Projet de loi Projet de loi de finances pour 2026

Direction de la Séance

N°II-468 rect. bis

3 décembre 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 138 , 139 , 140, 143)


AMENDEMENT

C
G  
En attente de recevabilité financière

présenté par

Mmes HAVET et NADILLE, MM. BUIS et RAMBAUD, Mme CAZEBONNE, M. MOHAMED SOILIHI, Mme SCHILLINGER et MM. IACOVELLI et LEMOYNE


Article 49 (crédits de la mission)

(État B)

Consulter le texte de l'article ^

Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

50 000 000

 

50 000 000

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

50 000 000

 

50 000 000

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

Écologie – mise en extinction du plan de relance

 

 

 

 

TOTAL

50 000 000

50 000 000

50 000 000

50 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à généraliser le développement des plateformes de mobilité.

En France, 15 millions de personnes sont en situation de précarité mobilité. Cette précarité limite l’accès à l’emploi, à la formation, et contraint les ménages à réduire leurs budgets essentiels (logement, alimentation).

Face à ce constat, la mobilité doit être garantie pour tous.

Pour y répondre, il est proposé de généraliser les plateformes de mobilité, des guichets uniques visant à conseiller et orienter les usagers vers des solutions adaptées (transports en commun, covoiturage, vélo électrique, aides financières méconnues).

Ces plateformes ont aussi pour mission d’aider les collectivités à optimiser les offres de mobilité et à réaliser des économies.

Les résultats sont probants : 48 % des personnes accompagnées dans les zones tests ont retrouvé un emploi. Une étude de 2017 montre qu’1 euro investi dans ces plateformes génère 6 euros d’économies pour les collectivités, via la réduction des charges sociales et l’augmentation des recettes fiscales.

Chaque plateforme, composée de 5 à 10 agents, nécessite un budget de 500 000 à 1 million d’euros.

Pour financer leur généralisation, un amendement propose de redéployer 50 M€ depuis le programme 217 (« pilotage des politiques de l’écologie ») vers le programme 203 (« infrastructures et services de transports »), sans surcoût pour l’État.

Cette mesure permettrait de lutter contre la précarité mobilité tout en dynamisant l’emploi et l’inclusion sociale.

Source : WIMOOV 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.