Anciens sénateurs de la Ve République (1958-...)

La Constitution de la Ve République confère au Sénat un rôle éminent dans les institutions, aussi bien dans le processus législatif qu’en termes de contrôle de l’action du Gouvernement. Élu au suffrage universel indirect, le Sénat ne peut être dissous par le Président de la République. Il assure la représentation des collectivités territoriales de la République.

Anciens sénateurs de la Communauté (1958-1961)

Le Sénat de la Communauté est créé par le Titre XII de la Constitution du 4 octobre 1958. Destinée à remplacer l’Union française, la Communauté rassemble douze États africains souhaitant conserver des relations privilégiées avec la France et ayant accepté la nouvelle Constitution lors du référendum du 28 septembre 1958. L’existence du Sénat de la Communauté prend fin le 31 décembre 1960, suite aux déclarations d’indépendance de ces États.

Anciens sénateurs de la IVe République (1946-1958)

La Constitution de 1946 crée une seconde chambre, le « Conseil de la République ». Cette assemblée dispose de prérogatives limitées, ne pouvant, à l’origine, qu'émettre des avis sur les textes d'abord examinés – et finalement votés – par l'Assemblée nationale. En 1948, les conseillers de la République reprennent le titre de sénateur. Enfin, le 7 décembre 1954, une révision constitutionnelle rétablit la navette législative entre les deux assemblées.

Anciens sénateurs de la IIIe République (1876-1940)

Après la chute du Second Empire et la Commune, une assemblée majoritairement monarchiste dote, en 1875, la France d'un régime promis à une longévité exceptionnelle : la IIIe République. Le Sénat y dispose de pouvoirs identiques à ceux de la Chambre des députés. Comme sous la première Restauration et la Monarchie de Juillet, le Sénat, constitué en Haute Cour de justice, juge les crimes de haute trahison.

Anciens sénateurs du Second Empire (1852-1870)

La Constitution de 1848 avait rétabli la République, tout en revenant au monocamérisme. Ces institutions ont été mises à mal par le Président de la République, Louis-Napoléon Bonaparte,  qui fait un coup d'État le 2 décembre 1851. Comme sous le Premier Empire, la composition et l'activité du Sénat sont contrôlées par l’exécutif. Les cent cinquante sénateurs sont nommés à vie, ou membres de droit (maréchaux, cardinaux, amiraux…). Les séances de la chambre Haute ne sont pas publiques avant 1868.

Pairs de France (1814-1848)

Avec la déchéance de Napoléon Ier, proclamée le 3 avril 1814 par le Sénat conservateur et le Corps législatif, s’ouvre la Restauration. Neuf sénateurs, neuf députés et trois commissaires représentant le monarque rédigent une nouvelle constitution la « Charte constitutionnelle » qui est « octroyée » par Louis XVIII le 4 juin 1814. Cette charte substitue au Sénat impérial une Chambre des pairs composée de membres nommés par le monarque, en nombre illimité avec transmission héréditaire.