Mission commune d’information
sur le fonctionnement des dispositifs de formation professionnelle

L'avis des Internautes :
Thème n° 1 : Panorama général de la formation professionnelle

Nos questions :

  • L'idée d'une césure durable entre une formation initiale déterminant précocement le statut professionnel et une formation continue axée sur l'adaptation à l'emploi et la compétitivité de l'entreprise est souvent évoquée. Qu'en pensez-vous, faut-il en sortir, comment ?
  • A votre avis, les entreprises et les salariés considèrent-ils la formation continue comme un investissement stratégique ? Est-elle plutôt ressentie comme une « taxation supplémentaire », un moyen « d'acheter la paix sociale » ? La gestion assez largement paritaire de la formation professionnelle continue des salariés est-elle une garantie d'efficacité des actions de formation ?
  • La gouvernance de la politique de formation continue est-elle suffisamment lisible et efficace ? Quelles seraient à votre avis les distorsions majeures à corriger, les pistes à suivre en matière de gouvernance du système ? 

     Vos réponses :
     

    "Environnements numériques de travail et ressources pédagogiques en ligne:Quels changements pour la formation des enseignants ?
    Voir le texte proposé au colloque "Economie de la connaissance " dans une perspective européenne. Colloque "En route vers Lisbonne" du 09-11 et 10-11-06:

    Posté par michele.drechsler@wanadoo.fr, le 09/02/07.
     

  • "Production et diffusion de ressources et droit d'auteur : l'exemple de la formation professionnelle.
    Il faudrait revoir la formation en ligne basée sur les communautés de pratiques et cadrer les dispositifs de production et de diffusion des ressources dans un cadre juridique.
    De la maternelle à l'université, des enseignants auteurs-utilisateurs produisent des ressources pédagogiques dans des démarches coopératives. Leur émergence en nombre provoque des turbulences dans le monde de l'édition scolaire. Creative Commons, une réponse appropriée en terme de droit d'auteur. Des problématiques de société plus larges:

    http://www.eprep.org/Colloque_ePrep2006/Programme06.htm#session5
     
    De plus en plus d'enseignants produisent et diffusent des ressources pédagogiques sur Internet et deviennent ainsi     « auteurs » et « utilisateurs ». L'essor d'Internet soulève les questions de propriété intellectuelle. Dans quelles conditions juridiques peut-on partager sur la Toile des « oeuvres pédagogiques » ? La CC peut avoir une place de choix dans le système éducatif en apportant des réponses juridiques favorisant le partage de ces ressources. Peut-on y voir déjà les prémices d'un nouveau modèle économique pour l'édition scolaire ?
    La Creative Commons dans le paysage éducatif de l'édition... rêve ou réalité ?
     

    "Les rémunérations pour les candidats à une formation continue sont trop faibles, c'est un parcours du combattant pour un salarié (marin) pour trouver un financement. La puissance des navires augmente et les officiers de la marine marchande sont obligés de retourner à l'école s'ils veulent conserver leur emploi en augmentant les prérogatives de leur brevet. Se pose alors la question du financement, souvent, ils n'ont pas d'autre choix que de démissionner de leur emploi pour trouver un financement auprès des Assedic. La VAE pourrait suffire dans beaucoup de cas, mais on assiste à un phénomène pour le moins curieux, pour avoir une VAE, il faut être dérogataire, mais l'administration maritime ne délivre pratiquement plus de dérogation, et n'autorise pas de VAE pour les non-dérogataires, ils n'ont plus qu'à aller pointer au chômage ! Il y a un vrai problème à résoudre !"

    Posté par jackezlh@aol.com, le 10/02/07.
     

    "Résoudre la quadrature en agissant sur quatre composantes: Education-Formation-Emploi-Citoyenneté.
    1= Oui, il y a une césure durable entre formation initiale=école et échec,puisque même les diplômés...
    et la formation continue= adaptation à l'emploi et à la compétitivité de l' Entreprise= précarité et risques d'exclusion.
    2= Effectivement trop d'entreprises et trop de salariés ne considèrent pas la formation continue comme un investissement. Le paritarisme représente un progrès, mais reste fragile à cause des discriminations pour fait syndical.
    3=La gouvernance politique nécessite une reconnaissance plus forte pour que les jeunes  générations soient incitées à s'engager, aussi bien dans l' Education-la Formation-l'Economie et la Citoyenneté.
    4= Proposition: resituer l' Emploi comme la résultante d'un processus complexe allant de
    a) l' Education : comportements et manière d'être
    avec Soi, Les Autres , Les Choses& Environnement
    b) la Formation= Savoir-Faire
    c)L'Économie/entreprise/emploi: soumise au Marché
    donc aléatoire, à risque, précaire,
    d) la Citoyenneté: que devrait pouvoir garantir
    la durée, sécurité, perennité, avecle soutien aux Familles, et Activités d' intérêt général.
    NB: Tout cela constitue les éléments d'une ingéniérie cognitive et sociale autant qu'environnementale, fruit d'une recherche -action
    de l'usine (1959-63) à l' Université et Anpe, où le "Facilitateur Méthodologique" a été utilisé avec succès (1982-1999), jusqu'à ma retraite."

