Projet de loi Projet de loi de finances pour 2026

Direction de la Séance

N°II-729

1 décembre 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION IMMIGRATION, ASILE ET INTÉGRATION

(n° 138 , 139 , 145)


AMENDEMENT

C
G  
En attente de recevabilité financière

présenté par

MM. SZCZUREK, DUROX et HOCHART


Article 49 (crédits de la mission)

(État B)

Consulter le texte de l'article ^

Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Immigration et asile

 

140 426 000 

 

140 426 000  

Intégration et accès à la nationalité française

 

 

 

 

TOTAL

 

140 426 000  

 

140 426 000  

SOLDE

 - 140 426 000 

- 140 426 000  

Objet

Selon le rapport de l'Inspection générale des finances (IGF) et de l’Inspection générale de l’administration (IGÉSR) de mai 2025, près de 45 % du financement du secteur associatif provient de fonds publics, soit 53,4 milliards d’euros versés en 2023.

Dans un contexte de fortes contraintes budgétaires et face à l'ampleur de la dette publique, il est légitime de remettre en question la poursuite du financement massif de certaines associations. Une part non négligeable de ces structures se concentrent sur des objectifs et des combats idéologiques qui s'éloignent de l'intérêt général. Le nécessaire redressement de nos comptes publics doit donc en premier lieu concerner ces structures et non toucher nos concitoyens des classes moyennes et populaires. 

Dans ce cadre, et dans le but de rationaliser les dépenses publiques, le Rassemblement National propose de réduire de 140,4 millions d’euros les crédits alloués au programme 303 « Immigration et asile ». Ce programme finance notamment des associations telles que Coallia, la Cimade ou France Terre d’Asile, dont les actions contentieuses répétées entravent l’application de la politique migratoire de l’État. Certaines de ces associations sont également responsables de l’organisation d’ateliers ou de dispositifs culturels spécifiquement destinés aux mineurs non accompagnés, ce qui ne correspond pas aux priorités immédiates de l’État.

Cette réorientation budgétaire a pour objectif de recentrer l’utilisation des fonds publics sur des missions véritablement essentielles pour le pays, en réaffirmant les priorités nationales et en assurant que les ressources publiques contribuent directement à la gestion rigoureuse et efficace des problématiques migratoires.