Projet de loi Vie locale et action publique
commission des lois
N°COM-286 rect.
26 septembre 2019
(1ère lecture)
(n° 677 rect. )
AMENDEMENT
Rejeté |
présenté par
Mme de la GONTRIE, MM. FÉRAUD, ASSOULINE, JOMIER, KERROUCHE, DURAIN, MARIE, KANNER et FICHET, Mme HARRIBEY, M. SUEUR, Mme BLONDIN
et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain
ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 5
Après l'article 5
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Le code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :
1° Au premier alinéa de l’article L. 2224-5, le mot : « potable » est supprimé.
2° Au premier et deuxième alinéas de l’article L. 2224-6, après le mot : « eau », les mots : « potable et non potable le cas échéant » sont insérés.
3° Au premier alinéa de l’article L. 2224-7, après le mot : « eau », les mots : « potable et non potable le cas échéant » sont insérés.
4° Au premier et au deuxième alinéas de l’article L. 2224-7-1, après le mot : « eau », les mots : « potable et non potable le cas échéant » sont insérés.
Objet
Cet amendement vise à assurer aux collectivités territoriales le maintien de leurs réseaux d’eau non potable. Pour ce faire il propose de clarifier l’encadrement législatif et réglementaire du financement de ces réseaux, en permettant explicitement aux collectivités qui disposent des deux réseaux un financement commun de ceux-ci.
En effet, la remise en cause de cette vision commune des deux budgets mettrait en péril la santé économique du réseau d’eau non potable, par nature non rentable. Or, le réseau d’eau non potable est indispensable pour nettoyer l’espace public, arroser certains espaces verts ou encore assurer le curage des égouts. Il évite par-là même l’utilisation inutile d’eau potable et répond par conséquent aux nécessités de gérer durablement et écologiquement l’eau en France.
NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.