Projet de loi Projet de loi de finances pour 2021

Direction de la Séance

N°II-144 rect. ter

25 novembre 2020

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 137 , 138 , 139, 142)


AMENDEMENT

C Demande de retrait
G Défavorable
Retiré

présenté par

Mme GRUNY, MM. KAROUTCHI et BONNE, Mmes GARRIAUD-MAYLAM et DEROMEDI, M. CHARON, Mme IMBERT, MM. LONGUET, LEFÈVRE, PACCAUD et COURTIAL, Mmes DESEYNE et Valérie BOYER, MM. MOUILLER, VOGEL, BACCI et SAVARY, Mmes LASSARADE, CHAUVIN et Frédérique GERBAUD, MM. BURGOA et BRISSON, Mme PUISSAT, MM. DAUBRESSE, Daniel LAURENT, GRAND, PELLEVAT, Jean-Baptiste BLANC, Henri LEROY, CUYPERS et FAVREAU, Mme DI FOLCO et MM. RAPIN, BELIN, SAURY et BONHOMME


Article 33 (Crédits de la mission)

(État B)

Consulter le texte de l'article ^

I. – Créer le programme :

Dispositif « chèque entretien-réparation responsable »

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

 

 

 

Affaires maritimes

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

dont titre 2

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

220 000 000

 

220 000 000

Charge de la dette de SNCF Réseau reprise par l’État (crédits évaluatifs)

 

 

 

 

Dispositif « chèque entretien-réparation responsable »

220 000 000

 

220 000 000

 

TOTAL

220 000 000

220 000 000

220 000 000

220 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement propose de créer un nouveau programme « Dispositif chèque entretien-réparation responsable » alimenté de 220 millions d’euros ponctionnés sur l’action 7 du programme « Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables ».

L’objectif est de créer un « chèque entretien-réparation responsable », qui permettrait aux ménages les plus contraints de ne plus arbitrer leurs dépenses automobiles en annulant ou reportant la réalisation de leur contrôle technique, les interventions d’entretien préventif ou les réparations indispensables à la sécurité du véhicule. En effet, lorsque les contraintes budgétaires sont fortes, l’entretien du véhicule est perçu comme la dépense la plus arbitrable, et peut conduire à différer voire éviter certaines interventions pourtant indispensables.

Pour rappel, une part significative du parc automobile demeure aujourd’hui mal entretenue, ou mal réparée, aggravant tant le rejet d’émissions polluantes dans l’atmosphère que les risques en matière de sécurité routière. Ainsi en 2019, ce sont 700 000 véhicules qui n’ont pas été présentés au contrôle technique. Or, une maintenance préventive des véhicules permet de limiter leur niveau d’émissions polluantes, de réduire les risques de pannes et de réparations lourdes, et par conséquent de maintenir les véhicules dans des conditions optimales de fonctionnement tout au long de leur durée de vie.

C’est pourquoi ce chèque serait accessible selon les mêmes modalités que la prime à la conversion, en ciblant les ménages dont le revenu fiscal de référence par part est inférieur ou égal à 13 489 €. Cela représenterait une aide exceptionnelle de 200 € pour les premiers ménages qui en font la demande, dans la limite de 10 % des ménages éligibles. Les modalités d’attribution de ce chèque seront déterminées par décret. Le coût global de la mesure est estimé à 220 millions d’euros, soit l’équivalent de l’enveloppe attribuée au Plan Vélo.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.