Proposition de loi Mandat d'élu local
Direction de la Séance
N°134 rect. bis
21 octobre 2025
(2ème lecture)
(n° 34 , 33 )
AMENDEMENT
C | Défavorable |
---|---|
G | Sagesse du Sénat |
Retiré |
présenté par
M. FARGEOT, Mme FLORENNES, M. MAUREY, Mmes VERMEILLET, BOURGUIGNON, DOINEAU, ROMAGNY et JACQUEMET, M. CIGOLOTTI, Mme SOLLOGOUB, MM. KERN, LEVI et CAMBIER, Mme GACQUERRE, MM. HENNO, MENONVILLE, HAYE, DHERSIN, LAUGIER, BONNEAU et PARIGI, Mme BILLON, MM. COURTIAL et BITZ, Mmes ANTOINE et MORIN-DESAILLY et MM. PILLEFER, Loïc HERVÉ et Pascal MARTIN
ARTICLE 5 BIS
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I. – Alinéa 10
Supprimer cet alinéa.
II. – Alinéa 11, au début
Ajouter la référence :
« Art. L. 1111-13. –
III. – Alinéa 27
Supprimer cet alinéa.
Objet
Aux termes de la loi n° 2015-366 du 31 mars 2015, lors de la première réunion du conseil municipal, immédiatement après l’élection du maire et des adjoints, le nouveau maire doit donner lecture de la Charte de l’élu local, prévue à l’article L. 1111-1-1 du code général des collectivités territoriales (CGCT) et en donne une copie aux membres du conseil municipal.
L’article propose d’intégrer dans la Charte de l’élu local, une référence aux valeurs de la République et notamment du respect de la dignité humaine. Il prévoit l’obligation pour le maire et le président d’exécutif de s’engager publiquement à respecter ces valeurs.
En faisant des élus locaux les seuls à devoir prêter un tel serment, cette mesure s’apparente à du mauvais droit et laisse entendre que ces élus ne respectent pas les valeurs de la République.
En effet, ni les parlementaires, ni les ministres, ni le premier ministre et ni le président de la République ne sont soumis à une telle obligation.
Pour l’ensemble de ces raisons, il est proposé de supprimer cette obligation qui n’a pas sa place dans un texte qui poursuit l’objectif de susciter l’engagement.
NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.