    Posté par pierre.berjoan@free.fr, le 10/02/07.

     

    "Les dérives du paritarisme:
    Il m'est apparu, naguère, que les dérives du paritarisme en matière de formation sont quantifiables.
    Merci de vous reporter au tableau EXCEL en fin de cet article:
    http://agoravox.fr/article.php3?id_article=17518
    Je tiens, du reste, chaque année, ces ratios à jour, en regrettant chaque fois que CEREQ et DARES mettent tant de temps à publier leurs chiffres.(nous venons de parvenir...à 2004!)
    Cela tient certainement au manque de transparence en amont ...
    Si courtois et mesuré soit-il,la lecture du rapport de la Cour des Comptes avant-hier est on ne peut plus édifiante.
    A recommander aussi, divers rapports du Service Central de Prévention de la Corruption qui s'est penché sur le sujet à plusieurs reprises depuis quelques années.
    Cordialement; à votre disposition."

    Posté par habitactif@wanadoo.fr, le 10/02/07.
     

    "J'ai été formé, formateur. Ce que j'en retiens: une mine d'or , aucun contrôle, des fraudes fréquentes."

    Posté par Anonyme, le 10/02/07.
     

  • "Convergences Formations Initiale et Professionnelle: En qualité de coordonnateur Emploi-Formation, j'ai pu constater, par la pratique, combien il eût été intéressant de mettre en synergie les enseignants de la formation initiale, les conseillers en formation continue et les GRETA notamment. En effet, l'immersion pratique de jeunes niveau 5ème (en entreprise et/ou en organisme de formation professionnelle ou lycée professionnel) pour une durée à déterminer (type anciennes CPPN) aurait à mon sens deux avantages: le premier serait de rendre à la voie professionnelle ses lettres de noblesse, tous les élèves étant concernés, le second serait de sensibiliser très tôt les élèves aux attentes  et savoir être du monde du travail, situation susceptible à terme, compte tenu des diverses expériences vécues, de faire émerger ou de confirmer (ou infirmer) un choix professionnel. Les enseignants volontaires, ceux des LP, les CFC, des représentants des unions patronales et chambres consulaires, au sein de chaque Bassin Emploi-Formation , pourraient assurer, avec les Principaux des Collèges, la guidance du dispositif. Cette démarche serait validée par un court mémoire recevant notation et entrant dans la moyenne générale de l'élève."

    Posté par Michelcappa@aol.com, le 10/02/07.

     
  • "Agent territorial à la Ville de Paris, je termine un cursus de DSTS qui à l'âge de 52 ans me fait rebondir dans mes compétences et de m'affirmer dans une nouvelle posture professionnelle mais aucun accompagnement n'est formalisé pour me permettre d'accéder à un nouveau poste dans la même fonction publique. Sinon les collaborateurs envoyés en formation continue reviennent régulièrement avec une identité professionnelle plus perceptible mais je pense qu'un suivi personnalisé de chaque agent devrait être plus cerné et mieux officialisé. La Ville de Paris propose un énorme éventail de formations mais ce dernier n'est pas suffisamment stratégique pour le plan de carrière de l'agent. Peut-être que l'application future du DIF permettra de corriger ce suivi?"

    Posté par muriel.hilaire@free.fr, le 10/02/07.

     
  • "Formation initiale et continue doivent coexister car tout d'abord on n' a pas les mêmes objectifs professionnels selon l'âge que l'on a, changer de profession ou améliorer sa formation initiale permet au travailleur de s'épanouir et donc d'être plus performant dans son travail et plus heureux dans sa vie privée. De plus, le marché du travail en mouvement constant demande de l'adaptation et de la performance, la formation permet d'être en phase avec l'évolution du monde du travail et de l'économie. On devrait faciliter l'accès à la formation, le DIF offre peu de temps de formation et les conditions (formation effectuée hors temps de travail ne permet pas à tous d'y avoir accès), de plus on pourrait proposer dans le cadre de la formation continue un programme de formation adapté au besoin de l'individu avec des modules à valider en fonction de son projet professionnel et de sa formation initiale, et de l'expérience professionnelle déjà acquise."

    Posté par  em.pinies@wanadoo.fr, le 11/02/07.

     
  • "Les universités françaises et la formation continue : J'ai soutenu en 2005 une thèse en sciences de l'éducation à l'université de Nanterre sur le thème "Les freins à l'engagement des universités dans la formation continue" et je viens de publier, chez l'harmattan, un livre qui, sous le titre "Les université françaises et la formation continue - 1968/2002", reprend l'argumentation de cette thèse."

    Posté par jacques.denantes@wanadoo.fr, le 20/02/07.