Projet de loi Réforme des retraites
Direction de la Séance
N°417
2 octobre 2010
(1ère lecture)
(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)
(n° 734 (2009-2010) , 733 (2009-2010) , 727 (2009-2010))
AMENDEMENT
C | Favorable |
---|---|
G | Défavorable |
Rejeté |
présenté par
M. GODEFROY, Mme DEMONTÈS, MM. BEL, TEULADE, LE MENN, DAUDIGNY et DESESSARD, Mmes LE TEXIER, JARRAUD-VERGNOLLE, SCHILLINGER et PRINTZ, MM. CAZEAU, JEANNEROT et KERDRAON, Mmes GHALI, ALQUIER, CAMPION et SAN VICENTE-BAUDRIN, MM. GILLOT, Serge LARCHER, DOMEIZEL, ASSOULINE et BÉRIT-DÉBAT, Mmes Michèle ANDRÉ, BLONDIN, BOURZAI et KHIARI, MM. BOURQUIN, BOTREL, COURTEAU, DAUNIS, GUÉRINI, GUILLAUME, HAUT, MAHÉAS, MIRASSOU, SUEUR
et les membres du Groupe socialiste, apparentés et rattachés
ARTICLE 25 QUATER
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Alinéa 13
Supprimer les mots :
et en fonction des réalités locales
Objet
Les missions des SST ne sauraient être précisées au gré de circonstances locales, par définition variables et évoluant dans le temps. Les missions de la médecine du travail ont un lien direct avec la santé publique, ce qui implique qu'elles soient exercées sans aucune restriction, et avec l'ensemble des moyens disponibles sur l'ensemble du territoire. Dans le cas contraire, une grave inégalité serait créée entre les travailleurs. De plus, cette disposition est en contradiction avec le principe de précaution dont l'application est à la fois évidente et primordiale en matière de santé.
La santé et la sécurité des salariés ne sauraient être traitées avec moins d'attention que les menaces d'épidémie conduisant à des campagnes de vaccination.