Proposition de loi Justice de proximité et réponse pénale
Direction de la Séance
N°15
15 février 2021
(1ère lecture)
(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)
(n° 353 , 352 )
AMENDEMENT
C | Favorable |
---|---|
G | Favorable |
Adopté |
présenté par
MM. MOHAMED SOILIHI, RICHARD, PATRIAT, BARGETON, BUIS et DENNEMONT, Mmes DURANTON et EVRARD, MM. GATTOLIN et HASSANI, Mme HAVET, MM. HAYE, IACOVELLI, KULIMOETOKE, LÉVRIER, MARCHAND et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, MM. RAMBAUD et ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER, MM. THÉOPHILE, YUNG
et les membres du groupe Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants
ARTICLE 2 BIS
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Alinéa 4
Supprimer les mots :
lorsqu’il est saisi pour avis, le juge de l’application des peines peut toutefois décider de statuer lui-même sur la demande qui lui est soumise ;
Objet
La PPL justice de proximité déjudiciarise la procédure d’affectation d’un condamné sur un poste de TIG. Cette compétence revient désormais au DSPIP, toutefois le JAP, peut s’il l’estime nécessaire, conserver sa compétence.
Par cohérence, il apparait donc qu'en cas de compétence du directeur du SPIP, l’établissement de la liste des postes de TIG n’a plus à relever du JAP. La modification proposée par le présent amendement prévoit donc que le directeur du SPIP, qui dispose d’une équipe étoffée pour accomplir l’ensemble des démarches administratives, conserve seul la compétence d’établir la liste des travaux d’intérêt général pouvant être effectués dans le département.
Le juge de l’application des peines et le procureur de la république restent bien évidemment, au titre de l'alinéa 4 du présent article, systématiquement saisis pour avis.