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| | Le chapitre Ier du titre II du livre II de la troisième partie du code de la santé publique est ainsi modifié : Amdt COM‑1 | Le chapitre Ier du titre II du livre II de la troisième partie du code de la santé publique est ainsi modifié : | |
| | 1° La seconde phrase de l’article L. 3221‑1 est ainsi modifiée : Amdt COM‑1 | | |
| | a) Les quatre occurrences du mot : « des » sont remplacées par le mot : « les » ; Amdt COM‑1 | a) Les quatre occurrences du mot : « des » sont remplacées par le mot : « les » ; | |
| | b) Les mots : « diversifiés » et « l’ensemble » sont supprimés ; Amdt COM‑1 | b) Les mots : « diversifiés » et « l’ensemble » sont supprimés ; | |
| | c) Après le mot : « psychiatrie », sont insérés les mots : « , les acteurs assurant des soins de troisième recours en psychiatrie » ; Amdt COM‑1 | c) Après le mot : « psychiatrie », sont insérés les mots : « , les acteurs assurant des soins de troisième recours en psychiatrie » ; | |
| | 2° Le dernier alinéa de l’article L. 3221‑1‑1 est complété par une phrase ainsi rédigée : « Cette gradation implique la coordination des acteurs intervenant dans le parcours de soins des patients, notamment entre les psychiatres référents assurant la prise en charge de deuxième recours d’une part, et les équipes médicales assurant des soins de troisième recours dans les centres et les services hospitaliers spécialisés dans la prise en charge de certains troubles psychiatriques, d’autre part. » ; Amdt COM‑1 | 2° Le dernier alinéa de l’article L. 3221‑1‑1 est complété par une phrase ainsi rédigée : « Cette gradation implique la coordination des acteurs intervenant dans le parcours de soins des patients, notamment entre les psychiatres référents assurant la prise en charge de deuxième recours d’une part, et les équipes médicales assurant des soins de troisième recours dans les centres et les services hospitaliers spécialisés dans la prise en charge de certains troubles psychiatriques, d’autre part. » ; | |
| | 3° Au 3° du I de l’article L. 3221‑3, après le mot : « acteurs », sont insérés les mots : « , tels que les équipes médicales assurant des soins de troisième recours mentionnées à l’article L. 3221‑1‑1, ». Amdt COM‑1 | 3° Au 3° du I de l’article L. 3221‑3, après le mot : « acteurs », sont insérés les mots : « , tels que les équipes médicales assurant des soins de troisième recours mentionnées à l’article L. 3221‑1‑1, » ; | |
Le chapitre Ier du titre II du livre II de la troisième partie du code de la santé publique est complété par un article L. 3221‑7 ainsi rédigé : | | | |
« Art. L. 3221‑7. – Les centres experts en santé mentale sont des plateformes de soins de recours et de recherche destinés à améliorer le dépistage, le diagnostic et la prise en charge des maladies psychiatriques les plus sévères. Ils sont intégrés dans le système de soins hospitalo‑universitaire. | « Art. L. 3221‑7. – (Alinéa supprimé) | | |
« Les centres experts participent activement à la recherche et à la collecte de données relatives aux maladies psychiatriques. Ils innovent et valorisent les progrès réalisés en la matière. | | | |
« Chaque région peut recenser sur son territoire un centre expert en santé mentale pour les troubles bipolaires, les schizophrénies, la dépression résistante, les troubles du spectre de l’autisme sans retard intellectuel, les conduites suicidaires, le trouble obsessionnel compulsif, l’hyperactivité avec déficit de l’attention et les troubles du comportement alimentaire, en fonction de la sévérité des pathologies, des besoins des usagers et de la demande des professionnels de la psychiatrie. Des regroupements par entité pathologique, notamment les troubles de l’humeur, les troubles psychotiques, les troubles du neurodéveloppement, comprenant l’autisme et les troubles du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité, peuvent être opérés pour optimiser le système et sa lisibilité. S’agissant en particulier des troubles du neurodéveloppement, une approche décloisonnée est recherchée pour apporter aux usagers une réponse adéquate. | | | |
« Les centres experts en santé mentale sont gérés par des structures hospitalières ou des organisations à but non lucratif. | | | |
« Ils sont coordonnés médicalement et scientifiquement par la fondation de coopération scientifique dite "FondaMental" pour optimiser et valoriser leur savoir scientifique et médical et assurer une qualité et la sécurité des prises en charge homogène sur tout le territoire pour les patients. | | | |
« Chaque centre expert en santé mentale fait l’objet d’analyses médico‑économiques régulières. » | | | |