Projet de loi Bioéthique

Commission spéciale sur la bioéthique

N°COM-7

13 janvier 2021

(2ème lecture)

(n° 686 rect. )


AMENDEMENT

Rejeté

présenté par

M. SALMON


ARTICLE 1ER

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I.- Alinéa 7 

Supprimer cet alinéa 

II.- Après l’alinéa 12, insérer un alinéa ainsi rédigé : 

« L’insémination ou le transfert des embryons peut être réalisé à la suite du décès de l’homme, lorsque le couple est formé d’un homme et d’une femme, ou de la femme, lorsque le couple est formé de deux femmes, dès lors qu’il ou elle a donné par écrit son consentement à la poursuite de l’assistance médicale à la procréation dans l’éventualité de son décès. Cette faculté lui est présentée lorsqu’il ou elle s’engage dans le processus d’assistance médicale à la procréation ; son consentement peut être recueilli ou retiré à tout moment. L’insémination ou le transfert des embryons ne peut être réalisé qu’au minimum six mois et au maximum vingt-quatre mois après le décès, après autorisation de l’Agence de la biomédecine. La naissance d’un ou de plusieurs enfants à la suite d’une insémination ou d’un même transfert met fin à la possibilité de réaliser une autre insémination ou un autre transfert. L’insémination ou le transfert peut être refusé à tout moment par le membre survivant. » 

III.- Alinéa 41, supprimer les mots : 

«  ainsi que des dispositions applicables en cas de décès d’un des membres du couple » 

Objet

Cet amendement vise à permettre à une personne engagée dans une procédure d’AMP avec son conjoint, de poursuivre cette procédure avec les embryons issus de ce conjoint dans le cas où ce dernier venait à décéder.