Projet de loi Projet de loi de finances pour 2026

Direction de la Séance

N°II-1452

3 décembre 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SANTÉ

(n° 138 , 139 , 142)


AMENDEMENT

C
G  
En attente de recevabilité financière

présenté par

Mme IMBERT


Article 49 (crédits de la mission)

(État B)

Consulter le texte de l'article ^

Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins

dont titre 2

3 000 000

 

3 000 000

 

Protection maladie

 

3 000 000

 

3 000 000

Reversement à la sécurité sociale des recettes de la Facilité pour la Relance et la Résilience (FRR) européenne au titre du volet « Ségur investissement » du plan national de relance et de résilience (PNRR)

 

 

 

 

TOTAL

3 000 000

3 000 000

3 000 000

3 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

La France a investi le champ de la santé sexuelle et reproductive, en accord avec la définition de l’Organisation mondiale de la Santé, avec un cadre interministériel, en se dotant d’une stratégie nationale de santé sexuelle (SNSS) 2017-2030 pour en finir avec l’épidémie du SIDA d’ici 2030.

Malgré des avancées considérables grâce aux deux précédentes feuilles de route, et  bien qu’une troisième feuille de route pour la période 2025-2030 soit en cours d’élaboration, le virus du Sida et les infections sexuellement transmissibles (IST) demeurent de véritables problématiques de santé publique. Près de 170 000 personnes vivent actuellement avec le VIH en France. En 2023, environ 5000 personnes ont découvert leur séropositivité, dont 43% des infections ont été diagnostiquées à un stade tardif. 

La mobilisation dans la lutte contre ces maladies est fondamentale si nous souhaitons y mettre fin d’ici 2030. Le renforcement du déploiement des leviers de prévention et l’amélioration globale de la stratégie de santé sexuelle sont donc essentiels.

À ce titre et à l'occasion de la journée mondiale de la lutte contre le Sida 2025, il y a tout juste dix jours, Santé Publique France affirmait qu'il fallait promouvoir la prévention pour lutter contre la transmission du VIH et des Infections sexuellement transmissibles.

C’est pourquoi, cet amendement vise à augmenter les crédits en faveur de la prévention du VIH et des IST à hauteur de 3 millions d’euros. Ces crédits sont prélevés sur l’action 2 "Aide médicale de l’État" du programme 183 pour abonder l’action 14 "Prévention des maladies chroniques et qualité de vie des malades" du programme 204.