Projet de loi Projet de loi de finances pour 2026
Direction de la Séance
N°II-1049 rect. quater
5 décembre 2025
(1ère lecture)
SECONDE PARTIE
MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX
(n° 138 , 139 , 142)
AMENDEMENT
| C | Défavorable |
|---|---|
| G | |
| En attente de recevabilité financière | |
présenté par
MM. Vincent LOUAULT, LAMÉNIE et CAMBIER, Mme PERROT, MM. VERZELEN, GRAND et BRAULT, Mme BESSIN-GUÉRIN et MM. BLEUNVEN et ROCHETTE
Article 49 (crédits de la mission)
(État B)
Consulter le texte de l'article ^
Modifier ainsi les crédits des programmes :
(en euros)
Programmes | Autorisations d’engagement | Crédits de paiement | ||
| + | - | + | - |
Accès et retour à l’emploi |
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Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi |
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Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail |
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Soutien des ministères sociaux dont titre 2 |
| 313 570 816 |
| 313 570 816 |
TOTAL |
| 313 570 816 |
| 313 570 816 |
SOLDE | - 313 570 816 | - 313 570 816 | ||
Objet
Cet amendement vise à diviser par deux le montant des subventions pour charges de service public allouées aux Agences régionales de santé (ARS).
Les crédits alloués aux ARS sont en constante évolution depuis leur création en 2010. Cela est notamment dû à l’augmentation de leurs coûts de fonctionnement. Pour autant, nous constatons qu’il y a toujours un accès dégradé aux soins, un médico-social désorienté et un déficit chronique de coordination entre l’ensemble des acteurs territoriaux.
Les préfets ou les collectivités territoriales sont régulièrement obligés de pallier l’incapacité de ces agences à assurer une réponse opérationnelle rapide.
Dans le contexte croissant de rationalisation budgétaire, nous ne pouvons plus maintenir un tel niveau de financement sans qu’il soit suivi d’effets et d’efficacité. C’est pourquoi cet amendement propose de réduire de 50% les financements dont disposent les ARS afin d’engager une réforme structurelle profonde de leur pilotage territorial sans les supprimer.
En outre, il sera nécessaire de préciser leur domaine d’action afin de les rendre plus opérationnelles. Il est essentiel que les politiques publiques en matière de santé arrêtent d’être dirigées en pensant que l’accès aux soins est uniformisé au niveau national. Elles doivent s’adapter aux besoins de chaque bassin territorial.
NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.