Projet de loi Projet de loi de finances pour 2026

Direction de la Séance

N°II-1851 rect.

5 décembre 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 138 , 139 , 140, 142, 143)


AMENDEMENT

C Favorable
G Défavorable
Adopté

présenté par

Mme PRIMAS

au nom de la commission des finances


Article 49 (crédits de la mission)

(État B)

Consulter le texte de l'article ^

Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

 

 

 

Aide à l’accès au logement

400 000 000

 

400 000 000

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

200 000 000 

 

200 000 000 

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

400 000 000

200 000 000

400 000 000

200 000 000

SOLDE

200 000 000

200 000 000

 

Objet

La loi de finances initiale pour 2025 a prévu de donner aux bailleurs sociaux des marges financières plus importantes pour leur permettre de relancer la construction. Ainsi, leur contribution au Fonds national des aides à la pierre avait été maintenue à 75 millions d'euros et la réduction de loyer de solidarité plafonnée à 1,1 milliard d'euros, soit une baisse de 200 millions d'euros de la ponction sur leur trésorerie.

Ces dispositions ont porté leurs fruits : alors que 85 300 logements sociaux avaient été agréés en 2024, le total d’agrément en 2025 devrait atteindre 100 000 logements. Les bailleurs sociaux ont joué le jeu de l’investissement : la réduction de la mise à contribution de leur trésorerie a une incidence directe sur la construction.

Or, le projet de loi de finances pour 2026 prévoit, à ce stade, une charge de 400 millions d'euros de plus pour les bailleurs sociaux : leur participation au FNAP est accrue de 200 millions d'euros et la RLS est à ce stade fixée à 1,3 milliards d'euros.

Face à la nécessité de maintenir le cap de la relance de la construction, il est nécessaire de réduire de nouveau la RLS cette année, à hauteur de 400 millions d'euros, en cohérence avec les positions du Sénat depuis que cet outil a été créé en 2018. Pour des raisons de recevabilité financière, l’augmentation induite des aides personnelles au logement (APL) serait gagée sur le programme 135 « Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat ».

Il est à noter que le Gouvernement partage d’ailleurs l’objectif de réduire la RLS une nouvelle fois cette année puisqu’il a lui-même déposé un amendement permettant une baisse de 200 millions d’euros, faisant ainsi la moitié du chemin.



NB :Rendu identique à l'amendement du Gouvernement 1010 sous-amendé par les sous-amendements 1692 et 1945