Projet de loi Projet de loi de finances pour 2021

Direction de la Séance

N°II-472 rect.

26 novembre 2020

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 137 , 138 , 139, 142)


AMENDEMENT

C Demande de retrait
G Défavorable
Retiré

présenté par

Mme SOLLOGOUB, M. HENNO, Mme VERMEILLET, MM. KERN, Stéphane DEMILLY, CANEVET, LOUAULT, Pascal MARTIN et CHAUVET, Mme BILLON et M. de NICOLAY


Article 33 (Crédits de la mission)

(État B)

Consulter le texte de l'article ^

Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

20 000 000

 

20 000 000

 

Affaires maritimes

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

dont titre 2

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

20 000 000

 

20 000 000

Charge de la dette de SNCF Réseau reprise par l’État (crédits évaluatifs)

 

 

 

 

TOTAL

20 000 000

20 000 000

20 000 000

20 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Afin de faciliter la gestion des ouvrages d’art et de prévenir leur détérioration, la loi n° 2014-774 du 7 juillet 2014, dite « Loi Didier », codifiée aux article L. 2123-9 et s. du code général de la propriété des personnes publiques (CG3P), a prévu, sans remettre en cause le principe de l’appartenance de l’ouvrage au propriétaire de la voie portée, que ces ouvrages feraient l’objet de conventions entre les propriétaires ou gestionnaires des voies portées et franchies. Ces conventions préciseront les rôles de chacun quant à la gestion des ouvrages, notamment au niveau opérationnel (modalités d’interventions sur l’ouvrage, etc.). Le Gouvernement s’est engagé à recenser les ouvrages d’art concernés, travail en partie réalisé et objet d’un arrêté ministériel en juillet dernier. Les conventions prévues doivent également répartir la charge financière entre les deux parties et permettre, ainsi, de sortir de la jurisprudence qui détermine que la charge revient uniquement au propriétaire de la voie portée. Pour rendre possible ces conventions, notamment avec Voies Navigables de France, il est nécessaire de s’assurer que les moyens dévolus à cet établissement lui permettront de faire face à ses obligations.

 Pour ce faire, le présent amendement :

- retranche de 20 millions d’euros l’action 07 « Pilotage, support, audit et évaluations » du programme 217 « Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du  développement et de la mobilité durables ».

- augmente l’action 04 « Routes – Entretien » du programme 203 « Infrastructures et services de transports de 20 millions d’euros.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.