, conçu pour s’appliquer à de grandes économies développées fortement connectées (l’Union européenne, le Japon, les États‑Unis, l’Australie), est inadapté et surdimensionné pour des petits territoires insulaires, éloignés des principales routes commerciales et produisant des quantités infinitésimales de tels déchets ;




Regrette que l’accord politique intervenu au Conseil, concernant la révision du règlement sur les transferts de déchets, ne prévoit pas d’adapter les conditions d’exportation des déchets hors de l’Union européenne aux spécificités des régions ultrapériphériques, en particulier leur éloignement géographique ;

Regrette que l’accord politique intervenu au Conseil, concernant la révision du règlement sur les transferts de déchets, ne prévoit pas d’adapter les conditions d’exportation des déchets hors de l’Union européenne aux spécificités des régions ultrapériphériques, en particulier leur éloignement géographique ;




Salue l’introduction, proposée par le Conseil et le Parlement européen, dans la proposition de règlement sur les transferts de déchets, d’une disposition favorable aux transferts de déchets entre une région ultrapériphérique et l’État membre dont elle ressort, à savoir la réduction, en cas de transit par un État membre, du délai au terme duquel le consentement tacite de cet État peut être présumé, ce qui contribuera à faciliter les exportations de déchets des outre‑mer vers l’Hexagone, et appelle, en conséquence, à maintenir cette mesure dans le texte final ;

Salue l’introduction, proposée par le Conseil et le Parlement européen, dans la proposition de règlement sur les transferts de déchets, d’une disposition favorable aux transferts de déchets entre une région ultrapériphérique et l’État membre dont elle ressort, à savoir la réduction, en cas de transit par un État membre, du délai au terme duquel le consentement tacite de cet État peut être présumé, ce qui contribuera à faciliter les exportations de déchets des outre‑mer vers l’Hexagone, et appelle, en conséquence, à maintenir cette mesure dans le texte final ;



S’inquiète également des discussions en cours sur la révision du règlement sur les transferts de déchets qui pourraient encore durcir les conditions d’exportation des déchets hors de l’Union européenne, y compris s’agissant des déchets non dangereux et recyclables comme les plastiques ;

(Alinéa sans modification)

S’inquiète également des discussions en cours sur la révision du règlement sur les transferts de déchets qui pourraient encore durcir les conditions d’exportation des déchets hors de l’Union européenne, y compris s’agissant des déchets non dangereux et recyclables comme les plastiques ;



Estime que les contraintes très particulières des outre‑mer doivent conduire à adapter les textes européens, voire internationaux ;

(Alinéa supprimé)



Appelle en conséquence le Gouvernement à peser de tout son poids pour que, d’une part, les textes en cours de négociation n’alourdissent pas les règles actuelles pour les outre‑mer et, d’autre part, les textes déjà en vigueur puissent faire l’objet d’un avenant ou d’un addendum pour permettre les exportations de déchets des outre‑mer dans leur environnement régional ;

Appelle à tenir compte des spécificités des régions ultrapériphériques lors des prochaines révisions des règles européennes en vigueur afin de faciliter les exportations des déchets des outre‑mer, notamment dans leur environnement régional, dans le respect de la Convention de Bâle ;

Appelle à tenir compte des spécificités des régions ultrapériphériques lors des prochaines révisions des règles européennes en vigueur afin de faciliter les exportations des déchets des outre‑mer, notamment dans leur environnement régional, dans le respect de la Convention de Bâle ;



Rappelle que, suivant la Convention de Bâle, des accords régionaux peuvent être signés entre États tant qu’ils sont compatibles avec la gestion écologiquement rationnelle des déchets (dangereux et autres) ;

(Alinéa supprimé)



Affirme que cette position de négociation n’est pas contradictoire avec la stratégie de développement de filières locales de traitement, en permettant une massification des flux à l’échelle régionale ;

Affirme qu’une facilitation des transferts de déchets dans l’environnement régional n’est pas contradictoire avec la stratégie de développement de filières locales de traitement, qui peut permettre une massification des flux à l’échelle régionale ;

Affirme qu’une facilitation des transferts de déchets dans l’environnement régional n’est pas contradictoire avec la stratégie de développement de filières locales de traitement, qui peut permettre une massification des flux à l’échelle régionale ;



Estime qu’il serait irresponsable de fermer des exutoires potentiels pour les déchets des outre‑mer, des crises imprévues pouvant survenir à tout moment, qui exigeront d’exporter les déchets, sous réserve de s’assurer que les conditions de traitement dans les pays tiers satisfont à des conditions équivalentes à celle de l’Union européenne ;

Estime indispensable de garder ouverts des exutoires potentiels pour les déchets des outre‑mer, dans l’hypothèse de la survenue de crises imprévues exigeant d’exporter les déchets, sous réserve de s’assurer que les conditions de traitement dans les pays tiers de réception sont équivalentes à celles en vigueur dans l’Union européenne ;

Estime indispensable de garder ouverts des exutoires potentiels pour les déchets des outre‑mer, dans l’hypothèse de la survenue de crises imprévues exigeant d’exporter les déchets, sous réserve de s’assurer que les conditions de traitement dans les pays tiers de réception sont équivalentes à celles en vigueur dans l’Union européenne ;



Appelle pour ce faire à faire application de l’article 349 du TFUE pour obtenir l’adaptation du règlement européen sur les transferts de déchets, en cours de révision, aux contraintes particulières des outre‑mer ;




Appelle également à ouvrir des discussions dans le cadre de la Convention de Bâle afin de conclure des accords régionaux pour le traitement des déchets des outre‑mer français ;

Invite à ouvrir des négociations, afin de conclure des accords régionaux pour le traitement des déchets des outre‑mer français, dans le cadre de la Convention de Bâle ;

Invite à ouvrir des négociations afin de conclure des accords régionaux pour le traitement des déchets des outre‑mer français dans le cadre de la Convention de Bâle ;




Appelle plus généralement l’Union européenne, sur le fondement de l’article 349 du TFUE, à adapter les règlements en vigueur et à venir aux contraintes particulières des outre‑mer pour y faciliter la gestion des déchets et y encourager l’économie circulaire ;

Appelle plus généralement l’Union européenne, sur le fondement de l’article 349 du TFUE, à adapter les règlements en vigueur et à venir aux contraintes particulières des outre‑mer pour y faciliter la gestion des déchets et y encourager l’économie circulaire ;



Invite le Gouvernement à faire valoir ces positions dans les négociations au Conseil.

Invite le Gouvernement à défendre ces orientations au Conseil.

Invite le Gouvernement à défendre ces orientations au Conseil.

