Projet de loi Projet de loi de finances pour 2026

Direction de la Séance

N°II-1320

3 décembre 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION GESTION DES FINANCES PUBLIQUES

(n° 138 , 139 )


AMENDEMENT

C Demande de retrait
G  

présenté par

MM. Grégory BLANC, BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 49 (crédits de la mission)

(État B)

Consulter le texte de l'article ^

Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques économiques et financières

dont titre 2

 

300 000

 

300 000

Facilitation et sécurisation des échanges

dont titre 2

300 000

 

300 000

 

TOTAL

300 000

300 000

300 000

300 000

SOLDE

0

0

 

Objet

La commission d’enquête "aux fins d’évaluer les outils de la lutte contre la délinquance financière, la criminalité organisée et le contournement des sanctions internationales, en France et en Europe et de proposer des mesures face aux nouveaux défis" a été alertée par plusieurs personnes auditionnées dans le cadre de ses travaux sur la faiblesse des moyens de la commission nationale des sanctions (CNS), qui seraient aujourd’hui insuffisants pour assurer ses missions. Le dimensionnement des moyens de la CNS n’a pas été réévalué entre sa création en 2014 et 2023, alors que dans le même temps, le nombre de dossiers dont elle a été saisie est passé de 7 à 68.

En tout état de cause, les moyens de la CNS semblent devoir être renforcés à court terme pour lui permettre de faire face à l’afflux croissant de saisines. La CNS s’appuie actuellement sur un secrétariat général composé uniquement de deux agents. La présence d’un secrétaire général adjoint est prévue par les dispositions de l’article R. 561-45 du code monétaire et financier. 

La commission d’enquête recommande donc de consolider les moyens des organes de sanctions en matière de lutte contre le blanchiment des capités et le financement du terrorisme (LCB-FT) et de renforcer les moyens de la commission nationale des sanctions.

Cet amendement majore de 300 000 euros en autorisations d’engagement et en crédits de paiement les crédits du programme facilitation et sécurisation des échanges afin de renforcer les moyens de la CNS.

Pour respecter les règles de recevabilité financière imposées par l’article 40 de la Constitution, l’amendement prélève en CP et AE 300 000 euros dans le programme conduite et pilotage des politiques économiques et financières.

Nous demandons au Gouvernement de lever le gage.