Projet de loi Financement de la sécurité sociale pour 2022

Direction de la Séance

N°13 rect. bis

8 novembre 2021

(1ère lecture)

(n° 118 , 130 , 122)


AMENDEMENT

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

présenté par

MM. BONNE, ANGLARS et BELIN, Mme BERTHET, M. BONHOMME, Mme BORCHIO FONTIMP, MM. BRISSON, BURGOA, CHAIZE et CHARON, Mme CHAUVIN, M. COURTIAL, Mmes Laure DARCOS, de CIDRAC, DREXLER et ESTROSI SASSONE, MM. Bernard FOURNIER et GENET, Mme GOSSELIN, MM. GREMILLET et HUGONET, Mme JOSEPH, MM. KLINGER, LAMÉNIE, Daniel LAURENT et LEFÈVRE, Mme Marie MERCIER, MM. MILON, PIEDNOIR et POINTEREAU, Mme PUISSAT et MM. SAURY, SAUTAREL et SAVARY


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 12 BIS

Après l'article 12 bis

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article L. 241-2-1 du code de la sécurité sociale est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Par dérogation, la réduction est applicable à l’ensemble des établissements et services mentionnés au 6° du I de l’article L. 312-1 du code de l’action sociale et des familles quel que soit leur statut, tels que définis à l’article 46 de la loi n° 2005-1579 du 19 décembre 2005 de financement de la sécurité sociale pour 2006. »

II. – La perte de recettes résultant pour les organismes de sécurité sociale du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle aux droits prévus aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.

Objet

Cet amendement étend aux EHPAD et Unités de Soins Longue Durée du secteur public la réduction pérenne de cotisations sociales dont bénéficient les seuls EHPAD des secteurs privés, lucratifs et non lucratifs.

Ces derniers bénéficient en effet depuis  2019 de l’abattement de charge pérenne de 8 % de la masse salariale. Il s’agit d‘une surcharge d’environ 400 M€ par an pour le secteur public.

Cette différence de traitement pénalise les établissements médico-sociaux publics qui accueillent la grande majorité des résidents les plus modestes. Il est donc inéquitable de les surtaxer.

Les abattements de cotisations sociales doivent donc s’appliquer aux établissements publics, à défaut ils se trouvent dans une situation de désavantage concurrentiel qui menace leur pérennité à terme.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.