Projet de loi Projet de loi de finances pour 2023

Direction de la Séance

N°I-431 rect.

17 novembre 2022

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 114 , 115 , 118, 119)


AMENDEMENT

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

présenté par

MM. Stéphane DEMILLY, LONGEOT, HENNO et CANÉVET, Mmes BILLON et SOLLOGOUB, M. Jean-Michel ARNAUD, Mme DUMONT, MM. CIGOLOTTI, LEVI, CHAUVET, KERN, Pascal MARTIN, KLINGER et LE NAY, Mmes JACQUEMET et MORIN-DESAILLY et M. DUFFOURG


ARTICLE 8

Consulter le texte de l'article ^

I. – Alinéas 6 et 10

Supprimer ces alinéas.

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Un mandat d’incorporation de 1 % de biocarburant est applicable en France depuis le 1er janvier 2022.

Le présent amendement vise à supprimer l’augmentation du tarif de la taxe incitative relative à l’incorporation d’énergie renouvelable dans les transports (TIRUERT), à partir du 1er janvier 2023 de 125 à 168 euros par hectolitre de carburéacteur (alinéa 6 de l’article 8 du PLF), ainsi que la hausse subséquente du pourcentage national d’incorporation d’énergie renouvelable pour les carburéacteurs (de 1 à 1,5 %) (alinéa 10 de l’article 8).

Toutefois, en l’absence quasi-totale de production de carburants aéronautiques durables, la taxe incitative relative à l’incorporation d’énergie renouvelable dans les transports (TIRUERT) est aujourd’hui refacturée par les distributeurs aux compagnies aériennes.

Une augmentation des tarifs de la TIRUERT ne jouera en conséquence aucun rôle incitatif sur l’utilisation d’énergie renouvelable dans les transports aériens. La disponibilité de carburants aéronautiques durables est pourtant nécessaire à la transition énergétique que le secteur aérien appelle de ses vœux.

La priorité devrait être donnée, dans un premier temps, à une politique industrielle de développement de cette filière en France qui est indispensable à la transition énergétique du secteur aérien.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.